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Pourquoi les psychédéliques nous apprennent qui nous sommes

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sludge
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Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17/9/11
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Depuis 2 ou 3 ans, j’explore le monde des psychédéliques, ces substances étranges qui altèrent notre état de conscience. Le LSD, les champignons, les 2C-X et d’autres plantes ou molécules m’ont fait vivre des expériences nouvelles, la dissociation, la vision de motifs à l’esthétique mathématique et étonnante, yeux ouverts ou yeux fermés, la dépersonnalisation, etc. Amplifiant mes émotions, mes sens, aiguisant ou perturbant le cours de ma pensée.

Hier, je décidais de replonger dans l’expérience des champignons magiques, les psilocybes, avec quelques amis. Nous venions de fumer de la DMT, nous étions détendus et choqués par l’incommensurable puissance de ces sensations, ou visions selon chacun.
L’un avait exploré des décors issus de son subconscient, dévoilant dans un univers loufoque ses fantasmes et lui procurant un sentiment d’amour intense. L’autre avait aperçu mille voiles colorés inonder son champ de vision, sous d’autres dimensions où l’espace s’organise autrement. Je fus pour ma part inondé et décomposé dans le grand tout, me sentant connecté à l’univers, ma propre conscience diluée dans l’infini.

J’avalais 2 grammes de Cubensis séchés, après les avoir mâchés et savouré leur goût forestier.
Lorsque les effets montèrent, je ressentis l’habituel malaise devant la perturbation de ma conscience physique. Je devenais spectateur de mon propre corps, gêné par cette enveloppe qui ne semblait plus la mienne.
Je devenais silencieux et spectateur des conversations des autres. A chaque phrase prononcée par chacun, je voyais l’étendue des possibilités d’interprétation et de réception de cette parole, toutes les façons possibles de heurter la sensibilité de l’autre. J’essayais de participer et de prononcer des phrases, mais cela ne semblait pas naturel, et je ne pouvais suivre tout ce qui se disait, perdu entre mes propres pensées et l’analyse de la situation.

Peur d’être perçu comme bizarre, peur de l’idée que je me faisais de la peur de mon amie à ma vue. Ce sont parmi mes plus proches amis, et je sais la totale confiance que nous avons les uns envers les autres, donc cela me rassure, et je comprends toutes les subtilités d’une relation si complexe, de la profondeur des rapports humains, avec la perception de l’autre, jamais parfaite, mais pourtant plus près de la vérité que celle que nous nous faisons de nous même par moments.

Je me souvenais de trips précédents, au 2C-P ou encore aux champignons, qui avaient pu me faire me nourrir de peurs que je projetais chez les autres, mais qui étaient en fait les miennes. Ces sensations sont en réalité celle qui font mon quotidien, moi qui suis plein de peurs et d’empathie, amplifiées, potentialisées.

Cette prise de conscience sur ce qui fait mon être, les particularités de mon organisme et de mon esprit, résultat du fonctionnement d’une machine, le corps humain, est le cadeau des psychédéliques. Ces expériences, pas toujours celles attendues de drogues qu’on pourrait ingérer pour s’amuser, peuvent amener le genre humain vers un stade nouveau, celui d’une conscience plus aboutie que l’actuelle. Ce n’est pas une baguette magique, puisque tout ce qu’elles mettent sous nos yeux doit toujours faire l’objet d’un travail continu de remise en question et d’analyse sujettes à l’erreur. Mais c’est un outil à l’aura tellement magique qu’elle ne parait pas obéir aux règles de ce monde, et pourtant.
Cette entrée difficile dans un nouveau monde, ou plutôt le voyage vers une vie qui commence ou continue, se clôtura comme souvent par la sensation de libération, d’extase de la sensation d’être parmi les vivants.
 
Approche super intéressante.
Perso je n'en suis pas encore là. J'ai encore la malchance de m'identifier dans la vie de tout les jours à mon ego. C'est un peut comme si un hôte s'identifiait à son parasite. Mais avec de la volonté, il n'y a pas de raison.
Mais en tout cas merci du témoignage, c'est pas toujours facile de livrer un bout de son âme sur un forum publique comme ça.
 
Qu'appelles-tu parasite ? Ton ego est ce qui fait ta personne, c'est ton ami, pas ton ennemi.
 
Ah ok j'avais cru que tu voyais l'ego plus comme quelque chose de parasitaire que comme une composante essentielle à notre condition d'humain abouti. Je me suis trompé. C'est le problème de l'écrit c'est vachement soumis à l'interprétation.
En tout cas on ne peut que se féliciter mutuellement (mais pas trop) d'avoir la volonté de tendre vers le meilleur, nous pourrions simplement nous laisser aller avec comme seul but d'existence le plaisir personnel
 
lol sludge sous aya je t'imagine bien et encore plus sous IMAO+ psilo qui te font voir encore plus loin dans ton esprit et cette neutralité sublimesque du néant tellement riche que tu ne pourra accepter le trip sans partir dans ces espèces de pics qui te replongent dans ton esprit qui lui se refuse souvent et flippe des visions trop brusques .
en tout les cas tu gère bien ta prise de conscience après trip et ça c'est bon
même 2gr bien extrait de peganum ( voir avalé directement après régime de + ou - 16h avant et après trip ) et tu peux décupler ton trip sous psilo a faire rougir de honte n'importe quel pana' même aux truffes ...
bref c'est un autre trip mais tu va explorer ton essence vrai , ta conscience tout court ...
enfin tu comprend un peu pourquoi je parle souvent de ce terme qu'est l'universalité , tout est parfait dans cet état là ...
Je sais même pas ce que haine veut dire dans ces moments , tout est beau , tout est palpable au moindre son , bref c'est l'extase même .
Le LSD m'as jamais autant procuré de bonheur que mes trips sous IMAO et mush mais attention , à faire 3 fois par ans car ça peut effectivement calmé pendant des mois .


je recommande pas les utilisations plus au dessus aux novices mais toi sludge je te sent bien partir dans cet ultime voyage que tu recherche depuis toujours à le lire ...
 
Sludge a dit:
Qu'appelles-tu parasite ? Ton ego est ce qui fait ta personne, c'est ton ami, pas ton ennemi.

D'abord, très intéressant ton récit, je me retrouve beaucoup là-dedans, notamment lorsque tu te décris comme étant spectateur.

Ne croies-tu pas que l'ego est plutôt ce qui nous rend "impurs" comme êtres, qu'il ne reflète pas réellement ce que nous sommes.
Quelqu'un avec un plus gros ego serait donc pour toi une personne plus complète?
 
Le problème de vocabulaire c'est qu'on connait le terme égo via le mot égocentrique qui signifie être centré sur son ego. Cela a connoté le mot ego péjorativement. Mais l'ego est ce qui constitue notre conscience et notre identité. Les expériences psychédéliques peuvent nous faire sentir dilué dans notre environnement, et ainsi ressentir la connexion entre les êtres et ainsi "l'amour" universel, mais cela n'a de valeur que parce que c'est ponctuel et expérimental. Nous ne pourrions pas vivre sans savoir qui nous sommes et le bonheur vient de l'acceptation de soi-même et de la compréhension et de la construction de notre identité, qui nous permet d'interagir avec les autres.
 
Ouais l'identité est une notion relative à l'égo je crois bien. D'ailleurs quand on s'est fait dissoudre l'égo par x moyens, la notion d'identité devient très très relative. On devient un peu tout le monde en même temps.
 
Sisi la famille.


Cette prise de conscience sur ce qui fait mon être, les particularités de mon organisme et de mon esprit, résultat du fonctionnement d’une machine, le corps humain, est le cadeau des psychédéliques. Ces expériences, pas toujours celles attendues de drogues qu’on pourrait ingérer pour s’amuser, peuvent amener le genre humain vers un stade nouveau, celui d’une conscience plus aboutie que l’actuelle. Ce n’est pas une baguette magique, puisque tout ce qu’elles mettent sous nos yeux doit toujours faire l’objet d’un travail continu de remise en question et d’analyse sujettes à l’erreur. Mais c’est un outil à l’aura tellement magique qu’elle ne parait pas obéir aux règles de ce monde, et pourtant.


J'ai presque pensez la même phrase cette nuit. Surtout le début, quand je racontais à une copine qu'es-ce-que ça faisait l'acide et moi je lui ai servit version éventail de la conscience.
Mais ouai en tout cas moi je pense tout comme toi en tout cas :ninja:

Y'a rien de mieux que de prendre des psychés en petit comité où tu peux gérer le volume sonore, l'incidence des notes, le ton de la voix, une lumière, la certitude de l'amitié qu'on te porte.

Et pour sûr que quand ça attaque dans le bad c'est qu'il y a des raisons, souvent quand on me dit qu'on voit des yeux partout qui nous regardes c'est juste parce que la personne à peur du regards des autres et tu peux poussez le pourquoi.
Mais comme qui dirait l'autre, y'a pas de problème, que des solutions.
 
Zboubixx a dit:
Ouais l'identité est une notion relative à l'égo je crois bien. D'ailleurs quand on s'est fait dissoudre l'égo par x moyens, la notion d'identité devient très très relative. On devient un peu tout le monde en même temps.

Plus que ça l'ego est le moi. Ethymologiquement parlant "ego" veut dire "moi" ou "je". Ta tendance à dissocier l'ego du moi et à le voir comme dans ton précédent post comme un parasite est une mésinterprétation populaire si je puis dire.

Je lisais je ne sais plus ou l'autre jour que l'on a tendance en lisant ceci "l'ego n'a de cesse de se mouvoir entre un passé qui n'existe plus et un futur qui n'existe pas encore" à penser que l'égo est alors dans l'erreur, qu'à cause de lui nous ne pouvons pas vivre le présent et qu'il est alors à modifier voir à supprimer. Pourtant cette phrase ne peut donner lieu à un jugement sur l'ego. Elle est un principe immuable du je, elle est l'une de ses façons de fonctionner elle exprime une parti de son essence, de NOTRE essence. L'ego n'est pas une bête a chasser ou à apprivoiser, il est nous, et cette phrase qui en fait une parti de l'essence fait une parti de notre essence.

La dissolution de l'ego c'est alors en effet la perte de l'identité. L'incapacité à traduire son existence par un moi et à se reconnaitre en tant qu'individu. J'imagine que le "qui suis je" peut rapidement devenir "que suis je" ? Mais bon, j'vais pas me lancer trop loin parce que cette perte de l'égo j'pense pas déjà l'avoir vécu sous trip, o alors juste pendant de cours instant x)
Et j'ai un peu de mal à imaginer ce que cela peut produire sur la conscience propre, et sur la conscience de soi.
 
C'est fort probable ouais. Moi je ne faisais que supposer.
 
led plus pénible dans cette perte d'égo pour moi est cette sensation du rien à foutre , tu te laisse partir mais une infime partie de ton égo sait encore que rien n'est encore joué dans la mesure ou culpabilité se forme tel un bloc qui se dresse devant toi
c'est vraiment une sensation que tout le monde à du vivre même sans y avoir triper une seule fois dans sa vie , on cherche mais on ne sait plus ou , de qui nous étions ou alors quel objet nous y avons été mis .

Le plus sidérant et je me reconnais dans vos interventions c'est ce néant , ce sensation de vide qui nous diront presque que amis , famille et autres plus proches ne sont rien , on se laisse enguirlander dans la spirale ....

oui mr bigbud même avec la salvia tu peux ressentir ces choses mais comme tu dis elles disparaissent trop rapidement pour cerner quelque chose de complet au retour ...
bref cette sensation là sludge elle me suit pour toute ma life , c'est parfois agréable d'y penser mais parfois donne mal au crane car les questions s'imbriquent dans nos moments de distractions qui peuvent finir aussi en gel dans ton quotidien comme au taff .

Pour moi y a trois monde , son esprit , le corps de l'univers et plus loin encore ... mais là c'est carrément indescriptible avec les mots , c'est juste une sensation divine mais ou ???
Qui est ce ?
WTF c'est THE question
 
Par rapport à la discussion ci-dessus : il me semble plutôt que l'ego, le "je", c'est-à-dire la perception que tu as de toi-même, n'est pas ce que tu es réellement. Le lien ego/erreur tient pour moi au fait de s'identifier à son ego, de croire qu'on est la perception qu'on a de nous-mêmes et uniquement cela. C'est une déformation du "je pense donc je suis" pour en faire un "je suis ce que je pense" alors que la majorité de nos processus mentaux ne sont pas conscients. Pour moi le problème n'est pas tant d'avoir un ego que de s'y limiter.
 
Je ne sais pas si ça peut vous sembler intéressant, mais dans l'hindouisme ou le bouddhisme il y a quelques pistes de réflexion à propos de l'égo et, qui peuvent éventuellement influencer l'expérience faite au cours d'un voyage.

"Dans notre vie de tous les jours, nous nous identifions constamment à nos expériences et à nos sensations : "Moi, je..". C’est l'ego qui est l'acteur de ces identifications. L'Hindouisme apprend que l'ego, ahamkara, est une entité illusoire. Il est créé et façonné par nos désirs et nos peurs et interfère constamment avec l'expérience des sens."

"
Ahamkara : Ego, conscience de soi-même. Le développement de la personnalité, de l'ego, chez l'être humain au cours de sa croissance, l'incite à croire qu'il constitue une entité séparée, autonome et indépendante de son environnement. Selon le point de vue hindou, tel qu'exposé dans le Sâmkhya ou le Vedanta, cette certitude procède d'une illusion, créée par le pouvoir de Maya. Elle a pour effet immédiat et quotidien de maintenir l'homme dans le monde transitoire des souffrances et plaisirs "

Source :L'hindouisme

"
Le sens de l'ego, c'est une identification - j'entends par ce mot se prendre pour ce qu'on n'est pas réellement -, une identification de la conscience au personnage que nous sommes et que nous désignons par notre nom et notre prénom. Ramana Maharshi utilise l'image d'un acteur distribué dans un rôle qui, par un phénomène que nous sommes tous d'accord pour considérer comme pathologique et relevant de la psychiatrie, se prendrait tout d'un coup pour le rôle dans lequel il est distribué. Ici, chacun peut entendre ses nom et prénom. L'ego est une hallucination qui fait que la conscience se prend pour Arnaud Desjardins au lieu de se considérer comme distribuée dans le rôle d'Arnaud Desjardins mais fondamentalement libre de ce rôle. Cette liberté, nous la retrouvons chez les enfants qui font semblant en jouant d'être un avion tout en sachant très bien au fond d'eux-mêmes qu'ils ne sont pas un avion " dans la vraie vie ". Ce que nous appelons la carte d'identité, c'est en fait la carte des identifications majeures au nom et à la forme, pour parler comme les hindous, notre véritable identité étant totalement indépendante de ce qui est marqué sur la carte d'identité en question. Notre véritable identité donnerait à peu près: Date de naissance: jamais né; nom des parents: le brahmane la réalité absolue! Comment pouvons-nous progresser vers le moment où cette identification fondamentale va céder et où se révélera une conscience pure, sans attribut, distribuée dans un certain rôle? C'est là toute la question." Source : eliminer l'ego? Dialogues a Deux voies : Arnaud Desjardins et L
 
Et puis un problème le devient qu'après avoir pris conscience de son existence
 
merci Raoul c'est fort bien choisi tes morceaux

très bon lien aussi que je vais me lire avant de dodo .
Bonne nuit à toutes et tous
 
Oui, bonne nuit à tous aussi, mon égo va se reposer^^
 
Pour revenir à l’ego, selon mes croyances.

L'ego, c'est le "je", c'est moi. Et je ne suis pas mon ennemi. Pourtant s’identifier entièrement à mes pensées et sensations, en plus d'être dangereux (colère, frustration etc) est partiellement faux :
L'ego, c'est le mélange entre deux mondes : l’âme, immatérielle et divine; et ce monde matériel, mon corps, mon psychisme, mon intelligence etc. (la machine biologique)

Le hic, c'est qu'il n'y a pas de dualité entre le physique et le spirituel. Tout est Un. D'ailleurs mon âme, qui a une identité propre, un passé, une mémoire, des buts, est elle-même un fragment du tout.
(tout comme mon corps est un fragment du tout, nous sommes tous la poussière d'une même étoile)

Pourquoi y a-t-il un problème alors? Pourquoi s'identifier entièrement à ma partie physique et à mes émotions m'est néfaste? Pourquoi ai-je l'impression d'être séparé en deux, entre ces deux mondes si différents?

Par ce que mon âme est incarnée dans ce monde matériel ( le regroupement de mes deux facettes, ça c'est cool) mais que j'ai subi un processus d' OUBLI .
J'ai oublié la part divine qui nous compose tous, ce qui peut m'amener à me croire uniquement matériel, alors que toute chose vibre d'une énergie spirituelle.
C'est cette séparation entre mes deux facettes qui crée ma souffrance, mes perditions, etc.

C'est pour cela que j'ai tendance à considérer mon ego comme quelque chose de négatif. C'est en fait cette séparation que je devrais ainsi considérer

Pourquoi cette séparation est une question vaste, je dirai que c'est pour avoir le challenge de devoir s'améliorer, au cours des réincarnations.
 
Bien lu Payot ,

Tu pense pas que l'égo finalement n'est pas un ennemi puisque c'est lui même qui te fait venir ici sur ce forum .
Bon nombre de gens ici sont bien capables de parler en conscience libre mais là ne serait pas à la porte de toutes interprétations ici-même ...

Tout le monde peut être ( la preuve ici ) capable de parler de sois même dans un degrés je dirai plus subtile , une sorte d'auto jugement qui ne pourrait hélas plus être un échange entre les divers égos qui composent ce forum .

Oui les psychés ont capables de nous faire apprendre mais au final est ce primordial de savoir si c'est possible ou pas quand on sait que nous sommes ici bien capable de sentir le subtile en nous ?

Personnellement j'aime joué le jeu ici avec mon petit égo , quitte à être comme mr tout le monde qui part en vrille dans tout les sens .

Les psychés m'apportent des choses nouvelles dont je ne pourrai les partager dans un forum pour la simple raison que le langage en sera complètement incompris .

Désolé mais l'égo est bien là ou il est , à sa bonne place et je suis certain payot qu'au plus profond de toi même tu es capable de sentir à chaque fraction de seconde cette part de divinité en toi .
 
Insomnie de misère...

Les psychés, mettent face à soi même, à l'inconnu.

Je suis pas calé en psycho...
L’ego est pour moi l'image représentative de la conscience que j'ai de moi, il compose ma personnalité.
Quand je me dit : " Putain, je ne me supporte plus je ne peux plus vivre avec moi même" ...Là, dans ce dialogue interne il y a un des 2 moi qui en a marre de la pression de l'autre.
Par contre je ne saurai pas dire lequel est lequel.
Eckart Tolle dans "The power of Now" parle très bien de tout ça, de l'ego, et son lien avec le passé et le futur desquel il puise sa source...J'ai ai lu pas mal de trucs intérressants.

Lorsque l’ego est dissolu ou moins présent, le vrai moi est plus à vu et visible, « accessible ».
Ça et le manque de repères, l'état de conscience modifié qui dépasse l'effet sur l’ego, fait que l'on peux observer penser, oberver la manière que l'on a d'aborder une réflexions dirigée et « tronquée » par notre éducation – préjugés et autres choses qui peuvent apparaître et remettre en cause des choses que l'on ne ferait pas en temps normal, c'est peut être pas le bon terme mais j'appel ça l'introspection.

Sous lsd particulièrement, beaucoup expérimentent ce sentiment de renaissance...
On re re-découvre à nouveau.

Quand on est allé assez loin pour oublier que notre condition existentielle était celle d'un humain, les détails de notre personnalité pendant un temps deviennent un nouveau monde à découvrir :)
Sous K, j'ai eu de gros flash visionnaires lors de décorporation, où j'ai vu tel un spectateur au jugement objectif l'ensemble de ma vie se dérouler à la façon d'une diapo-bobine de film cinéma.

Dumoins, c'est un des effets, ça très différents pour chacun.
Certains verront des choses problématiques qu'ils occultaient depuis longtemps, les blocages que l’ego je pense met en place pour se protéger sont moins là. D'autres ne feront que s'émerveiller et tout ce processus se fera en tache de fond...

Je ne retrouve pas la source, mais un scientique qui parlait je précise bien dans un cntexte de consomation excessive addctive et grave, dans ce cas : Il à dit : « Les drogues, c'est le désaprentissage de la vie « .
 
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