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Les supports

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sandman
  • Date de début Date de début
Je vais des mes quelques anecdotes, pour démarquer certains trips et les faire se dégager pour en tirer une expérience plus intéressante (c a d : autre chose que tripper en dessinant chez moi, même si j'y viendrais).
Dans un parc d'attraction dans lequel j'allais enfant, avec un petit zoo à l'intérieur, étrangement trippé, les animaux ne m'ont pas semblé appitoyés et triste, chose que je pensais de jour. La nuit, ils étaient calmes, paisibles. Puis, les attractions, le minigolf, ça fait remonter des souvenirs. Un certain retour en enfance, quoi.
En voiture, sous DXM + 2c-b , je voyais le temps défiler devant mes yeux, c'était puissant, et la vitesse accentuait cette impression (je ne conduisais pas)
Ou bien en pleine nature, pour ressentir le côté empathogène plus prononcé du LSD et des champs.
À mon lycée/fac, en cours, très intéressant et tout prenait une certaine logique, j'analysais tout et j'en apprenais bien mieux. Puis, l'ambiance assez sereine de l'endroit.
Dans la mer, se mouvoir est tellement différent (ça, je l'ai fait sous K, DXM, LSD, MD, Ganjah) : à chaque fois l'expérience est nouvelle.
Les musées, un classique, c'est vraiment rentré dans un nouvel univers.

Sinon, peindre tripper, j'adore, je me fais une histoire qui se déroule au fur et à mesure sur ma feuille/toile/cloison/peau/chienne
Ou bien la méditation, classique mais efficace.
Sinon, des fois j'écoute des gongs tibétains prodé( et sobre aussi), et ça, c'est puissant.

Ps : J'ai toujours rêvé de prendre un carton avant de visiter un aquarium.
 
Je pense que les jeux de lumières (la lumière noire en particulier) sont des supports assez géniaux qui font naitre beaucoup de formes
Après j'aime aussi beaucoup passer du temps avec d'autres perchés intimes, se regarder droit dans les yeux est souvent très impressionant

Maintenant ajoutez de la lumière noire et vous verrez: le fond des yeux brille et crée une sorte de halo vert dans les pupilles dilatées, magnifique, on pourrais y passer des heures...
 
Mr Sandman a dit:
Un sujet qui m’intéresse, c'est les supports de trips. Autant triper en soi-même peut être enrichissant, mais il en va de même je pense pour ceux qui trip pendant une activité.

Cela peut aller de danser à des tentatives de dessins ou même faire du parachute sous LSD. Sans parler de ceux qui font de la moto sous 2C-E. lol c'est pour l'exemple j'edit cette phrase si tu veux "utilisateur du site dont je tairais le nom". Ou même certains chanceux, qui si j'ai bien compris font du surf sous mescaline Oo

J'aimerais retenir ici des témoignages de gens qui ont ou utilisent encore des supports artistiques, sociaux, sportifs ou autre pour leur trip.
Également partager des bonnes idées pour les futurs trips.

En respectant bien sur la libre expression, mais en mettant en garde contre les dangers éventuels quand il s'agit de conduites à risques.

J'aimerais qu'on ne parle ici que de psychés/dissos. Découper la dinde de noël sous PCP c'est certes épique mais hors sujet, en plus d'être dangereux.

Voila à force de poser des question au membres sur le fait de dessiner ou faire de la musique sous psychés, je me suis dit pourquoi pas tout compiler ici.

Merci d'avance pour vos témoignages les loulous :+1:
Si le contrat est respecté, vous aurez le droit à d u bon dossier , genre S andman l'autiste coincé sur un tire fesse pendant toute la monté sous champote en voulant faire du ski.


Histoire vérifique j'ai fait du ski sous 2C-E avec 3 potes dans le même délire. Et bien on s'est perdu mdr

C'est seulement quand les effets commençaient à s'estomper qu'on s'est rendu compte que les chalets était juste derrière nous, qu'on ne reconnaissait plus les lieux mais qu'on bouclait autour de la station (au sens littéral comme sens figuré) ! ahah


Laura Zerty a dit:
On retrouve ça aussi chez les personnalités borderlines, ou états limites...qui sont des troubles en liens avec les comportements addictifs.

Quand tu te sens mort de l'intérieur, rien de tel que de se payer une frayeur pour se sentir d'autant plus vivant ! et faute de ressentir des émotions, la personne en vient à chercher des sensations assurées avec la drogue, ce qui en plus lui permet de lui donner l'impression de se réunifier, et d'avoir trouvé ce qui lui manquait.

Je trouve ton discours empreint de dénonciation et d'une fâcheuse tendance à rapporter tout au champ pathologique.
Alors attention c'est ton droit de penser comme ça et peut être même que tu ne fais que projeter ce que tu es ainsi que tes doutes à travers tes expressions.


Bref, j'aimerais juste nuancer en ajoutant que selon les personnalités intra-individuelles, certains inhibent bien plus les affects extérieurs que les autres d'où leurs nécessité de devoir pousser bien plus loin dans les sensations ressenties (par exemple au sens social avec l'extraversion - les ami(e)s, etc.)

On ne prend pas assez aujourd'hui en compte le patient dans sa personnalité brut. Il est pour moi très important de faire un travail dé déculpabilisation pour ces sujets avant même de commencer quoique ce soit car il faut essayer de garder en tête qu'une différence ou une particularité chez un même sujet ne le rentre pas dans le seuil de la pathologie malgré son anormalité. Le choix des mots est très important.
 
Mr Sandman a dit:
J'ai toujours était fasciné par l'ambiance blanche et pur des hôpitaux.

Et puis c'est un lieu ou je me sens en sécurité. Bien quoi.
Mais j'ai pas envie de voir des cancéreux ou des artères tranchées en pleine montée d'acide. Juste pouvoir me balader dans les couloirs, respirer l'ambiance mystique des salles de scanners. C'est le genre de microcosmes mystérieux que j'aime explorer.

Bref c'est mon délire.

Juste de passage : J'te comprends !
J'aime les genres de mondes fermés, microcosmes. Ca pourrait être la même dans un hôtel, sur un bateau. Des trucs du genre.
Enfin après perso je suis assez dans l'énergétique et la spiritualité pendant mes trips donc ressentir des trucs dans un hosto m'intéresserait pas mal, voir si ça donne quelque chose.
Mais y a trop de risques de partir en bad.

Krix a dit:
On ne prend pas assez aujourd'hui en compte le patient dans sa personnalité brut. Il est pour moi très important de faire un travail dé déculpabilisation pour ces sujets avant même de commencer quoique ce soit car il faut essayer de garder en tête qu'une différence ou une particularité chez un même sujet ne le rentre pas dans le seuil de la pathologie malgré son anormalité. Le choix des mots est très important.
+1. C'est cool d'avoir des notions de patho mais ça me fait penser aux bons vieux psys qui tapent des crises d'angoisse s'ils ont pas leur cher DSM V sous la main pour étaler leur science. Un diagnostic ou même une hypothèse de diagnostic est toujours à poser avec une extrême prudence, durée des symptômes de + x mois, etc. C'est ultra important.
Sans parler de la notion même de diagnostic mais je vais pas m'engager là-dedans.

Sinon, pour répondre au sujet, les supports c'est cool. Mais dans mon cas ça me fait carrément flipper, parce que même quand j'ai découvert la weed j'ai commencé à penser "Oh ça c'est nettement mieux sous weed." "Oh, ça aussi d'ailleurs." "Attends, je vais fumer avant de faire ça".
Connaissant mes tendances extrêmes et addictives, j'préfère éviter de potentialiser des activités x ou y avec une substance, et la considérer plutôt comme une expérience se suffisant à elle-même. Pour l'instant. =)
 
Krix a dit:
Je trouve ton discours empreint de dénonciation et d'une fâcheuse tendance à rapporter tout au champ pathologique.
Alors attention c'est ton droit de penser comme ça et peut être même que tu ne fais que projeter ce que tu es ainsi que tes doutes à travers tes expressions.


Bref, j'aimerais juste nuancer en ajoutant que selon les personnalités intra-individuelles, certains inhibent bien plus les affects extérieurs que les autres d'où leurs nécessité de devoir pousser bien plus loin dans les sensations ressenties (par exemple au sens social avec l'extraversion - les ami(e)s, etc.)

On ne prend pas assez aujourd'hui en compte le patient dans sa personnalité brut. Il est pour moi très important de faire un travail dé déculpabilisation pour ces sujets avant même de commencer quoique ce soit car il faut essayer de garder en tête qu'une différence ou une particularité chez un même sujet ne le rentre pas dans le seuil de la pathologie malgré son anormalité. Le choix des mots est très important.

C'est clair qu'un travail de déculpabilisation et d'ouverture d'esprit est nécessaire pour aborder des thématiques psys...parce que trop souvent les individus voient directement la pathologie derrière chaque trouble ou fait abordé, et c'est bien dommage.

En parlant de personnalité bordeline ou d'état limite, qui sont des troubles en lien avec des comportements addictifs, je n'ai a aucun moment parlé de pathologie ou voulu signifier qu'il en était question. Mais effectivement il est bon de rappeler qu'entre se chercher quelques limites, et faire preuve de comportement ordalique, il y a un très grand pas séparé de tout un panel d'effets. Effets engendrant des actions allant de l'acte lambda qu'est franchir un interdit (comme traverser en dehors des passages cloutés), à mettre assurément sa vie en danger (faire du basejump, ou s'injecter une grosse dose de prod en s'étant assuré d'avoir laissé la porte entrouverte, comme ça la possibilité d'être sauvé équivaudrait à sa volonté de mourir en se mettant volontairement en danger).

Le problème viendrait de notre interprétation faussée et exagérée de ces troubles, parce que souvent nous nous les représentons dans leurs extrêmes, à défaut de les nuancer (la culpabilité nous empêchant de réfléchir correctement, et puis voir le pire est plus simple). J'ai cru bien faire en ajoutant que les troubles bordelines amenaient à prendre des risques pour gagner en sensation, mais il est effectivement essentiel de préciser que ces troubles peuvent être mineur ou majeur, selon les individus et leur manière respective de les vivre, tout en sachant bien évidemment que si les troubles bordelines sont communs et que nous n'avons pas à nous en culpabiliser parce que c'est notre manière d'être, les comportements ordaliques sont bien plus rares et si plus dangereux pour l'intégrité des sujets, nécessitent une réelle prise de conscience de leur part (toujours en les déculpabilisant pour mieux les responsabiliser).
 
Phoenix a dit:
Juste de passage : J'te comprends !
J'aime les genres de mondes fermés, microcosmes. Ca pourrait être la même dans un hôtel, sur un bateau. Des trucs du genre.
Enfin après perso je suis assez dans l'énergétique et la spiritualité pendant mes trips donc ressentir des trucs dans un hosto m'intéresserait pas mal, voir si ça donne quelque chose.
Mais y a trop de risques de partir en bad.

Ouais c'est un truc que je kiffe enormement. Pas pour rien que mon jeux video prefere c'est Portal. Content de voir que je suis pas le seul dans ce délire. Ce genre de résonnance poétique ça me bouffe parfois. Me fait mal au bide. Surement une réminescence de trop de délires bizarres sous weed que j'ai jamais bien encaissé.

Après pour le bad je sais pas trop pourquoi. J'ai travaillé en hosto et c'est un lieu ou on soigne, ou les gens sont gentils. Puis les malades c'est pas des zombies qui veulent te mordre pour t'infecter...Enfin ce que je te dit est peut être trop empreint d'experiences positives qui n'appartienent qu'a moi.
J'ai une pote d'enfance qui a passé toute son enfance dans un service cancero à combattre une tumeur. Je la ferais pas tripper dans un hosto avec moi.

Laura: tu prend ton pied c'est tout. Et y'a aucun mal à ça.
 
Moi je suis allé dans un hôpital a Budapest, 2h du matin. Personne a l'intérieur, les lumières éteintes, le gardien qui n'est pas la, mais sa TV est allumée. pourtant il revient pas au bout de 15 minutes et malgrès qu'on se balade l'air de rien avec notre lampe torche pour les lieux les moins éclairés. Quand tu demande si y'a quelqu'un en poussant un peu la voie, ta seule réponse c'est ... ton écho :D
Et bien entendu ça ressemblait plus a un hôpital de film d'horreur mal entretenu que'autre chose. Et je confirme qu'on as vérifé, c'était bien un VRAI hopital avec des gens en soins a l'intérieur.


Si tu veux t'amuser je te donne l'adresse mais je te garantis pas un trip rigolo vu l'ambiance :p
 
Disons juste que, il suffit que tu captes une discussion au vol entre médecins (c'est très fréquent), que tu tombes par hasard sur une urgence vitale, que tu voies quelqu'un simplement souffrir, ça peut être grave amplifié sous psychés et te faire partir dans des trips pas cool. Mais sinon je suis d'accord, l'ambiance d'un hôpital de base n'a rien de malsain.
 
Laura Zerty a dit:
C'est clair qu'un travail de déculpabilisation et d'ouverture d'esprit est nécessaire pour aborder des thématiques psys...parce que trop souvent les individus voient directement la pathologie derrière chaque trouble ou fait abordé, et c'est bien dommage.

En parlant de personnalité bordeline ou d'état limite, qui sont des troubles en lien avec des comportements addictifs, je n'ai a aucun moment parlé de pathologie ou voulu signifier qu'il en était question. Mais effectivement il est bon de rappeler qu'entre se chercher quelques limites, et faire preuve de comportement ordalique, il y a un très grand pas séparé de tout un panel d'effets.

Voilà ok on est d'accord, je préférais apporter la nuance au cas ou car voilà c'est exactement ça, on a trop souvent tendance (avec son lot de culpabilisation qui s'en suit) à considérer comme pathologique tout ce qui pourrait s'apparenter à une anormalité (social ou autre) ;)


Et sinon comme supports/activités d'accompagnements si j'ai bien compris l'homme des sables, un truc que je trouverais très fun à faire c'est un brainscape complètement éclaté aux hallucinogènes et s'immerger totalement dans l'énigme horrifique comme une victime ! ahah
 
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