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Les délirogenes

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion no_id
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Dreamea a dit:
Si un usager ressent une grande euphorie qu'il le dise, et si un lecteur veut tempérer les dires de certains idéalisant un peu trop une classe de produit, y a pas de soucis. La modération essaye de ne pas entrainer de censure, et d'ambiance poussant à l'auto censure. On espère que chacun reste modérer dans ses propos, et que l'échange équilibre les avis si cela est nécessaire.

...

bah on s'habitue... Dreamea c'est la Catalogne de Psychonaut... :-/
 
2 petite précision : quand je parlais de benadryl, je parlais de dph bien sûr

Quand je dis trip ultime ce n est pas dans le sens d un classement potentiel entre les hallu, juste le trip le plus proche de ce que devrai être un trip. Selon la manière d interpreter, on était pas dans me cadre de l apologie, disons sans mauvaise fois que cà l était forcément un peu mais ce n est pas la manière ou je l ai dit
 
Moi ça me rappelle un incident pré opératoire. Je suis hypersensible aux médicaments en général et je le dis bien à l anesthésiste mais celui là ne m a pas écoute....après j ai plus fait suffisamment gaffe et j'ai pris les médicaments pré opératoires.
Arghh....ils se sont retrouvés avec une nana en pleine panique parce que j hallucinais sévère et je bouillais de chaleur...du coup ils ont remis une couche d anesthésiant pour une minuscule op censée être en anesthésie locale...j ai mis une semaine à dormir pour m en remettre
 
Pour info, je viens de retomber sur un autre post qui disent que le dph,c est fun de t+1 à t+3 mais qu après ça tourne vers la panique. A part si on va sur de grosse doses ou on ne sera plus conscient. Donc bon, content d avoir pu voir des araignees mais l xp s arrete ici pour moi
 
C chaud ce truc. La derniere fois que j ai essayer, j ai mis ma chambre sens dessus dessous et je suis sortit 30 min dans la rue a 6h du mat d apres les dire de mon pere. Je me souvient de quasi rien a part que j ai discuté avec un pote que je n ai pas vu du week end en realité, et vu d autre gens. Stop.

Edit : la par contre g eu la gueule de boi dont ils parle sur les forums, 2j d anxiete fatigue depression dissociation, et encore 2j de depression
 
Fais gaffe gars...ça a l'air de déglinguer vénère tes bailles là, si pas grand monde se défonce à ce genre de produit, c'est qu'il doit y avoir une bonne raison..
 
Yep je ne pense pas que vous me reverrez poster a propos du DPH, c trop hard et le bodyload sans opi est trop dur, puis je viens de finir ma cure et j ai eu quasi 5 semaine de sobre (si on ne compte pas le we ou g pris le dph, j etais en perm). J ai pas mal reflechis sur mes conso, a la base je voulais juste ne pas m interdire les psyche (keta lsd champi) mais au final j ai decider de ne plus rien prendre ou du moins faire une grosse pause. La drogue finit par prendre trop de place dans le mental et je me dit que j ai de mzilleurs choses a faire, surtout que je viens de rencontrer un collectif, je compte me remmetre plus intensement a la zik, au skate... pas que j avais arrete mais ces activite etais trop souvent lié au produit (surtout musique, d ailleurs je suis sortit hier a une soiree un peu improvisé, full sobre ca fait du bien :) ).
Apres c est assez dure, la tentation est tjrs la. J espere que d ici 3 a 6 mois ca sera plus easy.
 
T'as raison en plus serieux les impatiences de ouf que ca fais la nautamine >.<

Meme couplé à des produits bien plus puissant niveau corporel que les opiacés.

Et attention aux combos , ca a l'aire quand meme d'etre aussi pas mal depresseur la nautamine, donc couplé à des opiacés gaffe a l'overdose.

En plus ca coute super cher ce truc !!!
 
Ah je n'avais pas vue j'ai di le nom du médoc a la place de la molécule (DPH). J'édite mon post, édite le tien en mettant soit "DPH" soit n*******e. Alors effectivement bcp de gens on des RLS mais perso sur mes 4 prises je n'en ai pas eu du tout opiacé ou pas (500mg en gros à chaques prises). Moi ce qui m'a gené c'est cet espece d'anxieté physique que tu ressent dans le ventre sans opi. Globalement le bodyload est horrible, on se sent carrement mal. Il y a de la parano aussi mais je trouve qu'on s'y fait. 
Pour le combo, je ne pense pas que le DPH augmente la detresse respiratoire (a vérifier, mais bon ca augmente la fréquence cardiaque, perso j'avais l'impression que ca m'avais pluitot augmenter la fréquence des respirations), mais par contre j'imagine que pris avec des benzo c'est le trou noir (les benzo ont tendance a supprimer la mémoire, et le DPH coupe carrement la mémoire a court terme au point ou ca devient dure de finir certaines phrases)
 
Moi j'ai tout l'inverse de tes effets.

Le dph seul me fait deja un trip style opiacé mais avec les rls en plus.

J'ai aucune anxiete au contraire et pas de parano non plus, je respire normalement voir legerement plus lentement et j'ai souvent de grosses chutes de tenssion.

Je dors trop bien le lendemain.

Ma chérie aussi ca la détend bien, plus aucune angoisse, mais ca la dissocie mentalement et la rend agressive, sans empathie, un robot nazi mutant, comme quoi l'effet differe bien entre les gens.
 
Oui effectivement. Apres ma parano est surement due au set & setting, je n'ais pas de sitter et je trippais souvent avec mes parents proche de moi (pas dans la meme piece, la nuit), du genre mon cerveau savait qu'il falait parler doucement donc je me retrouvais a chuchoter aux entité, limite en me demandant pourquoi pendant le trip. L'anxiété ca me l'a fais surtout au 3eme trip, le reste du temps c'était manageable. C'était surtout une anxiete physique, limite comme un mal de ventre mais dérangeant comme de l'anxiété (une forme de somatisation peut etre).

T'arrive a éviter la dissociation mentale toi ? Pour moi c'est un "classique" de ce genre de trip (ca m'est arrivé les 4 fois), t'a l'impression que la pensée se détache de ton controle, c'est ce qui fait entendre des voie a la place de penser par ex (a l'extreme ca donne les convers avec les gens imaginaire). Ce n'est pas forcement désagréable, t'es comme un peu dans un reve meme au niveau esprit. Why not. Bon en tout cas ne pas en abuser, histoire de ne pas entendre des voies tout le temps (j'ai pu voir ca sur les cas reddit, genre ou ils consomme tout les jours pendant un an+. Il y avait aussi un mec sur drug forum bien dérangé qui avait fini par croire qu'il dégagais plus de phéromone sous DPH et que ca rendait son pere jaloux vis a vis de la mere - une sorte d'intuition pré freudienne dans un sens lol. Lui aussi en consommais depuis 1 an ou plus)
 
Je suis un peu tout le temps dissocié j'ai appris a vivre comme ca, ma cherie l'est souvent aussi mais elle deteste, ca la perturbe meme la ké par exemple elle aime pas.

Moi disons que je n'en fais pas plus cas que ca, pas que je ne le sois pas, bien que d'une certaine façon a force de l'être je le suis moins quand je perche que les autres en general.

Puis comme tu dis la tolérance et l'habitude.
 
T'as essayer de lutter un peu contre ? ce n'est pas bon d'etre dissocier en permanence. La par exemple j'y suis assez en ce moment (ca m'arrive aussi ca dépend des période - la en post sevrage c'est pas étonnant on va dire), j'ai remarqué quand meme que plus on s'y habitue, plus on a tendance a se reconstruire dedans et plus on peut tourner vers le pathologique (personnellement j'ai basiquement plus de symptomes on va dire "problématique" quand je suis dépersonnalisé. En général ca se termine par de l'anxiété au moment de devoir se recoller a la réalité, mais la période anxieuse peut etre plus qu'handicapante.)

Exemple simple : certain ont l'impression de voir mieux la réalité a nue quand on est dépersonnalisé, qu'on voit le monde tel qu'il est ou tout ce genre de connerie. Mais il y en a d'autre, chez moi par ex c'est paralysie du sommeil plus fréquente, délire lors des paralysie plus pauvre, ect (si tu ne connais pas renseigne toi, c'est le seul moment ou tu as le droit de délirer sans etre catalogué psychotique en théorie ^^).

C'est un peu pour ce genre de raison aussi que je n'ai pas envie de me tourner trop vers le DPH, ca parait trop psychotique ce truc, avec des possibilité d'y laisser des plumes pour de vrai la.

Je me demande en fait l'interet de l'attrait de cet état de psychose dans un sens (parce que le DPH on va pas se mentir c'est ça). C'est vraiment se faire du mal psychologiquement la a un moment, ce n'est meme plus des choses comme retourner dans un état proche d'une "renaissance" comme dans certain trip psyché, qui a quand meme des signification sociale (religieuse du moins). La on va vers la folie, détaché de tout le monde, ca crain un peu quand meme (oui je sais, la folie avais un sens par le passé, jusqu'a ce qu'elle soit éliminé de la selection sociale ^^. Ce qui crain objectivement si on est fou, a part si tu veux vraiment etre hors du troupeau x) ).

D'ailleur ca me fais poser une question, dont je me demande si Freud s'est posé dans Malaise dans la civilisation : si on supprime ces impression de la "scene sociale" (le fou n'est plus vu comme un shaman mais scientifiquement ou pseudo scientifiquement schizo, la pratique de la religion tend a disparaitre - l'impression de renaissance qui peut exister dans la religion par exemple que freud voyait d'un mauvais oeil, il identifiait ca simplement comme un etat de regression infantile), celle ci ne risque elle pas de se manifester en temps que pathologie à l'avenir (ou du moins vu dans ce cadre) ? C'est une forme d'eugenisme au final. Dsl j'ai toujours été un peu parano sur la question psy.
D'autre auteur parle du désenchantement du monde, d'autre encore d'augmentation du taux de dépression, mais ce ne serais pas au final le symptome d'une société qui tire trop vers la normalité (la seule chose qu'on ne peux pas définir mais on sais tous ce que c'est ^^) dans le cadre de ce que j'ai dis avant ? Certain dirait la raison. Limite une forme de communisme à la 1984, tout le monde abillé avec les meme fringue, qui pense les meme petite tirade donné par les autorité pour se rassurer.
Le probleme de la normalité, c'est que c'est une vue de l'esprit, pas forcement adaptable à l'homme (pour certain ca doit etre la facon dont il concoivent Dieu d'ailleurs). D'ailleur freud a essayé, il a trouvé tout le monde malade, donc bon ^.... J'ai envie de dire meme la raison serait de ne pas chercher a ce que tout le monde soit ultra normal.


Euuh oui merde pour revenir dans la convers moi aussi j'aime bien la ké lol, mais je trouve que la disso est quand meme assez différente que celle de la dépersonnalisation, parce qu'elle a tendance a supprimer les emotions sur un coté apaisant (y compris l'anxiété, le gros probleme de la "vrai" dépersonnalisation).
 
Je pense la meme chose que toi niveau psy et meme certains psy aussi le pensent meme s'ils sont malheureusement plus rare que les autres.

Renseigne toi sur l'anti-psyhiatrie si ce n'est pas déjà fais. ;)

Sinon moi aussi avant la plupart de mes troubles apparaissaient lors de mes dissociations, j'ai toujours été dépersonnalisé, déréalisé et dissocié de mes emotions par péiriode et seulement par moments moi meme et souvent grace aux psychés qui me reconnectent.

Lorsque j'etais dans cet etat de dissociaion tout me revenait dans la gueule inconsciement et je repetais toujours les meme shema et j'ai essayé evidement de m'extraire de ces états avec certaines drogues.

Malheureusement c'est une roue sans fin et si l'on ne regle pas le probleme de fond les syptomes reviennent et de plus belle.

Car faut pas se mentir plus le temps passe et plus ca dégénère, les choses ne vont pas souvent en s'améliorant.

Puis j'ai fini par vraiment aller loin et peut etre certains diront que je me suis un peu brûlé les ailes, mais au final je pense que ca m'a au contraire aidé à vaincre le fond du probleme et meme si maintenant sans psyché je me sens dissocié en permanance et plus comme avant par période, je n'ai plus aucun autres symptomes déplaisants.

Je ne savais pas tout ce que tu as dis dans ce thread concernant le dph que j'ai affectionné pendant une periode car ca me détendais bien, j'aurais du me renseigner un peu plus ca a l'aire d'etre une vraie merde en faite ! :o

Et euh, ma chérie déteste la ké xD

Moi j'aime pas plus que ca je préfère de loin le dxm.
 
no_id a dit:
Je me demande en fait l'interet de l'attrait de cet état de psychose dans un sens (parce que le DPH on va pas se mentir c'est ça). C'est vraiment se faire du mal psychologiquement la a un moment, ce n'est meme plus des choses comme retourner dans un état proche d'une "renaissance" comme dans certain trip psyché, qui a quand meme des signification sociale (religieuse du moins). La on va vers la folie, détaché de tout le monde, ca crain un peu quand meme (oui je sais, la folie avais un sens par le passé, jusqu'a ce qu'elle soit éliminé de la selection sociale ^^. Ce qui crain objectivement si on est fou, a part si tu veux vraiment etre hors du troupeau x) )

L'attrait pour la folie c'est se sortir de l'uniformisation de masse, mais aussi retrouver un état de liberté antérieure, en gros un néant propre à soi, dans lequel on se croit le plus puissant de tout l'univers...c'est l'état de régression dont parle Freud, lorsque l'on tend vers son moi idéal où se concentre nos pulsions de mort et autres trucs pas cool, disons que s'orienter vers cette forme de régression c'est comme rechercher un état d'inanimé, le vide en soi (mais dans une illusion de toute puissance narcissique).

Le malaise dans la civilisation de Freud est à mettre en parallèle avec le malaise dans la culture de Nietzsche, qui s'il s'oppose sur les termes, dans le fond parle de la même chose qu'est le nihilisme contemporain. Pour faire simple, on vit dans une société où plus le confort s'installe, plus l'anxiété croisse, et plus l'individu développe des troubles psychosomatiques, névrotiques et psychotiques, et aujourd'hui on parle de société de borderline, regroupant des structures névrotiques et psychotiques dans une même psyché...enfin on a perdu pas mal de nos repères avec les avancées technologiques et autres révolutions industrielles et culturelles, donc la société s'en porte mal avec un mal être palpable. Ce malaise c'est donc le nihilisme contemporain, que l'on peut simplement expliquer par le fait que l'individu lambda est livré à lui-même, sans passé, sans avenir, et que prisonnier du moment présent qu'il ne sait pas vivre sereinement, l'individu en vient à rechercher son propre néant pour donner du sens à sa vie qui n'en a pas selon ses grilles de lecture déficiente.

Aujourd'hui tu t’ennuie en début de semaine, donc tu passes une commande, puis en fin de semaine tu reçois une lettre et là tu t'allumes la tronche tout le week end parce que c'est facile et pas cher. Bienvenue dans nos vies nihilistes. Le malaise de notre civilisation qui a perdu sa culture...donc l'individu moyen s'en cherche une dans le noir ternissant la toile de fond de son esprit qui s'y perd dans les apparences d'une société narcissique (on en revient à une culture qui tend vers le moi idéal, vers l'enfant roi, vers son propre anéantissement quoi...mais à l'échelle collective, on a déjà subi deux guerres mondiales, découvert l'horreur des camps de la mort, du goulag, et les ravages de la volonté de faire du profit à outrance, le malaise est toujours là, l'histoire en court s'écrit malgré nous)
 
L'attrait pour la folie c'est se sortir de l'uniformisation de masse, mais aussi retrouver un état de liberté antérieure, en gros un néant propre à soi, dans lequel on se croit le plus puissant de tout l'univers...c'est l'état de régression dont parle Freud, lorsque l'on tend vers son moi idéal où se concentre nos pulsions de mort et autres trucs pas cool, disons que s'orienter vers cette forme de régression c'est comme rechercher un état d'inanimé, le vide en soi (mais dans une illusion de toute puissance narcissique).

Bah justement, je ne trouve pas. J'ai l'impression que ce coté se retrouve plus dans les disso ou les hallucinogene, pas forcement dans les délirogene. Cet etat de regression (pour l'état mystique, regression infantile, la renaissance psyché) se retrouve dans la culture (la je dis ca purement intuitivement, ca ne concerne que moi hein) mais a la limite pour les déliro on pourrai parler de certaine forme de shamanisme quoique je n'ai pas assez lu la dessus j'en ai que un apriori. Enfin ya peut etre pas besoin de séparer les choses comme ca, ca peut faire partit de la meme chose, ie se séparer de certain mechanisme de la psyché pour atteindre un état anterieur (la pour les déliro c'est l'identification à la pensée dans un sens) edit : j'ai rien dit t'a raison

Bien vu la mise en relation des deux texte, par contre je n'ai pas lu celui de Nietzsche. Ca à l'air interressant, apres aurais je la meme interprétation je ne sais pas, moi je suis resté kéblo sur les théorie de jung comme axe d'analyse (la névrose va assez loin) donc on verra bien.

Ce que tu dis à la fin : voila c'est quasi ce que je me suis dis en cure et pourquoi j'ai voulu me distancer des prod. La ca fait depuis que je suis rentrer que je pense faire commande, mais rien a faire je n'arrive pas a appuyer sur ok je vais toujours faire autre chose. Ca finira par se faire mais bon jpense que la ca commence a me gonfler. Apres de la a le relier au nihilisme dont parle Nietzsche je ne sais pas (ceci dit celui dont parle freud oui plus surement). Houellebecq avait un peu le meme schema de pensé de vouloir tout comparé a nietzsche et il a fini par trouver que la perception du surhomme était surement venu dans une rame de metro ou on voi toute la foule qu'on hai par vanité (enfin ca c'est moi qui le dit), bon, je ne sais pas trop la validité de ça lol, que ce soit rame de metro ou chose similaire ne change rien. Remarque le sous homme et le sur homme est bien adapté aux problématique actuel dans un sens. Visionnaire nietzsche. Ou alors c'est lui qui a créé ce systeme morale de merde qu'on ne fait que copier dans toute les déclinaisons possible a toute les strates de la société. Ou alors ca existait et il l'a découvert et maintenant on va tous se battre grace a cette nouvelle perception des choses.

A la base j'avais fais un post avant de partir geeker sur facebook (oui moi aussi je suis moderne) en répondant à Aiskhynê que oui j'avais un peu fréquenté l'antipsychiatrie, mais la récente, cad un peut madinamerica (il y a quelques bon articles mine de rien) et reddit/r/antipsychiatry. Ca ce cantonne justement beaucoup à l'anti psychiatry, mais pas forcement anti psychologie/psychanalyse. Perso je ne cherche pas a démonter freud, je trouve qu'il a amené de bonne chose (le bouquin que je cite est bon par ex) mais peut etre que certain pourrai arriver a l'étape d'apres à la lumiere des idées et des facon de voire les choses d'ajd (pas moi lol je n'ai pas la formation ni la culture, mais bon j'essaye de mon coté :p)

If religion was the opium of the masses, communism was the methamphetamin (si vous copiez ca sur google vous tombez normallement sur une convers assez interressante sur Marx. Mais bon je la cite parce qu'elle claque ^)
 
no_id a dit:
Visionnaire nietzsche. Ou alors c'est lui qui a créé ce systeme morale de merde qu'on ne fait que copier dans toute les déclinaisons possible a toute les strates de la société. Ou alors ca existait et il l'a découvert et maintenant on va tous se battre grace a cette nouvelle perception des choses.

C'est plus compliqué que ça, Nietzsche a proposé une éthique de vie en attaquant la morale (le renversement des valeurs) tout en usant de morale, et disons qu'il n'a pas eu le temps de se départir de ses contradictions puisque la folie l'a rattrapé. L'idée du surhomme qui réinventerait la morale en instaurant de nouvelles valeurs est intéressante, mais trouve ses limites dans notre modernité narcissique, où l'on peut parler de décadence morale effective et avérée. En gros on a gardé l'image du surhomme aussi fort que Superman, et on s'est mit à bouffer des protéines pour avoir l'air d'un super homme, ce qui n'a rien avoir avec le surhomme nietzschéen. Le surhomme de Nietzsche c'est l'individu qui s'est réconcilié dans son âme, en harmonisant son corps et son esprit au lieu de vivre dans un dualisme platonicien/cartésien (le modèle catholique qui met en avant le for intérieur et le libre arbitre avec toute la culpabilisation inhérente aux hontes qui structurent l'occident). Le surhomme nietzschéen est donc un individu qui est maitre de lui-même en ayant comprit ses déterminismes génético-psycho-socials, alors qu’aujourd’hui on prône le narcissisme et l'individualisme au lieu de l'individuation (les instituions individualisent en empêchant de penser par soi-même, c'est la société d'assisté tant critiquée). Bref personne ne "devient qui il est" parce que le social uniformise dans les faits, mais tout en proposant un discours de liberté, de choix, et l'on s'y perd dans nos propres apparences en étant esclaves de nos passions, de nos pulsions dirigées vers la consommation à outrance (c'est l'avoir au détriment de l'être, voila le malaise de la civilisation).

Le point de vue de Nietzsche est philosophique, bien qu'il affirme une volonté de se prendre pour un médecin psychologue, diagnostiquant les maux de la société avec un marteau qui révèle les problèmes moraux, détruit les valeurs anciennes basées sur le ressentiment et la peur, et en reconstruit d'autres par la suite, dans l'idéal (du surhumain).

C'est dans la foulée que débarque Freud avec son point de vue psychanalytique (alors qu'il est philosophique mais ça il le nie). ce qu'il faut savoir c'est que Freud était un conservateur, et qu'il n'a pas joué sur le même tableau que Nietzsche en se gardant d'être un homme révolté. Freud a fait sa révolution de son côté en imposant la culpabilité paternelle dans une culture paternaliste, avec à côté de ça ses concepts de libido et de narcissisme. C'est très bien même si cela peut être critiqué, mais au final ça n'a pas aidé les humains que de mieux se connaitre, enfin le renversement des valeurs s'est opéré contre l'humanité : Dieu est mort, le néo-libéralisme a émergé suite aux deux guerres mondiales, l'autorité paternelle a laissé place à l'autorité maternelle, et l'individu moyen est complètement perdu dans le nihilisme contemporain faute d'un étayage culturel suffisant (certains se vautrent dans le luxe, quand d'autres meurt de faim à l'autre bout du globe, ou en bas de chez soi...c'est difficilement conciliable et ça réactive ses culpabilités inconscientes). La fabrique générale des moutons que nous sommes est aliénante, mais nécessaire pour que chacun consomme comme nous le faisons tous aujourd'hui (elles ne viennent pas de n'importe où les terres rares qui composent votre smartphone construit par un enfant ou un adulte sous payé mais surexploité...arfl, là c'est notre égoïsme qui nous protège de cette vérité). Le bilan est donc que l'altruisme et l'individuation qui était de bonnes valeurs, ont laissé place à l’égoïsme et à l'individualisme, dont on mesure les conséquences sociales et environnementales aujourd'hui (et c'est pas glop, y a du pain sur la planche).

Les responsabilités de Nietzsche et de Freud peuvent être soulignées vu leurs statuts, mais à partir du moment où les générations qui les ont suivi ont récupéré leur pensée dans tous les sens, sans même toujours chercher à comprendre ce que pensait véritablement les auteurs, on ne peut blâmer des mecs qui sont morts et vivaient dans un autre temps (bien qu'ils aient été assez lucide pour être "visionnaires" à leur manière).

Nietzsche est autant un nazi qu'un gaucho coco selon les interprétations qu'on en a, et Freud est un libérateur de la femme machiste et phallocrate...bref vaut mieux lire dans le texte les auteurs, comprendre comment ils ont influencé leur monde (en bien et en mal parce que les choses ne sont pas blanches ou noires, mais grises plus ou moins claires ou foncées), ce qu'il en est aujourd'hui de leur pensée, et tenter de se pencher sur ses propres philosophies comme le préconisaient Nietzsche (renouer avec soi, comprendre ses morales, ses peurs, ses culpabilités). Il en va de la cruauté de notre société, par exemple peut -on être Charlie tout en légitimant des interventions militaires au Moyen-Orient, alors que les attaques terroristes que nous subissons sont dues au fait d’intervenir militairement au Moyen-Orient...à quel moment se pose t'on les bonnes questions, se rend t'on compte que l'on se mord la queue avec une géopolitique offensive et agressive, et que l'on s’anéantit plus ou moins volontairement dans des modes de vie clivés voire schizoïdes (le repli sur soi dans l'oubli de soi tout en se voilant la face n'est pas une solution. Il est impératif de ne plus se culpabiliser inconsciemment en se responsabilisant consciemment, c'est à dire en regardant le monde en face, et en comprenant comment faire face aux menaces et problèmes auxquels nous sommes collectivement confrontés, d'où l'intérêt d'avoir différentes grilles de lecture, comme celles de Nietzsche ou de Freud, mais il y en a bien d’autres, et des plus modernes).

Il y a cette super interview d'Onfray sur Nietzsche, critique et bien vulgarisée, abordant de nombreux aspects de la philosophie de Nietzsche :

 
Je sais pas ce que vous en pensez mais je préfère notre civilisation pleine de malaise où chacun a à inventer sa propre mythologie qu'une civilisation plus rythmée et normée.
Par exemple, je préfère devoir me questionner sur mon rapport à ma famille, au couple, à mes potentiels enfants, parce que tout est à inventer, que naître et mourir coincée dans des structures patriarcales qui m'auraient étouffée.
 
Si on parle de l'epoque post-christianisme c'est clair...

De toute facon j'aurais été brûlé.

Mais j'aurais bien vécu à l'époque des grandes civilisations nous précédent.

En ce qui me concerne je pense que l'on est à l'apogée de la notre.

Et je suis un peu défaitiste quant à notre avenir, en espérant me tromper.
 
bon texte Laura Zerty. Je n'étais pas au courant de sa volonté de réconcilier deux points opposé moraux, il a semblé qu'il a donné tout les données pour justement creer le contraire dans Zarahoustra (c'est paradoxale, il me semblait qu'il s'inspirait de ce prophete justement pour résoudre cette question de la dualité morale, alors peut etre que la creation elle meme est une sorte de résolution mais ce que ca créé dans le temps au sens "social" (ou sociétal ou un truc comme ca, j'ai fais de l'informatique dsl) au final c'est le contraire). C'est un truc que je ne maitrise pas trop ca ptetre je m'égare, enfin si il y a quelque chose que je maitrise à part l'édition de sandwitch par fax

Le point de vue de Nietzsche est philosophique, bien qu'il affirme une volonté de se prendre pour un médecin psychologue, diagnostiquant les maux de la société avec un marteau qui révèle les problèmes moraux, détruit les valeurs anciennes basées sur le ressentiment et la peur, et en reconstruit d'autres par la suite, dans l'idéal (du surhumain).

Il y a déja les prémisse de ca dans la généalogie de la morale et ca peut etre lu comme un ouvrage psychologique plus efficace que n'importe quel ouvrage lacan freud dans un sens. A un moment d'ailleur pas forcement le meilleur moment de ma vie je considerais N. au dela de la psychanalyse niveau psychologique (maintenant il y a 1-1).

En ce qui me concerne je pense que l'on est à l'apogée de la notre.
Meme chose. Il faudrai voir si c'est une perception particuliere a notre époque (ou aux époque d'apogé) ou si elle a existé a tous pour voir si elle a une certaine validité mais c'est ce que je pense aussi. Peut etre qu'un jour on en arrivera a une apogée humaine.

Je sais pas ce que vous en pensez mais je préfère notre civilisation pleine de malaise où chacun a à inventer sa propre mythologie qu'une civilisation plus rythmée et normée.
Par exemple, je préfère devoir me questionner sur mon rapport à ma famille, au couple, à mes potentiels enfants, parce que tout est à inventer, que naître et mourir coincée dans des structures patriarcales qui m'auraient étouffée.

Pour l'instant c'est fun mais ce sera la prochaine nevrose je pense. En fait ce qui est strange, c'est qu'avant on parlait beaucoup d'amour (chretien) mais au final j'ai l'impression qu'on l'experimente plus maintenant.
 
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