deja . les amphets (comprend du speed a la md jusquau 2C ) et la cocaïne . dont le traitement symptomatiques est le même sauf pour hallucinogènes ou on donnera un neuroleptique majeur en plus de l' alcalinisation des urines .
difficile distinguer une
intoxication aiguë par des analogues d'amphétamine d'une intoxication par de
la cocaïne.
La prise en charge initiale comporte la mesure des paramètres vitaux (pouls,
tension artérielle, température), un examen physique général et, en fonction de
la présentation clinique, un avis psychiatrique. Ces patients souvent agités
doivent parfois être immobilisés pour être examinés et soignés.
Les examens complémentaires de base comprennent une biologie (glycémie,
ions, urée, créatinine, enzymes cardiaques, musculaires et hépatiques, examen
hématologique complet avec formule globulaire, coagulation, protéine C
activée), un examen microscopique et une culture d'urine. Un
électrocardiogramme, une radiographie du thorax sont réalisés
systématiquement et un scanner cérébral, si cela est nécessaire.
Une perfusion est placée, du glucosé hypertonique (0,5-1 mg/kg) et 100 mg de
thiamine (vitamine B 1) sont injectés.
Une sédation du patient est très importante, et les benzodiazépines constituent
un premier choix, en particulier le diazépam (Valium®). Le diazépam est un
bon sédatif qui, en diminuant l'agitation du patient, réduira la production de
chaleur, source d'hyperthermie. Il s'agit d'un anticonvulsivant de premier choix
qui est efficace contre les délirium secondaires soit à la prise de cocaïne ou
d'amphétamine, soit au sevrage en alcool. L'administration intraveineuse lente
de 10 mg de diazépam peut être répétée jusqu'à résolution des symptômes et
doit parfois s'élever à 100 mg en 30 minutes à 1 heure. L'haldol (Haldol®) et le
dropéridol (Déhydro-benzpéridol®, Vésalium®, Droleptan®) sont efficaces en
cas de délirium et d'hallucination pour autant qu'il n'y ait pas d'altération des
signes vitaux. Attention, dans le cas contraire, ces médicaments peuvent
aggraver les signes cardiaques (arythmies, HTA), augmenter la température
corporelle...
L'hyperthermie est corrigée par une réduction de l'agitation (diazépam), une
réhydratation par des cristalloïdes, et un refroidissement mécanique externe
actif (linges humides, vaporisation d'eau sur le corps et ventilateur
(efficacité++).
La rhabdomyolyse est une complication grave. L'hydratation doit dans ce cas
être accrue afin de maintenir une diurèse horaire de 1-2 mL/kg et les urines
alcalinisées.
En cas d'hyperkaliémie, de nécrose tubulo-interstitielle aiguë et
d'insuffisance rénale aiguë, l'hémodialyse fait partie du traitement à envisager.