Hihi, Guigz a dit presque tout ce que je voulais dire ^_^''
Donc ouep, la war on drugs c'est 44 milliards de dollars annuels gâchés pour finalement une augmentation des consommateurs de drogues.
Et si tu fais des recherches pour un peu tous les pays, tu pourras remarquer que plus un pays fait de la répression, et plus le nombre de consommateurs est important, plus il est "laxiste" et fait de la prévention, et plus le nombre de consommateurs baisse :wink:
Je pense que ce serait très intéressant de trouver des sondages de consommation des différentes drogues pour tous les pays occidentaux, et comparer avec leurs politique vis à vis des drogues.
Guigz a dit:
"De la même manière que la prohibition de l'alcool a permis à des gangsters comme Al Capone de ramasser de riches profits, l'illégalité du marché aujourd'hui aide à financer les efforts de cartels internationaux et de réseaux de terroristes comme Al-Qaïda ou les talibans", affirme un rapport publié mardi par l'organisation."
Ceci est faux, c'est un des grand arguments de la war on drug justement de dire qu'il ne faut pas acheter de drogues car ça engrosse les réseaux terroriste qui vont esnuite aller tuer vos gosses devant les écoles primaires.
Mais pour l'instant on as jamais vraiment trouvé de grand labos qui avaient des liens avec les terroriste.
Au début cet argument était donné comme "Les labos fabricants des drogues ont surement des liens avec le terrorisme", puis petit à petit c'est passé à "Les labos fabricants des drogues ont des liens avec le terrorisme", jusqu'à être émis comme une vérité en Amérique, et même parfois en France, alors qu'aucun liens n'as encore été trouvé :roll:
Et hop, en prime un petit truc d'actualité qui pourrais t'aider:
La politique de lutte contre la drogue suisse avalisée par les électeurs
Les Suisses ont jugé leur politique de luttre contre la drogue et la dépendance efficace et ont accepté par référendum qu'elle soit inscrite dans la loi. Ce faisant, ils ont légalisé la prescription d'héroïne aux toxicomanes les plus dépendants. En revanche, les électeurs ont refusé à 63,2% de dépénaliser la consommation de cannabis.
68% des électeurs ont donc appliqué la nouvelle loi sur les stupéfiants. Ce texte ne fait en réalité que donner force de loi à des dispositions mises en place dans les années 90, jusque là régies par des dispositions gouvernementales et reconduites périodiquement. Les opposants au texte estiment que ce dernier ouvre la porte à la prescription d'autres substances que l'héroïne et, plus généralement, acte d'une plus grande tolérance envers les drogues.
La politique de lutte contre la drogue et la dépendance expérimentée par la Confédération depuis 1994 repose sur 4 piliers : prévention, thérapie, réduction des risques et répression. La « réduction des risques » pour les drogués passe, -et passera ainsi que le prescrit la future loi-, notamment par la distribution de seringues propres et la mise en place de locaux d'injection sécurisés ainsi qu'il en existe déjà à Genève et en Suisse alémanique. Le résultat de la « votation » autorise aussi la poursuite de prescription d'héroïne aux toxicomanes ayant déjà échoué plusieurs fois les thérapies de sevrage classiques (à la méthadone).
Selon le président de la fédération des médecins suisses, la prise d'héroïne permet aux toxicomanes de se sentir « bien » et donc, d'envisager de se réinsérer socialement. La Confédération met en avant ses chiffres : entre 1991 et 2007, le nombre de décès par overdose est passé de 400 à 152. Autres résultats encourageants : les infections par le virus du sida ont baissé de 60% et la criminalité liée aux stupéfiants de 75% sur cette même période. « Malgré notre soi-disant laxisme, le nombre d'overdoses a été réduit d'environ 50% » précise Barbara Broers, spécialiste des addictions aux Hôpitaux universitaires de Genève.
La politique originale de la Suisse est en réalité une réponse à des zones de non droits zurichoises ou bernoises qui se sont développées dans les années 80 et au sein desquelles les toxicomanes se piquaient au vu et au su de tous et les trafiquants commerçaient tranquillement. Au début des années 1990, le gouvernement fédéral a donc décidé d'adopter des mesures d'urgence autres que répressives.