(bon jsais pas si ce topic a plus sa place ici ou dans arts philo.., bougez le au pire hein!)
Revenons à notre troisième monde. Quand les pics des deux substances frappent au même moment (et d'ailleurs, ça marche avec d'autres prods aussi, j'me rappelle dxm/champis qui avait donné quelque chose de ouf, et l'expérience répétée dans le but de ratteindre un état tel qui n'avait au contraire rien donné d'intéressant), quelque chose se produit. On rentre déjà dans le fouillis très organisé de l'alliance des deux, ce monde des tout-possibles, la direction de la K mélangée avec l'étendue du lsd, chaque pensée devient scène symbolique prenant en compte le tout et la position de chaque chose etc etc. Là n'est pas totalement le sujet. Ce qui m'intéresse plus particulièrement, c'est l'après. Une fois que ce pic est passé, une fois que le gros du truc se barre, qu'on réatterrit sur terre...
Les amateurs de kétamine (et de psychés aussi, mais c'est différent) connaissent certainement cette sensation, avant la fin d'un hole ou d'une expérience s'en approchant, le fait de voir ce que j'appelle les tout-possibles, une infinité d'univers parallèles identiques au notre, mais légèrement différents, et parfois même, cette sensation (biaisée, ce n'est qu'une impression) de choix qui s'offre à nous -quelle réalité veux-tu réintégrer ? Avant, forcément, de revenir à celle-ci (ou presque), et d'en (presque encore) oublier toutes les autres. Bref.
Et bien justement, ce que j'appelle le troisième monde, c'est quand, une fois le pic passé, on réintègre, sans le choisir, une de ces « autres réalités ». Le troisième monde. Le mélange parfait entre nos deux substances.
Alors quelles sont ses "particularités" Tout semble toujours couler, s'effondrer, les lignes qui tombent, état dissociatif bien à la k, mais il n'y a rien de beau, les deux substances semblent perdre leur "magnificence". Chaque personne devient méconnaissable physiquement, les traits s'effondrent, se creusent, ça dégouline. Et pourtant, malgré l'impossibilité à mettre un nom sur le visage, on sait toujours qui c'est pour « ce qu'il est », ce qu'il représente, comment il réagit face à tout ce qui l'entoure. La pensée devient réalité, mais pas comme le fait le lsd simplement (à forte dose, déjà plus), j'me souviens de moments où je sautais une mini barrière de 30cm et j'avais le temps, pendant mon saut, de tout arrêter, car je tombais dans un trou noir et que la ligne de fuite se plonge subitement sur ce sol. Mais malgré tout, le temps normal du saut est respecté... Un univers dans lequel tout est exactement pareil, mais vu d'un point de vue encore plus tordu que d'habitude, c'est la géométrie de la k et le développement infini du lsd, je peux me téléporter parce que, si je considère la pièce comme photographiée d'en haut, je n'ai qu'un seul pas à faire pour me rendre de l'autre côté... Et malgré tout, ce sale, toujours présent, on est perdu, dans cette réalité où plus personne n'a le même visage, où il se produit des choses qui dépasse l'entendement. « T'as vu, nos pieds, ils avancent, mais nos têtes elles restent bloquées. » Un type passe : « aha z'avez vos têtes bloquées sur l'escalier ! » Dur, parce que, contrairement à une trace de k qui passe par là, là ça ne s'arrête pas. Ca dure, longtemps. Ca dure, encore, quand tout le monde est à peu près clean, et que pourtant, ben non, qui c'est celui-là ah ouais s'il dit ça ça doit être machin... En maison ou quoi ça le fait encore, en teuf, moins. Parce qu'il y a toujours ce sentiment de malsain, provoqué par le tout qui dégouline, et puis, les pensées, qui finissent à un moment par se calmer, mais pourtant, nan, ce n'est toujours pas la réalité qu'on avait quitté avant le trip...
Y'a aussi une décomposition des lumières, de tous les points lumineux, en vert-jaune-rouge, qui semblent être projetés depuis... quelque part, comme des petits eux, en bas à gauche, figés dans un minuscule trou noir qui nous les projette à notre échelle. De la même manière qu'un projecteur agrandit l'image, et là, c'est à la fois chaque objet qui est la projection d'un mini-lui, mais également, si on regarde de plus près, chaque particule de lumière -car oui, on voit très bien, en vrai, full full full hd. On voit très bien mais on ne reconnaît plus personne. Ouais...
Aha j'suis parti dans mes délires, bref. Y'a quelque chose de foutrement intéressant dans ce combo, si ça se combine comme ça. Ca a déstabilisé pas mal de gens bien chevronnés aux deux substances, mais qui avaient jamais fait le combo. Ne jamais sous-estimer les possibilités de potentalisation.
Alors ouais c'est étrange, parce que justement c'est l'alliance d'un espèce de dégout d'un monde qui n'est plus le même, cette fascination pour le pouvoir de l'esprit sur la matière -sur cette nouvelle réalité, avec toujours cette sensation d'être dans le contrôle, car le corps ne devient qu'une réponse logique et naturelles aux stimulis provoqués par le monde extérieur, on est « pris dans le mouvement ».. Et ainsi, dans le chaos général, chacun bouge parle et pense en fonction de tous ceux qui bougent parlent et pensent et chaque chose s'imbrique naturellement et suit son cours logique. Tous pris par le même flux. Quelqu'un qui perd son shit. Au même moment, des gens qui reviennent d'une autre pièce, n'ont pas entendu, et là ''au fait, ce ne serait pas ton shit là ?''. La synchro étonnante, dans l'illogisme totale..
J'en reviens là mais c'est ptetre ça que j'trouve super intéressant, en fait, dans la drogue, le fait de voir son influence par rapport à celles des autres, être à sa place. Dans ce troisième monde, pas trop le choix, que d'être, et d'être à sa place sinon tout fouterait le camp... Si on se perd là-dedans.. qui sait ? Ouais c'est le chaos, vous vous en doutez, c'est pourquoi faut être bien entouré, toujours. Parce que quand on ne reconnaît même plus ses potes, faut avoir l'esprit accroché, quand même.
Enfin bref, je sais pas trop pourquoi je suis venu faire ce topic, j'avais envie de déblatérer, de venir parler de ce combo que je considère avec énormément de respect, venir mettre en garde un peu aussi. Sentez les choses. Si c'est pas le bon moment, ne vous jetez pas à tort et à travers dedans -ça c'est valable pour toutes les drogues. 'fin voilà.
Si, je m'interroge quand même sur ce qui peut faire que la k « se bloque » (façon d'parler) comme ça quand prise ''au bon moment'', et vienne ainsi modifier tout un trip, sur la longueur et tout. Si ça déclencherait pas certains mécanismes/récepteurs supplémentaires là-haut, dans l'cerveau, qui mettraient leur temps à revenir à la normale.. Si jamais quelqu'un sait quelque chose, après j'pense qu'il doit pas y avoir milles études là-dessus non plus..
Aaah, qu'est-ce que j'aimerais passer ma vie à étudier le fonctionnement du lsd...
Bien à vous, en tout cas. Et n'hésitez pas à venir poster ici vos expériences sur ce(s) combo(s), lsd/k mais plus largement, psychés/dissos.
ubiK/
Bienvenue dans le troisième monde.
Vous connaissez le monde lysergique ? Vous connaissez le monde kétaminé ? Mais connaissez vous leur troisième univers, la symbiose parfaite des deux ?
Vous connaissez le monde lysergique ? Vous connaissez le monde kétaminé ? Mais connaissez vous leur troisième univers, la symbiose parfaite des deux ?
Bienvenue dans l'étrange. Car c'est ça, le troisième monde, l'étrange. L'hors de la réalité telle que nous la connaissons.
Pas facile d'y parvenir, dans cet univers. Pas faute d'avoir essayé à plusieurs reprises, et comme souvent, c'est quand on s'y attend le moins... En fait, j'crois avoir trouvé quand même le truc -mais reste à trouver le timing parfait, et ce genre de chose ne se fait qu'avec un laissez aller parfait, à l' écoute du monde. En gros, dans l'idéal, j'crois qu'il faut se trouver en montée lysergique, au tout début, quand ça commence à pointer, et là, s'envoyer la bonne dose de K, au bon moment. Au bon moment pour que, le pic de la première, deuxième... trace de K explose au même moment que l'acide, que les deux fusionnent au même moment.. Parce que la k, prise trop tôt ou trop tard, ne pourrait rester "qu'une trace de k" sur un trip à l'acide. Certes, ça viendrait pousser le bousin bien loin, mais une trace de k, ça redescend assez vite. Mais pas si c'est bien fait. Enfin, bien. Correctement va-t-on dire. Après, j'dois avouer que la k a souvent ce côté, même prise seule : il ne peut s'agir que de traces qui vont bien faire leur effet, mais elles peuvent également être prises quand il le faut, et venir tout foutre en l'air très vite, mener en hole en très peu de temps, ou plonger le sujet dans un état très proche de l'acide, qui dure... avec une durée bien plus longue, parce qu'une entière atmosphère répond à l'instant, et que tout colle logiquement. Et généralement justement, ce ne sont pas (pour ma part), les trips prévus et calculés « bon ce soir on se la met à la k » qui vont amener à ce stade. Au contraire, c'est la réunion de l'instant, saisir la chose quand elle passe et qu'il le faut.. Enfin bref, je m'égare -mais pas tant que ça.
Revenons à notre troisième monde. Quand les pics des deux substances frappent au même moment (et d'ailleurs, ça marche avec d'autres prods aussi, j'me rappelle dxm/champis qui avait donné quelque chose de ouf, et l'expérience répétée dans le but de ratteindre un état tel qui n'avait au contraire rien donné d'intéressant), quelque chose se produit. On rentre déjà dans le fouillis très organisé de l'alliance des deux, ce monde des tout-possibles, la direction de la K mélangée avec l'étendue du lsd, chaque pensée devient scène symbolique prenant en compte le tout et la position de chaque chose etc etc. Là n'est pas totalement le sujet. Ce qui m'intéresse plus particulièrement, c'est l'après. Une fois que ce pic est passé, une fois que le gros du truc se barre, qu'on réatterrit sur terre...
Les amateurs de kétamine (et de psychés aussi, mais c'est différent) connaissent certainement cette sensation, avant la fin d'un hole ou d'une expérience s'en approchant, le fait de voir ce que j'appelle les tout-possibles, une infinité d'univers parallèles identiques au notre, mais légèrement différents, et parfois même, cette sensation (biaisée, ce n'est qu'une impression) de choix qui s'offre à nous -quelle réalité veux-tu réintégrer ? Avant, forcément, de revenir à celle-ci (ou presque), et d'en (presque encore) oublier toutes les autres. Bref.
Et bien justement, ce que j'appelle le troisième monde, c'est quand, une fois le pic passé, on réintègre, sans le choisir, une de ces « autres réalités ». Le troisième monde. Le mélange parfait entre nos deux substances.
Alors quelles sont ses "particularités" Tout semble toujours couler, s'effondrer, les lignes qui tombent, état dissociatif bien à la k, mais il n'y a rien de beau, les deux substances semblent perdre leur "magnificence". Chaque personne devient méconnaissable physiquement, les traits s'effondrent, se creusent, ça dégouline. Et pourtant, malgré l'impossibilité à mettre un nom sur le visage, on sait toujours qui c'est pour « ce qu'il est », ce qu'il représente, comment il réagit face à tout ce qui l'entoure. La pensée devient réalité, mais pas comme le fait le lsd simplement (à forte dose, déjà plus), j'me souviens de moments où je sautais une mini barrière de 30cm et j'avais le temps, pendant mon saut, de tout arrêter, car je tombais dans un trou noir et que la ligne de fuite se plonge subitement sur ce sol. Mais malgré tout, le temps normal du saut est respecté... Un univers dans lequel tout est exactement pareil, mais vu d'un point de vue encore plus tordu que d'habitude, c'est la géométrie de la k et le développement infini du lsd, je peux me téléporter parce que, si je considère la pièce comme photographiée d'en haut, je n'ai qu'un seul pas à faire pour me rendre de l'autre côté... Et malgré tout, ce sale, toujours présent, on est perdu, dans cette réalité où plus personne n'a le même visage, où il se produit des choses qui dépasse l'entendement. « T'as vu, nos pieds, ils avancent, mais nos têtes elles restent bloquées. » Un type passe : « aha z'avez vos têtes bloquées sur l'escalier ! » Dur, parce que, contrairement à une trace de k qui passe par là, là ça ne s'arrête pas. Ca dure, longtemps. Ca dure, encore, quand tout le monde est à peu près clean, et que pourtant, ben non, qui c'est celui-là ah ouais s'il dit ça ça doit être machin... En maison ou quoi ça le fait encore, en teuf, moins. Parce qu'il y a toujours ce sentiment de malsain, provoqué par le tout qui dégouline, et puis, les pensées, qui finissent à un moment par se calmer, mais pourtant, nan, ce n'est toujours pas la réalité qu'on avait quitté avant le trip...
Y'a aussi une décomposition des lumières, de tous les points lumineux, en vert-jaune-rouge, qui semblent être projetés depuis... quelque part, comme des petits eux, en bas à gauche, figés dans un minuscule trou noir qui nous les projette à notre échelle. De la même manière qu'un projecteur agrandit l'image, et là, c'est à la fois chaque objet qui est la projection d'un mini-lui, mais également, si on regarde de plus près, chaque particule de lumière -car oui, on voit très bien, en vrai, full full full hd. On voit très bien mais on ne reconnaît plus personne. Ouais...
Aha j'suis parti dans mes délires, bref. Y'a quelque chose de foutrement intéressant dans ce combo, si ça se combine comme ça. Ca a déstabilisé pas mal de gens bien chevronnés aux deux substances, mais qui avaient jamais fait le combo. Ne jamais sous-estimer les possibilités de potentalisation.
Alors ouais c'est étrange, parce que justement c'est l'alliance d'un espèce de dégout d'un monde qui n'est plus le même, cette fascination pour le pouvoir de l'esprit sur la matière -sur cette nouvelle réalité, avec toujours cette sensation d'être dans le contrôle, car le corps ne devient qu'une réponse logique et naturelles aux stimulis provoqués par le monde extérieur, on est « pris dans le mouvement ».. Et ainsi, dans le chaos général, chacun bouge parle et pense en fonction de tous ceux qui bougent parlent et pensent et chaque chose s'imbrique naturellement et suit son cours logique. Tous pris par le même flux. Quelqu'un qui perd son shit. Au même moment, des gens qui reviennent d'une autre pièce, n'ont pas entendu, et là ''au fait, ce ne serait pas ton shit là ?''. La synchro étonnante, dans l'illogisme totale..
J'en reviens là mais c'est ptetre ça que j'trouve super intéressant, en fait, dans la drogue, le fait de voir son influence par rapport à celles des autres, être à sa place. Dans ce troisième monde, pas trop le choix, que d'être, et d'être à sa place sinon tout fouterait le camp... Si on se perd là-dedans.. qui sait ? Ouais c'est le chaos, vous vous en doutez, c'est pourquoi faut être bien entouré, toujours. Parce que quand on ne reconnaît même plus ses potes, faut avoir l'esprit accroché, quand même.
Enfin bref, je sais pas trop pourquoi je suis venu faire ce topic, j'avais envie de déblatérer, de venir parler de ce combo que je considère avec énormément de respect, venir mettre en garde un peu aussi. Sentez les choses. Si c'est pas le bon moment, ne vous jetez pas à tort et à travers dedans -ça c'est valable pour toutes les drogues. 'fin voilà.
Si, je m'interroge quand même sur ce qui peut faire que la k « se bloque » (façon d'parler) comme ça quand prise ''au bon moment'', et vienne ainsi modifier tout un trip, sur la longueur et tout. Si ça déclencherait pas certains mécanismes/récepteurs supplémentaires là-haut, dans l'cerveau, qui mettraient leur temps à revenir à la normale.. Si jamais quelqu'un sait quelque chose, après j'pense qu'il doit pas y avoir milles études là-dessus non plus..
Aaah, qu'est-ce que j'aimerais passer ma vie à étudier le fonctionnement du lsd...
Bien à vous, en tout cas. Et n'hésitez pas à venir poster ici vos expériences sur ce(s) combo(s), lsd/k mais plus largement, psychés/dissos.
ubiK/