Salut à tous,
J'ai commencé à prendre des prods il y a 1 an et demi. Comme beaucoup ça a commencé avec une gélule de MD proposée par un dealer en boite. J'étais très bourré, je ne savais pas même pas ce que c'était et ça a été une expérience tellement intense que c'était inenvisageable de ne pas revivre ça.
Très tôt j'ai eu un réflexe RDR en consultant les forums notamment psychonaut qui est une source précieuse d'informations. Pendant les 6 premiers mois je m'en suis tenu à une défonce par mois maxi, même défoncé j'arrivais à garder mes réflexes RDR (pas de mélanges, s'en tenir à 1 ou 2 gélules...). Puis petit à peut les choses dérapent, de premiers écarts où on se permet de consommer plusieurs jours d'affilée (festivals), voire à la maison avec mon copain tous les deux notamment au GBL qui a l'avantage de ne causer aucune descente. Un gros tournant a été la découverte de ce qu'on appelle dans le milieu gay les plans chems : en gros des partouzes où on se défonce principalement à la 3mmc ou 4mec et au G, voire à la tina (crystal meth). Il faut savoir que dans la communauté à Paris en particulier c'est un vrais ras de marrée : à toute heure et jour de la semaine vous pouvez trouver des "plans chems" sur les applis de rencontre à côté de chez vous. Je ne compte pas le nombre de personnes qui ne savent plus baiser sans prods.
Aujourdhui du fait de concours à passer j'ai réussi à m'éloigner un peu de ce milieux. Par exemple j'ai réussi à faire 2 fois une pause de 2 mois sans rien consommer (hors g OU alcool en soirée) depuis Janvier. Mais dès que je reconsomme les réflexes RDR sont plus là : mélange de drogues (dont potentiellement dangereux p ex : ne pas s'interdire quelques verres alors que je vais consommer du G), ne pas me limiter en terme de quantité (reprendre encore et encore des paras, éventuellement de plus en plus gros pour maintenir l'effet de la MD ou de la meph), cumuler plusieurs soirées dans le même weekend, reconsommer malgré des signes physiques qui devraient pousser à la modération (douleurs aux ventre ou plus grave emballement du rythme cardiaque, essoufflement, bouffée de chaleur). Mes descentes sont aussi devenues tres violentes et j'en arrive à consommer de façon systématique somnifères (plusieurs cachets car ils font de moins en moins effets), benzo (xanax principalement), 5htp en grande quantité pendant les 5 jours qui vont suivre sans parfois que ce soit suffisant pour éviter la déprime.
Au final même en espaçant mes consommations à chaque fois elles se font dans l'excès au point que je me demande s'il est vraiment possible de consommer de manière "équilibrée". De toute évidence je prend des risques à court terme et j'ai du mal à croire qu'à long terme ces prods n'auront pas également des conséquences plus ou moins graves (neurotoxicité, risques de cancers ?).
Désolé mon message est tres long mais je voulais échanger avec vous pour savoir si d'autres étaient dans le même cas ? Et à l'inverse si certains avaient le sentiment de parvenir à long terme de maintenir une consommation raisonnable, sous contrôle. Autrement dit, est-il vraiment possible d'avoir à long terme une consommation objectivement "saine" et j'insiste sur le objectivement car c'est aussi facile parfois de s'installer dans un sorte de déni.
Merci beaucoup pour vos échanges de point de vue !
J'ai commencé à prendre des prods il y a 1 an et demi. Comme beaucoup ça a commencé avec une gélule de MD proposée par un dealer en boite. J'étais très bourré, je ne savais pas même pas ce que c'était et ça a été une expérience tellement intense que c'était inenvisageable de ne pas revivre ça.
Très tôt j'ai eu un réflexe RDR en consultant les forums notamment psychonaut qui est une source précieuse d'informations. Pendant les 6 premiers mois je m'en suis tenu à une défonce par mois maxi, même défoncé j'arrivais à garder mes réflexes RDR (pas de mélanges, s'en tenir à 1 ou 2 gélules...). Puis petit à peut les choses dérapent, de premiers écarts où on se permet de consommer plusieurs jours d'affilée (festivals), voire à la maison avec mon copain tous les deux notamment au GBL qui a l'avantage de ne causer aucune descente. Un gros tournant a été la découverte de ce qu'on appelle dans le milieu gay les plans chems : en gros des partouzes où on se défonce principalement à la 3mmc ou 4mec et au G, voire à la tina (crystal meth). Il faut savoir que dans la communauté à Paris en particulier c'est un vrais ras de marrée : à toute heure et jour de la semaine vous pouvez trouver des "plans chems" sur les applis de rencontre à côté de chez vous. Je ne compte pas le nombre de personnes qui ne savent plus baiser sans prods.
Aujourdhui du fait de concours à passer j'ai réussi à m'éloigner un peu de ce milieux. Par exemple j'ai réussi à faire 2 fois une pause de 2 mois sans rien consommer (hors g OU alcool en soirée) depuis Janvier. Mais dès que je reconsomme les réflexes RDR sont plus là : mélange de drogues (dont potentiellement dangereux p ex : ne pas s'interdire quelques verres alors que je vais consommer du G), ne pas me limiter en terme de quantité (reprendre encore et encore des paras, éventuellement de plus en plus gros pour maintenir l'effet de la MD ou de la meph), cumuler plusieurs soirées dans le même weekend, reconsommer malgré des signes physiques qui devraient pousser à la modération (douleurs aux ventre ou plus grave emballement du rythme cardiaque, essoufflement, bouffée de chaleur). Mes descentes sont aussi devenues tres violentes et j'en arrive à consommer de façon systématique somnifères (plusieurs cachets car ils font de moins en moins effets), benzo (xanax principalement), 5htp en grande quantité pendant les 5 jours qui vont suivre sans parfois que ce soit suffisant pour éviter la déprime.
Au final même en espaçant mes consommations à chaque fois elles se font dans l'excès au point que je me demande s'il est vraiment possible de consommer de manière "équilibrée". De toute évidence je prend des risques à court terme et j'ai du mal à croire qu'à long terme ces prods n'auront pas également des conséquences plus ou moins graves (neurotoxicité, risques de cancers ?).
Désolé mon message est tres long mais je voulais échanger avec vous pour savoir si d'autres étaient dans le même cas ? Et à l'inverse si certains avaient le sentiment de parvenir à long terme de maintenir une consommation raisonnable, sous contrôle. Autrement dit, est-il vraiment possible d'avoir à long terme une consommation objectivement "saine" et j'insiste sur le objectivement car c'est aussi facile parfois de s'installer dans un sorte de déni.
Merci beaucoup pour vos échanges de point de vue !