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L'étude des psychédélique. Comment, où ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion DasFrog
  • Date de début Date de début
Y'a bel et bien des études qui sont faites en ce moment même! Peut être pas en france, mais c'est quand même sacrément encourageant sur l'évolution future des mentalités non?

Psychopharmacology (Berl). 2012 Nov 8. [Epub ahead of print]

Dose-related effects of salvinorin A in humans: dissociative, hallucinogenic, and memory effects.

Maclean KA, Johnson MW, Reissig CJ, Prisinzano TE, Griffiths RR.
Source

Behavioral Pharmacology Research Unit, Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, Johns Hopkins University School of Medicine, 5510 Nathan Shock Drive, Baltimore, MD, 21224-6823, USA, [email protected].

Abstract

RATIONALE:

Salvinorin A is a kappa opioid agonist and the principal psychoactive constituent of the plant Salvia divinorum, which has increased in popularity as a recreational drug over the past decade. Few human studies have examined salvinorin A.
OBJECTIVE:

This double-blind, placebo-controlled study evaluated the dose-related effects of inhaled salvinorin A in individualsBLABLABLABLA

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23135605


 
Oui oui il y a des études, bien sûr ! :) Allez voir le site de MAPS c'est passionnant. Et cette université en particulier est très en avance. Ça fait partie de celles que je vais contacter d'ailleurs.

Je vais vérifier mais il me semble que ce genre d'études par exemple contient dans l'equipe au moins un MD (pour illustrer le point précédent). Mais c'est génial que ça avance :) .
 
A l'opposée d'une démarche pluridisciplinaire qui implique beaucoup de choses (dont un parcours universitaire déjà ciblé, ce qui semble plutôt être recherché ici), il y'a aussi de quoi s'amuser à "bidouiller" seul chez soi son cerveau, même sans connaissances pointues, et voir les différences entre état "classique" et état altéré pourquoi pas (et pas que par les drogues...).

Je suis encore au stade de la découverte de ce petit instrument, donc niveau fiabilité/utilité, etc, je reste sur la réserve. Des premières critiques que j'ai lu ça parait quand même porter ses fruits. Si d'autres ont des infos ...

Focusband, Mind Training, mushin, quiet eye

EDIT : s'il y en a que ça intéresse je précise un peu l'info vu que personne semble en avoir ... 4150 AUD (dollars australiens) l'ensemble du dispositif + software + programme d'entrainement + frais de port jusqu'en France. Avec le taux de change actuel ça représente 3300 euros en gros (correct pour se que ça permet sur le papier). Et les gars qui gèrent la boite sont ultra facile d’ accès, un plaisir de leur poser 2 - 3 questions.
 
Yop !
Je suis actuellement en classe prépa et en compétition pour les grandes écoles. Donc pour le moment je suis pas mal sur ta voie DasFrog. Après l'école d'ingé je pense me diriger vers un master en neurosciences (j'ai ouïe dire que cela se faisait assez couramment). Je ne sais pas encore si je m'orienterais vers les psychés ou dans un autre domaine de l'étude du cerveau. Dans tous les cas je pense que ton parcours pourrait m’intéresser, n'hésite pas à nous faire part (ou me faire part s'il n'y a que moi que cela intéresse) de la suite des tes recherches/trouvailles, et des formations auxquelles tu pourrais accéder. Je pense comme toi que l'évolution des mentalités en ce qui concerne le psychédélisme doit passer par la recherche scientifique et les publications, et je me verrais bien contribuer à ces avancées.
 
[HS]Pour moi Cedre n'est pas un noob, mais un nouveau, concernant l'autre topic[/HS]

Les grands esprits de rencontrent, visiblement. Ça vole haut par ci par là... Vous assurez, des réflexions vraiment intelligentes.

Y a qu'ici, Psychonaut gardera toujours son charme si des esprits tels se baladent par là.

:happy:
 
Merci Grivois !

Je suis toujours en grande réflexion sur ma potentielle ré-orientation, ça me bouffe le cerveau... Je souffle un peu après le Master mais je me remets dès Janvier à mes recherches et je vais commencer à contacter des profs qui sont dans le domaine, si possible proches des études sur les psychédéliques.
Je vous tiendrai au courant des avancées ! ;)
 
J'ai une grande admiration pour vous. :prayer:
 
J'ai vu que tu ne comptais pas revenir en France donc ça ne s'adresse pas directement à toi, mais pour ceux que ça pourrait intéresser on m'a affirmé qu'en France on peut sauter la première année de médecine (aka l'année éliminatoire) dès que tu as obtenu un master dans n'importe quel autre domaine. Il reste toujours la dizaine d'années d'études à se farcir à la suite, mais au moins tu commences direct dans le vif du sujet et tu t'évites la première année tant redoutée.
 
T'es toujours en Suisse (si je me souviens bien) ? Tu saurais un peu ce qu'il s'y fait dans le domaine ? J'ai en tête qu'ils ont de bonnes universités en pharma et surement en neuro.
 
Personnellement j'ai attaqué cette année des études de psychologie. Jusqu'a maintenant j'ai fait des études d'informatique (un bts puis une 1ere année d'école d'ingé, donc aucun rapport avec la psycho ^^).
J'adore les enseignements que j'ai, c'est super interressant et j'ai l'impression de revivre quand j'ai des cours ou l'on me parle de "dissonnance cognitive" par exemple au lieu de programmation objet comme c'était le cas auparavant.
De plus j'ai clairement une passion pour les psychédélique et j'avoue que je suis très interessé par l'idée d'une étude approfondie avec une approche scientifique.

Pour moi la psychologie me semble être ce qui peut être le plus interessant en matiere d'étude des psychédéliques. La médeciné étudie surtout le coté physiologique de la chose alors que la psychologie peut aller plus loin en prenant en compte l'aspect "mental" des effets (en psychologie cognitive par exemple, comme dit plus haut).
Je pense clairement qu'il y a une manière d'étudier les psychédélique de manière rigoureuse et scientifique, que c'est une abération que ce ne soit pas plus développé et j'irais même jusqu'a dire que ces études sont nécessaires à l'évolution de notre espèce (je m'emporte un peu la ^^)
Enfin bon je me dis que c'est encore tabou pour le moment mais que petit à petit ça va se décoincer et j'aurais les compétences pour m'atteler à la chose.
Personnellement je suis pret à consacrer une grosse partie de mon existence à la légitimation d'une utilisation mature des psychédéliques et je pense que pour avoir une crédibilité auprès du grand public et du gouvernement, il faut pouvoir montrer que l'on est qualifié dans le domaine, et pas seulement un hippie sheper qui a pris trop d'acide en rave party.
C'est la seule manière d'avoir une argumentation contructive et réfléchie qui pourra convaincre les plus sceptiques de leur erreur.

Donc voila, tout ça pour dire que j'ai tranché la question. Je sais que le chemin sera dur, peut etre plein de désilusions mais en même temps la situation actuelle me révolte au plus haut point. Je n'aime pas être considéré comme un criminel pour une chose que je considère comme naturelle et légitime. Les psychédéliques font partie de ma vie, je l'assume et je ne me contenterais pas de rester à rien faire alors que je connais le potentiel qu'ils peuvent avoir sur l'évolution de l'humanité.

Voila tout est dit :-)
 
Je vais peut-être regarder un peu du côté de la psychologie alors. La psychopharmacologie m'intéresse pas mal en liant la psychologie et la prise de substances. Merci en tout cas de partager et de permettre aux autres d'ouvrir leurs horizons :) .
 
Oui, je ne dis pas que j'ai une idée précise de la manière dont il faut aborder la recherche sur les psychédéliques et qu'elle est la meilleur voie
mais bon je ne suis qu'en 1ere année, faut bien démarrer quelques part...
Je sais qu'on se spécialise petit à petit, je verrais donc au fur et à mesure.
Mais en tout cas je sais que je suis sur la bonne voie pour démarrer dans ce domaine.
Par exemple, on attaque la neurophysiologie à partir de la 2e année. Donc là clairement on commence à toucher
à des domaines interessants... Il faudra que je fasse gaffe aux choix au fur et à mesure pour rester dans le domaines du cognitif plus que
dans le domaine clinique (bien que meme dans le domaine clinique il y aurait des applications, comme il a été dit avant : syndromes
post-traumatiques, cancéreux en fin de vie, thérapies en centres de rétention...).
Sur ça je n'ai pas encore tranché, on verra au fur et à mesure vers quoi je suis attiré (toute façon quand on se fixe une mission comme ça
faut quand meme laisser une part d'intuition...)
 
Mmh, ce topic me chatouille la conscience.... Depuis que le pote de Quetzal m'a intimé de faire ma thèse de psycho (je suis en L3 encore, mais selon lui une thèse ça se prépare en licence) sur un sujet qui met en relation psycho clinique et spiritualité, je cogite sévère.

Au croisement entre psychologie et spiritualité, pour moi, il y a les psychédéliques... bon, je pourrais déjà faire mon TER (mini-mémoire) de L3 sur les psychés... après tout l'an dernier une fille de ma fac a fait le sien sur l'intérêt thérapeutique des séances d'ayahuasca contre l'alcoolisme. Elle s'est servi de données qu'elle a chopées au pérou (elle y a elle-même été).

Faire mon mini-mémoire sur les psychés, pourquoi pas. Par exemple, le rapport entre dissociation au sens psychédélique et discordance au sens clinique (j'ai fait tout un trip au DXM qui semble parler en ce sens). Je pourrais, au conditionnel. Parce qu'en L3 on nous laisse assez libre de notre sujet.

Par contre, faire un mémoire de master 1 de psychologie clinique qui inclue les psychés ? Ah, Dieu, j'aimerais bien. Oh, oui, un truc comme : "Parallèles entre LSD et méditation : approche neurologique et cognitive". Ah, ce serais le kif.

Le pote de Quetzal, qui est un gros taré d'universitaire hyper doué, m'a dit : "Il faut que tu te battes pour créer ton truc, imposer ton point de vue". Mmh. Ca semble dur. "Surtout si c'est dur, il faut que tu te battes !"

Ah, le salaud, il a bien compris où appuyer ave moi. Quetzal choisi bien ses amis.

Bon, voyons les choses du bon côté. J'ai un enseignant chercheur en psychobiologie, qui nous a fait des cours de pharmacologie (sur les anti-dépresseurs, entre autres), et à qui j'ai parlé prudemment de LSD... tout de suite il a sorti le terme "enthéogène", et a cité Huxley, tout en disant que les psychédéliques, c'est le next step. Olé olé en voilà un avec qui on peut parler.
Et j'ai une prof de cognitive qui a des amis s'intéressant à la méditation du point de vue cognitif... y'a moyen de faire des parallèles avec ce qu'on voit sur les fonctions attentionnelles situées dans le lobe frontal, lobe lui-même suractivé en cas de sentiment océanique, c'est qu'en méditant on fait appel à l'attention... en fait, on a de gros parallèles entre les états de conscience atteints par la méditation et sous psychés.... Avec elle aussi y'a sûrement moyen de parler.

Oui, quelque chose bouge dans les consciences. Mais heu. Surtout dans ma conscience. Si il faut bouger le monde, c'est à moi de le faire. C'est à moi de dire à tout le monde : Hé, il y a des parallèles !

Pour moi c'est à chaque cours un bouillonnement d'idées, et autant de petites désillusions. En effet, la matière qui m'intéresse, à savoir la psychologie transpersonnelle (co-fondée par Grof, LE psychiatre au LSD), n'est pas enseignée à la fac. Et si je veux faire ce qui m'intéresse, ça va être à moi de créer ma propre discipline ! Chaud, chaud.

Bon, je parle sans être au fait de ce qui se fait récemment. Il me semble que les suisses ont repris les études sur la psylocybine, du point de vue neuroimagerie (qui était inexistant dans les 60's), et puis, Olivier Chambon, et puis, d'autres, j'ignore ce qui se fait d'officiel. Mais une voix me dit qu'il va falloir chercher.

Merci DasFrog pour me pousser au cul avec tes questions. Je ferais bien de faire un check-out des liens que j'ai pu faire entre chaque matière de psycho et mes expériences/théories psychédéliques. Clinique, cognitive, neuro, psychanalyse, développement, j'ai trouvé des liens partout. Faut que je cible mon intérêt. Faut que je parle aux profs. Faut que je construise mon projet. Faut que je me bouge le cul.
 
ça me fait plaisir aussi de voir que d'autres personnes sont dans cette même dynamique.
On se sent un peu seul parfois dans cette recherche, même nous ça peut nous paraitre invraisemblable et nous faire douter.

Enfin bon de voir d'autres personnes se poser ces même question ça rassure, je me dis que je suis pas completement fou ^^

On se retrouve dans 10 ans et on ouvre notre "Institut Psychonaute de la Sience et de la Spiritualité" :-)
 
Styloplume a dit:
Par contre, faire un mémoire de master 1 de psychologie clinique qui inclue les psychés ? Ah, Dieu, j'aimerais bien. Oh, oui, un truc comme : "Parallèles entre LSD et méditation : approche neurologique et cognitive". Ah, ce serais le kif.
Tu risque d'être un peu coincé en clinique avec une approche neuro il me semble, non ? Pourquoi ne pas t'orienter vers un M1 neuropsycho/neurosciences clinique ? Enfin après je ne sais pas où tu comptes faire ton M1, mais je sais qu'où je suis, si tu t'amènes vers les profs encadrant en clinique avec une approche qui n'est pas trop la leur, ils t'envient bouler ! Surtout en M1, ils ont pas vraiment envie de se faire chier j'ai l'impression, certains proposent même des sujets, et c'est soit à prendre, soit à laisser !

Il faut imposer ses idées oui, mais montrer un minimum d'ouverture, la jouer fine, sans arriver avec ses gros sabots et dire "moi je pense ça et puis c'est tout", parce qu'ils n'aiment pas trop ça les chercheurs à la fac, tout comme l'extrême opposé qui est de dire "amen à tout"...Certains profs son quand même très susceptibles je trouve !

Enfin, je ne doute pas de ta motivation, tu sauras imposer intelligemment ton point de vue je pense ;)
 
Ouais, ouais, bien vu. Enfin, je suis encore en L3. A l'extrême, il y a un master de neurosciences ici à Caen, il est très bien, MAIS faut voir si on n'impose pas les sujets... Je sais qu'en master de neuropsycho il y a déjà tellement de recherche en cours que les étudiants en peuvent pas faire ce qu'ils veulent, ils doivent reprendre les sujets des profs.

Donc ouais je débarque en terra incognita, héhé.
 
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