puki
Alpiniste Kundalini
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Hello à tous !
Plutôt que de vous raconter en long et en large ma 1ère expérience, je vous poste ce que j'ai écrit 24h après ce putain de sacré week-end. C'était il y a un peu plus d'un mois, j'en ai déjà dit quelques mots ailleurs, concernant ma possible addiction future à la md.
Bah, en fait, il n'en est rien. Avec tout ce que j'ai lu, j'ai canalisé mon envie. Je vais en reprendre, ça c'est sûr; ça a ouvert encore plus mon hyper-conscience ! Bon, et puis, le bonheur chimique, ça mange pas de pain dans ce monde tellement pourrave , hein?
Mais en prenant mon temps, comme on attend un cadeau patiemment pendant des semaines...
Je re-situe juste le contexte : l'intimité d'un appart, juste moi et l'ami qui m'initie, du bon son évidemment. Un peu d'alcool, et des pétards en fin de soirée. Je pense que c'est grâce à ça que je n'ai eu aucun effet de descente. Et aussi parce que la md devait être
d'excellente qualité : un seul para de toute la soirée, effets : 6heures.
Et je précise que ce texte n'était pas prévu pour être diffusé à un large mais néanmoins fort sympathique public (sous vos applaudissements, siou plaît !) donc je le livre brut de décoffrage. Parce que c'est comme ça.
"MDMA mon amour. Le bonheur chimique. Bizarre ? Pathétique ?
C’est bien ce que je craignais.
Fantastique.
Je suis montée dans une navette en route pour le cosmos. Oui, je sais, ça fait un peu « Les cochons dans l’espace » !
Le Cosmos, je l’ai atteint. Avec tout mon moi ouvert. Je ne pensais pas encore trouver des parties de moi fermées pourtant. Autant de petites blessures enfouies mais néanmoins présentes, qui continuaient à me faire mal sans que je m’en aperçoive… Et puis merde, j’avais tellement peur que ça soit pareil que cette autre molécule désinhibilisatrice ! Assurément non, rien à voir ! Rassurée je suis désormais.
L’universalité tant cherchée désespérément. Voilà, j’y étais. J’ai rencontré les étoiles, les planètes, les âmes. La musique en connexion directe avec ma sensibilité décuplée . Et, le temps d’une chanson, j’ai communié avec vous tous. Ou fait l’amour, c’est pareil ou c’est moi?
Je n’ai réalisé ça qu’après. L’émotion était si intense … que je n’en ai presque pas dormi ; et qu’enfin des larmes salvatrices sont sorties de mes yeux, au petit matin.
Je ne t’ai pas vu, Dieu. Tu seras prié d’attendre ton heure. Contente-toi de François avant de te mesurer à moi. Na !
De temps en temps aussi, je croisais une bouche chaude et sensuelle et animée, toute à moi. Hmmm, miam ! Et des mains fiévreuses qui exploraient mon visage de façon appuyée, ouah
la vache, c’était orgasmique ! Un « je t’aime » murmuré ; ok je sais, c’est juste l’effet de la MDMA, et ben j’ai pris quand même, ouais, c’est tellement doux et enivrant! Des bribes de phrases plus … érotiques , qui font monter mon désir d’être désirée, quoi ? J’aime ça aussi. Qui a dit que la md ça n’était pas sexuel ? C’est éminemment sexuel !! Dans le sens d’osmose érotique.
Prochain petit fantasme : parcourir son long corps, juste le caresser, avec mes doigts, ma bouche, mes seins, allongés par terre , William Orbit à fond dans les baffles, yes !
Next time, peut-être être un peu moins personnelle dans mon trip, puisque que je ne le redoute plus.
Maintenant que je suis initiée, c’est moi qui l’emmènerai en voyage. Tout mon moi, avec tout son lui. Enveloppés de douceur et d’amour universel.
Amen.
Plus de 24 heures après, je réécoute Delirium en boucle et au casque, putain, j’arrive encore à vraiment décoller ! Et c’est un sentiment de puissance qui m’envahit. Non, pas besoin de coke, vraiment. Je sens qu’elle pourrait me rendre méchante, et ça , plutôt crever que de faire comme les milliers de connards qui pigent que dalle à ce que peut être le sentiment de puissance vraie, et qui confondent avec le pouvoir, l’argent ou le pur cynisme! Ceux-là, je leur pisse à la raie !
Re Amen."
Voilà.
Plutôt que de vous raconter en long et en large ma 1ère expérience, je vous poste ce que j'ai écrit 24h après ce putain de sacré week-end. C'était il y a un peu plus d'un mois, j'en ai déjà dit quelques mots ailleurs, concernant ma possible addiction future à la md.
Bah, en fait, il n'en est rien. Avec tout ce que j'ai lu, j'ai canalisé mon envie. Je vais en reprendre, ça c'est sûr; ça a ouvert encore plus mon hyper-conscience ! Bon, et puis, le bonheur chimique, ça mange pas de pain dans ce monde tellement pourrave , hein?
Mais en prenant mon temps, comme on attend un cadeau patiemment pendant des semaines...
Je re-situe juste le contexte : l'intimité d'un appart, juste moi et l'ami qui m'initie, du bon son évidemment. Un peu d'alcool, et des pétards en fin de soirée. Je pense que c'est grâce à ça que je n'ai eu aucun effet de descente. Et aussi parce que la md devait être
d'excellente qualité : un seul para de toute la soirée, effets : 6heures.
Et je précise que ce texte n'était pas prévu pour être diffusé à un large mais néanmoins fort sympathique public (sous vos applaudissements, siou plaît !) donc je le livre brut de décoffrage. Parce que c'est comme ça.
"MDMA mon amour. Le bonheur chimique. Bizarre ? Pathétique ?
C’est bien ce que je craignais.
Fantastique.
Je suis montée dans une navette en route pour le cosmos. Oui, je sais, ça fait un peu « Les cochons dans l’espace » !
Le Cosmos, je l’ai atteint. Avec tout mon moi ouvert. Je ne pensais pas encore trouver des parties de moi fermées pourtant. Autant de petites blessures enfouies mais néanmoins présentes, qui continuaient à me faire mal sans que je m’en aperçoive… Et puis merde, j’avais tellement peur que ça soit pareil que cette autre molécule désinhibilisatrice ! Assurément non, rien à voir ! Rassurée je suis désormais.
L’universalité tant cherchée désespérément. Voilà, j’y étais. J’ai rencontré les étoiles, les planètes, les âmes. La musique en connexion directe avec ma sensibilité décuplée . Et, le temps d’une chanson, j’ai communié avec vous tous. Ou fait l’amour, c’est pareil ou c’est moi?
Je n’ai réalisé ça qu’après. L’émotion était si intense … que je n’en ai presque pas dormi ; et qu’enfin des larmes salvatrices sont sorties de mes yeux, au petit matin.
Je ne t’ai pas vu, Dieu. Tu seras prié d’attendre ton heure. Contente-toi de François avant de te mesurer à moi. Na !
De temps en temps aussi, je croisais une bouche chaude et sensuelle et animée, toute à moi. Hmmm, miam ! Et des mains fiévreuses qui exploraient mon visage de façon appuyée, ouah
la vache, c’était orgasmique ! Un « je t’aime » murmuré ; ok je sais, c’est juste l’effet de la MDMA, et ben j’ai pris quand même, ouais, c’est tellement doux et enivrant! Des bribes de phrases plus … érotiques , qui font monter mon désir d’être désirée, quoi ? J’aime ça aussi. Qui a dit que la md ça n’était pas sexuel ? C’est éminemment sexuel !! Dans le sens d’osmose érotique.
Prochain petit fantasme : parcourir son long corps, juste le caresser, avec mes doigts, ma bouche, mes seins, allongés par terre , William Orbit à fond dans les baffles, yes !
Next time, peut-être être un peu moins personnelle dans mon trip, puisque que je ne le redoute plus.
Maintenant que je suis initiée, c’est moi qui l’emmènerai en voyage. Tout mon moi, avec tout son lui. Enveloppés de douceur et d’amour universel.
Amen.
Plus de 24 heures après, je réécoute Delirium en boucle et au casque, putain, j’arrive encore à vraiment décoller ! Et c’est un sentiment de puissance qui m’envahit. Non, pas besoin de coke, vraiment. Je sens qu’elle pourrait me rendre méchante, et ça , plutôt crever que de faire comme les milliers de connards qui pigent que dalle à ce que peut être le sentiment de puissance vraie, et qui confondent avec le pouvoir, l’argent ou le pur cynisme! Ceux-là, je leur pisse à la raie !
Re Amen."
Voilà.