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Phobie sociale : quel traitement ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Wuuvgan
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Wuuvgan

Elfe Mécanique
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9/5/12
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Hello !

Je savais pas trop dans quelle section poster ça, j'ai pas trouvé mieux que dans la RDR vu que c'est lié à une prise médicamenteuse... :s

Ca fait des années (depuis toujours, à vrai dire) que je fais de la phobie sociale.
C'est à dire que dès que je me retrouve dans un endroit que je ne "maitrise" pas (autre que chez moi, chez mes parents ou chez un ami vraiment proche), je commence à me sentir mal.
Et s'il y a le malheur d'y avoir des personnes que je ne connais pas (pire, s'il y a une figure d'autorité genre prof, employeur, flic, etc... )
j'ai l'impression que tout les regards se braquent sur moi et attendent la moindre maladresse.
J'ai le coeur qui s'emballe direct, bouffée de chaleur, palpitations, crise de panique quoi...
et ces crises de paniques arrivent vraiment pour des situations considérées "banales", genre si je rentre dans une boulangerie et que y a la queue...

A cause de ça, j'ai développé plein de comportements "d'évitement" :
- quand je parle à quelqu'un que je ne connais pas ou en présence de trop de monde, je crois les bras ou met mes mains dans mes poches pour pas qu'on me voie trembler
- j'évite à tout prix le regard dans les yeux (à vrai dire j'en suis incapable même avec mes proches, ca me fait terriblement paniquer)
- j'invente des excuses bidons pour éviter certaines situations (type, exposé devant une classe, entretien professionnel, etc)
- et le pire, il m'est arrivé de mentir sans m'en rendre compte (de manière compulsive) pour rentrer chez moi au plus vite, mais vraiment de manière compulsive.

J'ai remarqué tout ça que récemment, j'ai d'autres comportements d'évitement mais je ne les ai pas retenu, c'est encore nouveau pour moi.
Mais je m'aperçois que j'ai toujours fonctionné comme ça, et que du coup ça a un peu façonné ma vie.
Échecs scolaires à répétition (absence en cours en continu, pas pour déconner avec des potes, mais juste pour me cacher), vie sociale limitée (je connais finalement peu de monde), etc.

Je pense que c'est une des raisons pour laquelle j'aime autant la MDMA, le speed, etc...
Ca facilite l'interaction sociale, et me sentant d'un coup "surpuissant" (vous voyez ce que je veux dire), j'ai plus peur d'affronter le monde.
à l'inverse, les drogues un peu "calmantes" m'attirent beaucoup moins (opiacés, cannabis -j'aime être high mais pas être stone-), puisque quand je suis dans un lieu clos et avec des amis,
je suis tout sauf anxieux ou quoi, je suis même quelqu'un de vraiment calme à l'origine.

Bref, désolé pour la longue explication.
J'en viens aux questions (ou plutôt demande de conseils) !

Je suis tenté d'en parler à mon médecin pour avoir un traitement antidépresseurs/anxiolytiques (j'ai vu sur le net que c'est ce qui est prescrit pour l'anxiété sociale), et il me conseillera surement de
suivre une thérapie comportementale.
J'ai un peu peur d'être défoncé en continu par contre :/ les psychonautes sous traitements pourraient ils confirmer s'il vous plait ?
Je suis pas quelqu'un de super énergique à l'origine, alors si ça m'endors... je préfère éviter.
Et seconde question, quels anxiolytiques et antidépresseurs sont contre-indiqués si je veux prendre des psychés ?
Je veux vraiment pas faire un trait sur les hallucinogènes, les dissociatifs et la MD, je préférerai continuer les crises de panique.

Merci d'avance ! ( et désolé pour la longueur du post pour au final pas dire grand chose... ) :tear:
 
Salut, concernant le choix de la section j'avais un doute au départ mais finalement ça me parait être relativement adéquat, je vais peut-être juste modifier un poil le titre pour éclaircir les choses.

Et pour ce qui est des choses importantes : les antidépresseurs sont tous contre-indiqués avec les psychés que tu prends... De toute façon, je pense que les anxiolytiques (avec, comme tu le pressentais, une thérapie derrière ! Et c'est surtout ça -après avoir trouvé un psy convenable- qui t'aidera à dénouer le problème) conviendraient mieux à ta situation. Tu n'es même pas obligé de prendre des benzodiazépines (qui, au passage, n'ont pas d'interaction dangereuse avec les produits que tu apprécies), il y a des anxios qui ne sont pas des benzos et qui présentent un risque de dépendance encore moindre. A noter que je ne veux pas te faire peur, si tu prenais des benzodiazépines pendant quelques mois à dose "normale" (ce qu'on t'a prescrit ou moins), ça ne te rendrait pas "dépendant"... Je pense qu'il faut vraiment en abuser, et comme tu a l'air de ne pas aimer être "sonné" par un prod, il semble y avoir peu de chances que tu donnes dans ce type d'abus !
Au vu de ta conso actuelle et de ton envie d'un traitement "light", je ne peux évidemment pas m'imposer en maitre et te dire "prends ceci-cela", mais je suis quand même quasiment certaine que tu devrais éviter les antidépresseurs, même si on t'en propose (c'est parfois prescrit contre l'anxiété, mais là, il s'agit d'une anxiété très ciblée, et tu n'as pas l'air déprimé !), ainsi que des anxiolytiques trop "lourds" (bon, j'ai une dent contre le Xanax, le truc "light" -mais trop addictif à mon sens- le plus "offert" par les toubibs, mais par contre, un quart de Lexomil ou un Tranxène 10 -c'est sans doute ces trucs qu'on te suggèrera- me paraissent être envisageables...avec une thérapie et pendant quelques mois seulement, j'insiste !). En tout cas, bonne chance ! Je ne peux pas dire que j'ai enduré la même chose que toi mais j'étais très, très timide, et le suis beaucoup moins maintenant (encore un peu, mais ça me parait normal), tandis que je pensais que c'était un mal invincible...Tu as l'air de bonne composition, plutôt lucide et optimiste, ce sera, j'espère, d'autant plus facile pour toi !
 
Merci beaucoup pour la réponse !
Ca fait plaisir, je m'attendais à ce que ce thread passe inaperçu :smirk:

Je ne sens pas vraiment déprimé effectivement, au contraire ! En recherchant un peu sur le net apparemment les médecins ont tendance à prescrire un antidépresseur et un anxiolytique contre la phobie sociale, parce que l'enfermement et la baisse d'estime de soi que ça génère à tendance à provoquer des accès dépressifs sévères. J'en ai déja eu par le passé mais pas actuellement, du coup si je peux calmer l'anxiété je devrais pas avoir de souci à ce niveau là.
Je prendrais que l'anxiolytique du coup !

Concernant les benzodiazépines, ils posent pas de soucis avec la MDMA ? Un pote avait eu un effet vraiment extrême en combinant involontairement les deux (type, effet strobos dans la vision toute la soirée, et amnésie le lendemain...)
C'était que lui ou les deux se combinent vraiment mal ? :s

Concernant les anxios, éviter le xanax donc, je prends note merci !
Je viens de lire que pour la phobie sociale, le médecin risque de me proposer une combinaison parmi celles ci :
- Seroplex + Xanax (alprazolam)
- Anafranil + Tranxene (liophilisat)
- Prozac + Temesta (lorazépam)

Je me fiche de l'antidépresseur du coup, et je vais éviter le xanax vu ce que tu m'en dit !
Le Tranxene serait le mieux donc ?
J'ai pas vu le Lexomil dans la liste, c'est mieux ?

PS : Je vais vraiment essayer la thérapie par contre, j'en ai marre d'être handicapé socialement, ça commence à me poser de sérieux soucis.
En espérant que tout ça marchera ne serait-ce qu'un peu, je serai bien content :-D
 
J'ai kéblo comme un sale porc sur cette phrase:

A noter que je ne veux pas te faire peur, si tu prenais des benzodiazépines pendant quelques mois à dose "normale" (ce qu'on t'a prescrit ou moins), ça ne te rendrait pas "dépendant"


C'est une métaphore ou bien ? Après je suis pas sous benzo donc je ne peux pas trop ouvrir ma gueule.
 
Salut Wuuvgan !

Je sais pas si ce que je te dirais pourra résoudre ton problème mais j'ai moi-même été sujet à des crises d'angoisses (bon ce que tu racontes est un peu différent mais je pense que certaines de ces crises peuvent se rapprocher plus ou moins avec ce que tu as vécu ou vit). Je ne savais pas trop d'où elles venaient (ces crises). Au début, c'était pas mal en lendemain de soirée, lorsque j'étais vraiment faible avec de l'électricité dans les mains. Peut-être aussi le fait que je ne me souvenais plus trés bien de mes soirées alcoolisées (ce qui peut s'avérer problématique et même peut-être déclencheur des crises).

On m'a prescrit ensuite du Xanax car ca m'arrivait d'en refaire de temps en temps mais j'avoue que je n'étais pas très friand de ces friandises (je sais pas pourquoi, mais je me méfie toujours des médocs... bref). J'en ai pris pendant (le pire c'est que j'men rapelle même plus) p'tet 1/2 mois pas plus mais je sentais quasiment rien. C'était vraiment bizarre. Du coup, j'me suis dis que ca devait être de la daube et j'ai arrêté d'en prendre (j'faisais vraiment pas confiance en ces trucs).

Ca s'est calmé au fur et à mesure, j'faisais de moins en moins de crise. Et les calmants n'avaient rien à voir là dedans je pense.

A mon avis, tu n'a pas assez confiance en toi.

Moi aussi je n'avais pas entièrement confiance en moi (mais comme je pense bon nombre de gens en fait) et c'est peut-être pour cela que l'alcool me permettait justement de vaincre ça : j'suis tout joyeux, j'parle avec tout le monde, c'est génial. Et la chose assez marrante c'est qu'on en revient à mes crises d'angoisses dûes à l'alcool ! Donc fais peut-être attention avec ces drogues qui te permettent de sociabiliser facilement (d'autant plus que ce n'est que temporaire). Bien sur, le fait de sortir, de voir du monde, de boire de l'alcool, faire la fête c'est bien mais pas faut pas se perdre en chemin.

Comme disait Supervixen, tu as l'air de quelqu'un qui a quand même bien les pieds sur terre malgré peut-être ce côté asociable. Peut-être pourrait tu t'en sortir sans prendre des anti-dépresseur ou autre benzo non ?
 
Merci pour le message Poulinos !

C'est un problème de confiance de soi, c'est certain...
Le souci c'est qu'à mon niveau c'est pathologique, j'ai ça depuis ma prime adolescence et ça s'est jamais arrêté (et je m'y suis plus ou moins habitué, vu qu'au final je me rends compte que maintenant que c'est pas normal)
C'est pas vraiment lié à l'alcool pour moi, j'ai commencé il y a 4 ans un arrêt complet niveau alcool et compagnie, j'ai rien pris, pas même une cigarette, et ce pendant 2 ans... mais mon trouble n'a jamais changé d'un poil.

Ca a complètement conditionné ma vie au final, je me rends compte que tout ce que j'entreprends est fait pour éviter ces situations qui me font paniquer.
Pour exemple, je joue dans un groupe, et quand on finis une tournée je suis en sous nutrition totale, parce que le simple fait de manger en face d'un dizaine de personnes que je connais pas (organisateurs, autres groupes etc) me coupe aussitôt l'appétit et me met mal à l'aise, palpitations, vertiges, etc. J'ai peur de manger devant eux, pour des raisons idiotes, j'ai peur de manger pas assez et de paraitre anorexique (avec ma morphologie ca aide), de manger trop et de paraitre boulimique, de renverser mon assiette et de paraitre maladroit, etc... J'ai constamment peur d'être jugé quand je suis en public, c'est lourd.

On peut se demander comment je fait pour m'en apercevoir que maintenant alors que je traine ça depuis plus de 10 ans, mais je me rends compte qu'à chaque fois je m'inventais des excuses auquel je croyais :
pour l'exemple de la tournée, ca dépendait des soirs : parfois, non désolé j'ai mangé un truc tout à l'heure [alors que c'est faux], non désolé j'ai un peu la nausée à cause de la route, non désolé etc...
excuses auquel je croyais parce que j'ai "honte" d'être différent, d'avoir ce trouble.
Même là, j'anticipe d'en parler au médecin, j'ai toujours l'impression qu'on va me juger sur tout... (d'ailleurs, j'en parlerai pas ici si j'était pas caché derrière mon pseudo, pour être honnête)

Mais déjà, d'en parler ici ca me fait un peu de bien.
J'ai l'impression de m'ôter un poids...
J'espère trouver une solution à ça.
 
Tissu a dit:
J'ai kéblo comme un sale porc sur cette phrase:

A noter que je ne veux pas te faire peur, si tu prenais des benzodiazépines pendant quelques mois à dose "normale" (ce qu'on t'a prescrit ou moins), ça ne te rendrait pas "dépendant"


C'est une métaphore ou bien ? Après je suis pas sous benzo donc je ne peux pas trop ouvrir ma gueule.
La connaissant relativement bien, cette phrase m'a en effet fait tiqué. Je pense que ce qu'elle a oublié de dire c'est que
  1. Cela dépend de la propension qu'ont les gens à développer une addiction (personne n'est égal face aux drogues pour citer la phrase cliché mais juste)
  2. Ça dépend surtout énormément du type de benzo et de la posologie (un benzo style xanax -demie-vie courte-, si t'en prends 3 de 0,5mG par jour pendant deux mois je pense que l'arrêt tu le sentiras passer).

Enfin je pense que c'est ce à quoi elle pensait. Je lui demanderait pour être sûr.
Bon par exemple moi ça fait quelques mois que je suis sous diazepam 10mG 1/J et il m'est arrivé de faire des pauses une fois jusqu'à une semaine complète sans ressentir de contre-coup. Bon après y'a des phénomènes de bio-accumulation, mais logiquement en une semaine je ne devais plus avoir grand chose.
Mais tant qu'on peut les éviter c'est quand même mieux, parce niveau liche notamment ça potentialise à mort (je le redis au cas où certains ne le sauraient pas).
Il existe des alternatives (phytothérapie par exemple), mais aussi de synthèse (ex :buspirone, sans accoutumance ni addiction, mais ça met 15 jours pour que les effets se fassent ressentir) sans compter bien évidemment toutes les méthodes traditionnelles possibles et imaginables de relaxation.
En fonction de la gravité de l'angoisse, c'est à vous/au médecin si benzo il y a de voir ce qui vous convient le mieux.
Dans tous les cas, je conseille de commencer par du soft (phyto) avant de passer direct au midazolam.
 
je suis pas sur que le tranxene serais "mieux"
 
Wuuvgan a dit:
Mais déjà, d'en parler ici ca me fait un peu de bien.
J'ai l'impression de m'ôter un poids...
J'espère trouver une solution à ça.

Ca me fait carrément penser à quand j'étais gamin, quand ma mère me disait qu'il fallait que je lui raconte mes cauchemars pour qu'il ne se reproduise plus ! Et ca marchait plutôpt bien.

En tout cas, c'est cool que tu en parles un peu, ça montre que tu as envie de faire changer les choses. J'aimerai pouvoir te conseiller davantage mais je ne suis pas du tout psychologue ou autre (je n'ai jamais fait d'études dans le domaine contrairement à styloplume je crois, qui pourrait peut-être t'aider la dessus).

Et pareil concernant les benzo à part ma mini expérience avec le xanax je ne pourrais te conseiller grand chose.

Tu vas aller voir un médecin du coup ?

En tout cas, essaies de ne pas trop te prendre la tête même si j'avoue pendant mes crises d'angoisses passées, il était bien difficile de relativiser le problème !

Prends soin de toi en tout cas !
 
Coucou !

Deja j'aimerai te souhaiter bon courage, il n'est jamais très facile de modifier ses habitudes (surtout que tu dis que ca fait facilement 10 ans que tu traines ca), donc je te souhaite beaucoup de force, et de persévérance, avec de la volonté on arrive a faire beaucoup.

Ensuite pour parler très rapidement des trucs cités ici, je ne te conseille vraiment pas le Tranxène-Clorazépate dipotassique (désolée Supervixen...), on a pour habitude de dire que ca tape fort, ca shoot pas mal, et oui bon ca calme très bien les angoisses mais sur du traitement de fond, je pense pas que ce soit nécessaire (si ca vous parle le 20mg est classé comme stupéfiant). Le Lexomil-bromazépam, oui bon pourquoi pas, c'est un benzo facilement sécable (tu peux donc prendre des doses assez "faibles"), et assez couramment donné, maintenant reste à savoir si c'est encore une fois nécessaire de passer par la case Benzos... Tu as aussi l'Atarax-hydroxizine qui est un anti histaminique et qui a une bonne propriété anxio, ils donnent ca dans beaucoup de cas, et même aux enfants, si ca marche sur tout ca peut être très bien. Quant aux intéractions, c'est pas très très bon les benzos et les stim..

Pour parler un peu de mon cas (parce que je me suis un peu retrouvée dans ton premier message - oui j'suis très sujette aux crises dans des lieux inconnus, et ca va jusqu'a des hallucinations (impression que tout le monde me regarde, j'entends des chuchotements, et si je suis dans un espace clos (paradoxale) je vois les murs se rapprocher, m'enserrer) pour peu que je sois très fatiguée), personnellement je ne veux pas du traitement de fond, je trouve qu'il faut attendre trop de temps pour que la tolérance se mette en place et je suis plus pour le petit comprimé qui aide si même avec toute la volonté tu n'arrives pas a faire face. (par exemple je me trimbale avec mon Xanax-alprazolam et si j'arrive pas a me calmer toute seule j'en prends un et on en parle plus, d'avoir cette porte de sortie chimique me pousse un peu a vouloir me calmer de moi même). Tu pourrais tester sur toi la phytothérapie, par exemple de l'Euphytose (non j'ai pas d'actions dans ce labo ^^) (aubépine, valériane, et quelques autres plantes aux pouvoirs calmants et faiblement sédatifs, par contre voir si y'a du millepertuis de dans c'est un inducteur enzymatique... si tu prends certaines choses associées ca peut peut être rendre le truc associé inefficace). T'en prends tous les jours, et si jamais il y a une crise tu peux en reprendre un facilement.

J'ai bien peur que oui comme tu le dis il y ai un problème de fond de sous-estime de soit (de confiance en soit quoi). Pour ma part je sais qu'il est évident que j'aurais besoin d'un paquet d'heures chez un psy, j'avais commencé mais bon plus le temps, et puis personnellement une séance par semaine ca me retournait vraiment vraiment beaucoup le cerveau (mais ca c'est moi donc pas de généralisation). Et puis sinon je crois que pour ma part y'a un soucis dans l'éducation et les bases de l'enfance, malheureusement pour moi quand on veut essayer de chercher un peu de ce coté c'est long, pénible et parfois laborieux, l'esprit est une magnifique machine, mais quand il veut zapper des trucs il est très fort.


Alors bon ca peut sembler très négatif tout ce que je dis depuis le début, mais en fait je précise que non pas du tout, je pense qu'il s'agit là d'une très bonne idée que de prendre ce "soucis" à bras le corps, si tu n'en peux plus, si tu t'en es aperçu tout seul, c'est que c'est surement le Bon Moment pour toi d'avancer la de dans.

Donc pour finir, bon courage, essaye de voir tous les outils qui sont a ta portée, tout ceux que tu veux éviter; tu peux évidemment mettre au courant ton médecin, qui si il est du bon coté de la force (...) t'écoutera et te guidera vis à vis justement de ce qu'il t'est possible de faire!
 
Merci à tous pour tout ces bons conseils !

Je vais aller voir mon médecin sous peu, en espérant que ça m'aidera... sans oublier la psychothérapie.

Bref merci beaucoup à vous, j'ai trouvé pas mal de réponses aux questions que je me posais, ca m'aide beaucoup !

Plein de bisous trop love ! :paranoid:
 
Ouroboros a dit:
je suis pas sur que le tranxene serais "mieux"
Je pense que si, du fait qu'il est métabolisé en desmethyl-diazepam (qui a une demie vie pouvant aller jusqu'à 150 heures) et dont une petite partie de ce métabolite est elle-même métabolisée en oxazepam (8 heures).
 
Perso je vois pas bien l'intérêt d'un médecin dans ton histoire Wuuvgan, t'as l'air plutot bien parti vu tout ce que tu sais de toi, alors pourquoi ne pas aller voir directement un psychologue?? Le médecin ne pourra rien faire sinon te prescrire des médoc... Bon, et pour trouver un psy tcc, si c'est ce que tu veux, y'a ce site AFTCC
Bref, bonne chance!
 
Avant toute prise médicamenteuse, lis ce que j'ai a te dire. je suis un peu a l'ouest ca va pas aider mais bon.Je souffre du meme probleme que toi. j'ai consulté, depuis Noel un psy en thérapie comportementales ou jenesais quoi, j'ai oublie. TTC je crois.

Je souffrais des memes symptomes que toi, tremblements exceptés, moi c'est plutot sueurs, ete hiver, bref tout le temps. Très incommodant.

Ce psy m'a conseillé la cohérence cardiaque (si tu veux te renseigner dans la section dissociatif en haut de page j'ai réalisé un post).je ne suis pas psy donc je ne peux pas te proposer cette solution vu que je ne sais pas si elle est adaptée a toi, meme si tu souffres des memes symptomes que moi, mais va voir un psy et avant de te faire prescrire quoi que ce soit, parles-en lui. (ou d'une autre solution ne nécéssitant pas de médicament, au risque de paraitre vieux jeux je considère que si il y a un moyen de régler ca "natrellement"...)

Pour ma part, ce probleme a également énormément influencé mes résultats scolaires, et cette technique aide a controler le stress et tout ce qui s'ensuit. Pour info, la première fois que j'ai fait ca, j'ai eu l'impresion d'avoir pris un mix entre speed, join et je réfléchissais beaucoup plus facilement que lorsque j'étais stréssé et que toutes mes idées se bousculaient dans ma tete. Bref, je vais passer pour un chaman qui vends ses sortilèges, quoiqu'il en soit, consulte un psy, et oublie les médicaments pour l'instant, tu peux t'en sortir autrement.
 
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Je me reconnais un peu dans ton texte, étant donné que j'ai été toute mon enfance un paranoïaque (ceci à cause de divers traumatismes vécu lorsque j'étais pas encore en maternelle; mon corps a mécaniquement rejeté ces souvenirs donc passons).

A l'heure actuelle je n'ai plus vraiment de problèmes de "timidité", mais j'ai encore certaines phobies.
Pour surmonter les phobies c'est difficile, je ne peux pas vraiment te donner de conseils.

En revanche, pour la confiance en soi, la chose la plus difficile mais plus importante à faire, c'est de ne pas baser la confiance sur l'égo.
C'est à dire qu'il faut que tu ai confiance en toi à tout instant, sans prendre en compte tes résultats.

Personnellement c'était ça le plus gros problème que j'avais, quand on agit de manière à éviter toutes les situations, on se dit qu'on vaut rien (enfin c'était mon cas), mais une fois que tu es sorti de cette boucle, tout peut revenir à la normale.
 
Interessant strato je l'ignorais.

Bon courage a Wuuvgan, j'ai eu des probleme semblable a une certaine periode de ma vie, ca virais presque a l'agoraphobie,
CA venais principalement d'une conso excessive couplé a des probleme psychologique sous-jacent, soit il m'as suffit de me moderer et d'une petite aide medicamenteuse ( mais tres legere ) pour en venir a bout, en tout cas je te souhaite bon courage. La confiance en soi ca se travaille.
 
J'avais pas répondu jusqu'ici, même si j'me sentais concerné par ton histoire…
En fait j'me considère/considérais comme phobique social, mais ça a rien à voir avec ce dont tu souffres, j'pense qu'en fait c'est juste des restes d'une timidité maladive de quand j'étais plus jeune (je dis timidité mais dans ma tête ça a jamais eu de rapport, c'était dix fois plus violent que de la timidité, et j'ai commencé à m'en débarrasser très progressivement vers mes 16 ans je crois). Bref en temps "normal" ben je suis… "normal", enfin non évidemment (quelle horreur) mais mes relations avec les gens le sont à peu près.
Mais y a toujours eu quelques passages inévitables, dont la fréquence variait selon les périodes de ma vie, où j'étais incapable de supporter les relations sociales (genre me réveiller chez des gens que je connais vitaif' après une soirée, et faire semblant de pioncer pendant une demi-douzaine d'heures après mon réveil parce que je supporte pas l'idée de devoir parler aux gens — alors que je les apprécie et tout), mais pendant pas plus d'une journée en général. Mais sinon voilà, j'ai jamais vraiment fait de crises, c'est pas grand chose comparé à ce que tu décris.

Bref, c'était juste pour dire que tous les inconforts que j'avais en société, le regard des gens que j'arrivais pas à supporter, tout ça… J'm'en suis débarrassé y a quelques semaines, j'pense que le changement a été instauré par une prise de champi qui a fait remonter & éclater des valeurs que j'avais au fond de moi mais que j'exploitais pas vraiment. En gros j'me suis mis à déborder d'amour constamment (ça pue le patchouli je sais mais je suis sérieux), pour moi-même comme pour les autres, et bizarrement ça occulte tous les malaises & incohérences sociaux.
Je sais pas si j'interprète la phrase de Cleminou ("il faut que tu ai confiance en toi à tout instant, sans prendre en compte tes résultats") de la même manière que lui, mais en gros, pour moi, ma confiance en moi et ma stabilité viennent du fait que j'aime mon identité, et je suis fier de l'avoir construit depuis ma naissance jusqu'au point où j'en suis actuellement. C'est pas une histoire de réussite dans la vie, juste de te construire toi-même ; tout le monde le fait et c'est pas considéré comme un exploit mais mine de rien, c'est quand même toi qui t'es inventé toi-même (tes goûts en art, tes souvenirs, tes valeurs, etc.), et rien de ce qui peut t'arriver (te ridiculiser en public, échouer dans un truc important…) n'a d'importance face à ça : tu seras toujours toi-même de toute façon. Ton identité est un putain de monolithe inaltérable (bon t'es pas non plus invincible, si t'abuses sur certaines drogues ou que tu te fais torturer pendant trois mois dans une cave obscure c'est sûr que le monolithe va en prendre un coup, mais y a quand même une grande solidité à prendre en compte), et les situations sociales auxquelles tu t'exposes ont aucune espèce d'influence dessus ; t'as l'intelligence et le recul nécessaires pour décider toi-même de quelle manière elles vont t'affecter (et donc n'en garder que le positif). De la même manière, t'as pas à te soucier de l'image que tu donnes de toi, parce que tu sais que si tu donnes une image peu valorisante, c'est qu'elle est erronée, le pire que ça peut signifier c'est que t'es pas doué pour donner une image représentative de toi-même, mais ça affecte en aucun cas ton identité et ton intégrité (c'est pas parce quelqu'un, sur un malentendu, croit que t'es un sociopathe nécrophile, que c'est la réalité). Si, hypothétiquement, des gens te jugent par rapport à ce qu'ils voient de toi en société, et qu'ils ont une mauvaise image de toi, c'est juste qu'ils ont pas la patience d'apprendre à te connaître, et limite c'est leur problème, pas le tien.
Et parallèlement, quand je parle d'amour pour les autres, c'est-à-dire qu'indépendamment de leur identité à eux, de ce qu'ils pensent etc., tu relativises et tu te dis qu'ils sont humains, comme toi, qu'ils ont des forces et des faiblesses, comme toi, et que le pire qu'il peut résulter de votre contact c'est une mésentente si les conditions sont mauvaises ou si vos personnalités sont incompatibles. C'est un niveau de vision des choses qui inclut aucun jugement de valeur ; tu te dis juste "chacun est différent, mais tout le monde est humain", y a pas de rapport de domination ni de supériorité, si tu trouves un truc stupide tu sais que dans la tête de la personne qui l'a fait ben c'est peut-être vachement pertinent, et inversement y a plein de moments où des gens vont te trouver con ou ridicule, et tu sais que c'est juste leur manière de voir les choses, que ça a aucune valeur de vérité.
Pour résumer je considère que le fait de communiquer avec des gens est quelque chose de bien trop positif pour que des trucs comme ton image aient une quelconque sorte d'importance en comparaison. Enfin, d'un point de vue "échange humain", c'est insignifiant quoi.
Bon après j'ai des périodes de faiblesse où je me réfugie dans une vision plus égoïste et primaire du monde, ça reste fatiguant le contact social. Mais bon.

Bref j'explique juste comment je suis sorti de mon malaise global en société, je dis pas que tu vas être guéri en lisant mes conneries ou quoi, d'ailleurs c'est pas un effort que j'ai fait, ça m'est venu un peu tout seul, enfin c'était l'évolution logique de ma personnalité je suppose. J'sais même pas si ça sert à quelque chose de raconter ça, mais si y a une chance de te faire voir ton problème différemment… J'sais pas.

Courage en tout cas (désolé de pas pouvoir te renseigner niveau médocs). Et bisous :)
 
Si je peux te donner un conseils et un seul ça serai d'éviter de prendre des prods genre MD et autres... par ce que si ça t'aide à surmonter tes phobies ou appel ça comme tu veux sur le moment, tout cela n'est qu’ éphémère comme tu peux le constater. Enfin c'est pas se genre de conso qui va t'aider à résoudre tes problèmes à moyen, long terme...
Tout dépend de ta conso dirons certains, encore faut il savoir la gérer, si tenté que cela se gère...
 
joul a dit:
Si je peux te donner un conseils et un seul ça serai d'éviter de prendre des prods genre MD et autres... par ce que si ça t'aide à surmonter tes phobies ou appel ça comme tu veux sur le moment, tout cela n'est qu’ éphémère comme tu peux le constater. Enfin c'est pas se genre de conso qui va t'aider à résoudre tes problèmes à moyen, long terme...
Tout dépend de ta conso dirons certains, encore faut il savoir la gérer, si tenté que cela se gère...

Pourquoi il devrait éviter selon toi ? (je dis pas que c'est bien qu'il en prenne hein, j'essaye juste de comprendre ton argument)
Le fait que ça soit éphémère… ça l'est pour tout le monde, je vois pas en quoi c'est un problème ? Puisqu'il ne s'en sert pas pour se guérir, mais… pour les mêmes raisons que tout le monde prends de la MD

Après ouais faut pas abuser sur la md mais encore une fois ça concerne tout le monde
 
Merci beaucoup pour toutes ces réponses les copains !

Voir un médecin c'était surtout pour me faire prescrire des anxios à l'origine. Au final j'aimerai plutôt trouver un psychiatre qui pratiquerai aussi la thérapie comportementale, il sera plus à même de déterminer ce qu'il me faut... donc merci pour le lien B_G ;)

Je viens de me renseigner un peu sur le net concernant cette thérapie, ONLINOX3, et ca m'intéresse effectivement. J'en parlerai à mon psy quand je vais le voir ! Merci pour le tuyau en tout cas, et content de savoir que ca t'as servi :)

Concernant la confiance en soi, faut que je la travaille c'est sûr.
Ca commence à venir cela dit, des projets qui se concrétisent, des retours positifs sur ce que je produit, etc...
Mais j'en suis encore à toujours penser que c'est de l'hypocrisie, et qu'on me dit ça par bonté d'âme.

Cela dit, je me reconnais dans ce que tu dit Mario, avec ton "monolithe"!
La seule fierté que j'ai toujours eu, c'est celle d'avoir une personnalité et un vécu qui m'est propre.
Je m'y suis toujours rattaché dans les moments difficiles, et ca ne m'a jamais fait défaut.
Mon problème au final, c'est d'accorder toujours plus d'importance au jugement des autres :
quoi que je puisse penser de moi, je sais que ce n'est pas comme ca que les gens me voient, et à partir de là, je m'imagine toutes les horreurs possibles haha. A mon avis, ca pourrait être liés à ma phobie sociale, après je sais pas si cette phobie vient de ma facon de voir les choses ou l'inverse.

Concernant la MD par contre, je vous assure qu'elle ne me fait aucunement du mal à ce sujet là.
Le seul vrai souci c'est que j'aime un peu trop le feeling physiologique que ca procure, mais j'ai appris à me maitriser niveau conso :lol:

Bref, merci à tous pour ces messages en tout cas, je ne m'attendais pas à recevoir autant d'aide...
Ca me motive énormément pour faire quelque chose à ce sujet.

PS : je suis désolé de ne pas avoir répondu à tous/tout ! Vous m'avez écrit de longs messages avec plein de choses intéressantes, et j'ai envie de citer quelques chose toutes les deux lignes haha ! Du coup, j'ai préféré faire une réponse globale, par souci de clarté, et aussi du fait que je suis sur un netbook : faire une vingtaine de citations avec un touchpad et un petit écran, c'est pas la grande joie :lol:
 
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