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Prise de conscience et introspection sous entheogenes.

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Bonjour, je m'apelle Maxence, j'ai 23ans et j'écris ce post pour vous parler des diffèrentes expèriences que j'ai connu sous enthéogène mais plus particulièrement du changement qu'elles ont eu sur ma vie et ma façon de penser.

Je replace la periode et le contexte: c'étais il y a plus d'un an voir peux être même deux. Durant cette periode j'ai découvert les enthéogène que j'ai expèrimenté durant un an, un an et demi. La plupart du temps seul dans une ambiance paisible et rassurante ou avec un ami mais nous étions solitaire pendant le voyage. A une fréquence d'à peu pret un voyage tout les 10jours. J'ai ensuite arreté car mon cerveau saturait d'informations pour le moins dérangantes, j'ai eu l'impression pendant quelques mois d'être encore un peu perché. La folie était proche à certains moment, c'étais très destabilisant. J'ai même eu peur de ne jamais redescendre ou plutot de pouvoir relativiser sur ce que j'avais vécu.

Donc, après presque 2ans sans consommation, j'ai, je pense, réussi à relativisé et assimiler, digeré tout ce que j'ai vécu et découvert dans ces états de perceptions et consciences alterné. En effet mes voyages étaient ... mystique, je ne trouve pas le mot adéquate... L'une d'elle qui a était je pense la plus dure à digerer mais qui était tellement belle et instructive. J'avais l'impression d'avoir un afflux énorme de savoir qui me traversé l'esprit. Je voyais la terre, lêtre humain, notre civilisation, la nature avec une clarté extraordinaire. J'avais la planete terre dans la paume de ma main et je comprennais alors son fonctionnement ainsi que le fonctionnement de tout ses occupants. Les choses réellements importantes m'apparaissaient, et que tout ce qui m'avait été appris, inculqué depuis mon enfance était un frein au bonheur véritable et truffé de mensonges. La nature me paraissait primordiale à un tel point que j'avais envie de pleurer quand je pensais à tout le mal qu'on lui fait. Comment l'homme peut il être aussi irrespectueux envers sont véritable lieu d'habitat? La maison n'est qu'une construction de l'homme et elle n'apporte rien si ce n'est du confort. Tout me devenait clair, j'avais l'impression d'un état de lucidité extreme. C'étais très fort émmotionnellement, j'avais envi de rire, de pleurer et de crier à la fois.

J'ai eu un énorme rejet de l'être humain après ces experiences ce qui ma renfermé sur moi même pendant plusieurs mois. Cela a remis les choses essentielles au premier plan et remis en question tout ce que l'on m'a appris depuis ma naissance. Ma façon de vivre ne me correspond plus même au moment ou j'écris ce message, je veux voir d'autre manière de vivre que notre pitoyable surproduction pour une surconsommation sans interet. J'ai coompris que le bonheur ne viens pas de notre environnement mais de nous, avoir une belle maison une grosse voiture tout ca est maintenant pour moi sans sens et sans interet. J'ai une toute autre perception de la vie maintenant. Je le savais deja mais je ne l'avais assimilé, je pouvais le dire mais pas le vivre. Forcement cela a changé ma perception de l'argent, durant mon voyage ca ma parut la pire invention qu'ai jamais eu l'homme et je le pense toujours. Ce qui pose problème avec notre culture mais qui est un bien. Je pense que l'on est plus heureux en ayant un désir limité pour les objets puisque de toute façon c'est un bonheur ephemère. Après avoir réussi a obteniir ce que vous vouulez, vous désirerez autre chose, c'est sans fin. Depuis ces experiences mes idées sont moins claires et beaucoup moins fixes. J'ai aussi réalisé qu'il n'y a pas qu'une réalité, mais quelle peut etre differentes pour chaques choses, chaques etres et que ce que je pensait important est en fin de compte futil et vide de sens.

D'autres experiences ont aussi été très instructives et aussi dérangantes, j'ai appris de moi. Je ne pensais pas avoir un jour de telles idées mais elles me sont venu sous psychotrope et ca fait peur. J'ai eu des idées folles qui étaient complètements immoral et dangeureuse pour autruis. Mais je n'en dirais pas plus sur ce sujet, j'ai encore du mal à les assumer.

En descente des effets, j'ai aussi souvent eu des reflexions sur ma façon de vivre et me comporter; et aussi beaucoup de souvenir douloureux de mon enfance qui sont remontés. Cela ma permis de comprendre certaines hatitudes et le mal etre que j'éprouve mais bien sans mal. C'étais très dur a tenir psychologique ce flot d'informations, de souvenirs et d'émotions, cela m'a tourmenté durant quelques mois mais je pense en sortir maintenant grandis et plus en paix avec moi même. Dans ces moments la je me sentais vide a l'interieur, comme si il ne restait de moi que mon enveloppe corporeel(j'ai été jusqu'à avoir des idées de succide). En effet, j'ai remarqué que sous enthéogène on parle beaucoup à soit même. Certes le cerveau passe le plus clair de sont temps à ca même dans un état tout a fait normal mais la cétais sur des sujets importants et percutants.

Bien que ca soit trop court pour tout exprimer et raconter, ca commence à faire long, je vais marreter la pour aujourd'hui et j'espère développer ce sujet avec vous. N'hésitez pas à écrire vos remarques, réactions ou encore mieux, vos propres experiences même si ca ne touche pas à l'ethnobotanique.

Je ne cherche en rien a faire l'apologie des enthéogènes, tout ce qui est écrit et décrit n'est que m'on ressentit face a des idées et des experiences vecu. Bien au contraire ce genre de plante n'est pas à prendre à la légère, je pense ne plus avoir de sequelles mais certains reste "bloqué" dans cet etat de conscience a vie puisqu'il les utilise déraisonnablement. Utilisé ces plantes dans un but récréatif est à mon avis une erreur et sans interet. Faite attention avec les plantes sacrées, sous leurs effet la folie peux être proche. Je ne conseils a personne de faiire comme moi et de faire des voyages aussi fréquement, cétais une erreur. Pour être plus clair après tout cela j'ai été voir un spy pour me rassurer mais il n'a pas été d'un grand secours, il me regardait comme un marsien et j'ai bien vu qu'il ne comprennait pas enfin bref tout ca pour dire faite attention, ca peux finir plus mal pour d'autre...

Merci beaucoup de m 'avoir lu et j'espère à bientot sur le forum. Désolé pour les fautes d'orthographes.

Byebye.
 
Beau texte Maxouou, je pense que certaines personnes du forum pourront se retrouver dans ce que tu écris. J'aime bien le fait que tu ne fais ni l'apologie, ni ne diabolise (malgré tes expériences difficiles) les psyché, mais que tu les respectes comme il se doit; c'est rare! Comme tu l'écris, tu n'as pas encore assimilé tout ce que tu as tiré de tes trips, je te souhaite donc bon courage pour ça :)
 
Mais ? Y a un bug ou il a déjà disparu, emportant avec lui ses triples voyelles et ses saltos de consonnes ?
 
Merci Timespace, en faite je pense avoir assimilé plutot bien maintenant et je pense à un prochain voyage. Mais cela restera beaucoup plus occasionel, pas plus d'une consommation tout les 3 mois. J'ai juste encore un peu de mal avec certaines pensées mais c'est plus à assumer qu'à assimiler.

En effet, je les respecte, les mauvaises expèriences pendant le trip ne viennent pas de la plante mais de moi. Et on peut toujours en tirer quelque chose avec du recul. Ca fait partie de l'experience mais il y a peut être une part de sadisme la dedans...

Non je suis toujours la supervixen, j'ai eu un soucis à l'inscription. J'étais deja inscrit mais je ne m'en souvenais plus donc j'ai posté sous un autre pseudo. C'étais la periode ou je découvrais ces plantes et je n'étais pas sur de la fraicheur de mes psylo. Si je me souviens bien grâce à vous je les ai consommer sans craintes et ils étaient drolement "bons". :lol:
 
20/20, j'adore me retrouver dans des topic comme celui ci.

Une différence a noté : moi je tape pas dans le sadisme mais dans le masochisme, ça fait mal de se rendre compte tout ce que je me suis infligé, mais comme tu l'as dis faut prendre le temps d'assimiler et d'accepter.

Ton sadisme t'es venu du fait de la prise de psychés ou tu l'étais déjà avant ?
Sinon ton compagnon de voyage s'en est tiré comment de tous ça ?
 
Salut zerty, bonne question, je ne me l'ai pas posé. En y réflechissant j'étais deja un peu sadique dans mon enfance avec les insectes surtout. J'avais une domination et une emprise complete sur eux ce qui me plaisait... J'ai aussi été juusqu'à mettre mon lapin dans le congelateur ou encore d'étrangler mon chien, disant à ma mère que c'étais pour voir si ils pouvaient mourrir tout comme nous. lol Maintenant je serais incapable de faire du mal à un animal et j'ai beaucoup regrèté ce que j'ai fais subir à mon premier chien(chaque maitre est napoléon pour son chien...). Je pense que ca viens de ma famille et plus particulièrement de ma mère qui à besoin d'avoir un controle total sur tout et qui à forcement déteind sur moi. La personne controlé essaye elle meme de faire subir ce quelle subit, à son niveau... A mon avis ca viens de la étant enfant, mais la prise de psyché à fait resortir cette partie de moi.
Ton masochisme ne ressort que sous produits ou comme moi tu l'es deja de base? Tu t'es deja infligé des douleurs physique sous psychotrope?

Pour ce qui est de mon compagnon de voyage: j'ai essayé pleins de fois de savoir ce quu'il en avait tiré mais il est toujours resté vague. Je ne pense pas qu'il en est tirer des leçons bien qu'il eu aussi des trips durs a tenir. Un soir il pensait qu'il allait mourrir, il sentait que son coeur aller lacher, il voulait aller à l'hp. J'ai eu très peur, j'ai vu dans son regard qu'il était terroriser. Je pense que le "savoir" par ces plantes n'est pas accessible à tout le monde. Ca viens certainement du faite qu'il est moins réflechis que moi et qu'il ne voit pas les psychotropes de la même manière. J'ai bien essayé de leurs transmettre ma façon de voir les choses mais il n'ont pas pris ça au serieux et ca m'a valut le pseudo de druide dans le groupe.

Sinon tu as deja poster tes experiences significatives?(lien) Ou peut tu m'en faire part?

++ les amis
 
Je ne me suis jamais mutilé (si une fois en cours, je me faisais chier alors j'ai taillé ma peau (pas jusqu'au sang hein) avec mes ciseaux), mais par contre je retiens la notion de douleur, ce qui fait qu'à chaque fois il m'en faut plus, et il m'en faut encore et toujours plus (après plus tu mesures ta force plus tu sais de quoi tu es capable, donc tu as peur de moins en moins de chose mais tu t'infliges par ailleurs de plus en plus, ainsi tu peux aller jusqu'à perdre la notion de plaisir mais ça c'est un autre sujet - au final tu quêtes pour des épreuves de plus en plus difficiles...)

Je prends les 2 exemples flagrants qui me flingues le plus :

- la bouffe, quand je mange je me rempli jusqu'à exploser, jusqu'à en avoir carrément mal au bide (ça m'est déjà arrivé de devoir m'allonger après avoir trop mangé). Je fais toujours trop de bouffe (peur d'en manquer) et je rempli mes assiettes jusque ras bord (pour être sur encore de ne pas en manquer) et après ça je me rempli jusqu'à l'écœurement.

Bon j'ai bien changé mes méthode, marre d'avoir constamment mal au ventre après manger, et surtout marre de manger autant (des quantités que vous n'imaginez même pas...). Donc je me suis appris à mettre moins de pâte dans la casserole et dans mon assiette, à manger moins vite et en moindre quantité (sur que mon estomac s'est réduis de moitié depuis un an !!)

- la drogue, toujours plus haut ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~>
Je recherche la claque, la claque qui va me faire tomber à genou et me faire perdre mon éternel contrôle. Je recherche une forme de disjonctement cérébral mais je n'y suis pas encore arrivé...je veux perdre les bases sur lesquelles je me repose, ne plus rien comprendre/contrôler, perdre pieds totalement quoi).

Avec le cannabis je fais tout pour que ça m'attaque la tête, des pets en forme de méga bob, de gros deux feuilles quasi purs, des douilles de plus en plus grosse (dans ma bonne période j'ai coulé des douilles...c'est juste flippant rien que d'y repenser, oooouuh le frisson dans le dos !), j'aime quand ça agresse, quand on sent bien la fumée et l'impact de celle ci dans mon cerveau (j'aime aussi beaucoup le changement d'état que procure la prise de stupéfiant).

L'alcool, j'en parle même pas, je suis incapable de savoir patienter entre deux verres, là par contre je déteste vraiment le gout, mais quand je buvais (j'ai quasi stoppé, je dois boire une fois par mois maintenant), c'était un gros verre en 5 minutes pour attaquer la soirée, fallait que ça monte et que ça chancelle vite...(pareil repenser à toutes ces bitures...ptain mais comment j'ai pu m'infliger ça...).

Les trips, aaah mon nouveau domaine de jeu depuis un an et demi...au début je commence par une dose infime, puis j'augmente, j'augmente, j'augmente...et là ça devient de plus en plus dur, mais comme j'ai gardé en tête la dernière session (qui était déjà bien dosé), il faut que je dose la suivante encore plus...pour moi c'est limite normal/instinctif. Au final ba c'est super hard core, je n'ai atteint qu'une seule fois cette CLAQUE tant recherché, après j'ai réussi à stopper les douilles de la même manière, là c'était pas beau à voir, ah non...mais j'y reviens toujours...hop un peu de repos et je suis de nouveau d'attaque. (après dans le genre qui fait bien mal avec les trips tu peux couler une douille dès que la montée se fait ressentir, ça enclenche un super trip...si si c'est vrai :mrgreen: ).

Et faut pas oublier l'élément essentiel : la musique par dessus tout ça, des musiques intenables qui rendent fou (velvet/pink floyd, pas les classiques, celles qui ne sont pas connues et qui sont biiiiien chelous)...et bien moi je me forçais à les écouter comme un connard, ça faisait mal mais je ne baissait pas le son ,ça m'envoyait loin, très loin, et je kiffais ça, alors je tenais bon et à chaque session musicale je fumais un peu plus juste avant et j'augmentais le son...ouch, que des souvenirs hard core qui affluent là...

Ah oui : le son fort, très fort, c'est obligé si tu veux vraiment partir.

En conclusion mon masochisme est en moi depuis toujours, je l'associe à la drogue car j'aime quand c'est intense...très intense, et ça fonctionne plutôt pas mal. Mais depuis que j'ai découvert les psychés j'ai compris que ce n'était pas très bon pour moi donc j'ai fais beaucoup d'effort pour changer ça et j'y suis arrivé pas mal...même si jme flingue toujours, mais différemment, moins violemment...ou pas pour certain cas...

Oki pour ton partenaire, je vois de quoi tu veux parler, perso mes potes ne m'ont pas appelé le "druide" mais ya eu pas mal de rapport comme ça (enfin pour moi l'expérience psyché c'est seul donc normalement personne ne peut savoir comment je gère ça, mais je l'ai montré à certain pote :D c'était obligé !)

C'est quoi le prod qui t'as le plus ouvert les yeux ? qui t'as fais prendre le plus de recul ? qui t'as montré le plus de chose ? tu fumais pendant tes trips (si oui à quel dose) ?


J'ai posté dans la partie "Trip report" de nombreux Tr mais tu ne liras pas dedans ce que j'ai vraiment tiré de mes expériences, tu y trouveras surtout ma méthode et mon style de soirée...arf...

Sinon j'ai écris ça post-39477.html?f=52 un récit de ma vie mais pas super super bien communiqué, tu t'y retrouveras surement quand même un peu je pense...
 
maxouou59 a dit:
Après avoir réussi a obtenir ce que vous voulez, vous désirerez autre chose, c'est sans fin.

Tu en parles comme si c'était négatif, mais le désir, c'est un moteur de la vie, nan ? Ne plus rien désirer, c'est l'état de nirvana qui dans l'esprit populaire est associé à un état d'extase... cependant, je ne vois pas, personnellement, l'intérêt de s'engager dans cette démarche (la quête du nirvana). C'est le fait de vouloir, d'avoir envie de, qui nous pousse à avancer, agir, se poser des questions et y répondre.
Mais peut-être ne faisais-tu référence qu'aux envies purement matérielles et un peu, voire très superficielles (un Ipod, le portable dernier cri...) ?
 
Laura Zerty a dit:
Je ne me suis jamais mutilé (si une fois en cours, je me faisais chier alors j'ai taillé ma peau (pas jusqu'au sang hein) avec mes ciseaux), mais par contre je retiens la notion de douleur, ce qui fait qu'à chaque fois il m'en faut plus, et il m'en faut encore et toujours plus (après plus tu mesures ta force plus tu sais de quoi tu es capable, donc tu as peur de moins en moins de chose mais tu t'infliges (....).

Non,sinon tu aurais été jusqu'au sang. (Ouïe,ça pique dans mon bain)
Ah non,pardon le clavier,toi tu gardes la notion de "raison" auquel tu y tient tant d'importance.
Bien vu. :)
 
Jeune__Peyotl a dit:
Non,sinon tu aurais été jusqu'au sang. (Ouïe,ça pique dans mon bain)
Ah non,pardon le clavier,toi tu gardes la notion de "raison" auquel tu y tient tant d'importance.
Bien vu. :)

Euh...po compris mec...

C'est quoi la "raison" dont tu parles ? (chépa si je suis hs ou pas)
 
Salut, tout d'abord merci Zerty pour nous faire partager tes experiences et ressentis.Je me suis beaucoup reconnu dans tes textes. Tout comme toi j'ai découvert le cannabis et l'alcool avant les psyché pendant le lycée et j'en ai abusé. Je pense que l'on a un rapport aux produits assez proche.
A cette periode, je sortais en discotheque 2 fois par semaine et je me méttais complètement épave. Ca m'arrivé régulièrement d'aller vomir puis de continuer à boire. Je me suis arreté au bout d'un an et demi car j'avais presque tout les soirs des pertes de mémoires, des trous noirs complet dans la soirée. C'est super flippant , j'apellais mes potes le lendemainn pour savoir si tout c'étais bien passé et se qu'on avait fait. J'ai aussi fait un coma éthilique qui m'a conforté à réduire la quantité et la fréquence.
Mais je n'ai jamais rien ressorti de constructif à mes abus d'alcool, sur moi(comme sur les autres je pense)c'est une drogue qui me rend débile, ca m'abrutit plus qu'autre chose. Maintenant que jy réflechis je pense que c'étais aussi une forme de masochisme bien que je ne voyais pas la prise comme ca, mais en te lisant je me dis que c'est proche. Je recherchais surtout à m'évader, ne plus avoir conscience des choses voir même etre quelqu'un d'autre et donc supprimer mon mal être.
Pour en revenir aux psychédeliques, ce qui m'a le plus ouvert les yeux c'est les psylo. C'est grâce eux que j'ai eu des expèriences mystiques certainement du au faite que c'est le produit que j'ai le plus utilisé. C'est eux qui m'ont inculqués une certaine connaissance et une perception du monde diffèrente. Par contre pour le coté introspectif, c'est le lsa qui a était le plus actif. J'ai souvent eu des jugements sur moi même, ma façon d'agir et de me comporter. L'un des plus marquants: je me suis vu a travers les yeux de ma famille et plus particulièrement de ma mère, ca fais très mal. J'ai testé d'autres plantes comme la salvia ou le dmt, mais rien a retenir de percutant. Je précise tout de même que je n'ai jamais consommé de psychedelique chimique. J'aimerais essayer le lsd mais je suis jamais arrivé à en trouver. J'ai aussi des peyotls chez moi mais je n'ai pas encore testé ca me fait assez peur. J'arrive à tenir 5-6h de bad mais tenir 12 ou même 24h je m'en sents pas capable. J'attends le moment propice, j'ai dans l'optique de les prendre en pleine foret avec un ami qui restera sobre ou presque.
Sinon, oui je fumais à chaque fois et je me rapelle pas avoir un jour consommé sans avoir de cannabis dans la poche. Je fumais en moyenne 2 buzz pendant le trip par accoup et la plupart du temps avec de la music ou plus rarement dans le silence. (Ca me rapelle un soir sur Summertime de Joplin sous champi, j'avais le son fort et j'étais entrain de fumer allongé dans le noir, les yeux fermés. Chaque taffe et chaque augmentation du son m'emmenée plus loin, j'ai ressentis comme un extase musical c'étais mieux que tout, c'étais jouissif à la fois physiquement et mentalement, l'une des plus belles(voir la plus belle)émotion de ma vie, magique, incomparable, je ne fesais qu'un avec la musique.) Mais c'est surtout lorsque la descente s'amorce que je resents une grosse envie de fumer et fume presque constamment jusqu'à ce que je m'endors. Je ne pense même pas faire un voyage sans cannabis(en dehors de ca je suis un gros fumeur). Mais je ne fume pas en douille ca serait trop violent. Deja que sous psyché chaque taffe me fait décoller...(j'ai souvent du matos de coffee, ca viens peut être de la aussi).
Un petit podcast simpa sur la médecine psychédélique et l'évolution spirituel que je viens de choper. ;)
 
Supervixen, je parlais en effet de désirs purements materiels. Je ne cherche pas a atteindre le nirvana! :lol: Cependant, je me pose une question: prendre du plaisir sans avoir de désir nest-ce pas plus sain? Mais je suis totalement d'accord avec toi sur le faite que le désir et un moteur qui nous fait avancer...
 
Le plaisir n'existe-t-il pas uniquement comme réponse positive à la satisfaction d'un désir ?

\o/
 
Maxouou a dit:
Je recherchais surtout à m'évader, ne plus avoir conscience des choses voir même etre quelqu'un d'autre et donc supprimer mon mal être.

...

Sinon pour ce qui est du canna pendant les trips : inconcevable sans ! Moi j'aime surtout fumer dès que les effets se font ressentir pour décoller plus vite, après pour ce qui est de la descente là je n'en parle même pas, plus qu'obligé !
 
Comme je vois les choses Supervixen, il y a plusieurs degres et differents plaisirs. Par contre c'est vrai que si le plaisir que l'on prend écoule d'un désir il doit être que plus fort comme il est attendu.

Prendre du plaisir par la contemplation par exemple, n'est-ce pas dépourvu de désir?

Les sagesses orientales ont pour but (entre autre) d'aller vers l'extinction du désir. "Le désir aliène dans l’exacte mesure où un vase percé ne peut jamais être rempli, et condamne l’âme à ne jamais être totalement et durablement comblée." C'est je pense dans ce cas qu'ils arrivent à ressentir ou à penser à une autre forme de plaisir...

Je t'avoue que mes idées sur la notion de plaisir et de désir ne sont pas encore fixes et claires.
 
Hihi, rajoute la notion d'envie et t'as le trio infernale...

On pourrait dire que envie = désir d'une satisfaction, et que désir = envie de plaisir, mais le plaisir est différent d'une envie de désir.

Selon Miss Wiki :

L’envie désigne un désir dont le sujet ne connaît pas l’origine.

Le désir est la recherche de la réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque et, en ce sens, on ne désire que ce dont on manque.

Le plaisir est la satisfaction d’un besoin physique, affectif ou intellectuel. Le plaisir procure à l'être vivant une sensation agréable et recherchée.

En mixant tout ça comme des formules mathématiques on peut obtenir :

L'envie désigne la recherche de la réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque.

Donc : L'envie désigne le plaisir de se procurer une sensation qui nous est agréable.

Alors : L'envie désigne la satisfaction d'un besoin, afin de se procurer une sensation qui nous est agréable.


Mouai, chépa si ça va très loin mais ça m'a fait taper une barre de chercher ça...c'est toujours compliqué de réfléchir sur le plaisir, le désir, l'envie, le besoin, le manque, l'attirance (pour le sexe)...
 
"issu d'un sentiment de manque, d'une tension"
Interessant Laura Zerty, même dans la definition de wiki le désir est plutot définit comme un sentiment négatif(si on considère que le manque et les "tensions" sont négatives biensur).
Moi aussi ca me fait tripper ce genre de reflexions. :rolleyes:

Rien avoir mais je me demandais quelle est la diffèrence entre les psychés naturels et chimiques(toujours sur ce qu'ils peuvent apportés, aux niveaux des reflexions et introspectivement ...)? La descente est comment?
Je sais bien que même avec les enthéogènes l'experience peux etre bien differente d'une plante à l'autre et des circonstances mais je voudrais savoir si quelque chose est spécifique aux psychés chimiques(genre dxm).

Bonne soirée à vous, la mienne commence doucement avec néo(jparle de matrix évidement...! :mrgreen: )
 
DXM : dissociation de ta personnalité et de ton égo, expérience qui peut s'avérer mystique si on connait le produit un minimum, la prise de conscience sur le Tout dans lequel on vit est incroyable (la claque qu'il faut se mettre pour l'atteindre est incroyable aussi...), l'expérience est par contre à réaliser tout seul et en musique (avec du cannabis pour influencer le trip (ça le rend plus mental pour ma part).
Montée assez difficile (je déteste les montées en générale), descente très en douceur si tu ne t'es pas endormi dans les minutes après t'être couché (retour très tranquilou à la réalité, l'intensité décroisse progressivement et on retrouve une certaine clarté d'esprit qui nous montre à quel point on était défoncé).

2c-I et E : La fluidité d'esprit ! (surtout pour le I) T'imagines la musique la plus fluide qu'il soit, tu poses ta conscience dessus et tu penses comme jamais (si le trip n'est pas surdosé). Pour ce qui est de la montée ça va (sauf si c'est surdosé arf), niveau descente là tu pleures ta mère ---> mâchoire overcrispé et ventre en bouilli (y vendent pas d'estomac neuf au super U, dommage)

Pour te rendre compte de ta petitesse le MxD fera l'affaire, et puis musicalement c'est plus que jouissif.

Pour penser, mais sans délirer ou quoique ce soit, tu prends 15mg de 2c-I, pas un vrai trip, juste l'ouverture de conscience nécessaire pour que tu perçoives des "choses" et que tu rentres assez en toi pour comprendre 2 ou 3 trucs qui t'avais échappé jusque là (ou que tu t'étais caché...).

Pour l'introspection pure et dure le 2c-E est là, attention ça pousse fort et ça rentre profond en Toi...10/12 mg suffiront amplement à te faire pénétrer ton inconscient comme jamais...dosé au dessus te fout dans un vrai trip, là pour ma part c'est : un coup tu pars loin, trèèèès loin, un coup tu penses, et ainsi de suite...ça va par vague, mais je pense que tu connais le principe :D
 
Laura Zerty a dit:
Pour te rendre compte de ta petitesse le DXM fera l'affaire (...)

La "petitesse", c'est quand même un terme très négatif. Les psychés ne sont pas là pour t'apprendre que tu es une sous-merde... (surtout si tu n'en es pas une !) Ça peut te donner conscience de l'importance et de l'immensité de l'univers autour de toi, mais pourquoi chercher à s'y sentir petit ? Est-ce que ça ne serait pas plus agréable, et même constructif, de simplement chercher à se sentir être une partie de cet univers et y entrevoir sa place, sans pour autant se dévaluer ?
 
Sans vouloir trop m'incruster dans le débat, je tiens quand même à éclaircir un point quant aux révélations mystiques & co que l'on peut avoir sous trip :
Je suis totalement d'accord sur le fait que les psychédéliques remettent en question tout un tas de notions et d'axiomes qui nous semblaient jusque là inviolables, mais il faut quand même savoir que les hallucinations naissent d'une erreur d'interprétation des neurotransmetteurs.
Je veux dire, les récepteurs du corps humains sont conçus pour fonctionner avec de la sérotonine, du N-Methyl-D-Aspartate (NMDA), dopamine et consorts. Quand on prend un psychotrope, la molécule active feinte le récepteur qui est obligé de fonctionner avec. C'est ce qui engendre des erreurs de transmission vers les neurones suivant et provoquent par réaction en chaîne nos très chères hallucinations. Donc les révélations que l'on peut avoir sous psychés, bien qu'extrêmement intéressantes, sont du au fait de l'inadéquation de l'architecture du système nerveux pour bien fonctionner avec des psychotropes.
Avec ce post je ne dévalorise en rien les psychés, et je trouve les remises en questions fascinantes, mais les révélations mystiques sont à prendre avec énormément de recul, il est impératif de faire un débriefing suite à une expérience transcendantale.
 
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