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MDMA et depression

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Kepz
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Kepz

Alpiniste Kundalini
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27/9/11
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Salut j'ai pris de la MD pour la premiere fois ( 120mg) hier soir en boite.Donc sa a été pris à 3h du mat, je suis rentré dormir vers 7h là sa fait donc 16h depuis la prise.Je me sens pas dépressif juste fatigué un peu dans les vappe quoi.
C'est possible que la depression arrive après ?Y en a qui on pas de depressions apres une prise d'md ?
Je précise que j'ai déjà experimenter 2 fois le 6-apb et j'ai eu une sale depressions avec lui.

EDIT: Ah et j'entend un genre d'ultrason depuis que je suis sorti de la boite.Surement la musique + md qui peux faire ça ? Rien de grave ou devrai-je m'inquiéter?
 
Coucou,
Si tu as les oreilles qui sifflent c'est le son trop fort de la boite, la md a aussi tendance a te coller au enceintes. Si ca dure -> ORL

Pour la depression post md certaines personnes sont plus sensibles que d'autre, ça dépend de la dose et de la fréquence des prises
 
Le son dans les oreilles c'est probablement juste du au volume sonore élevé de la boite, non ?
 
Concernant la dépression dont tu parles, il me semble qu'elle peut intervenir en cas de prises massives et non espacées (style tous les week-end pendant 6 mois).

Je pense que tu fais plutôt allusion au contrecoup d'une soirée MD, qui lui peut surgir jusqu'à 2 ou 3 jours après la prise. Et là c'est très variable. Il y a des gens qui vont être assez déprimés (et pas "dépressifs" ;) ), d'autres vont être seulement fatigués. Je pense que ça dépend aussi de "l'intensité" de ta soirée MD, et des abus que tu as pu faire par ailleurs (danser non-stop, s’alcooliser + que de raison, etc..)

Personnellement , les jours suivants une bonne soirée MD je fais du cardio à haute dose, je vois mes potes, je mange bien (pâtes, fruits et viandes maigres) et je bois beaucoup d'eau, et généralement tout se passe bien (juste une légère fatigue résiduelle).

EDIT: J'avais pas lu le "1ère fois", alors je précise que mes 1ères soirées MD/Taz ont été suivies d'une euphorie et d'un bien-être les jours suivants, les descentes difficiles à gérer et les contrecoups les jours d'après ne me sont apparues que bien après.
 
Pour le sifflement aigu c'est rien rassure-toi, le son qui était fort, c'est normal ! Sa me le fait tout le temps, pour éviter ça de simple bouchons font très bien l'affaire et sa atténue pas tant que ça le son et ils sont souvent fluo hahaha (OUAIS J'AIME LE FLUOOOOOOOOO !)

En plus y a moyen d'en chopper gratos, certaines boîtes en distribue (en festival idem)
 
Pour le sifflement dans les oreilles, t inquietes pas c est la pression sanguine qui fait ca.
Moi dans ton cas je suis crevé pendant une semaine aussi, t inquiete c est normal.
Mange bien,dors bien et tu verras tout rentreras tres vite dans la norme..
 
Pour la pseudo depression post mdma elle se declare en general pas le lendemain mais plutot 2-3 jours apres.

Apres certain la sente fort, d'autre pas du tout, mais elle est la.
 
Les abus l’expliquent certes, mais il y a, à mon sens, le facteur fatigue qui joue beaucoup. Le manque de sommeil à un rôle prédominant dans la dépression(les gens dépressif dorment rarement sur leurs deux oreilles^^), si tu fait la teuf et tu te couche à des heures raisonnables, les jours suivant sont plus facilement gérables. Enfin, encore faut il y arriver me dirons certains :)
 
Ouroboros a dit:
Pour la pseudo depression post mdma elle se declare en general pas le lendemain mais plutot 2-3 jours apres.

Apres certain la sente fort, d'autre pas du tout, mais elle est la.

Une étude récente expliquait que chimiquement la MDMA en elle-même n'avait finalement aucune influence directe sur cette dépression, et que ce serait plutôt dû à la fatigue provoquée par toute la dépense d'énergie occasionnée.
 
Ce n'est po du au manque de neurotransmetteur la déprime post md?
 
Sludge a dit:
Une étude récente expliquait que chimiquement la MDMA en elle-même n'avait finalement aucune influence directe sur cette dépression, et que ce serait plutôt dû à la fatigue provoquée par toute la dépense d'énergie occasionnée.

? comment ça ?
Enfin si elle arrive, c'est bien dû à la vidange de séroto et tout non ? De ce fait, même si la md n'est pas "responsable" de la déprime, elle est quand même responsable de l'état du corps et de l'esprit qui va permettre d'en arriver à cette déprime. Nan ?
De ce fait, tout ça me semble quand même bien lié..
Enfin.. moi ça va, je n'y suis pas vraiment sujet, ça me casse comme quelques gros pétards peut-être, c'n'est pas pour ça que je n'aime pas cet état..
 
Et puis faut éviter le speed love (speed+md) si on veut pas morfler le mardi soir, perso, j'y referais pû'
 
Sludge a dit:
Une étude récente expliquait que chimiquement la MDMA en elle-même n'avait finalement aucune influence directe sur cette dépression, et que ce serait plutôt dû à la fatigue provoquée par toute la dépense d'énergie occasionnée.
Faut voir ce qu'on entend par "dépression" aussi. Moi quand je me retrouve à sangloter hystériquement et sans aucune raison valable pendant deux jours suite à une soirée où je me suis malencontreusement enfilé pas loin d'un gramme de MDMA (en enchaînant les doses parce que j'oublie instantanément avoir pris la précédente ^^), j'ai tendance à penser que c'est en rapport avec le vidage de mes stocks de sérotonine, et pas juste l'énergie dépensée en dansant.

(J'vous rassure, ce genre d'histoire ne m'est arrivé qu'une seule fois, il y a cinq ans...)
 
Je ne retrouve pas l'article mais c'était lié à une émission de télé où des gens prenaient de la MDMA...

Bref c'est vrai que par rapport à l'action de la MDMA sur la sérotonine, c'est vrai que ça paraît quand même logique que ça entraine des déprimes (peut-être même jusqu'à la dépression) à court terme.
 
Ah ouais j'l'avais vu ce truc, Drug live, the Ecstasy Trial.
J'pense que c'était surtout pour dire qu'à dose raisonnable, la md ne provoquait effectivement aucune dépression post-prise, et aucun dommage sur le cerveau. Ils en prenaient 87 (je crois) mg, quelque chose comme ça. Assez basique au final comme émission, bien télévisuelle, mais ouais pas mal pour faire le point sur la réalité des choses et chasser une partie des préjugés.
 
Si j'peux apporter mon témoignage. Je prends de la mdma depuis plusieurs mois au moins une fois par semaine, je suis loin d'en être fier, mais apporter sa pierre à l'édifice d'autant plus si c'est "RDR" ca peut toujours servir.

Donc, je confirme que ça joue énormément sur la psyché, même s'il est vrai que d'une personne à l'autre les effets peuvent être strictement différents.

En ce qui me concerne, la prise de mdma trop fréquente a amorcé plusieurs problèmes :

- L’anxiété : moi qui n’était absolument pas de nature anxieuse, j'me retrouve confronté à des petites périodes de stress/anxiété malgré le fait que tout aille très bien dans ma vie.

- Des redescentes de plus en plus hard et de plus en plus longues. Aujourd'hui, quand je rentre de soirée sous mdma et que je n'parviens pas à trouver le sommeil ça peut être vraiment dur à gérer (genre inconfort psychiques, des pseudos hallucinations sensorielles comme si quelqun me touchait etc ou alors des petites dépersonnalisations). Et cela peut durer une semaine.

- Une dépendance psychologique dont la cause est le "réflexe mdma" de soirée, qui consiste à gober pour tout et n'importe quoi, même lorsque tu te jures de ne rien gober ce soir. Du coup ce qui doit être occasionnel se retrouve être systématique. Et là c'est tout de suite moins fun.

Donc oé ce que j'en ai conclu c'est que si t'es pas raisonnable, si ta un groupe de pote qui perche plusieurs fois par semaine, faut vraiment faire gaffe car ça va très vite.

Dernière chose que j'ai pu noter. Lors de ces redescentes 'hard' je m'suis toujours juré que c’était la dernière fois et que, au pire des cas, si je devais recommencé, ce serait pas avant plusieurs semaines.BULLSHIT ! Malgré ça l'erreur, l'erreur est répétée week end apres week end. Pourquoi ? Et bien je pense que notre cerveau oublie volontairement ces périodes difficiles, une sorte de mécanisme de défense. On pourrait appeler ça - d'un point de vue psychanalytique - le refoulement, ou plasticité d'un point de vue neurologique. Le fait est que ce mécanisme de défense est bel et bien constitutif du problème de regobage.
 
C'est quand même une grosse question de volonté, rien ne t'empèche si ce n'est toi de faire une pause.. Alors certes l'entourage joue, mais ton cerveau ne refoule pas tout sinon tu ne serais pas en train de nous expliquer ça. Et rien ne t’empêche de ne pas en prendre alors que les autres si, ça passe bien aussi crois moi.. Tu sembles assez éveillé sur tes abus, c'est dommage que le reste ne suive pas, mais bon.. Ca ne peut venir que de toi -en fait-.
Ca m'fait penser à la douille-facile d'accuser une "dépendance" ou un besoin, quand ce n'est qu'une envie -certes pas évidente à contrôler tout le temps-
'sais pas comment le dire, mais tu le fais pour toi, un reflexe ça se perd malgré tout.
 
J'ai remarqué un petit truc moi quand même, avec la md. Si je suis dans une période cool, où mes projets avancent, où mes soucis de tune sont, on va dire encadrés, si j'ai une hygiène de vie correcte et si j'arrive en teuf dans un mood assez désintéressé, où je sais pas trop quoi faire mais très bien pourquoi je suis là (MOVE YO HEAD BITCH)... Ben la md, il y a juste un moment où elle n'est plus là. Je le sens, direct, ça me fait chier sur le moment, mais niveau séroto/dopa c'est correct, c'est juste le contraste entre avec md/sans md plus la fatigue qui m'amène un poil de tristesse, un petit manque émotionnel vite compensé en envisageant le putain de dimanche de glandeur que je vais me taper.

Par contre, si je suis un poil paumé, si je vais en teuf pour oublier un peu la semaine et la paumitude, si je planque un peu les merdes dans les tiroirs quoi, avant d'y aller, et que je prends de la md... HA. Elle me loupe pas la salope : en perche c'est garanti que je prenne un moment pour aller me parler à moi-même histoire de faire le point sur qui je suis, où je vais, ce que je fous là, pourquoi je suis perché, tout ça. Et le lendemain, le surlendemain, c'est la misère, je me sens mal, con, triste.

La MD est sympa quand je lui amène du positif. Par contre si je lui amène de la merde... Il y a un petit proverbe dont j'abuse ; ça concerne la musique assistée par ordinateur mais ça peut s'appliquer un peu partout.

Garbage in, garbage out.

Si mon son est à chier, même avec un compresseur et une reverb à 2000 boules chaque, mon son deviendra juste un son à chier noyé dans un compresseur et une reverb à 2000 boules chaque. En aucun cas ça deviendra un bon son.

Je pense qu'avec la md on est pas loin. Si t'es à chier avant, tu te sentiras toujours à chier après, voir pendant.

Le pire retour de bâton que j'ai eu c'était à une soirée avec des potes où je savais déjà que c'était pas cool que j'y aille, c'était über-loin, c'était pas monstrueux, et je le savais, mais bref. Je tope un demi-G, je me l'envoie avec les potes, j'ai dû prendre 150mg à tout péter, grosse montée dans le cul, je me pose plus de questions, et au moment où la md se calme un peu, ouais les fameuses vagues, BAM ! Tout qui me revient dans la gueule en même temps. Le gros paquet de merdes qui me tombe dessus en une fois, genre toutes les merdes compactées en un mortier de merde bien dégueu bien baveuse, le genre "j'ai bouffé que des steak-frites depuis trois mois à tous les repas y compris le p'tit dèj en me gavant de speed entre les repas" qui me tombe dessus.

Putain j'étais pas fier. J'ai continué à danser, à tenter de passer une bonne soirée, mais j'avais qu'une envie c'était de courir, loin, chez moi, et de nettoyer mon caca.

Le premier scato qui me quote je lui fais une troisième narine. Gnahaha.
 
Bon toujours pas de deprime a l'horizon.
Je precise que j'avais pris 35mg de MXE et que j'ai gober le para d'md vers la descente de la mxe.
Pendant la MD j'ai bédave beaucoup, beu, shit surtout shit.
J'ai bu du café hier et aujourdhui du rebull.Je mange des clementine, pomme.
Je croise les doigts parceque la depression post 6-apb m'avais bien traumatisé ^^
 
En même temps faut pas se focaliser dessus hein jsuis sur que ça m'est arrivé quelques fois, seulement je me dis pas tout le temps "est-ce que je vais déprimer", "est-ce que c'est le retour de la md qui me frappe"...
 
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