MindWindow
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 6/1/15
- Messages
- 76
Salut a tous !
C'est mon premier TR, je vous demanderais donc un peu d'indulgence, et j’espère que je serais agréable a lire !
Bref, tout commence lorsque j'étais en seconde. Comme pas mal de lycéens de mon age, je découvre les joies des soirées, fêtes, et autres réjouissances adolescentes ou l'alcool et le cannabis affluent et sont pas toujours consommés de façons responsable.. J'étais de ces petits cons, qui ont commencé pour faire un peu comme les potes, puis j'y ai pris gout et avec des amis ( appelons les F et K ) on avait pris la sale habitude de fumer notre joint, tous les 3, chaques matins avant les cours. C'était un peu notre tradition, une sorte de rite même.
Fin voila, il se trouve que mes 2 amis étaient dealeurs, et l'un avait de la beuh et l'autre du hasch, les 2 me faisaient bien partir.
Un matin, ils me proposèrent de faire un royal (beuh/hasch). Bon, j'en avais jamais fait, et je savais au fond de moi que nos joints "classiques" me suffisaient amplement. Mais je sentais qu'il y'avait encore de nombreuses choses que je ne connaissait pas du canna et j'avais envie de me pousser un peu dans les retranchements de la dite substance.
Donc je me retrouve a faire une indienne, sur un énorme pilon chargé a bloc. L'erreur de ma vie puta*n.
+10 minutes.
On se rapproche du lycée, mes jambes flagellent gentiment, mais je maitrise, la défonce est physique et pas encore trop mentale. Je gère et arrive tant bien que mal au portail. En le passant, je commence a prendre conscience que la montée est franchement hard et rapide, ce qui me fait doucement flipper. Je commence a me sentir lourd, mais l'air frais m'apaise et je me concentre sur les propos de mes potes qui n'ont pas fumé.
+20 minutes
On arrive devant la salle de conférence ou avait un truc, un film sur les gamins a Madagascar. Quelque chose de bien triste et miséreux quoi. J'allais encore a peu prés bien, j'étais tout content d’être littéralement éclaté, j'pensais que l'heure passerais vite comme ça (Ha le con).
Donc je m'asseoit dans les beaux sièges de la salle de conférence, d'habitude si confortables, je ne me trouve pas DU TOUT a mon aise. J'essaie plusieurs position, jambes croisées, sur le coté, avachi, droit, et je finis par m'allonger discrètement par terre. Ca a pas vraiment aidé, mes 2 potes voient que je bade et me disent de vite sortir. Je prends une crise de fou rire avant de me lever d'un coup pour demander au prof si je peux aller au toilettes. J'étais convaincu de l'avoir chuchotté, mais j'ai appris par la suite que j'avais fait rire tout le monde, parce que je l'avais hurlé...
+30 minutes
La, ça n'va plus du tout, je suis vraiment mal, je panique, ça monte trop putain comment j'peux arrêter ça ? Le questionnement est constant, jusqu'a ce que mon esprit se coupe. Je suis dans le couloir, seul, et je n'entends plus rien, ne comprends plus rien. Je suis guidé par mes instincts et quelques réflexes. Je marche doucement en direction des toilettes, mon équilibre est plus que précaire, et mon esprit s'est barré ailleurs. Plus j'avance, plus ma vision se réduit. D'un coup je ne vois plus rien, je suis passé de quelques flocons dans la vision a RIEN. Je me rapelle avoir forcé sur mes yeux pour tenter d'apercevoir de la lumière, mais non, la réalité m'avait quitté, et j'étais seul.
Je parviens (finalement) a atteindre les chiottes. Je m'écroule comme une merde, je m’assoies me touche le visage, et mes fonctions sensorielles reviennent doucement, mais je les sens toujours fragiles.
Bon la, la libération, je pose une plaque, bien je me sens mieux. Je rentre dans un des chiottes, et je vide tout.
Bizzarement ça va mieux. 2 profs arrivent et me demandent si ça va. Ne voulant pas me faire cramer je réponds quelque chose du genre "Ouai mais tranquille c'est les restes de la gastro d'hier cette pute.. J'peux aller dormir a l'infirmerie un peu svp ?"
+1 heure
Je me réveille, au chaud a l'infirmerie, le visage propre et l'esprit entièrement réactif. En fait j'suis super bien, trés posé et tout.
Mais j'ai un trou noir, entre le moment des chiottes et l'infirmerie, c'est assez...flippant !
C'est déja arrivé a quelqu'un d'entre vous cette sensation de déconnexion totale avec du THC ou j'ai vécu un truc singulier ?
En tout cas, ça fait maintenant 3 ans que ca m'est arrivé, mais rien que d'y repenser j'ai des frissons haha.
Merci, j’espère que vous avez apprécié me lire
C'est mon premier TR, je vous demanderais donc un peu d'indulgence, et j’espère que je serais agréable a lire !
Bref, tout commence lorsque j'étais en seconde. Comme pas mal de lycéens de mon age, je découvre les joies des soirées, fêtes, et autres réjouissances adolescentes ou l'alcool et le cannabis affluent et sont pas toujours consommés de façons responsable.. J'étais de ces petits cons, qui ont commencé pour faire un peu comme les potes, puis j'y ai pris gout et avec des amis ( appelons les F et K ) on avait pris la sale habitude de fumer notre joint, tous les 3, chaques matins avant les cours. C'était un peu notre tradition, une sorte de rite même.
Fin voila, il se trouve que mes 2 amis étaient dealeurs, et l'un avait de la beuh et l'autre du hasch, les 2 me faisaient bien partir.
Un matin, ils me proposèrent de faire un royal (beuh/hasch). Bon, j'en avais jamais fait, et je savais au fond de moi que nos joints "classiques" me suffisaient amplement. Mais je sentais qu'il y'avait encore de nombreuses choses que je ne connaissait pas du canna et j'avais envie de me pousser un peu dans les retranchements de la dite substance.
Donc je me retrouve a faire une indienne, sur un énorme pilon chargé a bloc. L'erreur de ma vie puta*n.
+10 minutes.
On se rapproche du lycée, mes jambes flagellent gentiment, mais je maitrise, la défonce est physique et pas encore trop mentale. Je gère et arrive tant bien que mal au portail. En le passant, je commence a prendre conscience que la montée est franchement hard et rapide, ce qui me fait doucement flipper. Je commence a me sentir lourd, mais l'air frais m'apaise et je me concentre sur les propos de mes potes qui n'ont pas fumé.
+20 minutes
On arrive devant la salle de conférence ou avait un truc, un film sur les gamins a Madagascar. Quelque chose de bien triste et miséreux quoi. J'allais encore a peu prés bien, j'étais tout content d’être littéralement éclaté, j'pensais que l'heure passerais vite comme ça (Ha le con).
Donc je m'asseoit dans les beaux sièges de la salle de conférence, d'habitude si confortables, je ne me trouve pas DU TOUT a mon aise. J'essaie plusieurs position, jambes croisées, sur le coté, avachi, droit, et je finis par m'allonger discrètement par terre. Ca a pas vraiment aidé, mes 2 potes voient que je bade et me disent de vite sortir. Je prends une crise de fou rire avant de me lever d'un coup pour demander au prof si je peux aller au toilettes. J'étais convaincu de l'avoir chuchotté, mais j'ai appris par la suite que j'avais fait rire tout le monde, parce que je l'avais hurlé...
+30 minutes
La, ça n'va plus du tout, je suis vraiment mal, je panique, ça monte trop putain comment j'peux arrêter ça ? Le questionnement est constant, jusqu'a ce que mon esprit se coupe. Je suis dans le couloir, seul, et je n'entends plus rien, ne comprends plus rien. Je suis guidé par mes instincts et quelques réflexes. Je marche doucement en direction des toilettes, mon équilibre est plus que précaire, et mon esprit s'est barré ailleurs. Plus j'avance, plus ma vision se réduit. D'un coup je ne vois plus rien, je suis passé de quelques flocons dans la vision a RIEN. Je me rapelle avoir forcé sur mes yeux pour tenter d'apercevoir de la lumière, mais non, la réalité m'avait quitté, et j'étais seul.
Je parviens (finalement) a atteindre les chiottes. Je m'écroule comme une merde, je m’assoies me touche le visage, et mes fonctions sensorielles reviennent doucement, mais je les sens toujours fragiles.
Bon la, la libération, je pose une plaque, bien je me sens mieux. Je rentre dans un des chiottes, et je vide tout.
Bizzarement ça va mieux. 2 profs arrivent et me demandent si ça va. Ne voulant pas me faire cramer je réponds quelque chose du genre "Ouai mais tranquille c'est les restes de la gastro d'hier cette pute.. J'peux aller dormir a l'infirmerie un peu svp ?"
+1 heure
Je me réveille, au chaud a l'infirmerie, le visage propre et l'esprit entièrement réactif. En fait j'suis super bien, trés posé et tout.
Mais j'ai un trou noir, entre le moment des chiottes et l'infirmerie, c'est assez...flippant !
C'est déja arrivé a quelqu'un d'entre vous cette sensation de déconnexion totale avec du THC ou j'ai vécu un truc singulier ?
En tout cas, ça fait maintenant 3 ans que ca m'est arrivé, mais rien que d'y repenser j'ai des frissons haha.
Merci, j’espère que vous avez apprécié me lire
