D
DasFrog
Guest
(Si quelqu'un a une suggestion pour un titre plus clair, je vous en prie. De même, si une section se prête mieux à cette discussion, je bougerai le topic.)
Pour certains les psychédéliques se consomment de temps en temps comme on va au cinéma, pour se divertir. Pour d'autres ce sont des outils d'investigation personnelle, parfois spirituelle. Parfois c'est un mélange des deux. Il y a encore probablement d'autres approches, mais ce n'est pas vraiment le sujet de ce post donc je n’approfondis pas. Toutes ces visions sont respectables (en tout cas à mes yeux) si elles sont bien menées et intelligemment intégrées dans une vie saine et épanouie. Mais ce sont en général des usages intrinsèquement personnels.
Il y a une autre approche, plus "publique" : l'approche médicale et scientifique (je vais plutôt rester ici du côté "scientifique", ayant une connaissance très limitée de tout ce qui est sciences psychologiques, philosophiques, spirituelles, ou autres, qui ont tout mon respect mais que je ne maitrise absolument pas assez pour les citer). Nichols, Griffith, Strassman, Halpern, etc. ; ces gens-là sont médecins (au terme anglo-saxon où Medical Doctor peut être un métier de recherche plutôt que d'exercice au sens commun de "médecin"), pharmacologues, chimistes, et j'en passe. Ils croient au fait que les psychédéliques peuvent être des outils propres à approfondir notre connaissance du corps humain, en premier lieu du cerveau bien sûr, de troubles psychiatriques (stress post-traumatique, anxiété en phase terminale de cancer, trouble compulsionnel, etc.), et surement d'autres sujets. Ils sont souvent chercheurs et professeurs d'université. En général aux États-Unis, mais aussi en Suisse, en Allemagne, et autres, la France n'étant cependant pas très gâtée (de ce que je sais en tout cas). Les psychédéliques ne sont souvent qu'une partie de leur travail et ils produisent aussi beaucoup sur des sujets aussi divers que les causes de la schizophrénie ou l'addiction à la nicotine ou aux opiacés.
Ces gens-là on décidés de mettre les psychédéliques au centre de leur profession et de leur vie. Ce ne sont pas des tartineurs de cactus dont on parle, mais des personnes qui étudient ces substances de manière scientifique. Un peu comme une personne étudierait une salle de cinéma et son public sans forcément regarder le film qui est projeté.
Cela fait maintenant environ trois ans que je m'intéresse aux psychédéliques. J'ai commencé avec beaucoup de suspicion pour un domaine que je ne connaissais pas que qui n'a pas très bonne presse dans la société. Puis au fur et à mesure, notamment grâce à ce forum, je me suis pris d'un vrai intérêt pour ces substances et leurs effets. À un point où je me pose maintenant la question de la place que j'aimerais dédier aux psychédéliques dans ma vie.
Je compte me donner encore quelques années pour confirmer cet engouement mais j'envisage sérieusement de faire des psychédéliques plus qu'un simple intérêt personnel et une activité occasionnelle (plutôt récréative dans mon cas).
Pour poser une peu les choses à plat, j'ai fais un parcours assez "classique" en France, niveau Master, qui n'est pas franchement dans la catégorie psychédélique... Je vais bientôt commencer à travailler et je vais avoir du temps pour réfléchir à la suite, donc je ne suis vraiment pas pressé.
À ce point je vois quelques options si je décide de me lancer dans les psychédéliques :
- Attaquer un doctorat. Pharmacologie ou chimie, je ne sais pas encore. C'est en gros l'approche de l'étude des actions des psychédéliques sur l'organisme (en général au travers de rats) ou de la structure des molécules et leur interaction chimique avec le corps.
- Attaquer des études de médecine. C'est le seul domaine qui interagit avec des humains et apparemment la porte principale pour étudier les relations entre l'humain et les psychédéliques.
- Financer des chercheurs, labos, groupes de recherche. En gros participer à la hauteur de ses moyens à un ou des projets que l'on juge pertinents et à même de faire avancer la connaissance des psychédéliques.
Je brosse un portrait très rapide de l'étude scientifique des psychédélique et de mes interrogations mais j'aimerais avoir vos avis et/ou des retours de vos expériences.
Il y en a-t-il qui ont pris cette voie de l'étude des psychédéliques ?
Quel domaine pensez-vous être le plus pertinent et savez-vous comment y entrer ? J'ai évidemment fait mes petites recherches et ce n'est pas fini mais je suis curieux de savoir ce que d'autres ont pu réunir comme informations.
Il y a-t-il des gens qui se posent les mêmes questions ?
PS : J'aimerais préciser que l'étude des psychédéliques ce n'est pas s'enfiler une dose de LSD et ensuite se foutre dans un scanner pour voir ce qu'il se passe dans le cerveau (quoique l'expérience me plairait bien, mais je doute que l'approche soit validée...). Ou en tout cas ce n'est probablement pas le chercheur qui se prend la dose. On parle bien ici de l'étude des psychédéliques, pas de leur consommation.
Pour ceux que l'anglais ne dérange pas, voici une page qui décrit succinctement quelques études sur les psychédéliques en cours, ou achevées (du site MAPS) : Research > Psychedelic Research Around the World.
EDIT1 : Je suis en train de regarder les programmes de psychologie cognitive, ça a aussi l'air d'être très intéressant et propice à l'étude des psychédéliques. Par contre c'est pas vraiment adéquat avec mon background présent.
Pour certains les psychédéliques se consomment de temps en temps comme on va au cinéma, pour se divertir. Pour d'autres ce sont des outils d'investigation personnelle, parfois spirituelle. Parfois c'est un mélange des deux. Il y a encore probablement d'autres approches, mais ce n'est pas vraiment le sujet de ce post donc je n’approfondis pas. Toutes ces visions sont respectables (en tout cas à mes yeux) si elles sont bien menées et intelligemment intégrées dans une vie saine et épanouie. Mais ce sont en général des usages intrinsèquement personnels.
Il y a une autre approche, plus "publique" : l'approche médicale et scientifique (je vais plutôt rester ici du côté "scientifique", ayant une connaissance très limitée de tout ce qui est sciences psychologiques, philosophiques, spirituelles, ou autres, qui ont tout mon respect mais que je ne maitrise absolument pas assez pour les citer). Nichols, Griffith, Strassman, Halpern, etc. ; ces gens-là sont médecins (au terme anglo-saxon où Medical Doctor peut être un métier de recherche plutôt que d'exercice au sens commun de "médecin"), pharmacologues, chimistes, et j'en passe. Ils croient au fait que les psychédéliques peuvent être des outils propres à approfondir notre connaissance du corps humain, en premier lieu du cerveau bien sûr, de troubles psychiatriques (stress post-traumatique, anxiété en phase terminale de cancer, trouble compulsionnel, etc.), et surement d'autres sujets. Ils sont souvent chercheurs et professeurs d'université. En général aux États-Unis, mais aussi en Suisse, en Allemagne, et autres, la France n'étant cependant pas très gâtée (de ce que je sais en tout cas). Les psychédéliques ne sont souvent qu'une partie de leur travail et ils produisent aussi beaucoup sur des sujets aussi divers que les causes de la schizophrénie ou l'addiction à la nicotine ou aux opiacés.
Ces gens-là on décidés de mettre les psychédéliques au centre de leur profession et de leur vie. Ce ne sont pas des tartineurs de cactus dont on parle, mais des personnes qui étudient ces substances de manière scientifique. Un peu comme une personne étudierait une salle de cinéma et son public sans forcément regarder le film qui est projeté.
Cela fait maintenant environ trois ans que je m'intéresse aux psychédéliques. J'ai commencé avec beaucoup de suspicion pour un domaine que je ne connaissais pas que qui n'a pas très bonne presse dans la société. Puis au fur et à mesure, notamment grâce à ce forum, je me suis pris d'un vrai intérêt pour ces substances et leurs effets. À un point où je me pose maintenant la question de la place que j'aimerais dédier aux psychédéliques dans ma vie.
Je compte me donner encore quelques années pour confirmer cet engouement mais j'envisage sérieusement de faire des psychédéliques plus qu'un simple intérêt personnel et une activité occasionnelle (plutôt récréative dans mon cas).
Pour poser une peu les choses à plat, j'ai fais un parcours assez "classique" en France, niveau Master, qui n'est pas franchement dans la catégorie psychédélique... Je vais bientôt commencer à travailler et je vais avoir du temps pour réfléchir à la suite, donc je ne suis vraiment pas pressé.
À ce point je vois quelques options si je décide de me lancer dans les psychédéliques :
- Attaquer un doctorat. Pharmacologie ou chimie, je ne sais pas encore. C'est en gros l'approche de l'étude des actions des psychédéliques sur l'organisme (en général au travers de rats) ou de la structure des molécules et leur interaction chimique avec le corps.
- Attaquer des études de médecine. C'est le seul domaine qui interagit avec des humains et apparemment la porte principale pour étudier les relations entre l'humain et les psychédéliques.
- Financer des chercheurs, labos, groupes de recherche. En gros participer à la hauteur de ses moyens à un ou des projets que l'on juge pertinents et à même de faire avancer la connaissance des psychédéliques.
Je brosse un portrait très rapide de l'étude scientifique des psychédélique et de mes interrogations mais j'aimerais avoir vos avis et/ou des retours de vos expériences.
Il y en a-t-il qui ont pris cette voie de l'étude des psychédéliques ?
Quel domaine pensez-vous être le plus pertinent et savez-vous comment y entrer ? J'ai évidemment fait mes petites recherches et ce n'est pas fini mais je suis curieux de savoir ce que d'autres ont pu réunir comme informations.
Il y a-t-il des gens qui se posent les mêmes questions ?
PS : J'aimerais préciser que l'étude des psychédéliques ce n'est pas s'enfiler une dose de LSD et ensuite se foutre dans un scanner pour voir ce qu'il se passe dans le cerveau (quoique l'expérience me plairait bien, mais je doute que l'approche soit validée...). Ou en tout cas ce n'est probablement pas le chercheur qui se prend la dose. On parle bien ici de l'étude des psychédéliques, pas de leur consommation.
Pour ceux que l'anglais ne dérange pas, voici une page qui décrit succinctement quelques études sur les psychédéliques en cours, ou achevées (du site MAPS) : Research > Psychedelic Research Around the World.
EDIT1 : Je suis en train de regarder les programmes de psychologie cognitive, ça a aussi l'air d'être très intéressant et propice à l'étude des psychédéliques. Par contre c'est pas vraiment adéquat avec mon background présent.