J'écris que je me goure sûrement parcequ'en ce moment sur le fofo je me remet en question 20 fois pas jour, chaque fois que je pense trouver une conclusion je me rends compte après que je prends mon cas pour une généralité :arrow:
Laura Zerty a dit:
je me rappelle de cette soirée où d'un coup mon pote me sort "mais Tristan tu te rends compte que tu ne parles QUE de drogue..!?", j'ai acquiescé et continué à ne parler que de drogue
Arf, des fois je suis avec des gens qui connaissent pas la drogue et qui sont curieux, des fois je dis juste "NAN j'ai pas envie de parler de drogue" parcequ'au fond nous-même usagers de drogue on finit par parler d'autre chose de plus important... la preuve.
Et en même temps ça fait tellement partie de moi... Mais c'est juste un morceau du chemin, tout le coup des pulsions de mort, de vie, tout ça c'est vachement important!
Laura Zerty a dit:
Après je n'ai pas toujours chercher à buter ma conscience, j'ai eu ma période où je ne voyais plus mon 2c-I comme de la drogue mais comme une poudre qui permettait de mieux réfléchir...là j'étais vraiment loin arf
Tu vois c'est ça notre différence. Pour moi c'est la drogue qui devait me sauver, me buter éventuellement et ensuite me faire rescussiter. Maintenant je découvre que c'est à moi de mettre la machine en route.
Et toi tu en prends d'un côté pour te mettre mal (le DXM), de l'autre pour penser (2C-I), et aussi pour (sur)vivre (le catamaran, arf TR mythique). Mais pas du tout comme mon optique "Je vais faire l'expérience de Dieu".
Laura Zerty a dit:
Ça dépend des parents, des fois ils sont surprenants...choquant, mais oui l'affection parentale en a surement sauvé plus d'un, question de confiance et de respect. (Styloplume, si tu as de nouvelles infos sur les relations parentales je suis preneur, j'ai laissé tomber de mon côté cette voie, pas le courage de creuser à main nu dans du béton armé)
Ah, les parents... Ce que je peux te dire, que j'ai appris entre-temps, c'est que l'amour des parents n'est pas parfait. Pour Marcololo l'action des parents est simple: "Brave petit il a fait des conneries avec la drogue mais maintenant il regrette, allez on va l'aider à s'en sortir".
@Laura: Dans ton cas c'est pas la peine de compter sur eux. Dis-toi qu'à ton âge tu as à faire face à peut-être plus de problèmes qu'eux quand ils avaient le même âge. Ca suffit pour qu'ils ne puissent pas assurer.
Entre l'enfance et l'âge adulte, la relation aux parents change. Quand on est môme, l'amour des parents est théoriquement parfait. A l'adolescence on se rebelle, et à l'âge adulte la relation n'est plus asymétrique: on vaut autant que les parents, on fait face aux mêmes problèmes, on cause d'égal à égal.
Donc, tu ne peux attendre d'amour inconditionnel et parfait de la part de tes parents (lol je t'apprends rien). On en est arrivé au point où eux-mêmes ont des attentes envers toi, et même des attentes violentes et pas forcément justifiées (c'est ton cas je crois). Moi-même j'ai voulu avoir de l'amour brut de mes parents, en pleine dépression, PAF je me suis cassé les dents. C'est pas leur faute!
C'est donc à toi d'être sûr d'être indépendant, de te soucier de tes besoins, de renoncer à des parents parfait.
Là je parle de MON cas que j'estime encore une fois être une généralité. Mais je pense que ça peut s'appliquer à toi.
Je connais une psy qui a passé toute sa vie à se défaire de ses attentes envers sa mère. Ca continue, d'ailleurs.
Mais c'est pas une malédiction. Il faut se dire, dès maintenant, qu'on vaut autant que nos parents, qu'on doit lâcher TOUS nos espoirs que eux fassent un effort pour nous. C'est dur mais c'est à nous de faire le boulot. On a passé 20 ans, ils ont fait leur boulot, c'est à nous de continuer.
Marcoloco ce que je dit ne s'applique pas forcément à ton cas: en l'occurence t'as vécu un truc fort et tes parents sont contents d'assumer, d'ailleurs c'est toi qui as fait l'effort d'aller vers eux et de leurs accorder une confiance qui leurs permet d'assurer.
Laura Zerty a dit:
Hum, je me relis et me rend compte que je cache tout à mes parents, mais comment leur avoué qui je suis vraiment...?! ma mère en ferait une crise cardiaque, mon père je ne sais même pas, j'ai déjà pensé à tout leur dire par écrit, mais non, c'est confus dans ma tête sur ce sujet là.
NE LEUR EN PARLE PAS. Si déjà toi tu n'y vois pas très très clair lâche l'affaire.
Moi j'en ai parlé à mes parents de ma dépression au DXM, ils se sont dit "Bon, il a fait des conneries, mais c'est fini maintenant".
Maman, j'ai pris du LSD, ça m'a fait du bien! "Ah, bon."
Voilà. Je peux leurs dire quoi de plus? Si je me remet à péter un câble et à partir en couille, c'est pas vers eux que j'irai. C'est pas leurs rôle.
Encore une fois, je prends mon cas pour une généralité, mais là je te connais un petit peu, niveau prod t'es un cas, déjà nous on a du mal à te suivre (mais on adore tes TR
), alors tes parents....