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Pensez-vous arrêter un jour?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Miramax
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Miramax

Elfe Mécanique
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5/8/12
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Simple curiosité..


Hier en pleine "réflexion", je me demandais: "Comment tout ça va finir?"

Je veux dire, est-ce qu'un jour j'en aurai marre des prods, et de moi-même je ferai une croix dessus? Ou bien, (scénario improbable), je me pose en couple, et deviens Mr tout le monde, bien rangé etc. et sous la pression de Madame j'arrête tout?

Ou bien encore, je stoppe de force suite à une rencontre avec la Police/Tribunal, ou bien une très mauvaise expérience qui entrainerait de lourdes séquelles?

Ou alors je continue tant que je peux, en espérant pas trop griller mes neurones pour la suite?


En toute objectivité, j'aime les effets des different prods qu'il m'arrive de taper, j'aime cette sensation de réalité altérée,. Bien que ma vie "normale" me plaise aussi, j'ai besoin de cette dualité, du "moi" bien sage et insoupçonnable, et du "moi" polytox..

Et vous? ça vous arrive d'y penser aussi?


PS: Ce sujet n'a pas pour but d'être moralisateur, désolé si ça en l'air.. ;)

EDIT: Ce n'est en aucun cas une apologie des Prods non plus, je connais les risques et les dangers de tout ça.
 
C'est une question que j'me pose pas mal aussi. Car je voit pas mal de gens de la trentaine qui prenaient des prods étant plus jeune et qui maintenant ne prennent plus rien ou quasiment plus rien.

Je pense qu'à mon avis c'est dû à une sorte de lassitude. Quand on est jeune, on a envie d'expérimenter de nouvelles choses et de faire les cons en soirée. On test pas mal de drogues, on en reprend car on kiffe et que ca change de l'alcool etc etc... Et au bout d'un moment, ca commence à saouler et des fois on part en couille quand on en prend trop, ca peut se passer mal. Et puis on grandit. On commence à avoir une vie de famille (si on a une copine...), on s'encroute et on préfère des fois rester à la maison plutôt que sortir et se la mettre.

Enfin c'est mon point de vue. Personellement, j'pense que dans quelques années j'me calmerais et j'ai même d'ailleurs des moments où j'essaie de me faire des pauses. Ca fait du bien aussi !

Et puis ya certaines drogues que j'ai éssayé mais sur lesquelles je n'ai aucune envie de recommencer. J'ai tapé de la C et de la MD ce week end et j'suis à moitié parti en trip égocentrique à parler constemment et pas laisser parler les autres. J'étais assez frakassé. Par contre, j'pense que j'aurais plus de mal à arrêter les psychés.
 
Pour ma part je n'ai pas testé grand chose apart du DXM, de la salvia, un peu de coke, amanite, puis je fume aussi du cannabis, j'ai fumé de l'huile, hasch a l'huile puis des choses communes.

Deja le cannabis va me suivre, ca m'aide a plein de chose mais a ses petits cotés négatifs, ca me donne une sorte de petite force mentale et "religieuse" si je peux dire comme ça.

Niveau psyché je sais que j'ai encore d'autres choses a découvrir sur moi meme et sur le produit (psychédélique), mais je sais que ca va encore me suivre pendant un petit bout de temps, peu etre que quand j'aurais 30 pige je voudrait juste faire quelques 2-3 trips de psychés a l'année (ou plus).

Je sais que si j'ai une femme un jour, elle devra s'habituer comme je suis avec ces petits plaisir que je m'offre.

Sinon a part les psychédéliques... C'est pas mon delire je laisse ça aux autres.
 
"Arreter c'est facile, je le fais 20 foix par jours."

Oscar wilde
 
Quand j'aurais bouclé ma boucle, comme Monsieur Mouette je pense :) Pour l'instant, j'ai encore pas mal à explorer de mon point de vue !

Et pour les 30 ans ... j'ai jamais été aussi psychonaut que maintenant, et j'ai 30 ans (une femme et deux enfants) ;) Je ne parle pas conso, j'ai toujours été raisonnable, mais en objectifs psychonautiques et lectures/recherches relatives. Ne pas généraliser, même si je pense aussi que cela est vrai dans pas mal de cas (décrochage).
 
J'y songe de plus en plus, ce qui est amusant (enfin relativement disons) c'est que c'est quand je suis perché généralement que je me dit que ma consommation devient trop dangereuse et que je ferais mieux de tout arrêter alors que sobre j'arrive à me convaincre qu'elle est pas si problématique ...
Pour la première fois cette nuit je me suis débarrassé d'un pochon avec encore de la poudre dedans, sans avoir peur de le regretter par la suite, ce qui m'a toujours empêché de le faire.
 
Acidbuzz a dit:
Quand j'aurais bouclé ma boucle, comme Monsieur Mouette je pense :) Pour l'instant, j'ai encore pas mal à explorer de mon point de vue !

Et pour les 30 ans ... j'ai jamais été aussi psychonaut que maintenant, et j'ai 30 ans (une femme et deux enfants) ;) Je ne parle pas conso, j'ai toujours été raisonnable, mais en objectifs psychonautiques et lectures/recherches relatives. Ne pas généraliser, même si je pense aussi que cela est vrai dans pas mal de cas (décrochage).

Ouais j'me doute bien qu'il doit y avoir encore des gens de 30 ans et plus qui continue à prendre c'est sur et j'en connais quelques uns. Mais j'pense qu'en général avec l'age on s'assagi.
 
K-lu-met a dit:
ce qui est amusant (enfin relativement disons) c'est que c'est quand je suis perché généralement que je me dit que ma consommation devient trop dangereuse et que je ferais mieux de tout arrêter alors que sobre j'arrive à me convaincre qu'elle est pas si problématique ...

Idem, il y a que quand je suis perché que je me tape ce genre de délires :lol:

(Oui je dis délire, car ma consommation est LOIN d'être problématique ... Enfin pour le moment du moins :lol:)
 
Il y a un an ou deux, j'ai traversé une phase où je n'étais vraiment pas bien dans ma tête et où la drogue ne me réussissait plus du tout, à tel point que j'en étais venue à me dire que les prods, c'était fini pour moi, que je devais définitivement faire le deuil de ce qui n'avait finalement été qu'une période dans ma vie. J'ai arrêté les teufs, les psychés et les dissos, j'ai réduit ma conso de speed, je me suis concentrée sur mes études... Au bout de quelques mois, j'ai commencé à sortir la tête de l'eau. J'ai pu recommencer à sortir, à voir mes amis, à m'autoriser quelques consos, avec modération.

Quand je regarde en arrière, je me dis que je me suis quand même fortement calmée. Je ne fume presque plus de joints, ne me mets plus jamais des races pas croyables comme avant, et ne prends plus du tout de psychés, sauf à de très rares exceptions (l'année dernière, j'ai du bouffer en tout et pour tout quatre trips ... alors qu'avant, il m'arrivait d'en prendre autant sur un seul weekend). Mais je prends encore des stims quasi quotidiennement, et des dissos presque tous les weekends, souvent avec un peu d'alcool, mais rarement au point d'être ivre. J'ai accepté le fait que j'étais fondamentalement une amatrice de drogues, que ce mode de vie me plaisait, et que tant qu'il ne m'était pas dommageable, je n'avais aucune raison d'en changer.

Alors bien sûr j'imagine bien qu'avec le temps, une certaine lassitude peut venir modifier mes envies et mes consos, mais je ne crois pas arriver un jour à un stade de ma vie où je ne consommerai plus aucune substance psychoactive.
 
schtroumpfette a dit:
je prends encore des stims quasi quotidiennement

Ca me semble beaucoup personnellement, après on a peut-être pas la même notion du "quasi quotidiennement" :lol:

Dans mon cas je pense bien qu'un jour j'arrêterais définitivement, à cause de l'âge je dirais (même si pour certains ce n'est pas gênant), donc vers les 60 ou 70 ans je pense.
Après je dis ça aujourd'hui, mais peut-être qu'arrivé à cet âge j'aurais changé d'avis. Je pense que ma conso va décroître à partir d'un certain moment, actuellement elle est correcte selon moi, même si dernièrement j'ai presque rien pris, et que j'ai une "petite" liste de choses à essayer, qui en plus s'aggrandit régulièrement :lol:

Je verrais bien ;)
 
Je pense que je vais arriver au même genre de conso que Schtroumpfette d'ici pas trop longtemps, quelques psyché tout les 2/3 mois, et toujours ma conso habituelle de codéine/dissos une toutes les 1/2 semaines.

Sinon, je suis du meme avis que la plupart d'entre vous, au bout d'un moment, on se lasse de certains prods, du coup, on en vient à en prendre de moins en moins et à presque arrêter sans s'en rendre compte... En tout cas, si y'a une chose dont je suis presque sur, c'est que je n'arrêterais jamais de consommer des psychotropes (hors alcool et canna, que d'ailleurs je ne consomme presque plus)
 
C'est marrant, je ne m'étais jamais posé la question jusqu'à ce que Grisatre me dise qu'il comptait arrêter dans quelques années, que c'était juste un moyen d'en profiter tant qu'il est jeune mais qu'il ne s'imagine pas en prendre en tant "qu'adulte".

Là, je me suis rendue compte qu'on n'avait pas vraiment la même vision des choses... Effectivement, si j'ai un boulot, une vie de famille et compagnie, je ne consommerai certainement pas de la même façon et aussi fréquemment que maintenant. Mais mon âge ou ma situation n'est pas un critère suffisant pour que je décide de consommer des psychotropes ou non. Je pars du principe que la drogue, pour le moment, m'apporte quelque chose, et que ce qu'elle m'apporte est supérieur à tous les désagréments qu'il y a à être une sale droguée. Tant que ce sera le cas, je ne vois pas pourquoi j'arrêterais de consommer. Peut-être que je modifierai ma consommation pour qu'elle soit plus adaptée à une "vie d'adulte", mais si ça m'apporte quelque chose bah je ne vais pas cracher dessus sous prétexte que ça n'est plus de mon âge... Par contre, si ma consommation devient problématique vis à vis des autres aspects de ma vie et que ce que ça m'apporte devient trop insignifiant, là oui, j'arrêterai certainement.
 
Je ne me vois pas arrêter pour l'instant, mais j'aimerais en arriver au stade où je n'aurais besoin plus que d'un gros trip par an.
En gros. C'est vrai que ça fait partie intégrante de ma vie, mais je pense que oui, la lassitude va venir à un moment, surtout ptetre au niveau des produits non psychédéliques. Mais quant aux psychés, non je ne me vois pas vraiment stopper, mais pas continuer dans l'abus non plus. J'pense que quand ma vie sera "cadrée", ce sera beaucoup plus facile de se contenter de l'autour sans passer par la case drogue. Mais pas stopper non plus, il y aura forcément des occasions particulières, des retrouvailles... Trouver le moment pour tripper, savoir d'avance que tout va bien se passer...
Mais bon j'n'en suis pas encore là et plus je me pose la question, plus je me dis que, de toute façon, on verra, alors on verra !
Ou sinon, un peu comme tu dis Schtroumpfette au début, ptetre qu'après de trop nombreux abus, ou qu'après un trop gros trip, je me dirai que ça y est, c'est le moment. Wait & see.
 
Guidob a dit:
Ca me semble beaucoup personnellement, après on a peut-être pas la même notion du "quasi quotidiennement" :lol:
Evidemment que c'est encore beaucoup trop. D'où l'utilisation du "Mais" en début de phrase, que tu n'as pas cru bon de quoter.
On ne pirate pas son circuit de la récompense des années durant impunément. Le noyau accumbens a une très bonne mémoire, et une fois qu'il a pris l'habitude de recevoir autant de dopamine que de lattes de speed, va-t-en l'en priver, tu m'en diras des nouvelles...

Toutes les drogues semblent augmenter, directement ou indirectement, la quantité de dopamine dans le circuit de la récompense. En plus d’exercer leurs effets par des mécanismes moléculaires, ces drogues interviennent à différents endroits sur le maillon central du circuit de la récompense (voir le schéma). Une substance psychoactive va aussi avoir des effets sur plusieurs autres régions du cerveau. C’est par cette action conjointe sur le circuit de la récompense et sur d’autres structures cérébrales qu’une drogue induit les comportements et les sensations subjectives qui lui sont propres. Or la communication neuronale possède une grande plasticité et un nouvel équilibre va progressivement s’établir, intégrant cet apport extérieur de substances psychoactives. C’est cette adaptabilité du cerveau qui va être à l’origine de phénomènes comme la tolérance, la dépendance et le sevrage



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Source : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_cl/i_03_cl_par/i_03_cl_par.html
 
J'ai personnellement une démarche sur le long terme avec les molécules psychotropes. L'arrêt totale ne me parle absolument pas. Je suis désormais sur qu'il est possible, dans une vie bien rangée, avec un cadre psychologique stable, les connaissances et le vécu adéquat, de consommer sans se faire le moindre mal. Mais c'est du travail, c'est quelque chose qui me demande beaucoup de force psychologique, autant au niveau des différentes addictions qui se profilent dans ma vie, que des expérience vraiment fortes, qui parfois chamboule le réseau synaptique en profondeur. Et de la lecture, beaucoup de lecture, pour tenter de décrypter se qui m'arrive, ne pas me planter en terme de toxicité, etc...

Pour résumer, j'ai vécu une découverte des différentes familles de molécules que je trouve intéressantes (ouai, les barbituriques m'intéresse pas par exemple, jamais essayé, et je trouve aucune raison valable de le faire). Une dizaine d'année plus tard, une expérience s'est forgée, avec ses aléas. J'en tire le maximum de conclusions, de sorte à mener à bien ce projet (et ça me tient à coeur a un point que pas mal de gens ne pourrait juste pas imaginer...).

Donc si arrêt il y a, ce sera une énorme déception pour moi. Mais je l'imagine pas trop, je me fais de plus en plus confiance pour arriver à un équilibre dans les années à venir. Je suis en pleine bataille contre moi même, et de mon point de vue, c'est passionnant.
 
PaRaLLeL a dit:
J'ai personnellement une démarche sur le long terme avec les molécules psychotropes. L'arrêt totale ne me parle absolument pas. Je suis désormais sur qu'il est possible, dans une vie bien rangée, avec un cadre psychologique stable, les connaissances et le vécu adéquat, de consommer sans se faire le moindre mal. Mais c'est du travail, c'est quelque chose qui me demande beaucoup de force psychologique, autant au niveau des différentes addictions qui se profilent dans ma vie, que des expérience vraiment fortes, qui parfois chamboule le réseau synaptique en profondeur. Et de la lecture, beaucoup de lecture, pour tenter de décrypter se qui m'arrive, ne pas me planter en terme de toxicité, etc...

Pour résumer, j'ai vécu une découverte des différentes familles de molécules que je trouve intéressantes (ouai, les barbituriques m'intéresse pas par exemple, jamais essayé, et je trouve aucune raison valable de le faire). Une dizaine d'année plus tard, une expérience s'est forgée, avec ses aléas. J'en tire le maximum de conclusions, de sorte à mener à bien ce projet (et ça me tient à coeur a un point que pas mal de gens ne pourrait juste pas imaginer...).

Donc si arrêt il y a, ce sera une énorme déception pour moi. Mais je l'imagine pas trop, je me fais de plus en plus confiance pour arriver à un équilibre dans les années à venir. Je suis en pleine bataille contre moi même, et de mon point de vue, c'est passionnant.

C'est vrai peut-être pour quelques produits mais j'ai de gros doutes pour ce qui concerne les RC ou les stims.
 
Je parlais uniquement de psychédéliques. Les euphorisants, je vais les écarter bien vite de ma vie, en effet... J'avais pas précisé, mais suis-je vraiment en tord, on est sur psychonaut bordel, pas sur dopamine-ça-gicle.net...

Et dans les RC, il y a des molécules PRESQUE sans danger pour le corps, et bien intéressantes du point de vue de l'expérience apportée...
 
PaRaLLeL a dit:
Et dans les RC, il y a des molécules tout à fait sans danger pour le corps
Desquelles parles-tu, et sur quelles sources te bases-tu pour affirmer ça?
 
Comme ça, à la volée, le 2C-D. Franchement j'suis éclaté de fatigue, pas vraiment envie d'aller chercher, mais je pourrais balancer des sources ouai, dans 20h de sommeil, un truc comme ça...

Après, le terme RC ne convient plus pour la plupart des molécules de Shulgin... C'est finalement plus trop récent, pas mal de monde en a consommé/en consomme, y'a eu des rats qui se sont fait pénétrer le cerveau par des mecs en blouse blanche. Ouai, c'est pas ça les RC...
 
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