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Permatolérance et kétamine [ma tolérance vs intraveineuse]

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Groovie
  • Date de début Date de début
Justement, si le récepteur est ionique et internalisé rapidement, théoriquement le site d'interaction ne fait aucune différence sur la tolérance.
Alors que là, on observe que la tolérance obtenue par administration de kétamine chronique est magiquement supprimée lors de l'administration d'AP-V. On aurait pas une réversion comme ça si le comportement du récepteur ionique était plus classique.
Btw voici la source pour le tolerance reversal surprenant avec l'AP-V. Ils avancent la possibilité d'une modification de repliement du récepteur.

Est-tu sur que les récepteurs ioniques se font internaliser de la même sorte que les récepteurs métabotropiques ? Ce que je veux mettre en avant, c'est que plus le mécanisme d'action est subtil, moins le déséquilibre et la formation de tolérance sera importante. Ce n'est pas à mon sens une question d'a quelle vitesse le récepteur se fait internaliser, mais à quelle puissance il se fait activer, créant ainsi de fait un besoin de l'organisme de se défendre pour préserver son homéostasie. Merci pour la source, je vais lire cela !

J'ai jamais entendu parler de ça pendant mes études de pharma. Ça me semble honnêtement plutôt improbabe. Aussi, ton article porte sur une forme de tachyphylaxie (rapide) mais pas vraiment de tolérance long terme, même après un arrêt durable.

Sauf erreur de ma part, ton article aussi parle de tolérance rapide suite à des prises répétées de 45 min. De plus, c'est un article assez vieux ou on n'avais pas encore l'information structurale du récepteur NMDA. L'AP5 est décris comme un inhibiteur compétitif, c'est à dire qu'il remplace le glutamate dans son site, tandis que la kétamine et le MK-801 sont des inhibiteurs non compétitifs, c'est à dire qu'ils vont moduler le récepteur de façon allostérique et on l'imagine avec moins de puissance et de subtilité qu'un ligand tapant pile là ou il faut pour activer le canal ionique. J'ai un peu du mal avec l'argument que le site de liaison change une fois que le ligand est parti. Cette explication ne tiens d'ailleurs pas à long terme pour expliquer la perma-tolérance lorsque le récepteur va se faire re synthétiser.

Très probablement que ça joue un rôle, mais ce n'est pas le cas avec toutes les autres catégories de produits que les dissociatifs, pourquoi on aura cette spécifité là avec seulement les dissos ? Je trouve ça surprenant perso.

Une partie de la réponse, mais n'explique pas tout il me semble ? Je te rejoins là dessus !

J’interprète l'AP5 comme un composé potentiellement plus puissant que la kétamine ou le MK801 qui surpasse la tolérance provoquée par ces derniers.
 
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