Alors que la très liberticide loi Hadopi s’apprête à être débattue à l’Assemblée, j’aimerais partager l’info suivante avec les internautes le Président n’utilise pas d’ordinateur dans son bureau. Il n’utilise pas Internet. Il ne connaît, ni ne comprend, rien à l’informatique. Lire la suite l'article
Cette information m’était encore confirmée hier soir par une personne de son entourage très proche. Elle est connue de tous dans son entourage (et bien entendue "tue" par tous). Journalistes, collaborateurs, connaissances: ils le savent, Sarko est informatiquement analphabète. Le "mulot" de Chirac aurait très bien être celui de Sarkozy.
Pour un homme de 50 et quelques années, cela est inquiétant. Cela démontre une absence totale de curiosité pour le monde qui l’entoure. Au fond, il a une, voire peut être deux, génération de retard (oserais-je dire "un", voire "deux", monde de retard?). N’importe quel salarié de 50 ans de sa catégorie socioprofessionnelle sait utiliser Internet et l’utilise très probablement dans son activité professionnelle. Les statistiques démontrent que les "quinquas" ne sont pas en reste dans les usages du web.
Mais Sarkozy, au fond, n’a jamais connu la "vraie vie". Comme Chirac, il n’a connu qu’une vie d’élu, passant de mairie en palais, de ministères en résidences de la République. Quand on regarde les carrières des politiques dans d’autres démocraties, à commencer par Obama, une telle vie est incroyable: une vie entière de pouvoir… So French.
Ce qui n’empêche pas notre Président non seulement de pontifier sur Internet, qu’il qualifie "d’espace de création et d’échange", mais surtout d'aussitôt vouloir le réglementer, à la solde de l’industrie du disque. Au fond, il ne comprends pas, ne contrôle pas, et donc n’aime pas ce nouvel espace de la société française, virtuel, qui se moque régulièrement de lui de surcroît: le premier opposant à Sarkozy n’est-il pas le Net français?
Alors, Monsieur Sarkozy, avant de réglementer, apprenez à comprendre. Les internautes, vos compatriotes, vous en sauront gré.