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plasticité du cerveau et les drogues (Suite HS depuis le sujet de la semaine )

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion GuyGeorge
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GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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28/4/08
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En drogue le problème c'est que en niveau high le cerveau oublie la dalle dure et après pendant le spleen il n'y a nul persistance de la fameuse expérience... Tout ça c'est à cause du cerveau.

C'est totalement faux ! Si tu parles de dopes addictives, elles sont championnes pour modifier la plasticité de ton cerveau (donc apprendre) en direction de plus de compulsion. Si tu parles des psychédéliques, le sursaut de plasticité cérébrale et les connections nouvelles qui se créent perdurent bien après la prise, jusqu'à pouvoir changer ta personnalité de façon durable. En matière de dope, il y a TOUJOURS persistance de l'expérience.
 
GuyGeorge a dit:
En drogue le problème c'est que en niveau high le cerveau oublie la dalle dure et après pendant le spleen il n'y a nul persistance de la fameuse expérience... Tout ça c'est à cause du cerveau.

C'est totalement faux ! Si tu parles de dopes addictives, elles sont championnes pour modifier la plasticité de ton cerveau (donc apprendre) en direction de plus de compulsion. Si tu parles des psychédéliques, le sursaut de plasticité cérébrale et les connections nouvelles qui se créent perdurent bien après la prise, jusqu'à pouvoir changer ta personnalité de façon durable. En matière de dope, il y a TOUJOURS persistance de l'expérience.

J'ai la même impression quand j'échange avec un interlocuteur qui croit en dieu dur comme fer. Que puis-je opposer à klkun qui a la foi ? Il n'y a rien, aucun développement logique, pas d'argument qui tienne, aucune preuve contre l'objet de la foi, cette chose qui transcande l'Homme, ses choix, sa raison et son devenir... C'est comme une force supérieure à laquelle ses serviteurs sont dévoués corps et âme, sans défaut ni reproche... C'est admirable.
 
Ce que vous appelez persistance de l'expérience, est-ce que c'est l'enseignement qu'on tire de la drogue, et si ça modifie la plasticité du cerveau de consommer ?
 
"vous" Laura tu me bombardes général ou quoi??
L'expérience est persistante en ce sens qu'elle devient celle de l'existence. La plasticité du cerveau n'a d'égal que l’apprentissage d'un comportement.
 
Laura Zerty a dit:
gnégnégné...etc...etc... @ Amical, je parlais de vous deux puisque vous avez utilisé la même expression chacun dans vos coms. C'est un débat qui s'est terminé aussi vite qu'il a commencé, dommage parce qu'il semble des plus intéressants quand il s'agit de relier l'influence corps et esprit via la plasticité du cerveau.

un débat terminé? Pas la méditation ! Si GuyGeorges ne pipe mot c'est qu'il n'est pas en désaccord avec tout ceci autrement il aurait déjà ramené sa fraise. Oué, çuilà...
 
Ba en étant d'accord avec les deux partis j'attends de voir ce qui s'en dit alors, si y a nuance ou pas...
 
Y'a aucune nuance a mettre je suis désolé, c'est un fait scientifique. Toute expérience de la vie nous façonne et induis des changements dans notre cerveau, mais la prise de drogue a la capacité d'un changement encore plus important que les autres types d'expérience, que ça soit les drogues addictives, ou les psychédéliques.

Psychedelic information theory, pour les psychédéliques, qui parle de la neuroplasticité induite par les hallucinogènes (qui peut être positive OU négative). Et sinon pour les drogues addictives style cocaïne, tu peux aller voir par exemple (mais y'en a milles autres) "partie long term effect" de cette review : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2851032/

Chronic cocaine exposure causes these cells to extend and sprout new offshoots on their dendrites

L'abus de cocaïne provoque la création de nouvelles connections entre neurones (neurplasticité aka apprentissage) dans une aire spécifique du cerveau, ce qui expliquerai la durée très importante des craving.

un débat terminé? Pas la méditation ! Si GuyGeorges ne pipe mot c'est qu'il n'est pas en désaccord avec tout ceci autrement il aurait déjà ramené sa fraise. Oué, çuilà...

Haha non c'est que je lurke moins ici, mais je suis toujours aussi relou ne t'inquiète pas :D
 
Oki, donc si y a modification de la plasticité du cerveau, peut être que ça ne change pas pour autant son comportement et son caractère, du moins de manière temporaire mais non définitive. Le temps de redescendre du trip quoi..
 
Ouais le temps de redescendre d'un sling en étant menotté aux doigts et aux orteils. Si si à partir du moment où ça change le cerveau ça change le comportement le caractère, appel ça le Moi si tu veux, mais sI.|
 
au temps de la drogue je me suis rendu compte à la longue que ma personnalité était dédoublée... Voila où mène la neuroplasticité quand elle est performante pour pallier à toutes les situations. Le problème c'était que l'un ne savait pas tjs ce que l'autre faisait et c'est bien toute l'expérience... On fait avec.
 
Non on fait en plus (tu connais la suite et lui aussi après le #premium-balance : le #premium-faux-cul/arriviste-de-première-opportunité).
 
Tu m'en dira tant, quand t'en prendra, ok ? :)
(Cafter ? j'ai peur que tu ai fait une mauvaise association d'idée mon grand)
 
Oki, donc si y a modification de la plasticité du cerveau, peut être que ça ne change pas pour autant son comportement et son caractère, du moins de manière temporaire mais non définitive. Le temps de redescendre du trip quoi..

Si c'est très indélébile. Pas totalement, mais très. Il y a bien des mécanismes de désapprentissage lorsque tu ne te sert pas de talents que tu avais cultivé. Mais à la moindre rechute, ça reviens en force. La dope, au niveau neuronal, c'est un peu comme le vélo, ça s'oublie mal. Pour palier aux cravings de façon efficace, la méditation permettrait de compenser la neuroplasiticité induite par la prise de drogue, en renforçant des endroits du cerveaux diminués par la consommation, et diminuant certaines autres (par exemple l'amygdale). Je peux attester que ça marche du tonnerre, si tu t'astreint a la discipline quotidienne du truc, et que tu te tape une heure par jour (et ça ne se limite pas a juste niquer des craving, c'est toute ta qualité de vie qui augmente).

Pour les psychédéliques, je te réfère a Stan Groff qui a constaté qu'une seule et même prise peut changer une personnalité (la personnalité étant quelque chose de très solide pourtant) en une prise, et sur un temps très long, voir a vie. Si c'est pas indélébile ça comme changement, je vois pas ce qu'il te faut. Après tu fait peut être référence au fait que ce qui a été perçu pendant le trip part vite, et les mauvaises habitudes sont faciles a se remettre en place. C'est vrai. Pour ca qu'il faut combiner la prise de psychédélique et une pratique spirituelle quotidienne, comme la méditation. Pour tenter de garder l'ouverture provoquée par les psychédéliques (cf Stolaroff).
 
il y a pas matiere a debat Laura, la conscience est une emanation du cerveau et le cerveau subit des influences avec la prise de produit, donc la conscience est sujette a des changement sous l'influence des produits et ce pas seulement durant leur duree d'action. Ok ca part deja en HS alos qu'on est dans le nerf central, j'adore la tournure du forum. N.B. : la prochaine fois comme sujet un conseil suivant l'optique en rigueur apparremment : En quoi ch´est crooooo bien de prendre des prods kawaii :D
 
GuyGeorge a dit:
Oki, donc si y a modification de la plasticité du cerveau, peut être que ça ne change pas pour autant son comportement et son caractère, du moins de manière temporaire mais non définitive. Le temps de redescendre du trip quoi..

Si c'est très indélébile. Pas totalement, mais très. Il y a bien des mécanismes de désapprentissage lorsque tu ne te sert pas de talents que tu avais cultivé. Mais à la moindre rechute, ça reviens en force. La dope, au niveau neuronal, c'est un peu comme le vélo, ça s'oublie mal. Pour palier aux cravings de façon efficace, la méditation permettrait de compenser la neuroplasiticité induite par la prise de drogue, en renforçant des endroits du cerveaux diminués par la consommation, et diminuant certaines autres (par exemple l'amygdale). Je peux attester que ça marche du tonnerre, si tu t'astreint a la discipline quotidienne du truc, et que tu te tape une heure par jour (et ça ne se limite pas a juste niquer des craving, c'est toute ta qualité de vie qui augmente).

Pour les psychédéliques, je te réfère a Stan Groff qui a constaté qu'une seule et même prise peut changer une personnalité (la personnalité étant quelque chose de très solide pourtant) en une prise, et sur un temps très long, voir a vie. Si c'est pas indélébile ça comme changement, je vois pas ce qu'il te faut. Après tu fait peut être référence au fait que ce qui a été perçu pendant le trip part vite, et les mauvaises habitudes sont faciles a se remettre en place. C'est vrai. Pour ca qu'il faut combiner la prise de psychédélique et une pratique spirituelle quotidienne, comme la méditation. Pour tenter de garder l'ouverture provoquée par les psychédéliques (cf Stolaroff).

Oui je faisais référence aux belles idées et bonnes intentions qu'on a sous trip, et qui se voient mises de côté une fois qu'on est redevenu soi.

Genre un emmerdeur restera un emmerdeur, un troll restera un troll. Mais je reste convaincu qu'on puisse changer de personnalité par le travail et la répétition d'acte plus choisis que subis, comme lorsqu'on se retient de poster de la merde pour ne pas continuer de troller. Certain y arrive, d'autre pas.

Sinon que le trip change sa structure psychique en débloquant quelques noyaux et nœuds limitant l'individu, j'en suis persuadé aussi, mais encore une fois il faut par la suite se créer un cadre de vie dans laquelle le travail quotidien permettra de ne pas retomber dans ses travers, comme éviter les trolls qui nous énerve sinon on est voué à être énervé. Aussi un troll peut se rendre compte qu'il troll, et tous les jours se retenir de jacter pour jacter parce qu'il s'ennuie de ne rien faire de sa vie, c'est difficile même s'il est déterminé à rester un être superficiel et impulsif, un bouffon né. Ou autrement la méditation est une bonne pratique avérée pour changer sa plasticité du cerveau, et donc sa personnalité dans un effort régulier.
 
GG a dit:
Psychedelic information theory, pour les psychédéliques, qui parle de la neuroplasticité induite par les hallucinogènes

Est-ce que tu connais d'autres livres, articles, études ou autre qui parle du sujet, de manière abordable si possible ?

Je trouve le sujet passionnant, particulièrement en ce qui concerne les psyché, et le livre de James L. Kent est une vrai mine d'or à ce niveau là mais sans des bases solides c'est vraiment un calvaire il me faut 3h de recherche sur le net pour espérer comprendre un peu près 1 chapitre et encore...

Bref je sais pas s'il existe de la vulgarisation sur ce sujet mais si t'as 2/3 liens qui pourraient m'aider je suis preneur ;)
 
Il y a le bardo thodol si tu veux Trickster, faut des sources pour prouver que la meditation peut etre benefique ? Oups ! On est grilles on remballe tout les gens !
 
C'est surtout essayer de comprendre ce qui se passe dans notre cerveau quand on est sous l'influence d'un psychédélique ou dans un état de conscience modifié qui m'intéresse, un truc un peu plus concret que le livre tibétain des morts quoi.
 
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