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Limite de l'évolution

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Krix
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Krix

Holofractale de l'hypervérité
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1/7/12
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Je tournais en rond ce soir à réfléchir sur ci et sur ça et j'ai fini par vouloir écrire un peu sur l'une de ces réflexions qui m'agitait. Du coup je publie ici l'écrit entre autre parce que si la thématique en intéresse certains, je serais ravi de débattre dessus et d'avoir d'autres angles de vue ! Je précise encore une fois au cas où qu'il ne s'agit pas de fait ou de constat concret venant du CNRS mais bien d'une simple réflexion personnelle (et hypothétique) à partager !


Limite de l'évolution

Prémice

Imaginez un instant que l'intelligence d'une espèce soit (au delà de ses capacités cognitives "supérieures" aux autres), principalement et intrinsèquement lié aux questionnements des choses. Allez finalement au delà de la simple fonction que l'on peut constater dans la perception d'un phénomène, objet ou expérience vécue. Le questionnement n'est alors rien d'autre que le "pourquoi" qui s'en suit naturellement aux réflexions de la dite espèce.

Maintenant si celle-ci évolue et prospère via cette condition structurante et propre à un certain seuil intellectuel biologique (acquis dans le cas présent), la se pose le problème d'une limite qui semble se dessiner nettement. On ne peut balayer l'hypothèse que si ce "pourquoi" qui incombe à ce seuil d'intelligence donne l'essentiel motivation de poursuivre dans le temps pour leur civilisation (la survie n'étant plus ni un danger ni un défi), au delà de chaque membre et de leurs limites physiologiques, alors est ce que l'espèce en question survivra lorsque apparaîtra le moment fatidique ?


Terminus et irrémédiable constat psychique du chemin parcouru

Celui ci peut se distinguer en deux voies probables. La première étant que l'espèce découvre tout ce qui est possible de découvrir dans le monde auquel elle appartient. La seconde est que certains mécanismes et principes de l'existence deviennent dans un inévitable futur, incompréhensible pour les capacités cognitives de l'espèce.

Dans la première, l'espèce atteindra un questionnement ultime et inévitable "accepter d'avoir terminer de découvrir" et souhaiter prospérer dans une passivité et une quiétude relative aux connaissances des choses maîtrisées. Alors l'espèce pourra se considérer comme accompli. Mais alors devrait survenir possiblement lassitude et remise en cause de l'utilité à continuer (comme à "être") sans la motivation primaire qui habitait l'espèce et l'avait accompagner à cet apogée.

Dans la seconde, une issue salutaire pourrait faire prolonger l'espèce. Si celle-ci s'avoue arriver à la limite de ses capacités cognitives et de compréhension, alors il est encore possible (et c'est un choix naturel probable qui s'offrirait aisément à elle), de concevoir une espèce alter-ego qui puisse quand à elle poursuivre la quête du "pourquoi" tant désirer dans ce but archaïque (toujours) de maîtrise.
Alors leurs créations deviendront les interprètes et malgré leurs intelligences supérieures, il est fort probable que le statut de créateur ainsi que le sentiment omniprésent (biologique et conséquence du principe de survie) de domination ait le pas sur une hiérarchisation du binôme alors constitué.

Cependant il y a un revers de médaille dans cette alternative. Car inévitablement, l'espèce interprète arrivera également à cet instant T où elles ne seront plus capable de comprendre et si les créateurs sont, dans cet chronologie, déjà dépasser, se contentant d'assimiler des interprétations données, alors irrémédiablement l'espèce créer en créera une nouvelle par nécessité jusqu'à ce qu'on en arrive à envisager que les créateurs puissent être supplanter du fait de leurs limites flagrantes et de leurs inutilités apparentes.


Finalité

On ne peut donc pas nier que si l'échelle de l'évolution à bien une continuité logique, concrète et observable, il semble concevable qu'un seuil d'intelligence, de capacités émotionnelles et cognitives atteint, provoque l'inverse de l'atout qu'il est censé apporter via alors le déclenchement d'un dysfonctionnement psycho-organique du désir de survie (qui fut transposer en désir de savoir) qui deviendrait inévitablement dénué de sa consistance par sa simple absence.

L'angoisse engendrée serait hors de contrôle ce qui entraînerait alors la chute de l'escalade formidable effectuée par l'espèce au cours des millénaires pour atteindre un apparent sommet pyramidal biologique.
 
Ni l'une ni l'autre. Parce que la premiere est physiquement impossible. Les voyages dans l'espace ont leur limites. De même qu'on ne peut pas voir au dela de la mort, etc.

Et pour la deuxieme je pense plutot que l'homme change avec son environnement et que par consequent il y aura toujours quelque chose à découvrir. Nos facultés cognitives s'adapteront à cette découverte et ainsi de suite.

Ce n'est pas l'intelligence qui se plie à la découverte. C'est l'inverse. De fait même un attardé mental peut apprendre des choses à la mesure de son intelligence toute sa vie.
 
Possible mais on ne peut nier la possibilité de comprendre des lois comme le temps tu ne trouves pas ?

Quel être humain aurait dit il y a 3000 ans qu'on parlerait à distance de manière instantané et que l'humanité serait connecter à chaque seconde son existence ? Que l'on saurait reproduire des états mentaux dans des formes non biologiques ?
 
Bah concernant le temps Einstein à révolutionné notre conception du temps mais on a pas encore tout découvert.

Et sinon oui je pense qu'il y a des choses qu'on ne pourras pas outrepasser. J'ai des arguments pour ça (notamment sur les voyages dans l'espace) mais tu m'objecteras exactement le même argument du "qui aurait pensé à l'époque". Et tu n'aurais pas tord. Il y a plein de choses qui sont encore des inconnues à la Science.

Mais imaginons qu'on arrive, même si c'est peu probable, à voyager à des millons d'années lumieres de la terre.
L'espace est theoriquement infini en plus d'être en expansion.
Donc il restera toujours quelque chose à découvrir. Même si on a la technologie adéquate.
 
Après on considère les aspects de ce monde via les derniers modèles qui les présentent et qui sont donc limiter par les connaissances possédées au moment de la conception du dit modèle.

Parce qu'à l'heure actuelle que ce soit un mystère résolu ou non dans le futur, on tente d'imaginer ce que peut être la dimension spatiale la plus grande en notre actuelle possession (entre autre on est au stade où visuellement, concrètement, l'univers ou le nom qu'on a donner à cet espace spatial, nous est accessible et il est donc possible et à notre portée d'aller l'explorer). Maintenant la réflexion derrière tous ça c'est entrevoir la possibilité que l'on écarte tous les obstacles et dangers à notre évolution pour se focaliser sur l'unique ou dernier besoin à satisfaire, celui du savoir et de la curiosité.

Mais tu as raison peut être que des choses nous serons tout simplement inaccessibles ne serait-ce que cognitivement (Cf. seconde voie). La grande question c'est est ce qu'il y aurait résignation et alors dissolution de tout ce que nous aurions bâti car la "quête" biologique n'aurait finalement plus de sens pour nous ?

Je veux pas lancer un HS mais pour la petite parenthèse, j'ai souvent réfléchi sur le fait que la religion était naît d'un besoin social d'une époque donnée, pourquoi des membres de notre groupe se suicide ? Pourquoi le questionnement sans réponse semble totalement faire dérailler des personnalités ?



EDIT : C'est une pure hypothèse personnelle mais qui me convient parfaitement et que je trouverais logique quand à un mécanisme primordial qui régirait le monde. Il suffit de regarder les multiples exemples de la nature qui ne sont qu'à une autre échelle de grandeur. Pour moi tu vois, tu parlais de l'univers, il n'est pas infini loin de là. De ce que je ressors de mes observations abstraites vis à vis de la nature c'est qu'elle est régit par un besoin d'unicité et complémentarité. Pourquoi la forme de la sphère est privilégiée ? Il n'y a pas de fin ou de début l'objet en question se rejoint parce que je pense qu'il faut faire abstraction de la limite qu'on s'impose vis à vis des distances et des frontières des choses. Quelque chose que je trouverais magnifique de la part de la nature mais je ne le saurais jamais si je suis dans le vrai, c'est qu'il y est plusieurs univers comme des cellules qui se touchent, que ces univers soit regroupés dans des dimensions etc jusqu'à ce que l'infiniment grand rejoigne l'infiniment petit. On pourrait très bien supposer que les atomes soient des univers si l'on fait abstraction de mesure d'échelle. Enfin voilà je pense que ça réglerait de manière admirable ce truc d'infini qui me semble pas être en cohésion avec ce que la nature semble faire.

Voilà voilà ma vision du monde :mrgreen:
 
Krix a dit:
Mais tu as raison peut être que des choses nous serons tout simplement inaccessibles ne serait-ce que cognitivement (Cf. seconde voie). La grande question c'est est ce qu'il y aurait résignation et alors dissolution de tout ce que nous aurions bâti car la "quête" biologique n'aurait finalement plus de sens pour nous ?

Bah pour autant de choses hors de notre portée, on en découvre autant de nouvelles. Donc je pense que la découverte et la curiosité s’arrêteront à l'extinction de l'homme.
Donc pour répondre à ta question...Ben j'ai pas vraiment de réponse. Je pense qu'on a découvert qu'une infime partie du monde qui nous entoure et que les réponses, en plus d'être abyssales, changent avec l’évolution. Tout est en constant changement dans la nature comme dans l'histoire humaine.
La ou j'ai des doutes c'est que j'espère juste que l'homme va continuer à être curieux. D'après ce que je vois des gens qui m'entourent, la curiosité est toujours à l'ordre du jour. La technologie à tendance à nous mâcher le travail et c'est dommage mais la contrepartie c'est un outil vraiment appréciable pour ceux qui n'ont pas directement accès à ce savoir.

Ha et sinon pour ta vision du monde : c'est de la pure imagination. Tu peux aussi bien dire que le fruit de nos existences n'est que le rêve d'un escargot bleu à pois rose géant omniscient et omnipotent.

Bon j’exagère ta vision n'est pas stupide contrairement à mon exemple. Mais bon si on commence à se "dire que" pourquoi pas s’intéresser déjà à la surface visible des choses. Rien que ça, t'en a déjà pour une vie.
Laissons la fiction à la fiction. C'est cool d'imaginer des trucs mais pourquoi vouloir à tout pris que ça colle à un schéma déjà établi ?
 
Quelque chose que je trouverais magnifique de la part de la nature mais je ne le saurais jamais si je suis dans le vrai, c'est qu'il y est plusieurs univers comme des cellules qui se touchent, que ces univers soit regroupés dans des dimensions etc jusqu'à ce que l'infiniment grand rejoigne l'infiniment petit. On pourrait très bien supposer que les atomes soient des univers si l'on fait abstraction de mesure d'échelle.
J'avais déjà imaginé une théorie comme celle là, ça rejoint assez le concept de multivers je crois, où il y aurait une multitude d'univers collés les uns aux autres. Mais du coup ce canevas multiversiel devrait lui aussi faire parti d'un autre organisme encore plus grand, et ainsi de suite. Je me demande si la notion d'infini est vraiment possible, si il y a une limite à cette verticalité de la matière autant au niveau spatial qu'organique, ou si effectivement on se trouve au juste milieu de l'infiniment petit et de l'infinimement grand.

Bah pour autant de choses hors de notre portée, on en découvre autant de nouvelles. Donc je pense que la découverte et la curiosité s’arrêteront à l'extinction de l'homme.
Je sais pas si l'homme s'éteindra vraiment, c'est peut-être fantasque de ma part mais comme beaucoup d'éspèces avant lui il va évoluer en une nouvelle j'imagine, et que les modifications apportées à l'environnement vont jouer en un rôle dans cette mutation.
En tout cas je pense pas que la curiosité soit une exclusivité humaine, les premiers poissons qui ont développé des yeux ont commencé à nagé vers la surface, guidés par la lumière du soleil, tout comme les premiers amphibiens qui ont changé de milieu pour conquérir la terre, ou comme les êtres humains qui conquièrent actuellement l'espace, ce doit être une caractéristique spécifique à la vie elle même je pense, comme un instinct d'expantion et de savoir.
 
MydriHaze a dit:
En tout cas je pense pas que la curiosité soit une exclusivité humaine, les premiers poissons qui ont développé des yeux ont commencé à nagé vers la surface, guidés par la lumière du soleil, tout comme les premiers amphibiens qui ont changé de milieu pour conquérir la terre, ou comme les êtres humains qui conquièrent actuellement l'espace, ce doit être une caractéristique spécifique à la vie elle même je pense, comme un instinct d'expantion et de savoir.

Oui tout à fait. Accumuler des connaissance ne satisfait pas uniquement à notre curiosité, cela influe directement sur notre capacité à survivre. Surtout à notre époque ou l'écologie et la conscience du milieu dans lequel on évolue sont des savoirs qui sont décisifs pour l'avenir de notre espèce et celle des autres.

Le savoir lié à la terre va devenir une ressource précieuse qui permettra notre survie dans un avenir proche. Comme l'aptitude à transmettre un savoir oralement.

Et encore plus important, savoir ce qui va être néfaste ou profitable pour les générations futurs. Et y penser de manière quotidienne. Sans quoi l'avenir de l’espèce risque d'être compromis bien plus tôt que ce que tu pense. Car oui on évolue, mais l'évolution est très lente (des milliers, voir des millions d'années). C'est un temps dont nous ne disposons pas car les problématiques liées à l'environnement sont une menace réelle et qui vont impacter directement la prochaine générations.
 
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