Skiff
Glandeuse Pinéale
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TR Candyflip
Set & Setting : c'est moi qui organise le weekend, première fois que j'invite cette fille qui me plait donc j'ai un peu d'appréhension mais aussi beaucoup de curiosité et d'excitation à l'idée de la connaître un peu plus. Elle vient avec une copine pour avoir un coussin psychologique. Mentalement je me sens bien, faut dire que je suis dans une bonne vague récemment et je m'efforce de continuer de la rider.
Vu que c'est un huit-clos je te plante le décor :
Le cadre c'est une maison de campagne héritée mais vacante, grande mais rustique genre la maison de ta grand-mère quand même hein. C'est une petite propriété y'a des dépendances entièrement stackées de merdes, un verger, des moutons. Une fois l'espace réorganisé pour faire la teuf, c'est à dire descendre matelas, bouger les canapés, sortir la télé cathodique ( une antiquité pesante ), sortir les chaises du passé, une table, installer le 5.1.
Quand tu rentres, à gauche dans le salon ça nous fait un dancefloor avec un canapé, deux fauteuils et au fond de la pièce, parce que c'est grand, deux matelas empilés avec coussins.
Quand tu rentres, à droite dans la cuisine/salle à manger ça nous fait un autre canapé, grande table campagnarde sur laquelle on a monté le frigo et poussée dans le coin, table basse pour le matos.
On est 8 : 4 cousins, 1 ami, X et sa copine, moi. Je t'épargne les prénoms tu verras ce sera pas utile.
J'ai préparé 4.5 litres de smoothie, on a tout ce qu'il faut en tise, en zeb, en prods, on récupère des sushis.
______________________
14h-18h : il fait beau, tout le monde boit des bières, tout le monde fume des pets. La connexion passe bien dans le groupe, elles aiment bien le lieu et y'a pas de malaise. On rigole, on se balade, l'ivresse monte peu à peu y'en a qu'on besoin de faire des siestes réparatrices avant de dropper.
Au fur et à mesure de la conversation qu'elle et moi avions ensemble, je me rends compte déjà qu'elle me comprend et que quand elle me me signifie qu'elle me comprend, je comprends. Je dirais pas que j'étais désarmé mais salement étonné à l'intérieur.
18h-21h-30 : On continue à parler, je suis conscient que je lui plais vu la fréquence des signes d'intérêts que je reçois de sa part mais personnellement l'important à ce moment de ma soirée c'est d'essayer de la découvrir au sens mental du terme. Je sais qu'elle sort d'une relation de 2 ans avec son mec, on en a pas parlé et j'ai peur d'être un mirage pour elle, un rebond, un échappatoire je sais pas. Et étonnement je commence à avoir envie de lui plaire dans mes actions et dans mes paroles, un truc que j'ai du observer en moi parce que c'était totalement étranger. D'avoir envie de faire plaisir à quelqu'un.
L'idée pour moi, que je propose aux autres, c'est de candyfliper. Je dirais que ça me permet d'apprécier le LSD sans avoir de phases trop dark pendant le trip. Les filles sont partantes pour cette option.
Le temps passe vite on peut dire que l'ambiance est bonne, le groupe a décidé par shifumi représentatif de drop à 21h30. Les filles étaient pressées.
On a deux gars à 100ug
Les deux autres, les filles et moi commencont avec une demie chouette donc 0.12mg de MD. Plus loin dans la soirée elles et moi on dropera le LSD et plus tard encore un quart de chouette. Alors que les deux gars là dont on parle resteront sur la MD et choisiront de pas candyflip.
Le dernier dormait jusque 23h, s'est levé pour droper sur un coup de tête alors qu'il se sentait pas super et a fini par retourner au lit dans l'heure.
~22h30 : Première montée agréable, les jambes se dérouillent progressivement sur la psytrance, les filles se font des câlins, on danse. J'essaie de libérer mon souffle direct, j'y arrive relativement mais l'énergie de la soirée est sympa. La MD opère sa thérapie, avant de venir j'avais peur à la perspective de pas réussir à me laisser aller sur la psy mais je constate que j'ai pas de blocage.
Ensuite on a drop le LSD à trois, ça a commencé à de devenir carrément électrique. La psytrance montait en BPM, mon coeur aussi. Je m'ambiançais bien puis je sais pas quand j'ai entendu ça ou même si je l'ai entendu mais.. sa copine était bien spaced out, elle disait ce qu'elle pensait tout haut comme si elle avait pas de filtre. Je le fais aussi souvent en trip comme une sorte de technique de PNL pour me mettre dans des états de trance mais là je l'ai entendu dire, alors qu'elle était sur les matelas dans la pièce et que je regardais vers la fenêtre ouverte : " il croit qu'il gère une meuf comme X ". Alors que putain une chose est sûre j'ai pas cette prétention.
Là j'étais déstabilisé même si physiquement j'étais présent sur la piste. J'ai eu la sensation que mes comportements, mes agissements de la soirée avaient pu être interprétés totalement différemment de ce dont étaient mes vraies intentions. Que toutes les interactions que j'avais eues vis à vis de X pouvaient revêtir plusieurs significations. Et que j'étais un connard de la jouer tranquille alors qu'on me montre de l'intérêt ? mais l'instant d'après de me dire qu'au fond c'est vrai que j'ai envie de prendre mon temps, d'attendre de me livrer avant d'offrir à nouveau ma bouche à quelqu'un. Que sa longueur d'ondes ce soir c'était le tactile et qu'elle aurait ressenti un stop de ma part ? Enfin t'as compris je me suis fait assaillir, je venais de me faire pirater mon code ! Même si sa pote n'était plus très cohérente pour le reste de la nuit, qu'elle communiquait difficilement et qu'elle était objectivement rabatt bah j'ai pas réussi à me convaincre que c'était une pensée de merde et qu'elle était pas fondée. Me dire que X pouvait avoir la même perception des trucs était un putain de mindfuck que je gérais qu'en surface.
J'ai regagné en consistance en me reconcentrant sur la musique. On a redrop un quart de taz avec X vers 2h, celui là m'a propulsé dans la trance sans sommation jusque 4h ?
Des fois quand j'agissais j'avais l'impression de pouvoir être analyser de deux façons, alors j'ai arrêté de me comporter vers 5h30 et vers 6h les gens allaient se coucher. Sa pote s'est endormie vers 4h en PLS avec mon chien c'était mignon.
6h-10h : la longue introspection allongé dans le salon pendant laquelle je me décortique, m'analyse froidement sous L je te passe les détails, j'écoute du son planant, ou je suis dans un trou, toutes les 40 minutes faut que je pisse. Ce qui revient beaucoup c'est que je suis terrifié à l'idée d'être aimé par les gens que je considère, que j'ai peur d'être trop bizarre pour elle même si j'admets que jusqu'ici quand je n'ai pas eu peur d'être vu et d'être perçu par elle ( les moments de kiff et d'absence sur le son par exemple ) ça ne l'a pas repoussée.
10h-18h : J'ai fait nuit blanche, la descente était tranquille, sans malaise rien. On chill, on smoke, puis on range. Elles ont passé une super soirée, elles voulaient faire after chez elles en mangeant de la glace ( un plan que je valide ) mais j'étais rincé et j'ai été me coucher vers 22h après m'être torturé l'esprit jusqu'à plus en pouvoir.
Merde..
J'essaie de faire le plus bref possible mais ça fait longtemps que j'ai pas fait un TR et j'ai quand même juste envie d'écrire.
Set & Setting : c'est moi qui organise le weekend, première fois que j'invite cette fille qui me plait donc j'ai un peu d'appréhension mais aussi beaucoup de curiosité et d'excitation à l'idée de la connaître un peu plus. Elle vient avec une copine pour avoir un coussin psychologique. Mentalement je me sens bien, faut dire que je suis dans une bonne vague récemment et je m'efforce de continuer de la rider.
Vu que c'est un huit-clos je te plante le décor :
Le cadre c'est une maison de campagne héritée mais vacante, grande mais rustique genre la maison de ta grand-mère quand même hein. C'est une petite propriété y'a des dépendances entièrement stackées de merdes, un verger, des moutons. Une fois l'espace réorganisé pour faire la teuf, c'est à dire descendre matelas, bouger les canapés, sortir la télé cathodique ( une antiquité pesante ), sortir les chaises du passé, une table, installer le 5.1.
Quand tu rentres, à gauche dans le salon ça nous fait un dancefloor avec un canapé, deux fauteuils et au fond de la pièce, parce que c'est grand, deux matelas empilés avec coussins.
Quand tu rentres, à droite dans la cuisine/salle à manger ça nous fait un autre canapé, grande table campagnarde sur laquelle on a monté le frigo et poussée dans le coin, table basse pour le matos.
On est 8 : 4 cousins, 1 ami, X et sa copine, moi. Je t'épargne les prénoms tu verras ce sera pas utile.
J'ai préparé 4.5 litres de smoothie, on a tout ce qu'il faut en tise, en zeb, en prods, on récupère des sushis.
______________________
14h-18h : il fait beau, tout le monde boit des bières, tout le monde fume des pets. La connexion passe bien dans le groupe, elles aiment bien le lieu et y'a pas de malaise. On rigole, on se balade, l'ivresse monte peu à peu y'en a qu'on besoin de faire des siestes réparatrices avant de dropper.
Au fur et à mesure de la conversation qu'elle et moi avions ensemble, je me rends compte déjà qu'elle me comprend et que quand elle me me signifie qu'elle me comprend, je comprends. Je dirais pas que j'étais désarmé mais salement étonné à l'intérieur.
18h-21h-30 : On continue à parler, je suis conscient que je lui plais vu la fréquence des signes d'intérêts que je reçois de sa part mais personnellement l'important à ce moment de ma soirée c'est d'essayer de la découvrir au sens mental du terme. Je sais qu'elle sort d'une relation de 2 ans avec son mec, on en a pas parlé et j'ai peur d'être un mirage pour elle, un rebond, un échappatoire je sais pas. Et étonnement je commence à avoir envie de lui plaire dans mes actions et dans mes paroles, un truc que j'ai du observer en moi parce que c'était totalement étranger. D'avoir envie de faire plaisir à quelqu'un.
L'idée pour moi, que je propose aux autres, c'est de candyfliper. Je dirais que ça me permet d'apprécier le LSD sans avoir de phases trop dark pendant le trip. Les filles sont partantes pour cette option.
Le temps passe vite on peut dire que l'ambiance est bonne, le groupe a décidé par shifumi représentatif de drop à 21h30. Les filles étaient pressées.
On a deux gars à 100ug
Les deux autres, les filles et moi commencont avec une demie chouette donc 0.12mg de MD. Plus loin dans la soirée elles et moi on dropera le LSD et plus tard encore un quart de chouette. Alors que les deux gars là dont on parle resteront sur la MD et choisiront de pas candyflip.
Le dernier dormait jusque 23h, s'est levé pour droper sur un coup de tête alors qu'il se sentait pas super et a fini par retourner au lit dans l'heure.
~22h30 : Première montée agréable, les jambes se dérouillent progressivement sur la psytrance, les filles se font des câlins, on danse. J'essaie de libérer mon souffle direct, j'y arrive relativement mais l'énergie de la soirée est sympa. La MD opère sa thérapie, avant de venir j'avais peur à la perspective de pas réussir à me laisser aller sur la psy mais je constate que j'ai pas de blocage.
Ensuite on a drop le LSD à trois, ça a commencé à de devenir carrément électrique. La psytrance montait en BPM, mon coeur aussi. Je m'ambiançais bien puis je sais pas quand j'ai entendu ça ou même si je l'ai entendu mais.. sa copine était bien spaced out, elle disait ce qu'elle pensait tout haut comme si elle avait pas de filtre. Je le fais aussi souvent en trip comme une sorte de technique de PNL pour me mettre dans des états de trance mais là je l'ai entendu dire, alors qu'elle était sur les matelas dans la pièce et que je regardais vers la fenêtre ouverte : " il croit qu'il gère une meuf comme X ". Alors que putain une chose est sûre j'ai pas cette prétention.
Là j'étais déstabilisé même si physiquement j'étais présent sur la piste. J'ai eu la sensation que mes comportements, mes agissements de la soirée avaient pu être interprétés totalement différemment de ce dont étaient mes vraies intentions. Que toutes les interactions que j'avais eues vis à vis de X pouvaient revêtir plusieurs significations. Et que j'étais un connard de la jouer tranquille alors qu'on me montre de l'intérêt ? mais l'instant d'après de me dire qu'au fond c'est vrai que j'ai envie de prendre mon temps, d'attendre de me livrer avant d'offrir à nouveau ma bouche à quelqu'un. Que sa longueur d'ondes ce soir c'était le tactile et qu'elle aurait ressenti un stop de ma part ? Enfin t'as compris je me suis fait assaillir, je venais de me faire pirater mon code ! Même si sa pote n'était plus très cohérente pour le reste de la nuit, qu'elle communiquait difficilement et qu'elle était objectivement rabatt bah j'ai pas réussi à me convaincre que c'était une pensée de merde et qu'elle était pas fondée. Me dire que X pouvait avoir la même perception des trucs était un putain de mindfuck que je gérais qu'en surface.
J'ai regagné en consistance en me reconcentrant sur la musique. On a redrop un quart de taz avec X vers 2h, celui là m'a propulsé dans la trance sans sommation jusque 4h ?
Des fois quand j'agissais j'avais l'impression de pouvoir être analyser de deux façons, alors j'ai arrêté de me comporter vers 5h30 et vers 6h les gens allaient se coucher. Sa pote s'est endormie vers 4h en PLS avec mon chien c'était mignon.
6h-10h : la longue introspection allongé dans le salon pendant laquelle je me décortique, m'analyse froidement sous L je te passe les détails, j'écoute du son planant, ou je suis dans un trou, toutes les 40 minutes faut que je pisse. Ce qui revient beaucoup c'est que je suis terrifié à l'idée d'être aimé par les gens que je considère, que j'ai peur d'être trop bizarre pour elle même si j'admets que jusqu'ici quand je n'ai pas eu peur d'être vu et d'être perçu par elle ( les moments de kiff et d'absence sur le son par exemple ) ça ne l'a pas repoussée.
10h-18h : J'ai fait nuit blanche, la descente était tranquille, sans malaise rien. On chill, on smoke, puis on range. Elles ont passé une super soirée, elles voulaient faire after chez elles en mangeant de la glace ( un plan que je valide ) mais j'étais rincé et j'ai été me coucher vers 22h après m'être torturé l'esprit jusqu'à plus en pouvoir.
Merde..