Sunglasses69 a dit:
Quand on voit la démarche que j'ai aujourd'hui et les questions que je pose. Je ne crois pas que l'on puisse dire que je me mente énormément,
je ne cherche pas un épanouissement social dans la prise de drogue
, et puis si je vous demande vos avis c'est bien pour avoir (aussi) des trucs qui me plaisent moins en face de moi (je ne suis pas la pour me gargariser de moi même avec que des gens qui me confortent dans mon optique).
Salut Sunglasses, je ne suis pas du genre a me mêler des affaires des autres, et malgré que tu ne soit pas dans le gros gros besoin, mes vieux démons me rattrapent ^^, donc j'espère tu pourras voir cela comme une "aide". Bref je pense avoir trouver ou est-ce que tu te ment à toi même, et où est-ce que nous nous sommes tous mentis à nous mêmes, je m'explique:
J'ai mis en gras une phrase assez importante qui révèle un mensonge absolue dans le monde de la drogue en générale, un mensonge que moi même je n'apprécie pas démentir parce que ça me pousse à démontrer la nature égocentrique de l'être vivant, car oui c'est une vérité nous somme égocentrique, mais pleinement l'accepter serait nous faire passer (et devenir) un psychopathe, c'est pour cela que nous nous emplissons de divers sentiments tel que la compassion ou le regret par exemple, sentiment que nous avons institutionnaliser, et installé comme nature de l'humain (dans le langage courant, on essaye de devenir plus humain en faisait par exemple de l'"humanitaire" par exemple).
Passé cette brève intro qui nous rappellent nos tristes bases et instincts je vais en revenir à ta phrase "je ne cherche pas un épanouissement social dans la prise de drogue", ce à quoi je répondrais... bullshit. Malheureusement pour notre égo il est prouvé que la prise de drogue concorde avec le passage de certaine "étape" dans la vie, l'alcool étant la boisson qui nous fait devenir adulte par exemple, et le parallèle est fait avec tout les "psychotropes", car il ne vient pas de nous l'idée de se tordre l'esprit, de manière innée notre objectif est la lucidité et le côté récréatif des diverses défonces et ivresses s'apprend (et est donc lié au lien sociaux) au même titre que 99% des choses qui nous arrivent sur cette planète.
Et je ne parle pas ici des potentiels thérapeutiques DUR du type anesthésiant tout ça, qui sorte du domaine de la drogue, même si je garde le côté thérapeutique-psychologique de l'empathogène qu'a cité GuyGeorge dans le domaine du récréatif pour les raisons que je vais explicité maintenant:
Pour moi, le psychédélisme, l'art de se découvrir soi même (l'introspection), et toute ces "réponses" que certains peuvent avoir avec des drogues ne s’acquièrent pas nécessairement avec de la drogue (ou fausse drogue comme vous voulez), par exemple, nos rêves peuvent être une excellente réponse de nos psychés qu'on peut interpréter pour réussir à nous changer, et à vivre mieux. Malgré tout ce sont toujours ces bons vieux hallucinogènes qui nous ouvrent les portes de la consciences.. pourquoi ?! Et bien parce que le drogué est têtu et s'il cherche juste des réponses, il ne veut pas admettre qu'il peut le faire avec autre chose que de la drogue (sinon il n'en prendrait pas et ce ne serait pas un drogué, (on pense à notre santé quand même), et c'est donc que lorsque tu te prend un baffe introspecto-psychédélique monumentale que tu commence à t’intéresser à toi, et à toi comme un être complet qui n'a pas besoin d'une chose extérieure pour être heureux (comme l'a dit le Dalaï-lama), contrairement à ceux que nous fait croire la société de consommation.
Donc une fois avoir écarter toute les causes thérapeutiques (ou non) de l'usage de drogue, on en vient au plus évident, l'usage récréatif.
Alors déjà, lorsque l'on est plusieurs, nous avons la chance de nous voir, mais également lorsque nous sommes sous prod et ce principe physico-chimique a une place très importante dans tout ce qui est relatif à l'amusement et à la récréation, et je parle bien de "l'image de soi" (exemple:
SURICATE - Le Rire 2.0 / Internet Laughter - YouTube )
Bref, je disais donc que l'on "apprend" ce qui est drôle, ce qui pue..., et comme je disais plus tôt que la consommation de drogue était en parallèle avec un changement de "groupe" social, on a donc de nouvelles choses a apprendre (en l’occurrence sur le milieu de la drogue), tant de chose que l'on apprend par interaction sociale, et qui y trouvent bien comme ça leur richesse, parce que prodé tout seul, c'est pas très cool.
Pour conclure il est évident que la drogue, le rire et l'ivresse ont une principale composante sociale, et que c'est cette composante sociale qui l'a fait passer en priorité comme moyen d'introspection pour les psychonautes, alors que des moyens totalement asociale comme l'onironautisme ou la méditation ne sont explorés qu'une fois que l'esprit a apprit le principe de la vrai introspection (à condition que l'on est un esprit ouvert
).
Tout ça pour dire que si nous sommes des individus égocentrés de base, la drogue à un aspect social, elle s'apprend, se transmet, son caractère événementielle renforce le potentiel émotionnelle des souvenirs qui en resteront et sont donc important dans la vie sociale d'un individu (j'y était.., tu te rappelle quand...). Le conformisme est un réflexe instinctif dans le social, car il est lié à l'apprentissage et à l'acceptation/la confirmation. Donc même s'il est inconscient (et heureusement d'ailleurs), il est évident que la consommation de drogue passe par l'égo, malgré le paradoxe du fait que ce soit une prise de "sentiment" et non "d'apparence", les 2 étant liés on ne se rend compte du lien qu'après, de plus les consommateurs sont une catégorie communautaire trop vaste mais soudé, underground et charmante qu'il est difficile de ne faire que son petit pèlerinage psychonautique dans le silence.
J'espère ne pas m'être trop perdu parce que j'ai souvent quitté ma chaise et perdu le fil, donc désolé si c'est un peu brouillon (j'ai pas bien retranscris mes pensées ><") et si sa manque de nuance... Mais c'était pour tenter (au mieux) de lancer une réflexion objective, en dissolvant totalement notre égo et en l'analysant comme n'importe quoi d’intéressant. (Même si faut faire attention avec ce foutu cercle vicieux de l'égo du mec qui veut faire genre qu'il en a pas, ou de celui qui joue le bon salaud et qui critique l'égo des autres en finissant par "l'égo est un absolue, il faut l'accepter c'est tout" (on en revient au psychopathe m'voyez) xD).