Oki, donc si y a modification de la plasticité du cerveau, peut être que ça ne change pas pour autant son comportement et son caractère, du moins de manière temporaire mais non définitive. Le temps de redescendre du trip quoi..
Si c'est très indélébile. Pas totalement, mais très. Il y a bien des mécanismes de désapprentissage lorsque tu ne te sert pas de talents que tu avais cultivé. Mais à la moindre rechute, ça reviens en force. La dope, au niveau neuronal, c'est un peu comme le vélo, ça s'oublie mal. Pour palier aux cravings de façon efficace, la méditation permettrait de compenser la neuroplasiticité induite par la prise de drogue, en renforçant des endroits du cerveaux diminués par la consommation, et diminuant certaines autres (par exemple l'amygdale). Je peux attester que ça marche du tonnerre, si tu t'astreint a la discipline quotidienne du truc, et que tu te tape une heure par jour (et ça ne se limite pas a juste niquer des craving, c'est toute ta qualité de vie qui augmente).
Pour les psychédéliques, je te réfère a Stan Groff qui a constaté qu'une seule et même prise peut changer une personnalité (la personnalité étant quelque chose de très solide pourtant) en une prise, et sur un temps très long, voir a vie. Si c'est pas indélébile ça comme changement, je vois pas ce qu'il te faut. Après tu fait peut être référence au fait que ce qui a été perçu pendant le trip part vite, et les mauvaises habitudes sont faciles a se remettre en place. C'est vrai. Pour ca qu'il faut combiner la prise de psychédélique et une pratique spirituelle quotidienne, comme la méditation. Pour tenter de garder l'ouverture provoquée par les psychédéliques (cf Stolaroff).