P
PaRaLLeL
Guest
Produit : Methoxetamine
Dose : +/- 50mg
Voie d'administration : Nasale
Sujet : 1m80 - 65kg
Set & Setting : Chez moi, rien de prévu pour la soirée. Pourquoi pas faire connaissance plus sérieusement avec madame.. La tv tourne en fond, sans que je la regarde vraiment. Elle me servira de point de repère, qui m'a permis de bien situer (tester) mon état psychologique.
Un bout de la ligne dans chaque narine, un coup de chaud prend place. Deux à trois minutes passent et le contraste de ma vue a changé. Drip amer entrecoupé de pharmaceutisme. J'ai connu pire. Pas de programme établie, la molécule fera le reste (ou pas). Sens de l'équilibre atteint sans que ce soit handicapant. J'hésite à terminer les quelques dizaines de milligrammes disposés sur la plaque de plexi. Sorte de combat intérieur qui se met en place, "je ne serais pas tranquille sans l'avoir prisé", alors je cède. Il en reste un peu, pour plus tard... La détente du corps se fait sentir plus précisément. Le côté physique est renforcé, pourtant l'anesthésie est bien présente. Le buzz devient intéressant, phénomène exponentiel ? Une molécule qui me rappel le DXM mais pas du tout la salvia ou la kétamine, encore moins le N2O. Même famille, mais là c'est plus proche d'un opiacé. J'éprouve une sérénité intérieur mais ne ressent plus vraiment d'émotions. Le positif et le négatif ont laissés place aux actes. Sorte de paix intérieur. Effet malabar agréable quand je m'étire. Autoroute de methox terminée, si je prend pas une gifle, je pourrais envoyer ce produit se balader dans la case "agréable et récréatif". C'est déjà pas mal. Le mental à peu prêt clair, j'ai à faire à un moi comme insensible. Quand j'entend ma voix, c'est l'intonation de Servietsky qui s'en empare. Je décide donc de rouler un pétard. Pour la première fois (sous methox) je ressens comme étranger les objets de chez moi. Sa tape un peu, voyons après le joint. Une dissociation sérieuse s'amorce, mon corps devient celui d'un autre - moi -. La vue ne tourne pas mais ne demande que ça. Je suis dans le manège, pour la première fois c'est Elle qui guide. Je pourrais me croire sous DXM en ce moment. C'est comme la descente de plateau trois sans le trip sur l'égo. Physiquement c'est devenu sérieux, sans pour autant ramper. A un moment je me suis levé, le poids auquel je devais faire face était inhabituel, comme triplé, mes pas sont lents, robotique. Quelques pensées fantaisistes sur ma vie, un recul bien présent. Rien de mystique mais j'ai comme l'impression que cela peut basculer par moment. L'anesthésie du corps est douce, au contraire du DXM qui est plus tortueux. Des passages euphoriques, voir empathique. Sensibilité à la musique très présente, dans le sens physique. Les sons se vivent avec profondeur. Dans l'esprit général, la cohérence reste présente, les pensées bien que sublimées par la molécule sont claires, peu fanfaronne. Quelques poignées de minutes en totale omniscience m'ont été suggérées, je n'en suis pas étonné, mais je ne l'avais jamais vécu aussi clairement sous anesthésiant dissociatif. J'étais dans le tout, chaque situation s'y déroulant ne pouvais m'y échapper. Pendant quelques instants j'étais en possession de plus que se que je ne suis. Illusions de l'esprit qui part voyager en profondeur. Et puis aussi lentement qu'elles se sont détériorées, les sensations se restructurent. Le produit rend robot et le processus par lequel l'esprit revient à la normale est lui même robotique. La descente n'est pas désagréable. En vérité, je viens de faire vraiment connaissance avec la molécule, et mes craintes quand à sa profondeur sont désormais effacées. Au pic j'étais à la fois vieillard de par mes capacités physiques réduites et jeune de par la vivacité d'esprit qui avait pris part en moi. La notion de sagesse m'est venu un moment. Le temps est bien sur très ralentit. La durée totale de l'expérience est de sept, voir huit heures au vue des effets résiduels. De par la durée des effets et la nature de l'expérience, j'entrevois des profondeurs abyssales avec une dose supérieure.
Le tout a été écrit à chaud sur bloc-note, je l'ai peu modifié. La moitié du texte pendant la montée, quelques phrases jetées durant le pic, et une restructuration de tout ça pendant la descente. Entre 1G et 1.5G de résine de cannabis qui m'ont bien aidé à me souvenir de certaines sensations dans l'après trip.
La methox ne m'avait pas encore montré son vrai visage, je m'apprêtais à la ranger avec la codéine ou ce genre de narcotique de détente.
Ce genre de dose pour un débutant n'est franchement pas conseillé, en effet je suis bien habitué des états dissociatifs et me sens à l'aise avec cette famille de molécule. Quelques amis ont trouvés une dose de 20/30mg déjà forte.
Niveau effet négatif sur le corps, je note une sécheresse presque perpétuelle (j'ai bu 2L d'eau tout le long de l'expérience), avec le corps qui évacue sans cesse (obliger d'aller uriner toutes les 20/30 minutes - pendant 3h c'était vraiment récurrent -), signe de toxicité pour les reins ? Rien noté de plus..
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Dose : +/- 50mg
Voie d'administration : Nasale
Sujet : 1m80 - 65kg
Set & Setting : Chez moi, rien de prévu pour la soirée. Pourquoi pas faire connaissance plus sérieusement avec madame.. La tv tourne en fond, sans que je la regarde vraiment. Elle me servira de point de repère, qui m'a permis de bien situer (tester) mon état psychologique.
Un bout de la ligne dans chaque narine, un coup de chaud prend place. Deux à trois minutes passent et le contraste de ma vue a changé. Drip amer entrecoupé de pharmaceutisme. J'ai connu pire. Pas de programme établie, la molécule fera le reste (ou pas). Sens de l'équilibre atteint sans que ce soit handicapant. J'hésite à terminer les quelques dizaines de milligrammes disposés sur la plaque de plexi. Sorte de combat intérieur qui se met en place, "je ne serais pas tranquille sans l'avoir prisé", alors je cède. Il en reste un peu, pour plus tard... La détente du corps se fait sentir plus précisément. Le côté physique est renforcé, pourtant l'anesthésie est bien présente. Le buzz devient intéressant, phénomène exponentiel ? Une molécule qui me rappel le DXM mais pas du tout la salvia ou la kétamine, encore moins le N2O. Même famille, mais là c'est plus proche d'un opiacé. J'éprouve une sérénité intérieur mais ne ressent plus vraiment d'émotions. Le positif et le négatif ont laissés place aux actes. Sorte de paix intérieur. Effet malabar agréable quand je m'étire. Autoroute de methox terminée, si je prend pas une gifle, je pourrais envoyer ce produit se balader dans la case "agréable et récréatif". C'est déjà pas mal. Le mental à peu prêt clair, j'ai à faire à un moi comme insensible. Quand j'entend ma voix, c'est l'intonation de Servietsky qui s'en empare. Je décide donc de rouler un pétard. Pour la première fois (sous methox) je ressens comme étranger les objets de chez moi. Sa tape un peu, voyons après le joint. Une dissociation sérieuse s'amorce, mon corps devient celui d'un autre - moi -. La vue ne tourne pas mais ne demande que ça. Je suis dans le manège, pour la première fois c'est Elle qui guide. Je pourrais me croire sous DXM en ce moment. C'est comme la descente de plateau trois sans le trip sur l'égo. Physiquement c'est devenu sérieux, sans pour autant ramper. A un moment je me suis levé, le poids auquel je devais faire face était inhabituel, comme triplé, mes pas sont lents, robotique. Quelques pensées fantaisistes sur ma vie, un recul bien présent. Rien de mystique mais j'ai comme l'impression que cela peut basculer par moment. L'anesthésie du corps est douce, au contraire du DXM qui est plus tortueux. Des passages euphoriques, voir empathique. Sensibilité à la musique très présente, dans le sens physique. Les sons se vivent avec profondeur. Dans l'esprit général, la cohérence reste présente, les pensées bien que sublimées par la molécule sont claires, peu fanfaronne. Quelques poignées de minutes en totale omniscience m'ont été suggérées, je n'en suis pas étonné, mais je ne l'avais jamais vécu aussi clairement sous anesthésiant dissociatif. J'étais dans le tout, chaque situation s'y déroulant ne pouvais m'y échapper. Pendant quelques instants j'étais en possession de plus que se que je ne suis. Illusions de l'esprit qui part voyager en profondeur. Et puis aussi lentement qu'elles se sont détériorées, les sensations se restructurent. Le produit rend robot et le processus par lequel l'esprit revient à la normale est lui même robotique. La descente n'est pas désagréable. En vérité, je viens de faire vraiment connaissance avec la molécule, et mes craintes quand à sa profondeur sont désormais effacées. Au pic j'étais à la fois vieillard de par mes capacités physiques réduites et jeune de par la vivacité d'esprit qui avait pris part en moi. La notion de sagesse m'est venu un moment. Le temps est bien sur très ralentit. La durée totale de l'expérience est de sept, voir huit heures au vue des effets résiduels. De par la durée des effets et la nature de l'expérience, j'entrevois des profondeurs abyssales avec une dose supérieure.
Le tout a été écrit à chaud sur bloc-note, je l'ai peu modifié. La moitié du texte pendant la montée, quelques phrases jetées durant le pic, et une restructuration de tout ça pendant la descente. Entre 1G et 1.5G de résine de cannabis qui m'ont bien aidé à me souvenir de certaines sensations dans l'après trip.
La methox ne m'avait pas encore montré son vrai visage, je m'apprêtais à la ranger avec la codéine ou ce genre de narcotique de détente.
Ce genre de dose pour un débutant n'est franchement pas conseillé, en effet je suis bien habitué des états dissociatifs et me sens à l'aise avec cette famille de molécule. Quelques amis ont trouvés une dose de 20/30mg déjà forte.
Niveau effet négatif sur le corps, je note une sécheresse presque perpétuelle (j'ai bu 2L d'eau tout le long de l'expérience), avec le corps qui évacue sans cesse (obliger d'aller uriner toutes les 20/30 minutes - pendant 3h c'était vraiment récurrent -), signe de toxicité pour les reins ? Rien noté de plus..
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