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Guest
Tu peux te lâcher autant que tu veux Sandman, c'est un topic libertaire : a juste un moment où ça devient tellement compliqué qu'il faudrait des lignes et des lignes de commentaires pour expliquer ce dont on parle lol.
Nietzsche nous dit qu'avant de procréer, il serait préférable de créer quelque chose. Si toi-même t'es pas fichu d'être libre, comment peux-tu espérer rendre libre tes enfants ? Tu peux t'y essayer comme tu veux, merder avec le premier, essayer de pas merder avec le second, mais comme il est différent du premier ça merde aussi lol, etc.
Je vois bien autour de moi que les gens font des enfants pour se divertir, se donner un air de "grandes personnes", ou combler leur manque affectif comme si leur gamin était là pour les aimer, mais au final ça transmet juste des carences de génération en génération tant qu'on ne prend pas conscience de toute cette mouisse.
C'est sur que dès que tu rentres dans les histoires d'inceste, de violence physique ou psychique, de perversion, de manipulation, d'instrumentalisation, etc, t'as juste envie de fermer toutes ces perspectives qui constituent la face sombre de ta vie, de ta famille, et de faire comme si t'avais rien vu...jusqu'à ce que ça revienne sur le devant de la scène...malgré toi.
A ce niveau là tout dépend de ton environnement. Si tu croises un individu qui va te dire "fais du sport c'est trop bien tu vas voir", ton engouement pourra se réveiller parce que ta volonté de briser ce schéma n'attend que ça, une raison pour surmonter le dictat parental.
Si tu restes prisonnier de tes peurs, de tes hontes et culpabilités parce que t'ose pas t'avouer tes humiliations passées, et donc que t'arrive pas à aller de l'avant, c'est déterminer à rester prostré que tu ne vas pas briser le schéma.
Parce que c'est plus confortable que de le briser. En suivant une logique de soumission t'es sur de ne pas échouer, il suffit de faire ce qu'on te dit. Au moment où tu fais en sorte de te faire liberté, de prendre ta vie en main pour contrer un schéma néfaste à ton épanouissement, là tu risques de rencontrer pas mal de déconvenues que t'avais pas prévu, mais c'est ça la vie. Y a un moment faut sortir de ta zone de confort en acceptant les risques, sinon tu te réfugies dans ton orgueil (que tu te caches à toi-même en plus) et tu fais pas grand chose, tu restes bien sagement à ta place en disant que tu préfères ça (mais oui c'est cela... )
Au final on s'en fiche du déterminisme, toutes ces causes en toi t'as pas forcément besoin de les connaitre pour vivre, ou alors c'est un sens que tu donneras à ta vie une fois que tu l'auras vécu, "ah oui ok j'ai fais ça à tel moment de ma vie parce que ceci ou cela"....disons que l'important c'est d'oser, de se dire "ok maintenant je vais vivre ma vie, parce que j'aimerais faire ça", donc je le fais tant que ça ne nuit à personne, ni à ma personne. Après faut se méfier de soi-même en ne faisant pas n'importe quoi non plus...
R2d2 a dit:Oui l'idée du libre arbitre est confortable, c'est une posture davantage qu'une croyance, le revers de la médaille de la conscience des différents niveaux du déterminisme. Mais au-delà de ça, il y a aussi une certaine idéologie, notamment dans l'éducation, à "déterminer" mes enfants à la liberté. Ou du moins à essayer de l'exercer.
Nietzsche nous dit qu'avant de procréer, il serait préférable de créer quelque chose. Si toi-même t'es pas fichu d'être libre, comment peux-tu espérer rendre libre tes enfants ? Tu peux t'y essayer comme tu veux, merder avec le premier, essayer de pas merder avec le second, mais comme il est différent du premier ça merde aussi lol, etc.
Je vois bien autour de moi que les gens font des enfants pour se divertir, se donner un air de "grandes personnes", ou combler leur manque affectif comme si leur gamin était là pour les aimer, mais au final ça transmet juste des carences de génération en génération tant qu'on ne prend pas conscience de toute cette mouisse.
R2d2 a dit:Hum j'ai de sérieuses raisons personnelles à ne pas lever le rideau sur tout ce qu'ils ont pu me transmettre.
C'est sur que dès que tu rentres dans les histoires d'inceste, de violence physique ou psychique, de perversion, de manipulation, d'instrumentalisation, etc, t'as juste envie de fermer toutes ces perspectives qui constituent la face sombre de ta vie, de ta famille, et de faire comme si t'avais rien vu...jusqu'à ce que ça revienne sur le devant de la scène...malgré toi.
R2d2 a dit:Ou on t a appris que t étais trop minable pour faire du sport (ce n'est qu'un exemple) et tu brises le conditionnement mental en en faisant: es tu dans ce cas là déterminé à briser ce schéma? et imaginons que tu ne l'ais pas brisé, étais-tu déterminé à ne pas le briser? les deux possibilités ont autant de proba de se produire l'une que l'autre.
A ce niveau là tout dépend de ton environnement. Si tu croises un individu qui va te dire "fais du sport c'est trop bien tu vas voir", ton engouement pourra se réveiller parce que ta volonté de briser ce schéma n'attend que ça, une raison pour surmonter le dictat parental.
Si tu restes prisonnier de tes peurs, de tes hontes et culpabilités parce que t'ose pas t'avouer tes humiliations passées, et donc que t'arrive pas à aller de l'avant, c'est déterminer à rester prostré que tu ne vas pas briser le schéma.
Parce que c'est plus confortable que de le briser. En suivant une logique de soumission t'es sur de ne pas échouer, il suffit de faire ce qu'on te dit. Au moment où tu fais en sorte de te faire liberté, de prendre ta vie en main pour contrer un schéma néfaste à ton épanouissement, là tu risques de rencontrer pas mal de déconvenues que t'avais pas prévu, mais c'est ça la vie. Y a un moment faut sortir de ta zone de confort en acceptant les risques, sinon tu te réfugies dans ton orgueil (que tu te caches à toi-même en plus) et tu fais pas grand chose, tu restes bien sagement à ta place en disant que tu préfères ça (mais oui c'est cela... )
Au final on s'en fiche du déterminisme, toutes ces causes en toi t'as pas forcément besoin de les connaitre pour vivre, ou alors c'est un sens que tu donneras à ta vie une fois que tu l'auras vécu, "ah oui ok j'ai fais ça à tel moment de ma vie parce que ceci ou cela"....disons que l'important c'est d'oser, de se dire "ok maintenant je vais vivre ma vie, parce que j'aimerais faire ça", donc je le fais tant que ça ne nuit à personne, ni à ma personne. Après faut se méfier de soi-même en ne faisant pas n'importe quoi non plus...