Comment boire une louchette de sang frais?
Vraiment frais j'ai pas sans boucher physique, y'en a en vente par la poste pour les animaux mais stérilisé à coup sûr car liquide et non-réfrigéré.
Mais bon pour le craving j'avoue que je comprends pas le principe. Même pour l'anémie : au XXIe siècle et en milieu industrialisé les suppléments fonctionnent et son moins chers.
Je te recommande de faire des analyses pour vérifier l'anémie car le goût du sang peut en être un symptôme. Y'a des gens qui n'absorbent pas bien le fer ; iels se sentent fatiguée et étouffé à cause de l'anémie induite et le sang leur fait comme à toi : une goulé de vitalité etc. Alors iels se mettent à kiffer, à avoir des craving de sang... (Y'a des hypothèses qui explique le mythe des vampire avec cette maladie.)
Mais le fer lui-même fonctionne aussi pour calmer leur craving (dans leurs cas en injection, puisqu'iels absorbent mal le fer mangé. Mais dans le cas d'une anémie grave sans mal-absorbtion les pulsions de sangs peuvent exister aussi et dans ce cas en boire diminue le craving - ça arrive en période de famine - mais encore une fois le fer en supplément enlève ce genre de craving aussi. Ça n'enlève pas à ma connaissance le craving de la drogue...)
[Un topic dédié c'est vrai que ça polluerai un peu moins celui-ci xD]
EDIT sinon, pour l'anémie, y'a meilleur au goût que les cachetons de fer
- En Avril cueillir des orties, y'en a partout et on peut pas confondre. Les faire sécher.
- En Mai, dans un jour ensoleillé après une petite semaine de soleil après les pluies, trouver une forêt de mélèze ou de pins d'un versant sud et gratter les feuilles au pied : on y trouve des morilles, ne garder que les noires qui sont les meilleurs, ne pas cueillir les jaunes car fades et font mal aux ventre si non bouilli et l'ébullition accroît encore la fadeur.
- Mettre à sécher les morilles pendant tout l'été au soleil et au vent. Les rentrer la nuit et quand il pleut.
- Au mois de Juillet, quand les fortes chaleurs s'enclenchent, trouver une prairie encore sur un versant sud, et récolter les cosses de vesse.
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ATTENTION Ne pas confondre avec les gesses
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Les gesses provoque des trouble du type sclérose en plaque si on en mange trop souvent sans un traitement spécial.
Pour les différencier, la vesse à des feuilles opposées deux à deux tout le long des tiges secondaire ou sont les fleurs puis les cosses ; alors que la gesse à des feuilles opposées deux à deux uniquement à chaque embranchement de "l'arbre"
- Récolter les lentilles dans les "haricots" en les ouvrant avec des gants car des saponines vous necroserait la peau sans gants
- Faire bouillir les lentilles une demie heure dans trois volumes d'eau, puis passer dans une passoire, remettre à bouillir une demie heure dans le même volume d'une eau nouvelle. Répéter l'opération sept fois. Ça vire des composés chiasso-cardio-toxique
- Faire sécher les lentilles à la poêle puis les conserver au sec
- Au début du mois d'Août aller chasser le chevreuil au collet pour qu'il ne perde pas son sang. Repérer les traces, les merdes dans les intersection entre les forêts et les clairières, si y'a un cour d'eau pas loin c'est mieux. Ils passent toujours par les même sentiers aux même heures. Une fois qu'on à repérer un sentier le jour, faut se motiver à 3h du mat pour observer ce sentier toute la nuit à poil, recouvert de boue et de feuillage pour camoufler l'odeur. Ne pas s'habiller avec un peau de chevreuil pour lui faire croire qu'on est des siens car il sentira l'odeur d'un copaing mort. Apprendre à respirer sans bruit et à ne pas faire le moindre mouvement pendant des heures. Nuit après nuit, repérer l'heure exacte du passage de l'animal. Re passer en journée pour tendre un piège de ce type
Passer enfin à l'heure repérée la nuit pour cueillir votre animal fraîchement capturé
- Assomer la bête. Suspendre le chevreuil par les pattes arrière dans un local sans poussière. Disposer une bassine sous la tête de l'animal. Il faut être deux : un·e qui maintient l'animal qui convulsera l'autre qui maniera le couteau. Couper la jugulaire, juste derrière la courbure du maxillaire inférieur. Une fois la veine coupée, celui au couteau le pose et fouette le sang pendant qu'il coule. Il le fouette comme ça une heure. Ça enlève la fibrine qui fait coaguler. Passer le sang dans un chinois : la fibrine reste dans le chinois et le sang coule dans le récipient en dessous (oui ça nécessite deux bassines parfaitement propres) On peut garder la fibrine ou non, selon si on veut du boudin ou juste faire une sauce au sang. Congeler le sang et la fibrine (on veut faire du boudin)
[ FIN ALTERNATIVE POUR L'AMICALE Boire le sang mais ça écœure vite]
- Vendre ou congeler la carcasse
- Fin Août trouver des ronces et cueillir des mûres. Tous le monde sais les reconnaître, on peut pas confondre et y'en a partout. Les congeler
- Fin septembre récolte des pommes. Trouver des pommiers souvent en groupe pas grands au bord des clairières. Les plus petites sont les meilleures. Les garder en lieu sec (ça se conserve tout l'hiver)
- Mi octobre, dans une forêt de feuillus, glâner les noisettes par terre, il en faut cinq kilo. Les casser, récolter la graine. La faire sécher, la moudre puis la faire bouillir. Filtrer la poudre et garder le liquide, qu'on verse dans une grande ampoule à décanter. Laisser reposer 20 min virer l'eau garder l'huile. Marche avec des noix aussi
- Fin novembre, après les premières gelées, cueillir les fruits des rosiers sauvage appelé cynorrhodon. Plus ils sont fripé meilleurs ils sont.
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Les vider de leur gratte-cul puis les congeler
- Un soir, déplacer le sang, la fibrine, les mûres, le cynorrhodon du congélateur jusqu'au frigo. Le même soir, laisser tremper les lentilles sechées ; de même que les morilles sèche dans l'eau aussi
- Le matin suivant, mélanger la fibrine et le sang. Attendre 30 min que le mélange devienne solide pateux. Pendant ce temps, faire revenir les morilles et les lentilles réhydratées à la poêle 15min à feu doux avec un peu d'huile de noisette et les épices qui vous plaisent ( je vous conseille l'origan mais fallait le cueillir en juin dans les terrains secs et pierreux, bien ensoleillés). Ajouter ensuite le cynorrhodon et deux échalotte et une gousse d'ail (j'ai pas encore trouvé d'ail pas amer, à part l'ail des ours mais c'est une hérésie de le faire cuire. Et j'ai trouvé un genre d'oignon un fois, j'en ai mangé, je ne suis pas morte, mais je sais pas l'espèce ni si elle est toxique. C'était très bon, mais peux pas conseiller). Quand les émanations pleuresque des échalottes ne sont plus perceptibe les mûres et les pommes. Penser à mettre plus de pomme que de mûres car ça écœure aussi les mûres. Maintenant, ajouter un demi verre d'eau et un filet de l'huile de noisette en même temps que les orties. Laisser reposer ensuite à feu doux pendant 8 min.
-pendant ce temps, faire revenir le sang coagulé jusqu'à ce qu'il semble mi-cuit à cœur et que l'extérieur commence à brunir
- ramasser du bois de feuillu pour faire un feu (je vous conseille le hêtre qui est mon choix personnel pour le fumage qui va suivre) Faire un feu, le recouvrir de tôle : la fumée deviendra abondante. Placer le sang reconstitué et cuit donc solide dans un linge humide ( trempé puis essoré juste avant usage) le tout placer sur une grille dans le nuage de fumée. Laisser dix minutes. Éventuellement, repasser un coup à la poêle pour plus de croustillant
Servir tiède pour qu'on puisse se jeter dessus sans se brûler.
Et pour celleux qui veulent se la jouer Néolithique, il aurait fallu brûler votre congélo, tout cuire juste après la récolte et stocker dans de la terre cuite. Donc trouver la terre, le bois, et tout un tas de trucs. C'est une orga de malade en fait.
