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Le vrai DUBSTEP

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion f1re
  • Date de début Date de début
Arf, suffit de regarder l'origine du mot pour comprendre que c'est une volonté de création de genre, non une technique.

Complextro : complex + électro

Bref. On chipote parce que l'auteur dit que le vrai dubstep peut même se passer du wobble. Faut pas dire n'importe quoi juste. Donc, à la limite utiliser dubstep pour toute la bass music composée avec du wobble et le rythme 2-step, pourquoi pas, mais linker Megalodon en parlant de vrai dubstep... Non. J'veux bien reconnaître que c'est pas non plus du "brostep", mais c'est une forme de dubstep qui a déjà dévié du vrai dubstep...

Edit : Pokraka, écoute toujours les gens de what.cd, ce sont des putains d'audiophiles et ils savent de quoi ils parlent. Le dubstep qu'on reconnait comme vrai n'est pas du tout violent en effet, c'est un truc plutôt futuriste, avec des influences cachées. C'est très ingénieux comme genre musical de toute manière, mais cette vraie dubstep mérite d'etre connue, et pour cette raison il ne faut pas laisser les préjugés s'ancrer dans les esprits..
 
Lesbos a dit:
Au pire les débats sur l’appellation, du moment qu'on kiffe...

Merci de garder ça pour les gens qui n'aiment pas la musique.
 
Larry_Golade a dit:
maitrecapello.gif


[video=youtube;UexCBJF_n-4]

Dîtes les pros, ça c'est quoi ?
 
Dubstep ?
<3
[video=youtube;ovQS1o6Dxfc]
 
Larry_Golade a dit:
Aussi passionnants soient-ils, ces débats terminologiques sont quand même du bon gros fly-fucking. Tous les genres musicaux apparus dans un milieu underground depuis la deuxième moitié du vingtième siècle jouent de cette notion un peu fantasmée d'une authenticité originelle dévoyée par l'infâme "commercialisation" à laquelle d'irréductibles puristes résistent encore et toujours. C'est du fétichisme culturel : "Le rap, c'était mieux avant", "TRVE BLACK METAL FROM THE GRIM FROSTBITTEN FORESTS OF NORWAY", "Nan mais mec la teuf maintenant ça vaut plus rien, j'peux l'dire j'ai fait le teknival de Sainte-Ploucasse-les-Bains en 93"... Le verso de ce phénomène étant bien sûr le goût contemporain pour le sample, le melting-pot culturel, qui nous donne les "ouais moi j'écoute de la soul néo-classique avec des influences mongoles" et autres "DJ Ranium propose une rencontre entre le punk balkanique et la deep house".

Et donc, le dubstep poisseux des débuts que ça s'écoutait dans des boîtes interlopes du fond de Londres est passé dans le mainstream, même Mamy peut avoir une vague idée de ce dont il s'agit et pourtant le dub à la base elle y connaît que dalle. Forcément ça blesse le nazi mélomaniaque qui se cache en chacun de nous à l'heure où tout le monde est grâce à internet un petit Lester Bangs en puissance, toujours ravi d'avoir déniché une "perle rare" sur youtube et de cracher sur la "musique commerciale". Dans ces moments là on oublie que c'est pas comme s'il y avait une sorte d'équivalent de l'Académie Française décidant du haut de sa tour quelle musique reçoit quel nom. Tout ça est déterminé par l'usage que les gens en font. Qu'on parle d'un son old-school sentant bon la dark Jamaïque ou d'une friandise popisante signée Skrillex, ça reste du dubstep.

Ouais c'est sur que ce débat de si c'est pas du dubstep pas dubstep etc... est pas non plus super important. Par contre, un style de musique et notamment dans la musique reste important afin de définir ce que t'écoutes. Ok maintenant ca devient n'importe quoi car on invente énormement de sous-genre mais bon la musique devient super varié donc il est difficile de ne pas donner un nom à ça.

Et puis certains styles évoluent et n'ont plus la même signification. J'en parlais ce week-end. Quand j'dis que j'écoute de la techno, je parle plutôt de musique electronique. Car quand on parle de musique à quelqu'un qui connait que dalle bah tu vulgarise un peu ton propos. J'écoute de la techno plutôt que de la trance voire de la darkpsy etc... alors que j'aime pas le style techno, c'est ça le pire.

C'est pour ça que l'on se rend compte en fait que les sous-genres sont pas si inutiles que ça lorsque tu parles à un initié ou même un type qui fait de la production musicale. Quand tu vas sur des forums de trance, les types te parlent de bass ronde, punchy je sais pas quoi... Bah là t'as intérêt d'avoir des références sinon t'es largué.
 
Poulinos a dit:
C'est pour ça que l'on se rend compte en fait que les sous-genres sont pas si inutiles que ça lorsque tu parles à un initié ou même un type qui fait de la production musicale. Quand tu vas sur des forums de trance, les types te parlent de bass ronde, punchy je sais pas quoi... Bah là t'as intérêt d'avoir des références sinon t'es largué.

Je dirais plus tôt que la catégorisation en genre et encore plus en sous-genres est assez néfaste. Je veux dire si quand tu commences un morceau tu sais déjà à quel résultat tu vas arriver, en te pliant à des règles de style très spécifiques, ben ça vaut peut être pas la peine de commencer quoi.
Non le propre de la création c'est de sortir quelque chose d'unique qui, bien qu'influencé par eux, transcende les clivages de genre. Celui qui mérite le plus grand respect c'est celui qui est un genre à lui tout seul, pas celui qui agit exclusivement dans les règles de l'art d'un genre spécifique.

D'ailleurs vous aurez sûrement remarqué que l'on ne donne une existence et un nom à un genre que postérieurement. Des types créent quelque chose de nouveau, ça va influencer d'autres personnes, leur donner des idées et elles aussi vont avoir accès à de nouveaux matériaux, puis au bout d'un moment tout ça s'institutionnalise, se fige.
Exemple typique : le rock progressif, qui a signé son arrêt de mort dès lors qu'on a voulu regrouper sous une même appellation tous ces artistes qui mélangeaient diverses influences et sortaient des sentiers battus. À partir de ce moment là c'est devenu un son (gros claviers, rythmiques tarabiscotées, pompeux etc ...) au lieu d'une manière de faire. C'est un peu le principe du but est du chemin pour y arriver. Il faut toujours rester sur le chemin.

Voilà, après bien entendu que c'est assez pratique d'utiliser des qualificatifs de genre quand on parle de musique, et ce n'est pas du tout dénué de sens.
Mais il faut garder à l'esprit que c'est purement utilitaire et qu'on ne pourra jamais (heureusement !) tout classifier dans des genres hyper spécifiques, au risque d'aboutir à des discussions et formules plutôt absurdes, voir ridicules.
 
Ow92, j'approuve ton message ! Perso j'ai connu le dubstep par Skream, même si j'aime pas tout ce qu'il fait c'est plutôt planant :)

[video=youtube;UygFvOhkCnQ]

[video=youtube;FsNYcEsGpGo]
 
Même Excision faisait des sons plus posés à un moment :

[video=youtube;U0CLws5Y-8E]

Et une autre :

[video=youtube;kYsHiTAatAg]
 
Une chaîne Youtube de puriste bien comme il faut !!!

Des wobbles bien propre et des basses qui ce fume (merci f1re pour la subtilité de l'expression !)

YouTube &#8594; Sa vaut vraiment le détour si on veut des sons du même type que Megalodon - Lockdown posté au début
 
Ouais Blue Eyez est trop planante !
@Zgl0R c'est vrai qu'Excision a bien changé, perso j'adore ses anciens tracks comme les plus récents !
 
InTheMood a dit:
Arf, suffit de regarder l'origine du mot pour comprendre que c'est une volonté de création de genre, non une technique.

Complextro : complex + électro

J'continue à dire que le Complextro c'est une technique et non un genre. C'est comme affirmer que le Wobble est un genre musical. Tous les styles de musiques électroniques sont caractérisé par un BPM. Tu peux me dire à quel BPM se joue le COmplextro ? Tu peux faire du complextro sur du 90 BPM comme sur du 150 BPM. Et puis sur les sites de production muscial, c'est bien considéré comme une technique.


Et puis t'as déjà entendu quelqu'un te dire qu'il écoutait du Complextro ??

Edit : Bon j'suis allé voir sur le net. Ouais en effet c'était censé être un nom de genre musical...

tagomago a dit:
Je dirais plus tôt que la catégorisation en genre et encore plus en sous-genres est assez néfaste. Je veux dire si quand tu commences un morceau tu sais déjà à quel résultat tu vas arriver, en te pliant à des règles de style très spécifiques, ben ça vaut peut être pas la peine de commencer quoi.
Non le propre de la création c'est de sortir quelque chose d'unique qui, bien qu'influencé par eux, transcende les clivages de genre. Celui qui mérite le plus grand respect c'est celui qui est un genre à lui tout seul, pas celui qui agit exclusivement dans les règles de l'art d'un genre spécifique.

D'ailleurs vous aurez sûrement remarqué que l'on ne donne une existence et un nom à un genre que postérieurement. Des types créent quelque chose de nouveau, ça va influencer d'autres personnes, leur donner des idées et elles aussi vont avoir accès à de nouveaux matériaux, puis au bout d'un moment tout ça s'institutionnalise, se fige.
Exemple typique : le rock progressif, qui a signé son arrêt de mort dès lors qu'on a voulu regrouper sous une même appellation tous ces artistes qui mélangeaient diverses influences et sortaient des sentiers battus. À partir de ce moment là c'est devenu un son (gros claviers, rythmiques tarabiscotées, pompeux etc ...) au lieu d'une manière de faire. C'est un peu le principe du but est du chemin pour y arriver. Il faut toujours rester sur le chemin.

Voilà, après bien entendu que c'est assez pratique d'utiliser des qualificatifs de genre quand on parle de musique, et ce n'est pas du tout dénué de sens.
Mais il faut garder à l'esprit que c'est purement utilitaire et qu'on ne pourra jamais (heureusement !) tout classifier dans des genres hyper spécifiques, au risque d'aboutir à des discussions et formules plutôt absurdes, voir ridicules.

J'suis pas d'accord. Quand tu commences à faire de la musique, tu commences toujours par faire ce que les autres font. Perso moi c'est de la MAO que je fais. Je connais pas trop l'approche instrumental mais je suppose que ca doit être pareil. Au début, t'apprends sur les autres. Tu commences à copier les autres, à essayer de faire le même son. Si tu kiffes le Metal et le Rock, si tu kiffes les Rolling Stones ou Black Sabbath, tu essaieras de jouer les morceaux de ces types. Et après t'essaiera de mélanger les 2. Ok ce que j'raconte est très basique mais faut bien se raccrocher à quelque chose au début. Et c'est après que tu deviens créatif.

Tu peux pas être créatif si t'as aucune notion de la musique et si t'as jamais jouer d'un instrument. Et jouer d'un instrument ca commence par rejouer les oeuvres des artistes que tu aimes.


Perso en MAO, tu peux pas commencer en te disant tiens j'vais faire un rythme dubstep avec des sonorités minimal/techno/trance... A la base faut déjà commencer par savoir comment fonctionne ces styles pour ensuite pouvoir les mélanger. Enfin c'est mon avis.

Si le rock prog a commencé a partir en couille à mon avis, c'est surtout le fait que cela faisait déjà un moment que ce style existait et que les grands artistes de ce milieu n'arrivait tout simplement pas à innover. Ca je le ressent quand j'écoute des artistes que j'écoutais il y a de ça quelques années sur leur nouveaux albums. C'est le même son qu'avant avec des effets en plus... Bref aucune innovation, et ces types gagnent de la thune en nous faisant la même chose qu'ils faisaient dans les albums précédents. C'est pas une question de genre, juste une question de fainéantise.


Les genres et sous-genres sont essentiels car pour moi la musique et l'art en général c'est des des codes et de l'histoire. Des sonrités différentes. Tu sauras que de la Darkpsy c'est une ligne de basse plus grave que la psytrance... avec des samples assez dark tiraient de je ne sais quel film d'horreur lol...
 
Oui, sauf que ceux ayant vraiment créé dans la musique (ou dans le cinéma, ou autre création...) sont sortis des codes et de l'histoire de la musique pour faire avancer le schmilblik. Ceux qui se sont conformés aux codes et à l'histoire n'inventent pas grand chose car ils répètent. Ceux qui se détachent tout en faisant un "style" prédéfini le font de manière authentique, mais ça représente 1 ou 2% de groupes ou projets. C'est ceux-là qui font vivre un genre musical, et c'est ceux-là que j'aime aller voir, peu importe le style. Le reste copient et tendent plus à la régression qu'à l'évolution.
Un art qui n'évolue pas n'est plus vraiment de l'art (=création), au sens propre.
Et ce phénomène est d'autant plus triste que les auditeurs se sont conformés à cela et préfèrent "un bon vieux rock prog" à quelqu'un qui fait quelque chose de nouveau parce que "c'est une valeur sûre au moins".
Et l'homme a figé l'art :)

Heureusement que ça bouge malgré tout, parfois. Mais je trouve dommage qu'il faille qu'un "style" avec son "milieu", ses partisans et détracteurs, arrivent au fond du gouffre pour passer à autre chose. Ce qu'amène le "style", c'est aussi un "milieu" ou une mode, soit un environnement figé de gens tournant autour de la musique, comme une mouche autour de la merde hahaha...
Tout le monde a une manière unique de s'exprimer à travers la création, je le pense vraiment; copier est une position confortable c'est sûr, dans une société où c'est un critère fondamental, d'être ou d'aspirer à être dans une situation "tranquille et confortable", où, je traduis, il ne se passe rien de "perturbant".
Parce que réaliser ce qu'on a au fond de soi par la création oblige à se connaître, se transcender et révéler ce qu'on est au monde extérieur, cela fait peur à beaucoup et préfèrent se mettre dans un milieu prédéfini soit pour passer inaperçu et faire son petit truc dans son coin, bien rangé, soit pour être sur les devants de la scène.

Même dans les milieux les plus underground et/ou bizarres, il y a énormément de conformisme, ce qui laisse aisément penser que même si l'art est partout il est aussi nulle part. Sauf en soi, il y est toujours, dans tous les cas, même si on l'oublie ou ne le voit pas. Mais ce que je vois dehors, c'est surtout des gros mouvements de masse aveuglés, qui se conforment et sont "entre eux", et ils sont bien, entre eux.

Tout cela n'incite pas les créateurs à sortir de chez eux montrer ce qu'ils font ! mais heureusement, certains le font quand même et c'est non seulement ce que je vis, mais aussi ce que j'aime voir.
 
Poulinos a dit:
J'suis pas d'accord. Quand tu commences à faire de la musique, tu commences toujours par faire ce que les autres font. Perso moi c'est de la MAO que je fais. Je connais pas trop l'approche instrumental mais je suppose que ca doit être pareil. Au début, t'apprends sur les autres. Tu commences à copier les autres, à essayer de faire le même son. Si tu kiffes le Metal et le Rock, si tu kiffes les Rolling Stones ou Black Sabbath, tu essaieras de jouer les morceaux de ces types. Et après t'essaiera de mélanger les 2. Ok ce que j'raconte est très basique mais faut bien se raccrocher à quelque chose au début. Et c'est après que tu deviens créatif.

Tu peux pas être créatif si t'as aucune notion de la musique et si t'as jamais jouer d'un instrument. Et jouer d'un instrument ca commence par rejouer les oeuvres des artistes que tu aimes.

Bien sûr, je ne disais pas le contraire :). La création est forcément précédée d'une connaissance de ce qui existe. En musique mieux on connait les règles plus on peut s'en détacher. Sinon elles agissent de manière inconsciente et nous conditionnent d'autant plus. C'est pour ça que c'est très drôle les mecs qui te disent "ouais nan moi les règles tu vois je m'en tape, j'écoute mon feeling et je laisse parler mes émotions" parce que sans le savoir il y obéit très fortement à ces règles et comme il s'en rend pas compte ben il a pas de moyen d'aller au delà (ça empêche pas qu'il puisse le faire mais ce sont des exceptions).
Zappa voyait très juste à cette égard : Sans transgression de la norme, il n'y a pas de progrès possible. Mais avant de chercher à transgresser efficacement, on doit au moins s'être familiarisé avec la règle, avec la norme dont on veut s'écarter.

Mais ce qui est important ensuite c'est de créer quelque chose de personnel et nouveau. Sinon on reste dans l'exercice de style. Artisan mais pas artiste quelque part. C'est pour ça que je disais que cette tendance à séparer les genres - qui était déjà très forte dans le rock et qui l'est encore plus dans la musique électronique (au sens général ) - est néfaste. En plus de conditionner les musiciens ça conditionne les auditeurs.

Pour revenir au rock prog (parce que c'est un bon exemple par rapport à tout ça) il faut bien voir ... que c'est quelque chose qui n'existe pas vraiment. Jusqu'à grosso modo la moitié des 70's aucun groupe ne se réclamait de cette appellation. Bien au contraire, le but était de se soustraire à tout ça et de partir vers l'inconnu, comme le témoigne l'immense hétérogénéité des artistes/albums qu'on a placés sous ce terme.
Peu à peu l'innovation s'est calmée, on a dit "voilà alors tous ces trucs là on a qu'à les rassembler dans le rock prog", tout ça s'est institutionnalisé et depuis c'est l'un des genre les moins novateurs qui existe.

De manière générale les genres ne sont nommés qu'à posteriori de leur apparition réelle (et ça par des journalistes musicaux douteux). Il peut donc être bon d'essayer de se remettre dans le contexte de création d'une œuvre, en faisant abstraction de ce qu'on a pu dire après, afin d'avoir une certaine objectivité.

Pour moi la marque des "grands" (= de ceux qui marquent et dont on se souvient) c'est bien d'avoir leur propre style (et de savoir se renouveler). Soit qu'on ne peut vraiment les faire rentrer dans aucune case, soit qu'ils proposent une interprétation toute personnelle (et inspirée!) d'un style préexistant.
En gros, comme le dit De-Ephe, je vois pas trop l'intérêt de reproduire ce qui existe déjà. Et c'est ce qui arrive immanquablement si on ne cherche pas à aller au delà des barrières de genres (lesquels genres n'étant parfois même pas légitimes).
 
La création...

Il y a ceux qui courent devant, et il y a ceux qui courent derrière.
 
tagomago a dit:
Bien sûr, je ne disais pas le contraire :). La création est forcément précédée d'une connaissance de ce qui existe. En musique mieux on connait les règles plus on peut s'en détacher. Sinon elles agissent de manière inconsciente et nous conditionnent d'autant plus. C'est pour ça que c'est très drôle les mecs qui te disent "ouais nan moi les règles tu vois je m'en tape, j'écoute mon feeling et je laisse parler mes émotions" parce que sans le savoir il y obéit très fortement à ces règles et comme il s'en rend pas compte ben il a pas de moyen d'aller au delà (ça empêche pas qu'il puisse le faire mais ce sont des exceptions).
Zappa voyait très juste à cette égard : Sans transgression de la norme, il n'y a pas de progrès possible. Mais avant de chercher à transgresser efficacement, on doit au moins s'être familiarisé avec la règle, avec la norme dont on veut s'écarter.

Mais ce qui est important ensuite c'est de créer quelque chose de personnel et nouveau. Sinon on reste dans l'exercice de style. Artisan mais pas artiste quelque part. C'est pour ça que je disais que cette tendance à séparer les genres - qui était déjà très forte dans le rock et qui l'est encore plus dans la musique électronique (au sens général ) - est néfaste. En plus de conditionner les musiciens ça conditionne les auditeurs.

+ 10000 !

Et j'suis tout à fait d'accord avec le reste. Et je sentais qu'on était aussi sur la même longueur d'onde depuis tout à l'heure même si j'ai contredit ton premier commentaire.

Moi aussi je trouve que la créativité est essentiel dans la musique (bim enfonçage de porte ouverte !). Ce qui me dégoute dans certaines musiques ou mêmes groupes de musique c'est que quand ils ont trouvé la recette miracle, de la reservir à toutes les sauces lol ! Ok vous faites de la bonne musique, on a compris mais c'est pas la peine de la nous la refaire sur 3,4,5 albums de suite.

Et pareil il est important d'avoir son propre style et sa marque de fabrique comme tu dit.
 
Pas forcément comme les cannons dubstep, mais tout aussi excellent :

[video=youtube;twT3bXS42NM]

[video=youtube;2re38MxWuo0]


Perso je préfere largement ce genre de truc à la "vrai" dubstep... C'est plus deep, plus trippé quelques fois, ça à plus de personnalité... La dubstep tombe trop souvent dans le contest de celui qui à le plus gros wooble, bref truc de mongole ou de gamin de 15 ans quoi... Surtout actuellement avec la vague skrillex & associés...
Après il y a bien des truc de "vrai dubstep" que j'apprecie, genre pinch - qawwali VIP, dq1 - gud money, certain 2562, enfin la je parle de mes skeuds quoi mais il y en a encore probablement d'autre... Mais faut que ça ai du corp quoi...

edit : ptite note, milanese c'est un de mes artistes pref en dubstep/electronica, essayez d'écouter ces 2 premiers album ya rien a jeter ! Surtout la face avec flex & head blocks sur le premier album, c'est vraiment 15/20 min d'anthologie quoi (par contre c'est pas dubstep c'est plus electronica/glitch/breakcore)...
 
La dubstep tombe trop souvent dans le contest de celui qui à le plus gros wooble, bref truc de mongole ou de gamin de 15 ans quoi... Surtout actuellement avec la vague skrillex & associés...

Mmmh. J'pense que les wobbles faut se trouver son style pour "surfer" dessus à sa propre manière, qu'ils soient petits ou gros. Perso' j'adore les wobbles qui tapent bien dans les infra-basses et qui ont une tonalité "mécanique".

"skrillex & associés..." j'sais même pas si c'est des wobbles à proprement parlé d'ailleurs, j'avais lut que les sons de ces "skrillex & associés..." sont fait avec une technique de "sampling & layering" donc c'est des coupe/découpe copie/colle de plusieurs wobbles différents et sa se rapproche plus du Glitch Hop au final *maybe* (a moins que ce soit mon instinct de haters qui corromps ma perception mouhaha)
 
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