Bref..
"La découverte des bienfaits de la méditation coïncide avec des résultats récents sur la plasticité du cerveau adulte, qui peut être profondément modifié par l'expérience vécue."
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-comment-la-meditation-modifie-le-cerveau-33747.php
"Ces recherches montrent que le cerveau modifie de lui-même ses structures selon les sollicitations qu’il reçoit : les circuits fréquemment utilisés se consolident et se développent ; ceux qui servent peu s’étiolent et rapetissent. Cette souplesse du cerveau est appelée neuroplasticité ou plasticité cérébrale"
http://www.mindfulness-paris.fr/2012/11/30/2136/
Sinon pour ce qui est des effets de la drogue à plus ou moins long terme, je n'ai trouvé que des articles expliquant que l'addiction était due à un manque de plasticité du cerveau, lorsque la dépendance rend l'individu plus fermé et propice à des conduites impulsives de consommation.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pag...s-une-perte-de-souplesse-du-cerveau-25402.php
Pour ce qui est des potentiels effets bénéfiques d'une prise de drogue, faudra surement attendre encore quelques années désolé... Mais cet article signale que la plasticité cérébrale est au cœur de l’apprentissage :
"La plasticité cérébrale après la naissance est dépendante de l'environnement dans lequel l'enfant puis le jeune adulte grandit. Les activités auxquelles l'enfant participe, ses expériences, l'apprentissage (par exemple celui des mathématiques, de la musique et des langues), les interactions avec les parents (et interactions sociales en général), participent à la structuration du cerveau. Même si la personne ne réutilise pas ensuite ce qu'elle a appris (une langue ancienne ou la musique par exemple), l'apprentissage aura participé à « sculpter » son cerveau. La plasticité cérébrale, on l'a vu avec l'exemple des tâches manuelles, est possible tout au long de la vie, mais elle est largement plus faible que chez l'enfant et le jeune adulte.
Des enfants qui grandissent dans des environnements « pauvres » (avec peu d'interactions sociales et peu d'apprentissage, ce qui a été le cas dans des orphelinats en Roumanie sous la dictature de Nicolae Ceausecu) présentent ensuite des signes autistiques avec moins de plasticité cérébrale. La soumission de l'embryon, de l'enfant, ou du jeune adulte à des substances psychoactives (alcool, drogues), le stress, affecte cette période très importante de plasticité cérébrale."
https://blogs.mediapart.fr/baptiste...asticite-cerebrale-au-coeur-de-lapprentissage