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J'écris un TR lointain, vieux, je sais pas l'idée m'amuse et je m'en rappelle comme si c'était hier. Donc je vais m'éclater à écrire un TR issu de mes souvenirs, donc forcément ce moment, épique, est resté dans mon petit cerveau.
Je plante le décor : j'étais très accoutumé aux ecxstasys, des 'bons' il m'en fallait bien 4-5 pour une petite défonce, j'étais fou, j'étais tout l'inverse de RDR, quand j'y repense j'aurai pu mourir chaque week-ends au moment là.
J'avais 19 ans, j'étais bien con, et fou de la MD qui se trouvait seulement dans mon cercle de connaissances de l'époque dans des cachets d'extas, inconscience était mon synonyme ...
Est arrivé une série qui dura 5 ou 6 mois, notre dealeur avait des centaines de centaines de pillules dessinées avec le logo ' Mc Donald', on a eu la "chance" qu'ils avait un charme tel qu'au lieu qu'une tolérance s'installe, les effets devenaient meilleurs, c'est les meilleurs que j'ai pris de ma vie: presque pas de bruxisme, des hallucinations toujours très agréables et tous les effets 'positifs' et peu de descente, presque pas de descente, ils étaient magiques dans les années 1998, toujours les mêmes, personne s'en lassait.
Donc je commence le TR:
Drogue et nombre:
- 5 cachets de Mc DO (attention ne pas prendre exemple sur moi, ma tolérance crevait le plafond, je détaillerai ...
- de la bonne herbe
- 1 bon vrai buvard très fort
The Story :
Nous avions décidé (comme tous les week ends d'ailleurs) d'aller en teuf. On avait du bol, elle était entre le village où j'habitais et le village où mes amis de défonce habitaient.
J'avais encore qu'une mobylette au moment là (mbk racing trafiquée entièrement, elle montait à 135 km/h SINCÈREMENT, une autre passion qu'on avait tous mais je m'évader du sujet initial :/ Je roulais avec la voiture à ma mère.
La nuit commence à tomber, il est 23 heures, en été, ma rave se situais dans une clairière bien situé, et une des première fois où le son était compatible avec mon être à 200%
Les deux premiers extas, je les ai pris en même temps (je rappelle que j'étais un idiot avec une tolérance de compétition), je ne les ai pas réellement appréciés car j'ai redrop d'un autre 45 minutes après. Je n'ai pas eu d'effets forts avant le dernier.
-> je m'étais tellement monté la tête que psychologiquement fallait que je gobe tout avant d'avoir un effet conséquent. (Ne pas prendre mon exemple, c'était du suicide indirect que je me faisait, je me piégeais !)
2h30 du matin : Ça y est je suis perché, défoncé, je faisais pitié, j'étais la caricature du MDaccro-addict-à-donf, allure physique et psychologique.
Commença des hallucinations qui me faisait jouer avec, je les provoquais. Par exemple, à la place de voir les yeux des gens je voyais un volet roulant déroulé, sur TOUTES les têtes des gens, et ce genre d'hallucinations était persistant, je voyais des scènes de jeu vidéo perché dans la forêt.
Un peu plus tard un pote me dit que le DJ avait du LSD, c'était ma première expérience en soirée ...
Je l'ai pris vers 4 heures du matin, déjà dévoré par les plombs. Il faisait beau mais je ne le sentais pas ce maudit buvard. "Merde je me suis fait arnaquer", pensais je.
6 heures : Il commence à pleuvoir, la teuf s'arrête plus tôt que prévu, les gens partent. Je ne sentais pas du tout le buvard, à cause de la MD (des extas plutôt) j'ai vite fait l'erreur d'oublier (oui oublier d'avoir pris un buvard que le vendeur disait qu'ils étaient super frai, j'ai pensé à ça mais trop tard).
J'ai proclamé comme si j'étais chef, la pluie commençait à tomber, par mes ordres les gens qui sont restés sont tous allés dans les voitures, au sec !
Un copain qui m'accompagnait depuis le début, une fois dans la voiture il m'offrit un joint de weed qu'il avait acheté très récemment en Hollande, de la Jack Herer.
Moi, ignorant que j'allais me faire bouffer tout cru, j'ai roulé un 3 longues feuilles, LE pétard. Une fois terminé, je l'allume et j'en profite (trop !) pleinement. Comme ça fait du bien, comme ça détend !!! L'espace de quelques minutes, avant LA claque ...
LA claque, je me suis pris en pleine figure un coup de point, au sens figuré.
Je regarde la montre: les secondes reculent, mince on remonte le temps, c'est pas normal. J'essaye de le dire à mon ami, j'avais l'impression qu'il avait perdu la parole, et moi j'essayais sans y arriver de construire des phrases. Verbe, nom, complément, etc... Tout s'est enmellé dans mon esprit. Parler, penser, écouter, respirer étaient devenus étrangers. Je regarde mon ami, je vois une tête de clown. Je secoue la tête, je regarde le sol à travers le pare brise et je voyais que le sol bougeait, par vague, mi-vivant, mi-flippant !
Mais que m'arrive il, la nature a pris vie, le temps n'allait pas dans le bon sens, ma parole je deviens fou, gaga. Incapable de dire un mot sortant du dictionnaire, j'ai crée mon langage, je m'en rappelle très très peu, c'est mon ami qui m'a raconté le lendemain.
Et oui j'ai eu des 'blancs', des moments où je devais simplement être en "pilote automatique", mon corps vivait encore mais mon esprit s'était barré.
Je me suis répété 1000x milles pensées. Mon ami, solidaire et surtout super inquiet a fait vraiment ce qu'il fallait. Lui je l'ai tellement effrayé qu'il est redevenu clair très vite (bon il avait pas pris d'LSD donc forcément on était pas dans la même vague ! Il n'osait pas parler de peur d'accentuer mon bad trip, il était perdu avec moi.
Cette période dans la voiture a duré jusque midi (!!!), quand je repense à lui je me dis qu'il était patient, le plus au monde car j'étais pas un cadeau. Je délirais, psychotais, partais de plus en plus en "couille".
"_ Bordel c'est ça le LSD ! Le levier de vitesse me parle, écoute, mais si écoute (!): il me dit de ne pas rouler !"
"_ Mais, il pleut du sol vers le haut !"
Et plein d'autres phrases encore plus burlesques et débiles.
Pendant 6-7 heures j'étais devenu fou, parano, psychotique, dérangé, MAL la moitié du temps voir plus.
" Alors c'est ça le LSD, bordel c'est pas un truc pour les humains !"
Je racontais n'imp. Le temps reculait mais le 'vrai' temps avançait: une des choses qui tournait en boucle dans mon esprit.
Je regarde mon ami: il est séparé en deux, sa tête flotte, puis se transforme en clown. Je ne pouvais plus le regarder, ça me choquais trop. Même le reste, les arbres, la nature me saurait dessus, mon daltonisme avait disparu, la vie était devenue multicolore en 3D, la perche.
Enfin, comme dit, vers midi je commençais à reprendre mes esprit: mon ami se sentait trop bien que j'aille mieux car il me l'a dit plus tard mais je l'ai traumatisé du LSD, je l'ai fait arrêter, juste en restant avec moi, je lui ai provoqué un déclic/peur ineffaçable des acides !
C'est ce jour là que j'ai découvert réellement le potentiel infini de cette substance.
Mon ami a raconté cette histoire à tout le monde. Il a appris à son insu, moi aussi. La seule différence c'est que je devais être masochiste car j'ai repris la même sorte de buvard le week-end d'après.
Désolé pour l'orthographe et le pavé !!!
Mais ce TR ça faisait un moment que je voulais le partager, bien qu'il soit très vieux.
Je plante le décor : j'étais très accoutumé aux ecxstasys, des 'bons' il m'en fallait bien 4-5 pour une petite défonce, j'étais fou, j'étais tout l'inverse de RDR, quand j'y repense j'aurai pu mourir chaque week-ends au moment là.
J'avais 19 ans, j'étais bien con, et fou de la MD qui se trouvait seulement dans mon cercle de connaissances de l'époque dans des cachets d'extas, inconscience était mon synonyme ...
Est arrivé une série qui dura 5 ou 6 mois, notre dealeur avait des centaines de centaines de pillules dessinées avec le logo ' Mc Donald', on a eu la "chance" qu'ils avait un charme tel qu'au lieu qu'une tolérance s'installe, les effets devenaient meilleurs, c'est les meilleurs que j'ai pris de ma vie: presque pas de bruxisme, des hallucinations toujours très agréables et tous les effets 'positifs' et peu de descente, presque pas de descente, ils étaient magiques dans les années 1998, toujours les mêmes, personne s'en lassait.
Donc je commence le TR:
Drogue et nombre:
- 5 cachets de Mc DO (attention ne pas prendre exemple sur moi, ma tolérance crevait le plafond, je détaillerai ...
- de la bonne herbe
- 1 bon vrai buvard très fort
The Story :
Nous avions décidé (comme tous les week ends d'ailleurs) d'aller en teuf. On avait du bol, elle était entre le village où j'habitais et le village où mes amis de défonce habitaient.
J'avais encore qu'une mobylette au moment là (mbk racing trafiquée entièrement, elle montait à 135 km/h SINCÈREMENT, une autre passion qu'on avait tous mais je m'évader du sujet initial :/ Je roulais avec la voiture à ma mère.
La nuit commence à tomber, il est 23 heures, en été, ma rave se situais dans une clairière bien situé, et une des première fois où le son était compatible avec mon être à 200%
Les deux premiers extas, je les ai pris en même temps (je rappelle que j'étais un idiot avec une tolérance de compétition), je ne les ai pas réellement appréciés car j'ai redrop d'un autre 45 minutes après. Je n'ai pas eu d'effets forts avant le dernier.
-> je m'étais tellement monté la tête que psychologiquement fallait que je gobe tout avant d'avoir un effet conséquent. (Ne pas prendre mon exemple, c'était du suicide indirect que je me faisait, je me piégeais !)
2h30 du matin : Ça y est je suis perché, défoncé, je faisais pitié, j'étais la caricature du MDaccro-addict-à-donf, allure physique et psychologique.
Commença des hallucinations qui me faisait jouer avec, je les provoquais. Par exemple, à la place de voir les yeux des gens je voyais un volet roulant déroulé, sur TOUTES les têtes des gens, et ce genre d'hallucinations était persistant, je voyais des scènes de jeu vidéo perché dans la forêt.
Un peu plus tard un pote me dit que le DJ avait du LSD, c'était ma première expérience en soirée ...
Je l'ai pris vers 4 heures du matin, déjà dévoré par les plombs. Il faisait beau mais je ne le sentais pas ce maudit buvard. "Merde je me suis fait arnaquer", pensais je.
6 heures : Il commence à pleuvoir, la teuf s'arrête plus tôt que prévu, les gens partent. Je ne sentais pas du tout le buvard, à cause de la MD (des extas plutôt) j'ai vite fait l'erreur d'oublier (oui oublier d'avoir pris un buvard que le vendeur disait qu'ils étaient super frai, j'ai pensé à ça mais trop tard).
J'ai proclamé comme si j'étais chef, la pluie commençait à tomber, par mes ordres les gens qui sont restés sont tous allés dans les voitures, au sec !
Un copain qui m'accompagnait depuis le début, une fois dans la voiture il m'offrit un joint de weed qu'il avait acheté très récemment en Hollande, de la Jack Herer.
Moi, ignorant que j'allais me faire bouffer tout cru, j'ai roulé un 3 longues feuilles, LE pétard. Une fois terminé, je l'allume et j'en profite (trop !) pleinement. Comme ça fait du bien, comme ça détend !!! L'espace de quelques minutes, avant LA claque ...
LA claque, je me suis pris en pleine figure un coup de point, au sens figuré.
Je regarde la montre: les secondes reculent, mince on remonte le temps, c'est pas normal. J'essaye de le dire à mon ami, j'avais l'impression qu'il avait perdu la parole, et moi j'essayais sans y arriver de construire des phrases. Verbe, nom, complément, etc... Tout s'est enmellé dans mon esprit. Parler, penser, écouter, respirer étaient devenus étrangers. Je regarde mon ami, je vois une tête de clown. Je secoue la tête, je regarde le sol à travers le pare brise et je voyais que le sol bougeait, par vague, mi-vivant, mi-flippant !
Mais que m'arrive il, la nature a pris vie, le temps n'allait pas dans le bon sens, ma parole je deviens fou, gaga. Incapable de dire un mot sortant du dictionnaire, j'ai crée mon langage, je m'en rappelle très très peu, c'est mon ami qui m'a raconté le lendemain.
Et oui j'ai eu des 'blancs', des moments où je devais simplement être en "pilote automatique", mon corps vivait encore mais mon esprit s'était barré.
Je me suis répété 1000x milles pensées. Mon ami, solidaire et surtout super inquiet a fait vraiment ce qu'il fallait. Lui je l'ai tellement effrayé qu'il est redevenu clair très vite (bon il avait pas pris d'LSD donc forcément on était pas dans la même vague ! Il n'osait pas parler de peur d'accentuer mon bad trip, il était perdu avec moi.
Cette période dans la voiture a duré jusque midi (!!!), quand je repense à lui je me dis qu'il était patient, le plus au monde car j'étais pas un cadeau. Je délirais, psychotais, partais de plus en plus en "couille".
"_ Bordel c'est ça le LSD ! Le levier de vitesse me parle, écoute, mais si écoute (!): il me dit de ne pas rouler !"
"_ Mais, il pleut du sol vers le haut !"
Et plein d'autres phrases encore plus burlesques et débiles.
Pendant 6-7 heures j'étais devenu fou, parano, psychotique, dérangé, MAL la moitié du temps voir plus.
" Alors c'est ça le LSD, bordel c'est pas un truc pour les humains !"
Je racontais n'imp. Le temps reculait mais le 'vrai' temps avançait: une des choses qui tournait en boucle dans mon esprit.
Je regarde mon ami: il est séparé en deux, sa tête flotte, puis se transforme en clown. Je ne pouvais plus le regarder, ça me choquais trop. Même le reste, les arbres, la nature me saurait dessus, mon daltonisme avait disparu, la vie était devenue multicolore en 3D, la perche.
Enfin, comme dit, vers midi je commençais à reprendre mes esprit: mon ami se sentait trop bien que j'aille mieux car il me l'a dit plus tard mais je l'ai traumatisé du LSD, je l'ai fait arrêter, juste en restant avec moi, je lui ai provoqué un déclic/peur ineffaçable des acides !
C'est ce jour là que j'ai découvert réellement le potentiel infini de cette substance.
Mon ami a raconté cette histoire à tout le monde. Il a appris à son insu, moi aussi. La seule différence c'est que je devais être masochiste car j'ai repris la même sorte de buvard le week-end d'après.
Désolé pour l'orthographe et le pavé !!!
Mais ce TR ça faisait un moment que je voulais le partager, bien qu'il soit très vieux.