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L'étude des psychédélique. Comment, où ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion DasFrog
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D

DasFrog

Guest
(Si quelqu'un a une suggestion pour un titre plus clair, je vous en prie. De même, si une section se prête mieux à cette discussion, je bougerai le topic.)

Pour certains les psychédéliques se consomment de temps en temps comme on va au cinéma, pour se divertir. Pour d'autres ce sont des outils d'investigation personnelle, parfois spirituelle. Parfois c'est un mélange des deux. Il y a encore probablement d'autres approches, mais ce n'est pas vraiment le sujet de ce post donc je n’approfondis pas. Toutes ces visions sont respectables (en tout cas à mes yeux) si elles sont bien menées et intelligemment intégrées dans une vie saine et épanouie. Mais ce sont en général des usages intrinsèquement personnels.

Il y a une autre approche, plus "publique" : l'approche médicale et scientifique (je vais plutôt rester ici du côté "scientifique", ayant une connaissance très limitée de tout ce qui est sciences psychologiques, philosophiques, spirituelles, ou autres, qui ont tout mon respect mais que je ne maitrise absolument pas assez pour les citer). Nichols, Griffith, Strassman, Halpern, etc. ; ces gens-là sont médecins (au terme anglo-saxon où Medical Doctor peut être un métier de recherche plutôt que d'exercice au sens commun de "médecin"), pharmacologues, chimistes, et j'en passe. Ils croient au fait que les psychédéliques peuvent être des outils propres à approfondir notre connaissance du corps humain, en premier lieu du cerveau bien sûr, de troubles psychiatriques (stress post-traumatique, anxiété en phase terminale de cancer, trouble compulsionnel, etc.), et surement d'autres sujets. Ils sont souvent chercheurs et professeurs d'université. En général aux États-Unis, mais aussi en Suisse, en Allemagne, et autres, la France n'étant cependant pas très gâtée (de ce que je sais en tout cas). Les psychédéliques ne sont souvent qu'une partie de leur travail et ils produisent aussi beaucoup sur des sujets aussi divers que les causes de la schizophrénie ou l'addiction à la nicotine ou aux opiacés.
Ces gens-là on décidés de mettre les psychédéliques au centre de leur profession et de leur vie. Ce ne sont pas des tartineurs de cactus dont on parle, mais des personnes qui étudient ces substances de manière scientifique. Un peu comme une personne étudierait une salle de cinéma et son public sans forcément regarder le film qui est projeté.

Cela fait maintenant environ trois ans que je m'intéresse aux psychédéliques. J'ai commencé avec beaucoup de suspicion pour un domaine que je ne connaissais pas que qui n'a pas très bonne presse dans la société. Puis au fur et à mesure, notamment grâce à ce forum, je me suis pris d'un vrai intérêt pour ces substances et leurs effets. À un point où je me pose maintenant la question de la place que j'aimerais dédier aux psychédéliques dans ma vie.
Je compte me donner encore quelques années pour confirmer cet engouement mais j'envisage sérieusement de faire des psychédéliques plus qu'un simple intérêt personnel et une activité occasionnelle (plutôt récréative dans mon cas).

Pour poser une peu les choses à plat, j'ai fais un parcours assez "classique" en France, niveau Master, qui n'est pas franchement dans la catégorie psychédélique... Je vais bientôt commencer à travailler et je vais avoir du temps pour réfléchir à la suite, donc je ne suis vraiment pas pressé.

À ce point je vois quelques options si je décide de me lancer dans les psychédéliques :
- Attaquer un doctorat. Pharmacologie ou chimie, je ne sais pas encore. C'est en gros l'approche de l'étude des actions des psychédéliques sur l'organisme (en général au travers de rats) ou de la structure des molécules et leur interaction chimique avec le corps.
- Attaquer des études de médecine. C'est le seul domaine qui interagit avec des humains et apparemment la porte principale pour étudier les relations entre l'humain et les psychédéliques.
- Financer des chercheurs, labos, groupes de recherche. En gros participer à la hauteur de ses moyens à un ou des projets que l'on juge pertinents et à même de faire avancer la connaissance des psychédéliques.

Je brosse un portrait très rapide de l'étude scientifique des psychédélique et de mes interrogations mais j'aimerais avoir vos avis et/ou des retours de vos expériences.

Il y en a-t-il qui ont pris cette voie de l'étude des psychédéliques ?
Quel domaine pensez-vous être le plus pertinent et savez-vous comment y entrer ? J'ai évidemment fait mes petites recherches et ce n'est pas fini mais je suis curieux de savoir ce que d'autres ont pu réunir comme informations.
Il y a-t-il des gens qui se posent les mêmes questions ?

PS : J'aimerais préciser que l'étude des psychédéliques ce n'est pas s'enfiler une dose de LSD et ensuite se foutre dans un scanner pour voir ce qu'il se passe dans le cerveau (quoique l'expérience me plairait bien, mais je doute que l'approche soit validée...). Ou en tout cas ce n'est probablement pas le chercheur qui se prend la dose. On parle bien ici de l'étude des psychédéliques, pas de leur consommation.

Pour ceux que l'anglais ne dérange pas, voici une page qui décrit succinctement quelques études sur les psychédéliques en cours, ou achevées (du site MAPS) : Research > Psychedelic Research Around the World.

EDIT1 : Je suis en train de regarder les programmes de psychologie cognitive, ça a aussi l'air d'être très intéressant et propice à l'étude des psychédéliques. Par contre c'est pas vraiment adéquat avec mon background présent.
 
Tu t'es renseigné sur les deux premières options ? La première me semble assez viable mais mérite de s'intéresser aux modalités (surtout que "faire un doctorat en chimie", ok, mais le problème est de faire un doctorat en chimie sur un sujet de thèse précis, et en général les universités proposent des thèmes en pâture aux postulants, pas l'inverse). Sur la seconde, la médecine est une filière extrêmement fermée (enfin, surtout en France, certes) et très peu de passerelles existent pour l'entrée (même si y'en a plein pour en sortir...). Enfin, dans tous les cas, bonne chance.
 
Je suis en train de réunir un maximum d'information sur les programmes qui pourraient m'intéresser justement. Je ne regarde pas les domaines, mais les chercheurs. Je navigue sur les publications et regarde qui sont les auteurs et où ils travaillent.
L'idée serait de discuter avec un chercheur entrer dans le département dans lequel il travaille et intégrer son groupe de recherche. Quand bien même la thèse ne serait pas sur les psychédélique ça permettrait ensuite d'avoir une position universitaire (aux USA) et étudier (même seulement partiellement) les psychédéliques (c'est vague mais je me focaliserai sur un truc en particulier plus tard).

Petite précision : je ne compte pas rentrer en France pour ces études
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.
 
DasFrog a dit:
À ce point je vois quelques options si je décide de me lancer dans les psychédéliques :
- Attaquer un doctorat. Pharmacologie ou chimie, je ne sais pas encore. C'est en gros l'approche de l'étude des actions des psychédéliques sur l'organisme (en général au travers de rats) ou de la structure des molécules et leur interaction chimique avec le corps.

En tous cas, si tu te lances dans cette voie (en particulier), n'hésites pas à venir nous faire des retours ici...(comme tu le sais, y a un sacré boulot dans ce domaine, notamment avec les RC's).Bon courage à toi ! :+1:

DasFrog a dit:
Il y en a-t-il qui ont pris cette voie de l'étude des psychédéliques ?

Pas exactement, mais pour ma part je m'implique pas mal dans la Réduction Des Risques (participation à un salon, création d'un collectif, flyers) et je réfléchis actuellement avec quelques autres psychonauts à la création d'une association de RDR liée au RC's (pas uniquement psychédéliques).
 
Jhi-dou a dit:
Pas exactement, mais pour ma part je m'implique pas mal dans la Réduction Des Risques (participation à un salon, création d'un collectif, flyers) et je réfléchis actuellement avec quelques autres psychonauts à la création d'une association de RDR liée au RC's (pas uniquement psychédéliques).

Ça c'est aussi quelque chose que j'aimerais faire dès que je commence à travailler. J'aurai plus de temps et m'investir dans une structure de RDR me botte pas mal. Et c'est vrai qu'avec les RC il y a de quoi faire...
 
Dans les voies que tu proposes, je n'ai aucun élèment que tu ne connaisses a apporter (medecine, pharmaco, chimie)

Si tu veux travailler dans le système actuel, en effet, on étudie les psychédéliques plutot... sur des rats. Les rats, connu pour leurs grand interet pour le developpement personel, la spiritualité, la philosophie et l'art.
Donc bon, a mon avis, l'étude des psychédéliques, actuellement, ca rime avec effet phisiologique (ce qui est en effet interessant pour la RDR); au MIEUX avec la psychologie et la médecine - mais seulement dans les cas patologiques...

Pourtant, il y a bien d'autres voies... en philosophie, en art, en spiritualité, en psychologie, a la manière de Grof, ou de Michaux dans un autre style (je dois encore le lire celui la). Mais ca correspond plus a des trajectoires personelles. C'est une remarque générale, pas destinée a t'aider, hein ^^
Mais pour dire que psychédéliques et sciences actuelles, oui, difficilement. Psychonautisme et système actuel... Presque impossible ^^
 
Je comprends bien ce que tu veux dire. Cependant je crois que les psychédéliques ne seront (mieux) acceptés qu'après avoir été triturés par des scientifiques et des médecins. Je peux me tromper mais c'est vraiment, pour moi, de là que doit venir l'impulsion. Que des gens aussi rationnels puissent s'intéresser et cautionner la recherche sur de telles substances donne une légitimité sans égale à mes yeux.

Et puis je suis personnellement un "scientifique". Autant je suis une tanche avec un pinceau, autant tu me donnes de la physique ou autres et je suis dans mon truc, et bien. Donc je me dis que autant aller vers là où je pourrai faire le plus.
Je garde le psychonautisme pour moi. Je pense que c'est un sujet personnel qui n'est pas encore près à être accepté par le grand public, et qui pourrait au contraire desservir la cause des psychédéliques parce que ça peut faire peur au non-initié. Mais par contre je suis ravi, de mon côté, d'aller titiller le divin sous Salvia ou de repeindre mon canapé sous acide. Mais c'est un aspect des psychédéliques que je garde (pour l'instant) dans l'espace personnel.
Si je dois étudier les rats, soit, c'est une étape nécessaire pour des essais humains plus tard. Si je dois travailler entièrement par simulations informatiques, soit aussi. Je suis conscient que je ne travaillerai peut-être jamais avec des humains, mais au moins j'aurai (j'espère) fait avancer le domaine et permit à ce que d'autres le puissent.

PS : Je me demande si ce post ne pourrait pas être mal interprété. Je ne veux en aucun cas dénigrer d'autres domaines d'étude ou d'utilisation des psychédéliques. Je suis le premier à m'extasier devant une belle œuvre, bien plus que devant un rat qui se prend pour une grenouille. Mais je parle ici vraiment à la première personne et de comment, avec mon bagage et mes capacités intellectuelles, je peux m'investir dans les psychédéliques.
 
Whow grenouille je vois qu'on partage un but commun, même si je suis bien plus éloigné de mon but que toi haha. Ouais, de par l'entremise de ce forum et d'autres, je me suis découvert une passion pour tout ce qui touche à la conscience/vie, et les drogues biensur. J'ai raté pharmacie, squatté en chimie et actuellement en biochimie (et en kiffant grave ces cours, ça me parle) en ayant pour objectif de passer par la case master recherche en pharmacologie, puis doctora dans le même domaine. La pharmacologie et l'étude des substances actives, c'est le carrefour entre la biologie, la chimie et la psychologie, tu peux pas trouver plus passionnant. Si j'arrive ou je veux aller, je rêverai biensur de travailler sur les psychédéliques, mais tout autre travail de recherche ayant pour trait de prêt ou de loin a la conscience serai très intéressant! (bon c'est de l'ordre du rève mais par exemple travailler a améliorer les antipsychotiques actuels me parlerai grave)

Petite précision : je ne compte pas rentrer en France pour ces études ;) .

Et niveau prix des études aux USA? J'aime la france mais je suis pas contre le fait de m'expatrier. Peut être après mon master pour esquiver les frais de scolarité énorme qu'ils infligent a ces pauvres étudiants ricains...

Très intéressant le topic! Et penser "psychonaute" en tant que conseiller d'orientation, ça me fou un grand smile haha l'ironie de la vie :D
 
Ahhh, mais je ne savais pas tout ça sur toi, petit cachotier ! :)
Tu fais en gros ce que j'aimerais probablement le plus explorer. Tiens nous au courant de tes avancées en tout cas !

Bijord a dit:
Et niveau prix des études aux USA? J'aime la france mais je suis pas contre le fait de m'expatrier. Peut être après mon master pour esquiver les frais de scolarité énorme qu'ils infligent a ces pauvres étudiants ricains...

J'ai fais plus de deux ans d'étude aux USA en payant... rien. Ah si, j'étais payé. Use the system ;) . Il faut trouver un prof qui est prêt à te prendre dans son groupe de recherche (en général c'est plus facile dans le cadre d'un doctorat). En échange de ton travail il paye tes frais de scolarité et te rémunère tous les mois (quelque chose comme le smic en gros).
Sans ça il n'y aurait pas un seul doctorant aux USA ;) . Et c'est aussi possible juste pour un Master mais un peu plus compliqué en général, même si c'est ce que j'ai fait et je connais beaucoup d'autres personnes dans le même cas.

EDIT : je précise quand même que je suis arrivé au USA avec un niveau d'étude école d'ingé qui est un Master (enfin un peu plus compliqué que ça pour l'administration mais en tout cas post-licence). Je n'ai pas fait mon "undergrad" (licence) ici. C'est en général ça, ou un Master sans thèse (ce que j'ai fait c'est Master avec thèse), qui coute très cher.
 
Il y a le développement des sciences psychédéliques aux usa ( j'ai lancé un topic la dessus vis à vis d'une recherche de Zeno Sanchez Ramos)
Tiens voila le site de l'association : MAPS: Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies
Pour ma part je te conseillerais la psychologie, ou plutôt les neurosciences cognitives et affectives, l'étude des phénomènes induit par les psychédéliques peut se révéler très intéressant :)
 
Le problème de la psychologie c'est que les publications sont d'une qualité assez inégale (presque toute la réputation aux USA se fait sur les publications, c'est un truc fondamental ici, probablement dans le reste du monde aussi ceci étant). Et puis ils n'ont pas plus le droit que toi ou moi de donner des psychédéliques à des gens ;) . Les résultats qu'ils utilisent sont, il me semble et je peux me tromper, soit des résultats qui ont une cinquantaine d'années, soit au travers de "trip reports".
Mais sinon ce serait clairement un domaine passionnant. Et si je vais en pharma, par exemple, je ferai en sorte de prendre des cours dans ces matières pour en apprendre plus et l'intégrer à mon travail.
 
Haha ça c'est de la pure info merci! :D Bon j'en suis encore loin, (je suis en 2ème année de biochimie là), mais si tout se passe bien putain j'ai hâte d'y être, et pourquoi pas un détour aux states c'est une belle perspective que tu m'offre si c'est faisable! :)

Ha apparemment j'ai loupé les deux derniers posts.

Dans les voies que tu proposes, je n'ai aucun élèment que tu ne connaisses a apporter (medecine, pharmaco, chimie)

Si tu veux travailler dans le système actuel, en effet, on étudie les psychédéliques plutot... sur des rats. Les rats, connu pour leurs grand interet pour le developpement personel, la spiritualité, la philosophie et l'art.
Donc bon, a mon avis, l'étude des psychédéliques, actuellement, ca rime avec effet phisiologique (ce qui est en effet interessant pour la RDR); au MIEUX avec la psychologie et la médecine - mais seulement dans les cas patologiques...

Pourtant, il y a bien d'autres voies... en philosophie, en art, en spiritualité, en psychologie, a la manière de Grof, ou de Michaux dans un autre style (je dois encore le lire celui la). Mais ca correspond plus a des trajectoires personelles. C'est une remarque générale, pas destinée a t'aider, hein ^^
Mais pour dire que psychédéliques et sciences actuelles, oui, difficilement. Psychonautisme et système actuel... Presque impossible ^^

Encore une fois Quetzal je trouve que tu est limité par tes aprioris dés que ça parle de science. Pour moi il est PRIMORDIAL de quantifier avec une précision les bénéfices/risques maximums de l'utilisation des psychédéliques. Cette quantification passe nécessairement par l'usage d'animaux de laboratoire, inutile de renier ce fait, sans ces petits animaux sur qui on a fait subir pleins de tests, ton espérance de vie serai réduite à 40 balais et quelques poussières. Le psychonautisme n'as lieu d'être que si il entraine un mieux-être, il est donc pour moi indissociable de la médecine, de la guérison ou de ce que tu veux. Une fois que le bénéfice que peut apporter l'usage des psychédéliques sera parfaitement bien quantifié et maîtrisé, toute l'ignorance se dissipera d'elle même et les lois suivront.

Si tu veux travailler dans le système actuel, en effet, on étudie les psychédéliques plutot... sur des rats. Les rats, connu pour leurs grand interet pour le developpement personel, la spiritualité, la philosophie et l'art.
Donc bon, a mon avis, l'étude des psychédéliques, actuellement, ca rime avec effet phisiologique (ce qui est en effet interessant pour la RDR); au MIEUX avec la psychologie et la médecine - mais seulement dans les cas patologiques...

Encore "le [méchant] système" qui reviens haha. La recherche est à la pointe des différents domaines, ce n'est a mon avis qu'une question d'année avant que la France reprenne les études sur les psychédéliques. Sinon je bougerai dans un pays un peu plus en avance, rien de bien grave. Il n'y a qu'a lire les bouquins de Stan Grof pour se rendre compte que c'est inévitable, on ne peut pas rester coincés du cul comme ça a se voiler la face par peur. D'ailleurs les recherches psychédéliques ont repris, la science avance par accoups. Les années 60 c'étais un peu du grand n'importe quoi, la vague de l&#8217;obscurantisme est revenue, puis elle se retire pour permettre une meilleur compréhension de tout ce qu'implique comme interraction un corps, un esprit et des molécules psychoactives, le swing cosmique rien de plus. Je compte bien faire partie de ceux qui feront avancer la science dans ce domaine. :D (haha en fait je suis atteint de la même tare que toi a vouloir changer mon monde jme rend compte haha <3 )

Pour moi il est évident que c'est par l'étude des cas pathologiques que la compréhension d'un mécanisme peut se faire. Comprendre les extrêmes, comprendre le Tao. Tout ceci est d'une logique implacable. Une fois qu'on aura pleinement compris les mécanismes qui font chuter quelqu'un dans la maladie mentale la plus profonde, on comprendra/déduiera d'autant les facteurs qui font avancer quelqu'un vers la santé mentale la plus pure.

Hum ce topic me donne l'impression d'être en plein accès maniaque à la MXE haha, normal docteur? :D
 
Y'a bien des shoots rooms, pourquoi pas un endroit dédié aux psychés qui entrerait dans un cadre de loi, mené par un corpus pluridisciplinaire médical/paramédical/pharmaco/bio/chimie afin d'apporter sécurité durant le trip, qui aurait comme rôle "collatéral" de recueillir des données expérimentales et épidémiologiques en suivant certains Voyageurs durant des années, être le maillon d'une chaîne visant à faire toute la lumière sur les psychés et ainsi méler visions orientales et occidentale.

Une idée comme ça hein, mais ça répond un peu à la question. Faut juste avec le bon crew, les bons diplômes, la bonne motivation, et un dossier en béton armé. Pour ce qui est des revenus d'une telle entreprise, euh ... faut aimer bosser pour la "gloire" de ce que j'en entrevois pour l'instant.

EDIT : j'ai oublié la psycho ^^, et il faudrait que le crew ait cette passion ouverte des psychédéliques qui permet l'extrapolation hypothétique.
 
Tu interprète mal mes propos, mais je t'excuse ;)

Ma critique n'est pas sur ce que fais la science - et ce qu'elle peut (parfoi, pas toujours) faire très bien -, comme l'étude des rats, mais sur le fait qu'elle a VRAIMENT du mal a créer un paradigme integrateur des autres dimensions (dans ce cas-ci, l'indissociable expérience subjective lié a une prise de psychés). Je ne partage pas entièrement l'optimisme de DasFrog, comme quoi une étude précise des effets phisiologiques et des mécanismes d'action (en niant l'aspect spirituel, personalisé et non généralisable de l'Experience en soi) ouvrent la porte a plus de tolérance et d'integration de ce domaine dans la société. Mais c'est un GROS debat. Au passage, je te rappel que je suis moi même scientifique passionné .... mais je travaille actuellement a l'analyse de l'emergence d'un nouveau paradigme, qui ne serait pas aussi reducteur que l'actuel (et je ne retire rien aux bienfaits de la science actuelle, je souligne juste ses limites). Je tiens aussi a préciser que c'était pour un peu enrichir le débat, et je comprend très bien que Frog se lancent dans les aspects "purement" scientifiques; moi aussi, jsuis plutot branché équation que peinture!
 
Quetzal a dit:
Je ne partage pas entièrement l'optimisme de DasFrog, comme quoi une étude précise des effets phisiologiques et des mécanismes d'action (en niant l'aspect spirituel, personalisé et non généralisable de l'Experience en soi) ouvrent la porte a plus de tolérance et d'integration de ce domaine dans la société. Mais c'est un GROS debat.

Oula, je précise : je ne nie absolument pas l'aspect spirituel et autres experiences de la conscience. Ce que je dis c'est que au sein de la communauté scientifique, une publication sur l'action de la Salvanorine A sur les récépteur kappa machprouf (j'y connais rien... pour l'instant) a, je pense, plus de chances d'être positivement reçu qu'une autre sur l'exploration de la conscience par l'utilisation de la Salvia, intrinsèquement subjective comme tu dis.

Ça ne reflète pas forcément ce que je voudrais, mais mon projet est concret, et je veux le mener à bien. Et ne pas accepter les règles d'un jeu dans lequel on veut entrer n'est pas, je trouve, une approche idéale ;) .
 
Oui oui j'avais très bien compris ta position, et je la partage...


Sauf si on te propose de jouer à un autre jeu ;) (ou la subjectivité joue un autre role que dans le système actuel... mais je vais pas détaillé, jlai dis, c'est un gros débat, et ton topic pose des choses concrètes, alors on va pas divaguer ;) )
 
Ok, on se comprend bien :) .

Quand j'aurai 40 ans de recherche derrière moi, j'engagerai le débat sur la subjectivité, mais avant je pense que j'ai plus de chances d'y arriver en restant dans les règles tel qu'elles sont maintenant ;) .
 
Quetzal a dit:
Tu interprète mal mes propos, mais je t'excuse ;)

Haha merci je suis pas non plus toujours très fin je dois l'avouer :)


Ma critique n'est pas sur ce que fais la science - et ce qu'elle peut (parfoi, pas toujours) faire très bien -, comme l'étude des rats, mais sur le fait qu'elle a VRAIMENT du mal a créer un paradigme integrateur des autres dimensions (dans ce cas-ci, l'indissociable expérience subjective lié a une prise de psychés). Je ne partage pas entièrement l'optimisme de DasFrog, comme quoi une étude précise des effets phisiologiques et des mécanismes d'action (en niant l'aspect spirituel, personalisé et non généralisable de l'Experience en soi) ouvrent la porte a plus de tolérance et d'integration de ce domaine dans la société. Mais c'est un GROS debat. Au passage, je te rappel que je suis moi même scientifique passionné .... mais je travaille actuellement a l'analyse de l'emergence d'un nouveau paradigme, qui ne serait pas aussi reducteur que l'actuel (et je ne retire rien aux bienfaits de la science actuelle, je souligne juste ses limites). Je tiens aussi a préciser que c'était pour un peu enrichir le débat, et je comprend très bien que Frog se lancent dans les aspects "purement" scientifiques; moi aussi, jsuis plutot branché équation que peinture!

Encore une fois on pense la même chose mais je bute sur la façon dont t'as de le dire haha. Oui le paradigme actuel de la science est faussé (enfin j'espère qu'on parle de la même chose: Vision "physique" du monde, déterminisme et tout et tout). Ou plutôt il est carrément pas approprié pour faire rentrer les toutes nouvelles données (enfin pas si nouvelles que ça) que la science accumule genre des expériences psychédéliques (transpersonnelles par ex) dedans ou d'autres percées comme la physique quantique etc, et a besoin d'être élargis a grand coup de plug psychédélique. Mais c'est juste une des routes tortueuses qui mènent a plus de compréhension, je suis pas d'accord avec le fait de cracher dessus. Ouais on a du mal a sortir des sentiers battus, c'est normal. Mais pour qu'on en soit arrivé à la, il a fallu les petites souris de labo, et toute l'ignorance, les échecs etc qu'il est si facile de regarder de haut maintenant. Bref^^

Merci de vouloir enrichir un débat aussi intéressant ;)
 
DasFrog a dit:
Et puis ils n'ont pas plus le droit que toi ou moi de donner des psychédéliques à des gens ;) . Les résultats qu'ils utilisent sont, il me semble et je peux me tromper, soit des résultats qui ont une cinquantaine d'années, soit au travers de "trip reports".

Hum, il me semble que certaines études ont redémarées il y a peu.
Par exemple, je crois avoir entendu dans le reportage d'Arte sur le LSD que David Nichols était une des seule personne au monde à pouvoir synthétiser légalement du LSD pour ces expériences.

Sinon il y a eu des études par rapport à la psylocibine (contre la dépression ou les malades en fin de vie)
Des champignons hallucinogènes contre la dépression ? - Santé


Un peu moins récemment (années 90) il y a eu Strassman, qui a eu l'autorisation exceptionnelle de pouvoir administrer du DMT.
 
Oui bien sûr mais à chaque fois tu donnes l'exemple de MDs (medical doctor) quand ce sont des applications sur humains, ou sinon ce sont des applications sur des animaux ou cellules ;) .
Il y a peut-être quelques cas d'applications humaines par des pharmacologues dans des cas extrêmes, et encore je ne suis pas sûr. L'exemple sur la psilocybine c'est Griffith, un psychopharmacologue, et je ne me souviens pas si il travaille ou non avec des médecins. Il fait d'ailleurs une conférence TED assez intéressante.

Je parlais dans cette phrase de la psychologie et comme quoi un psychologue ne sera pas autorisé à donner du LSD, par exemple, à un panel de personnes pour en étudier les effets.
 
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