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Guest
Là au moins c'est clair et y a de quoi échanger ! maintenant je ne pense pas qu'il y est de débat parce que je suis en majorité d'accord avec tes propos.
De déduction à partir de cas cliniques, d'études approfondies d'analyse philosophique remontant à des décennies, siècles, millénaires.
Par exemple regarde comment la théorie de l'inconscient s'est construite de philosophe en philosophe, toujours de manière de plus en plus étayée, jusqu'à ce que Freud tente de le faire rentrer dans le domaine du scientifique, alors qu'on ne va pas se mentir, il était un philosophe dans sa façon de faire. Son déni a été de ne pas admettre qu'il faisait de la philosophie de l'esprit et non une pratique dite scientifique.
A partir de là, est-ce qu'il faut remettre en cause l’apport philosophique de grands penseurs ayant découvert l’inconscient, parce qu'un individu a voulu faire passer ça dans le domaine des sciences ? je ne le pense pas.
Par contre qu'un cocaïnomane comme Freud se perche en inventant des concepts métaphysiques à partir de mythes, là j'en reviens à dire que c'est à chacun d'en faire ce qu'il veut, mais je ne rentrerais pas dans le débat afin de savoir si l’œdipe est vrai. Pour moi ça n'est qu'une grille de lecture, et si elle peut être utile à certains, alors pourquoi pas l'utiliser.
Pour ma part j'ai trouvé que les topiques freudiennes sont utiles pour comprendre certains mécanismes de la psyché, notamment ceux qui relèvent de la philosophie psychologique. Par exemple le refoulement ou le déni, c'est le B.A.B.A du fonctionnement de l'esprit humain. Et les instances freudiennes l'expliquent très bien dans leur relation.
Le sentiment de croyance que chacun en a. Personne n'impose la psychanalyse aux autres, et je trouve ça légitime que cette approche essaye de faire sa place dans le monde des sciences, si ça se trouve un jour on sera en mesure de valider ou invalider les thèses psychanalytiques.
En prenant l'exemple de l'égocentrisme, n'importe qui te dira spontanément qu'il ne l'est pas, alors que si, à différents degrés, à différentes étapes de la vie. Vis à vis de l'angoisse c'est pareil, à moins d'avoir une crise terrible, les gens te diront qu'ils vont bien et sont sains, alors qu'au fond d'eux c'est le bal de l'angoisse en permanence, mais le refoulement et bien d'autres mécanismes permettent de s'adapter à la réalité, en laissant penser qu'on est "normal". Alors qu'il est normal d'être angoissé, tout le problème est que les scientifiques te laissent penser le contraire.
Ce qui est sain et normal, c'est d'avoir une quantité stable d'angoisse et de joie en soi, quand un trop plein de l'un ou de l'autre fait tendre l'individu vers une tendance plus pathologique. Sauf qu'aujourd'hui, culturellement il est préférable de dire en société qu'on en joie plutôt que angoissé, et qu'il y a là une forme de déni à l'encontre de ses propres affects. Mais un déni communautaire qui s'explique par les comportements vaniteux, où chacun s'entretient ensemble dans ses illusions.
A partir de là, ça n'est pas parce que t'accepte pas une chose qu'elle existe forcément parce que soit disant tu la refoules (le cercle vicieux), comme le déni et le refoulement existe lorsque des gens se cachent des vérités sur eux-mêmes. Sur ce dernier point je donne raison à la psychanalyse, sur le premier point je comprends que l'on puisse être sceptique.
A partir de là, comme je le disais précédemment, je ne suis pas en mesure de résoudre les problèmes que posent la psychanalyse, je me sers juste dans ses théories qui me semblent quasi-scientifiques ce qui pourraient m’apporter des réponses quand à certains de mes questionnements existentiels. Ce que la science reconnue n'est pas toujours en mesure de faire, lorsqu'il s'agit de réflexion métaphysique.
Maintenant si je choisis de m'avouer avoir quelques angoisses pouvant expliquer certains caractères chez moi, je comprends et respecte qu'un autre décide de ne pas savoir, ou même de nier ça chez lui, parce que si ça se trouve il n'a que très peu d'angoisse comparé à ma personne, ou bien il en a aussi, mais qu'il est préférable pour lui de ne pas le voir.
Je veux juste comprendre pourquoi je me drogue, et je sais que ça n'est pas parce que je suis rempli de joie...
Il n'y a aucun académisme dans mon travail, mais je met des définitions au début de chacun de mes articles. Dont des citations de psychanalystes reconnus.
Après je pas faire mieux, si les gens préfèrent être sceptique et ne pas plus s'intéresser au contenu de la psychanalyse, libre à eux. Moi je me plais à remettre en question les présupposés que j'avais.
C'est déjà en cours, des branches mêlant psychanalyses et approches cognitivistes se créent, et on verra quels travaux en ressortira pour valider certaines thèses psychanalytiques. Pour ce qui est de la première topique, c'est déjà tamponné et validé par les vrais scientifiques hein
Milgram a dit:Pourtant, la forme, le ton et les arguments du discours pro-psychanalyse ne semble laisser aucun doute quand à leurs validités. Il y a quelque chose de péremptoire, il y a une accumulation de concepts mais... ça sort d'où?
De déduction à partir de cas cliniques, d'études approfondies d'analyse philosophique remontant à des décennies, siècles, millénaires.
Par exemple regarde comment la théorie de l'inconscient s'est construite de philosophe en philosophe, toujours de manière de plus en plus étayée, jusqu'à ce que Freud tente de le faire rentrer dans le domaine du scientifique, alors qu'on ne va pas se mentir, il était un philosophe dans sa façon de faire. Son déni a été de ne pas admettre qu'il faisait de la philosophie de l'esprit et non une pratique dite scientifique.
A partir de là, est-ce qu'il faut remettre en cause l’apport philosophique de grands penseurs ayant découvert l’inconscient, parce qu'un individu a voulu faire passer ça dans le domaine des sciences ? je ne le pense pas.
Par contre qu'un cocaïnomane comme Freud se perche en inventant des concepts métaphysiques à partir de mythes, là j'en reviens à dire que c'est à chacun d'en faire ce qu'il veut, mais je ne rentrerais pas dans le débat afin de savoir si l’œdipe est vrai. Pour moi ça n'est qu'une grille de lecture, et si elle peut être utile à certains, alors pourquoi pas l'utiliser.
Pour ma part j'ai trouvé que les topiques freudiennes sont utiles pour comprendre certains mécanismes de la psyché, notamment ceux qui relèvent de la philosophie psychologique. Par exemple le refoulement ou le déni, c'est le B.A.B.A du fonctionnement de l'esprit humain. Et les instances freudiennes l'expliquent très bien dans leur relation.
Milgram a dit:En d'autre terme: qu'est ce qui, en l'absence de protocole scientifique clair, permet de donner du crédit à la pensée psychanalytique?
Le sentiment de croyance que chacun en a. Personne n'impose la psychanalyse aux autres, et je trouve ça légitime que cette approche essaye de faire sa place dans le monde des sciences, si ça se trouve un jour on sera en mesure de valider ou invalider les thèses psychanalytiques.
Milgram a dit:
Bah là pour le coup je trouve que c'est un énorme sophisme, que je traduirai par "Si t'acceptes pas ces choses, c'est que t'en a peur, pas parce qu'elle n'existe pas". C'est un raisonnement circulaire que je retrouve dans les discours conspirationniste, du genre "si vous ne croyez pas aux vibrations quantiques et au complot général c'est qu'on vous a bien lavé le cerveau, bande de moutons". Ce que je veux dire, c'est que trouver une justification à ses arguments sans sortir de sa propre idéologie, en faisant un raisonnement circulaire, c'est le contraire de la méthode scientifique. Pour moi la psychanalyse tombe là dedans, tout concept qui invaliderait les arguments trouvent leurs justifications dans la psychanalyse elle-même (typiquement, le refoulement).
En prenant l'exemple de l'égocentrisme, n'importe qui te dira spontanément qu'il ne l'est pas, alors que si, à différents degrés, à différentes étapes de la vie. Vis à vis de l'angoisse c'est pareil, à moins d'avoir une crise terrible, les gens te diront qu'ils vont bien et sont sains, alors qu'au fond d'eux c'est le bal de l'angoisse en permanence, mais le refoulement et bien d'autres mécanismes permettent de s'adapter à la réalité, en laissant penser qu'on est "normal". Alors qu'il est normal d'être angoissé, tout le problème est que les scientifiques te laissent penser le contraire.
Ce qui est sain et normal, c'est d'avoir une quantité stable d'angoisse et de joie en soi, quand un trop plein de l'un ou de l'autre fait tendre l'individu vers une tendance plus pathologique. Sauf qu'aujourd'hui, culturellement il est préférable de dire en société qu'on en joie plutôt que angoissé, et qu'il y a là une forme de déni à l'encontre de ses propres affects. Mais un déni communautaire qui s'explique par les comportements vaniteux, où chacun s'entretient ensemble dans ses illusions.
A partir de là, ça n'est pas parce que t'accepte pas une chose qu'elle existe forcément parce que soit disant tu la refoules (le cercle vicieux), comme le déni et le refoulement existe lorsque des gens se cachent des vérités sur eux-mêmes. Sur ce dernier point je donne raison à la psychanalyse, sur le premier point je comprends que l'on puisse être sceptique.
A partir de là, comme je le disais précédemment, je ne suis pas en mesure de résoudre les problèmes que posent la psychanalyse, je me sers juste dans ses théories qui me semblent quasi-scientifiques ce qui pourraient m’apporter des réponses quand à certains de mes questionnements existentiels. Ce que la science reconnue n'est pas toujours en mesure de faire, lorsqu'il s'agit de réflexion métaphysique.
Maintenant si je choisis de m'avouer avoir quelques angoisses pouvant expliquer certains caractères chez moi, je comprends et respecte qu'un autre décide de ne pas savoir, ou même de nier ça chez lui, parce que si ça se trouve il n'a que très peu d'angoisse comparé à ma personne, ou bien il en a aussi, mais qu'il est préférable pour lui de ne pas le voir.
Je veux juste comprendre pourquoi je me drogue, et je sais que ça n'est pas parce que je suis rempli de joie...
Dreamea a dit:Excuse ma méprise, c'est de passer par les concepts Freudiens qui m'a fait me questionner sur le degré d'académisme dans ta démarche, mais en même temps comment expliquer des concepts sans passer un minimum par des définitions acquises ? On a rien sans héritage.
Il n'y a aucun académisme dans mon travail, mais je met des définitions au début de chacun de mes articles. Dont des citations de psychanalystes reconnus.
Après je pas faire mieux, si les gens préfèrent être sceptique et ne pas plus s'intéresser au contenu de la psychanalyse, libre à eux. Moi je me plais à remettre en question les présupposés que j'avais.
Dreamea a dit:Je me place pas en tant que détracteur acharné de la psychanalyse mais je pense que de questions doivent encore se poser pour faire avancer le schmilblick, et ce en élargissant le spectre de la recherche sur les concepts précédemment abordés par les pionniers de la discipline, et ce en spécialisant la recherche à des domaines plus précis, ce qui inévitablement amène des dissensions au sein de la discipline sur l'importance ou la légitimité de telle ou telle spécialisation,
C'est déjà en cours, des branches mêlant psychanalyses et approches cognitivistes se créent, et on verra quels travaux en ressortira pour valider certaines thèses psychanalytiques. Pour ce qui est de la première topique, c'est déjà tamponné et validé par les vrais scientifiques hein