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Les stups et votre entourage

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Mog
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Drogué, n'est pas une définition pour moi, je ne m'en qualifie même pas, à la rigueur, je suis drogué quand j'ai pris de la drogue et c'est de plus en plus rare, le reste du temps je suis comme tout le monde.

Si je devais, pour chacun de mes mœurs tenter de convaincre ou d'expliquer à mon entourage le pourquoi du comment, j'ai pas fini et je sais déjà que c'est cause perdue.

Libertin, je ne le suis pas non plus, sauf dans de très rares occasions, le reste du temps je suis comme tout le monde, donc , comme pour le terme "drogué", je ne m’applique pas ce qualificatif, ça me restreindrait, je trouve cela réducteur et débile.

D'ailleurs, le monde libertin fait peur au monde "teuf-produits" et inversement, alors que pour moi,c'est simplement deux façons de prendre du plaisir qui sortent de la morale judéo-chrétienne.
Comme je dis souvent, je suis un peu comme un gamin devant un étalage de pâtisserie, si je peux prendre du plaisir, je me sers,c'est tout. Après je sais que l’excès me mènera à la lassitude, donc j'évite d'en arriver là, les plaisirs je les déguste et les espace pour qu'ils restent des plaisirs, je varie.

J'ai passé l'age de vouloir convaincre, et puis de toute façon, j'ai pas a me justifier, je vais pas dépenser mon énergie à convaincre quelqu'un pour qu'il ait meilleur opinion de moi et si je ferme ma gueule, je lui évite des questions qui le dérangeront.

Donc c'est très simple, quelque soit mon activité non conforme à la "morale", je n'en parle que si l'interlocuteur est ouvert au sujet et si il se questionne de façon objective. A ce moment là, je lui expose mon point de vue, sans omettre les mauvais cotés et les risques. En gros, j'essaie d'être objectif moi même.

Si la personne est fermée sur le sujet en question, je ne l'évoque pas, on a surement mieux à se dire. Je suis quelqu'un qui ne juge pas et je suis très ouvert à la différence, cela me permet de m'enrichir via l'autre, si l'autre en est incapable, bin, tant pis pour lui.
 
L'agrume réglé comme une horloge, sur la board a 7h tappantes.


Sinon chez moi tout le monde sais ( difficile de nié quand tu va en detox et que t'as une mere bavarde ), le truc etrange c'est que certaine personne dans ma famille s'y sont mise depuis.
Entre autre ma mere qui a gouté l'mdma et le ghb ou bien ma tante qui m'as offert une gelulle pour noel ( jte raconte pas l'ambiance bizarre )
 
Ouroboros a dit:
L'agrume réglé comme une horloge, sur la board a 7h tappantes.

huhuhuhuhu!

Bin ouaip en fait c'est, 6.00, lecture et envoie des mail devant café, 7.00, passage sur psycho, et si j'ai quelque chose a dire, arrivée au boulot en retard .......ou pas^^
 
Concernant Psycho, j'aurais tendance à dire que j'en suis un peu dépendant depuis mon arrivée haha. Je suis passé de l'état de chéper' occasionnel sans aucune connaissance qui tape buvard+MD à l'arrache en teuf à quelqu'un ayant une attitude beaucoup plus posée vis-à-vis des prods qui tape pas tout ce qui passe : je dis pas non à une ou deux traces de K, je réfléchis bien avant de prendre un acide, je fais plus gaffe à mon état général avant de taper (fatigue/manger/boire), et à part k et lsd ma foi, il y aura des expériences uniques genre dmt ou mesca, mais ma conso a fait un bon gros bond en arrière comparé à il y a un an par exemple où je me pulvérisais littéralement à la md.

Concernant le fait de parler de prods avec l'entourage, je sais qu'avec ma mère c'est safe à condition d'employer les bons termes, de décrire certaines choses plus que d'autres, et DE PAS ARRIVER ENCORE COMPLETEMENT CHEPER quand je vais la voir, of course. Ma mère est plutôt curieuse, j'avais réussi à lui tirer un "waw ça a l'air super chouette" quand je lui parlais de l'univers de WOW, il y a quatre ans (j'étais littéralement devenu un druide elfe de la nuit pendant quelques mois...). Après, les cousins, la grand-mère, tout ça, motus et bouche cousue, je suis déjà bien particulier dans la famille, musicien, lecteur, tout ça, alors bon. Je vais pas en rajouter ^^
 
+ 1 Fanter. Je suis comme toi, je m'affiche pas plus que ça, mais si on me demande, j'aime pas mentir. Des fois limite j'aime bien ce regard pesant et mal à l'aise que peuvent avoir les gens dans certaines situations... Genre quand je sors mon pochon de MXE devant des non-initiés, et qu'on me demande "ah c'est d'la coke??" et que je répond "euh non... C'est de la methoxetamine, un peu comme de la kétamine..." --> "Waaahaa chaud ! c'est pas un truc pour les chevaux?!"



Sinon bien sur, devant ma famille je ferme ma bouche, j'ai mis 6 ans à retrouver des relations stables avec mes parents, précédemment détériorées par une consommation de canna bien trop jeune et bien trop conséquente à leur gout, j'vais pas me reprendre la tête maintenant !
 
Rho Superflu, je crois que j'ai une petite idéee de la gueule que tu tires, notamment ton regard quand cette situation se présente. Pas que je l'aie vécu mais je les ai vu tes p'ti yeux de vicelards ^^

Me concernant, ma mère sait que je fume du shit. Y a eu plusieurs étapes avant qu'elle soit à l'aise avec ma consommation mais une fois qu'elle a vu (et vécu - très proche, seule personne à etre avec moi pendant de longues années) que je partais pas dans tous les sens et que j’enchainais pas les conneries d'ado (en même temps j'avais pas le temps, hosto powaaaa) ben elle est devenu à l'aise avec le sujet.
L'important pour elle c'est que j'aille bien, dans ma tronche, donc elle se prend pas trop la tête à ce sujet.
J'ai toujours beaucoup parlé avec elle, à batons rompus, de cette molécule.
Je pense que ma consommation de THC la gène beaucoup moins que ma consommation d'alcool. C'est avec l'alcool que j'ai fait des tonneaux et arraché l'essieu avant de ma voiture sur un trajet de quoi ... 1.5km à coté de chez moi. Ca elle l'a bien capté.
Je me souviens de dialogues tellement intense avec elle que l'on en venait à pleurer, elle savait que je venais de fumer et elle comprenait pendant ces dialogues que son fils était certainement pas plus con quand il était sous l'influence d'un ou deux pétards.
Bref, on est décomplexé, elle comme moi à ce sujet. Quand elle vient chez moi j'en suis à carrément rouler un ou deux pet's en sa présence en lui lançant un "Mam', désolé mais je vais pas attendre que tu sois allé te coucher pour faire ça" (je ne fume, généralement, que le soir à partir de 21/22h et comme elle se plait dans notre canapé à mater un film avec son fiston ben elle devient couche tard).
D'ailleurs Madame trouve la plante très belle et à même une legere frustration de ne pas pouvoir la planter en tant que plante d'ornement.

Pour les autres substance que j'ai consomme de temps en temps, non elle ne sait pas et je ne préfère pas (bien sur je n'ai jamais eu à etre devant le fait accomplit comme @Ouro et sa detox par ex). Cela ne générerait que des inquiétudes, je préfère la préserver de ça.
En même temps je l'ai conduit a héberger mon cousin, le plus polytox de la famille, pendant plusieurs mois et qui n'avait aucune gène à se poutre à l'hero (h24 hein, pas la petite tracoune) dans ma chambre puis a venir -en zombie- taper la discut avec elle pendant qu'elle préparait le repas auquel il n'assisterait pas tellement qu'il était défoncé et tellement les codes de vie en société n'exist(ent)aient plus dans sa petite tête.

Le concernant d'ailleurs, ben non, il n'est pas au courant de ma consommation de drogue "dur". Il m'a connu dans une période où sa conso était tellement dégoutante que je faisais un blocage et que je ne voulais rien toucher tant sa stature à 30 piges montrait les dégâts d'une consommation déraisonné (et d'une grosse addiction).
J'ai trouvé en son malheur certaines images clefs qui jouent le rôle de gardes fous chez moi et c'est pas plus mal.
Il y a un an de cela, quand il en est arrivé à m'entuber presque sans se cacher, moi, son putain de cousin qui lui a tendu la main, le bras, l'epaule, le corps pendant des années ... ben j'ai un peu couper les ponts et j'arrete de chouiner (du verbe pleurer pour de vrais avec des larmes qu'on croyait qu'elles n'existaient pas mais qu'elles n'existent ^_^) a chaque fois qu'il a un pet de travers.
Pourtant, à lui, j'aurais pu lui parler de tout ces prods que je découvre ... mais non. Pour quoi faire ? Qu'on parle grosses grosses défonces à longueur de temps sans parler de choses plus profondes (psyché, modification de conscience ...) ? Avec à la clef un "t'as pas une alternative au sub dans tes RC ?"
Ca m'interesse pas, plus.

Pour mes autres proches, qui se résume à etre 2 amies et une grand mère.
La grand mère ne sait rien, sauf mon gout pour la vodka mais pour une dame de 82 ans, ce n'est pas une drogue même si "faut pas boire, ça sert à rien et tu grossis" ^^
Mes deux amies, elles connaissent mon gout pour les psychés, qui se résument pour elles à etre les champignons hallucinogènes. Je reste là dessus et ne leur parle pas d'autres type de prod ni même de psychés trouvables sous une forme de poudre. Ca générerait des questions à la "c'est de la coke ou de l'hero cette poudre ?" auxquels je n'ai pas envie de donner d'explication.
Sans compter sur l'une d'elle qui c'est fait vampiriser par le lobby bio, l’économie de bovin ... et qui m'expliquerait sans aucun doute que les produits chimiques de chine c'est moins bien que ... la datura par exemple, parce que c'est chimique quoi !

En société, avec des personnes que je connais peu, des copains ou des connaissances là je fais ma vie pépère. Je fais ce que je veux, roule mes pète quand je veux, gobe mes mush quand je veux. Ca intéresse, tant mieux et on discute, ça dégoute car "il à l'air chelou c'ui là à prendre de la draugue" et ben la porte de sortie se trouve à l'entrée.

Je délire bien avec le cousin de ma mère, la cinquantaine, en musicos, peintre ... qui en a bouffé des prods quand il était moins "pausé" et qui m’écoute, sourire en coin et toujours une petite mise en garde protectrice. J’apprécie d'ailleurs car elle n'a rien d'une réprimande, c'est juste de l'amour et un "fait gaffe tu peux partir loin avec ça quand même"

En écrivant tout ça je me rend compte que je suis beaucoup plus protecteur envers mes ultra-proches qu'envers moi même. Dans le sens où en société je m'en fout de ce que l'on pensera de ma pomme.
Je me rend compte aussi que je suis finalement assez discret, puisque je protège mes ultra-proches et que je passe la plus part du temps avec eux au finale, n'étant pas très sociable et sans grande bande de potes et de potes de potes ...

Bref, je vais m’arrêter là.

Ah ! Oui, en société, j'aime bien rentrer dans le lard des gens qui parlent de leurs addictions aux médicaments et qui lancent des "comment font-ils ces drogués alors que moi je prend un simple antidepresseur". Ca ça me bote, j'ai un coté provoque qui y trouve des situations taillées pour lui.
 
Comment ça "mes yeux de vicelard" ??? ! :anal:
 
Tout comme Pums pour les potes.
Du coup maintenant j'ai surtout des potes toxicos, mais je vois encore les anciens. Et tant mieux ça équilibre et ça permet de mettre un peu les pieds sur terre.

Sinon avec ma famille je leur cache de moins en moins. En même temps depuis que j'ai 16 ans je suis fasciné par les psychotropes et tout ce qui y touche. Et comme j'aime parler de ce qui me fascine, particulièrement avec des gens réfractaires au sujet de la drogue, ils ont souvent le droit à des monologues sans fin sur les bienfaits possible d'une prise encadrée de psychédélique etc.
Y'a que mon père que je ménage par rapport à ça. Il est pas prêt à l'entendre et ce serait pas du tout le moment. Même si je parle ouvertement de drogue avec lui, je lui dit pas que j'en consomme.
J'ai la chance qu'ils soient vraiment ouvert par rapport à ça et qu'ils aient une grande confiance en moi.

Ahah le coup de la gélule Ouro, énorme ^^
 
Bah c'est le sujet alors je vais parler 2 secondes de moi histoire de m'ouvrir un peu^^".

Relations sociales :

- 1 Super Pote qui est aussi infirmier et qui bosse en psy depuis un bout, très ouvert mais non consommateur. Mon garant de ma stabilité, mon ange gardien, mon ancre en dehors de ma mère. Celui qui peut tout entendre et me dire à la fin "t'es "fou" mais tu peux rester dehors et ton délire parait quand même bien systématisé, presque crédible pour un profane de la société, mais prévois pas d'acheter une maison ou tu vas vraiment décompenser". J'aime sa franchise sans détour quand je lui pose les questions qui pourraient me "fâcher".

- Une Super Pote, consommatrice, avec qui je voyage souvent, qui me correspond au niveau de l’éveil et de la curiosité, avec qui je partage une intimité que je pensais perdue après ma dernière relation stable monogame. Bref, celle avec qui je me vois bien tracer un bout de chemin sans sourciller. On a une expérience des psyché très différente, ça amène des points de vue insolites parfois dans les deux camps ^^. et puis on est un peu des jeunes bébés sur cette route et on aime bien le coté "évoluer ensemble".

- D'autres Ami/e/s mais bon, loins/pas dispo/plus proches d'autres personnes. Rencontres épisodiques, rien de fondamentale mais toujours du plaisir à discuter. Inutile de perdre du temps s'il n'y a pas de questions sur ces sujets "psychédéliques" avec ces discussions, et aucun n'est consommateur.

La famille :

- Ma mère : Bon bah elle ... hum .. que dire. C'est un peu comme mon meilleur pote. Ça n'a pas toujours été simple mais on a toujours parlé de mes consos (grosse crise avec l'alcool à 15 ans où j'ai bu une teille de whisky degueu par jour pendant 1 an, le canna est venu ensuite dans les discussions), mais bon, la crédibilité niveau RdR a eu du mal quand elle me parlait de ses délires à 10 sur une 2CV a défoncer le mur de l'église (résumé) et finir une soirée dans la baignoire pensant que c'était les chiottes et s'endormir dans ses humeurs (résumé). Puis je me suis un peu "posé", fait ce qu'il "fallait" pour avoir mon pass dans la société (le diplôme passe partout d'infirmier). Et cette année je me suis mis donc aux psychotropes. Après ce que j'ai vécu, impossible de ne pas lui en parler, et après un léger moment d'inquiétude aujourd'hui on en parle tranquillement, elle comprend ma démarche, s’inquiète (normal pour un parent), mais me laisse gérer. Et elle ayant eu accès à certaines sphères communes sans passer par les psychotropes mais plutôt la méditation, certaines discussions se montrent très instructives pour nous deux finalement ^^.

- Le reste, à qui je ne peux pas trop parler de ça sans rentrer dans la case "oulala un drogué" ou en passant par d'éternels monologues pour expliquer mon parcours personnel, étant déjà l'original de la famille.

Bref, j'ai bien conscience d'avoir de la veine en un sens, même si je ne baigne pas dans une foule de gens au quotidien.

Voilà pour mon exemple perso.
 
Donkey Bird a dit:
Tout comme Pums pour les potes.
Du coup maintenant j'ai surtout des potes toxicos, mais je vois encore les anciens. Et tant mieux ça équilibre et ça permet de mettre un peu les pieds sur terre.

Sinon avec ma famille je leur cache de moins en moins. En même temps depuis que j'ai 16 ans je suis fasciné par les psychotropes et tout ce qui y touche. Et comme j'aime parler de ce qui me fascine, particulièrement avec des gens réfractaires au sujet de la drogue, ils ont souvent le droit à des monologues sans fin sur les bienfaits possible d'une prise encadrée de psychédélique etc.
Y'a que mon père que je ménage par rapport à ça. Il est pas prêt à l'entendre et ce serait pas du tout le moment. Même si je parle ouvertement de drogue avec lui, je lui dit pas que j'en consomme.
J'ai la chance qu'ils soient vraiment ouvert par rapport à ça et qu'ils aient une grande confiance en moi.

Ahah le coup de la gélule Ouro, énorme ^^


Bah moi justement j'ai pas de potes toxico !!

Au début de mes trips MXE, et trypta (en fait quand j'ai découvert les RC), j'avais un pote avec qui je trainais beaucoup. Il a commencé à s'y intéresser un peu par mon intermédiaire. Disons que j'lai p'tet un peu lancer la dedans et surtout le cannabis. D'un coté ca me fait un peu chier parce que quand je chopais yan avait pas mal du coup mon pote prenait avec moi. Il fumait pas mal et loupais les cours. Je l'engueulais à fond la dessus car il déconnait.

Bref c'est avec ce pote là qu'on se faisait de tps en tps des soirées trypta (4-ho-met et 4-aco-dmt...). Donc on les prenait ensemble. Mais maintenant j'ai pas vraiment de potes qui prennent des psychés. Donc j'me retrouve en général seul comme un con en soirée ou festoch à être perché. Quelle tristesse lol.

Mushin a dit:
La famille :

- Ma mère : Bon bah elle ... hum .. que dire. C'est un peu comme mon meilleur pote. Ça n'a pas toujours été simple mais on a toujours parlé de mes consos (grosse crise avec l'alcool à 15 ans où j'ai bu une teille de whisky degueu par jour pendant 1 an, le canna est venu ensuite dans les discussions), mais bon, la crédibilité niveau RdR a eu du mal quand elle me parlait de ses délires à 10 sur une 2CV a défoncer le mur de l'église (résumé) et finir une soirée dans la baignoire pensant que c'était les chiottes et s'endormir dans ses humeurs (résumé). Puis je me suis un peu "posé", fait ce qu'il "fallait" pour avoir mon pass dans la société (le diplôme passe partout d'infirmier). Et cette année je me suis mis donc aux psychotropes. Après ce que j'ai vécu, impossible de ne pas lui en parler, et après un léger moment d'inquiétude aujourd'hui on en parle tranquillement, elle comprend ma démarche, s’inquiète (normal pour un parent), mais me laisse gérer. Et elle ayant eu accès à certaines sphères communes sans passer par les psychotropes mais plutôt la méditation, certaines discussions se montrent très instructives pour nous deux finalement ^^.

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Ta mère à l'air assez ouverte sur le sujet.

Moi c'est impossible de parler de ca avec ma mère.

Par contre mon père sait que j'ai déjà pris du LSD et des trucs dans le genre. Surtout depuis que j'me suis planté d'adresse de livraison (4-ho-met). "C'est quoi la poudre blanche dans le pochon ????". Il me dit de faire gaffe quand même et d'arreter mes conneries. Mais bon, c'est plus fort que moi.
 
mon entourage proche est très "conservateur" on va dire, du genre " si les drogués crèvent, tant mieux ça en fait moins". mon cercle d'amies, c'est pareil... l'alcool reste le seul truc accepté .
hum:'(
 
Dans mon entourage amical plus ou moins proche, tout le monde est au courant que je consomme. J'ai rencontré la plupart de mes potes dans le milieu des free et de la tekno, et la grosse majorité d'entre eux en fait de même. J'ai bien deux ou trois amis d'enfance qui ne sont pas -ou plus- intéressés par les prods, mais depuis le temps que ça dure, ils se sont fait à l'idée que j'en prenne, et acceptent cet état de fait à défaut de l'apprécier. Ma coloc et moi sommes sur la même longueur d'onde : après avoir chacune habité avec des gens au mieux indifférents à nos consos, c'était important pour elle comme pour moi de partager notre nouveau logement avec quelqu'un à qui on aurait pas à la dissimuler... en évitant si possible que cette "complicité" nous pousse à multiplier les prises!

Mon entourage familial étant plutôt réduit, il n'y a que ma mère (et peut-être mon beau-père, si elle s'est confiée à lui, mais je ne crois pas) qui sache que je consomme. Pas facile de nier l'évidence quand ce qui passait dans mon nez se passait sous le sien... D'abord très paniquée et inquiète (par moment pas tout à fait sans raison, je dois l'avouer...), elle a finit elle aussi par accepter que ce n'était pas un signal d'alarme adolescent, mais un choix de vie pris et assumé en adulte. Elle n'aime pas ça et préférerait que je m'abstienne, mais elle n'essaye plus de me dissuader, elle me fait confiance.

Dans la vie professionnelle comme avant dans mes études, je reste le plus discrète possible à propos de mes habitudes réprouvées par la société. Je n'ai pas honte d'être une "polytoxiconaute", mais faut bien admettre ça fait tache sur un CV... Beaucoup de gens s'imaginent que parce qu'on prend de la drogue, on est forcément dysfonctionnel, instable, peu fiable, pas digne de confiance. Comme je n'ai aucune envie de sacrifier mes chances de faire carrière pour la noble cause de l'évolution des mentalités étriquées, j'enfile docilement le masque que les employeurs attendent de me voir porter : celui d'une jeune femme respectable, avec une coiffure normale, des loisirs normaux, un goût modéré pour l'alcool social... Mais je ne mens que par omission, préférant simplement passer sous silence certains "détails".
 
Beaucoup de gens s'imaginent que parce qu'on prend de la drogue, on est forcément dysfonctionnel, instable, peu fiable, pas digne de confiance.


Désolé, c'est à cause de gens comme moi que la drogue à une mauvaise image :?
 
Pour ma part , pas de soucil avec l entourage et la famille , d ailleur je vends de la drogue à mes parents .



Et aussi à mes neveu et nièce , la première fois , c est gratos pour qu ils kiffent , ensuite ils doivent payer , vous connaissez la suite .


J ai trop hâte d avoir des gamins
 
schtroumpfette a dit:
Dans la vie professionnelle comme avant dans mes études, je reste le plus discrète possible à propos de mes habitudes réprouvées par la société. Je n'ai pas honte d'être une "polytoxiconaute", mais faut bien admettre ça fait tache sur un CV... Beaucoup de gens s'imaginent que parce qu'on prend de la drogue, on est forcément dysfonctionnel, instable, peu fiable, pas digne de confiance. Comme je n'ai aucune envie de sacrifier mes chances de faire carrière pour la noble cause de l'évolution des mentalités étriquées, j'enfile docilement le masque que les employeurs attendent de me voir porter : celui d'une jeune femme respectable, avec une coiffure normale, des loisirs normaux, un goût modéré pour l'alcool social... Mais je ne mens que par omission, préférant simplement passer sous silence certains "détails".

Ah, ce que tu dis ici me parle beaucoup. D'une part parce que dans mon milieu d'étude, la drogue c'est niet, et d'autre part parce que du coup j'adopte le comportement du caméléon.
Je me posais beaucoup de question vis à vis de l'honnêteté qu'il y avait dans ce comportement, à quel point je mens aux autres, et/ou à moi même. Néanmoins ça me semble la solution la plus adaptée vis à vis d'une société, et d'un groupe social qui n'est pas prêt à modifier ses valeurs pour un seul individu. Dès lors, pour éviter toute complication, je ne vais pas chercher la merde et afficher ma conso sous le nez des autres.
 
Pas facile de nier l'évidence quand ce qui passait dans mon nez se passait sous le sien...

Wha de l'inception nasal, ca m'en bouche un coin, heu une narine j veux dire
 
Hey !
Pendant que t'as une narine de bouchée ! Fousy une paile !
 
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