Takiata
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 27/9/09
- Messages
- 42
Bien le bonjour tout le monde, revenue de Berlin où la MD fut pour la première fois goutée... Je pense que ce post va être excessivement long, et je m'en excuse à l'avance, si ce n'est pas ce qui est attendu ici...
Première prise, vendredi soir, vers 23h/00h, nous sommes posés dans un studio, avant de partir en club... Dans le studio, puis pendant le trajet, puis même à mon arrivée en club, je me demande assez régulièrement "c'est monté ou pas ?", en m'auto-analysant... C'était sans savoir que quand tu montes, tu le sais immédiatement...
Je commence à arriver sur la piste de daaaance, et sens que mon coeur bat légèrement vite, c'est que ça ne va pas tarder, me disais-je alors.
Donc montée, en plein milieu du dancefloor, au moment où je suis plongée dans la musique (et où je réalise combien la France est dépourvue de vrais clubs à la vraie musique), je suis transportée.
En pleine danse, j'ouvre les yeux, et je réalise à ce moment que "ah, ça monte"... Je reste à me vider sur le dancefloor encore un bon moment, peut être 1h ou 2h, puis, merde, je commence à avoir très très chaud, j'étouffe pas mal même (et je ne supporte déjà pas la grosse chaleur en temps normal)...
J'en profite pour m'éloigner de la foule et rejoindre une amie qui était également sous MD, mais qui préférait rester à "l'air" (si tant est qu'il y ait de l'air dans un club), je sens mes yeux tout écarquillés, et j'ai un sourire figé à mon visage (qui ne me quittera plus jamais d'ailleurs), je lui dis que j'ai chaud, on s'éloigne un peu, là où il fait moins chaud, on s'affale sur un canapé... On phase... Puis on s'enlace...
Ensuite, on a encore trop chaud là où l'on est. On s'éloigne donc une fois de plus, on passe par un couloir à la lumière bien délirante, je suis en baskets, j'ai l'impression de marcher avec douceur, et je sais en même temps que je marche sûrement bizarrement, mes yeux s'éclatent toujours autant (une bonne vue saccadée), les couleurs sont exacerbées.
On arrive dans une autre salle cette fois avec deux portes ouvertes sur le dehors, là encore on s'installe, on danse assises et on rit en voyant une autre amie complètement bourrée, complètement déjantée.
Je décide à un moment de descendre aux chiottes, pour remplir une bouteille d'eau, je la remplis, je m'apprête à repartir, mais j'ai envie de vomir, je prends donc un petit détour pour vomir. A la seconde ou j'ai rejeté ce qu'il fallait rejeter, je me retrouve (je pense) en plein dans mon trip MD, d'un coup je me sens heureuse, je suis heureuse d'avoir vomi, heureuse d'être là, heureuse de la musique qui passe, puis je pense à mon amie laissée en haut, et je me dis qu'elle s'inquiète peut être de ce que je fous... Je vais donc la voir, et manque de bol, elle commence à taper un bad. Elle se sent très très mal et a besoin de sortir dehors (elle ne supporte pas les lieux remplis et fermés sous md), le problème étant qu'il fallait que l'on retrouve nos amis berlinois, sans quoi nous rentrions nulle part et dormions dehors.
Nous sommes donc en bas dans le coin toilettes vestiaires, mon amie, toujours en gros bad, toujours angoissée, se met à vomir. Moi, rien ne pouvait briser mon bonheur, j'étais heureuse de tenir les cheveux de mon amie, je lui caressais le visage les épaules de partout, lui disait qu'elle vomissait et que c'était bien, et qu'on serait bientot sortie et qu'elle pourra retrouver un bon trip, je suis heureuse de voir mon autre amie, complètement bourrée, parler à des gens sur un fauteuil en face de nous, je regarde autour de moi et bordel, vraiment rien ne pouvait briser mon trip. Ma pote se sent toujours aussi mal, continue de vomir, ne fait que s'excuser, tandis que j'essayais de lui faire comprendre que y avait pas du tout de problème, j'étais super contente moi ! Elle me demande aussi toute les 6 secondes si je vais bien, et j'allais très bien (elle me dira plus tard que ce sont mes yeux qui lui faisaient peur, des yeux fous).
On est coincées aux toilettes, car mon amie ne veut pas qu'on se quitte, et ça n'aurait pas forcémment été une bonne idée de remonter dans la chaleur et la foule.
On attend donc avec espoir qu'un de nos amis descende en bas, et, ô chance, un de nos amis berlinois arrive, je le suis dans les toilettes pour lui expliquer qu'il faut que l'on sorte dehors, je parle à 200 à l'heure, le mec me dit ok et me dit qu'il va chercher le deuxieme ami berlinois, puis prend ma tete dans ses deux mains et les fait glisser le long de mon visage, je suis instantanément tombée amoureuse de ce mec, aux mains les plus douces que j'avais jamais pu rencontrer... Chaque fois qu'il me touchait je me sentais... Bien, jamais eu une telle sensation de douceur, ma qué cé bon.
On attend, et je suis encore et toujours transportée par le bonheur, je nous vois toutes les trois et je nous aime, je nous trouve belles, je trouve mon amie bourrée belle, je trouve mon amie badée belle, et la bourrée et moi n'arrêtons pas de rassurer la badée.
Nous sommes enfin sorties, instantannément mon amie retrouve son beau sourire de demoiselle bienheureuse, et me dit que "ah ça va mieux !", nos amis nous appellent un taxi et lui donnent l'adresse où nous déposer, je suis toujours aussi heureuse, je fais des calins à tout le monde, vraiment je lévite de bonheur, je suis toujours aussi amoureuse de mes deux amies, je ne les quitte pas d'un oeil, leur demande comment elles vont, les caresse les embrasse etc. On rentre, on aime la vie, on parle, puis on essaye de dormir, en vain. Je me concentre un peu sur ma machoire, penser à la décrisper, puis je commence à phaser gentillement sur le fait que je ne dorme pas, un peu agacée, puis un de nos amis, pour une raison que j'ignore encore, s'est mis à me masser le crâne, le visage, pendant que j'étais allongée... Dans la seconde, je dormais.
Donc première prise idéale (pour moi), et je pense que j'ai eu de la chance de ne pas bader avec mon amie, c'était d'ailleurs assez drôle car ce n'était absolument pas sa première fois à elle, et c'était surtout le plus gros bad de toute sa vie. Personnellement, pour cette première prise je n'ai pas eu l'occasion d'avoir une descente, m'étant endormie avant.
Première prise, vendredi soir, vers 23h/00h, nous sommes posés dans un studio, avant de partir en club... Dans le studio, puis pendant le trajet, puis même à mon arrivée en club, je me demande assez régulièrement "c'est monté ou pas ?", en m'auto-analysant... C'était sans savoir que quand tu montes, tu le sais immédiatement...
Je commence à arriver sur la piste de daaaance, et sens que mon coeur bat légèrement vite, c'est que ça ne va pas tarder, me disais-je alors.
Donc montée, en plein milieu du dancefloor, au moment où je suis plongée dans la musique (et où je réalise combien la France est dépourvue de vrais clubs à la vraie musique), je suis transportée.
En pleine danse, j'ouvre les yeux, et je réalise à ce moment que "ah, ça monte"... Je reste à me vider sur le dancefloor encore un bon moment, peut être 1h ou 2h, puis, merde, je commence à avoir très très chaud, j'étouffe pas mal même (et je ne supporte déjà pas la grosse chaleur en temps normal)...
J'en profite pour m'éloigner de la foule et rejoindre une amie qui était également sous MD, mais qui préférait rester à "l'air" (si tant est qu'il y ait de l'air dans un club), je sens mes yeux tout écarquillés, et j'ai un sourire figé à mon visage (qui ne me quittera plus jamais d'ailleurs), je lui dis que j'ai chaud, on s'éloigne un peu, là où il fait moins chaud, on s'affale sur un canapé... On phase... Puis on s'enlace...
Ensuite, on a encore trop chaud là où l'on est. On s'éloigne donc une fois de plus, on passe par un couloir à la lumière bien délirante, je suis en baskets, j'ai l'impression de marcher avec douceur, et je sais en même temps que je marche sûrement bizarrement, mes yeux s'éclatent toujours autant (une bonne vue saccadée), les couleurs sont exacerbées.
On arrive dans une autre salle cette fois avec deux portes ouvertes sur le dehors, là encore on s'installe, on danse assises et on rit en voyant une autre amie complètement bourrée, complètement déjantée.
Je décide à un moment de descendre aux chiottes, pour remplir une bouteille d'eau, je la remplis, je m'apprête à repartir, mais j'ai envie de vomir, je prends donc un petit détour pour vomir. A la seconde ou j'ai rejeté ce qu'il fallait rejeter, je me retrouve (je pense) en plein dans mon trip MD, d'un coup je me sens heureuse, je suis heureuse d'avoir vomi, heureuse d'être là, heureuse de la musique qui passe, puis je pense à mon amie laissée en haut, et je me dis qu'elle s'inquiète peut être de ce que je fous... Je vais donc la voir, et manque de bol, elle commence à taper un bad. Elle se sent très très mal et a besoin de sortir dehors (elle ne supporte pas les lieux remplis et fermés sous md), le problème étant qu'il fallait que l'on retrouve nos amis berlinois, sans quoi nous rentrions nulle part et dormions dehors.
Nous sommes donc en bas dans le coin toilettes vestiaires, mon amie, toujours en gros bad, toujours angoissée, se met à vomir. Moi, rien ne pouvait briser mon bonheur, j'étais heureuse de tenir les cheveux de mon amie, je lui caressais le visage les épaules de partout, lui disait qu'elle vomissait et que c'était bien, et qu'on serait bientot sortie et qu'elle pourra retrouver un bon trip, je suis heureuse de voir mon autre amie, complètement bourrée, parler à des gens sur un fauteuil en face de nous, je regarde autour de moi et bordel, vraiment rien ne pouvait briser mon trip. Ma pote se sent toujours aussi mal, continue de vomir, ne fait que s'excuser, tandis que j'essayais de lui faire comprendre que y avait pas du tout de problème, j'étais super contente moi ! Elle me demande aussi toute les 6 secondes si je vais bien, et j'allais très bien (elle me dira plus tard que ce sont mes yeux qui lui faisaient peur, des yeux fous).
On est coincées aux toilettes, car mon amie ne veut pas qu'on se quitte, et ça n'aurait pas forcémment été une bonne idée de remonter dans la chaleur et la foule.
On attend donc avec espoir qu'un de nos amis descende en bas, et, ô chance, un de nos amis berlinois arrive, je le suis dans les toilettes pour lui expliquer qu'il faut que l'on sorte dehors, je parle à 200 à l'heure, le mec me dit ok et me dit qu'il va chercher le deuxieme ami berlinois, puis prend ma tete dans ses deux mains et les fait glisser le long de mon visage, je suis instantanément tombée amoureuse de ce mec, aux mains les plus douces que j'avais jamais pu rencontrer... Chaque fois qu'il me touchait je me sentais... Bien, jamais eu une telle sensation de douceur, ma qué cé bon.
On attend, et je suis encore et toujours transportée par le bonheur, je nous vois toutes les trois et je nous aime, je nous trouve belles, je trouve mon amie bourrée belle, je trouve mon amie badée belle, et la bourrée et moi n'arrêtons pas de rassurer la badée.
Nous sommes enfin sorties, instantannément mon amie retrouve son beau sourire de demoiselle bienheureuse, et me dit que "ah ça va mieux !", nos amis nous appellent un taxi et lui donnent l'adresse où nous déposer, je suis toujours aussi heureuse, je fais des calins à tout le monde, vraiment je lévite de bonheur, je suis toujours aussi amoureuse de mes deux amies, je ne les quitte pas d'un oeil, leur demande comment elles vont, les caresse les embrasse etc. On rentre, on aime la vie, on parle, puis on essaye de dormir, en vain. Je me concentre un peu sur ma machoire, penser à la décrisper, puis je commence à phaser gentillement sur le fait que je ne dorme pas, un peu agacée, puis un de nos amis, pour une raison que j'ignore encore, s'est mis à me masser le crâne, le visage, pendant que j'étais allongée... Dans la seconde, je dormais.
Donc première prise idéale (pour moi), et je pense que j'ai eu de la chance de ne pas bader avec mon amie, c'était d'ailleurs assez drôle car ce n'était absolument pas sa première fois à elle, et c'était surtout le plus gros bad de toute sa vie. Personnellement, pour cette première prise je n'ai pas eu l'occasion d'avoir une descente, m'étant endormie avant.