En plus c'est trop délicieux, dans mon assiette, j'avais l'impression d'avoir tarté de la Salvia et de me ballader en mode géant au milieu des pseudo-arbres de mon choux.
Bwef ....
Le concept du plan adroit de l'univers n'est pas juste un délire psychotique de Chamhan, en dehors du fait que je l'approuve personnellement (oui j'suis un psychotick, et j'vous em####), ça a été pas mal développé dans des théories autres que la branlette spirituelle qu'est le courant New Age.
[Mode génocide de neurones/stimulation libidineuse :
ON]
Deja, on part du constat que la vie sur terre résulte d'une coïncidence plus que grotesque. Le carbone étant le seul élément capable de créer (je cite) "la charpente moléculaire de toute biochimie concevable dans l'univers", la probabilité pour que la nucléosynthèse au coeur d'une étoile ait lieu est juste incommensurable.
Je passe l'ensemble des éléments nécessaires à l'apparition de vie sur terre. C'est comme si nous étions nés d'un super-équilibre, ou plutôt d'un déséquilibre dans la matrice (mouarf, les anciennes théories relativistes imaginaient le big bang comme un deséquilibre ridicule entre quark et antiquark, s’annihilant systématiquement ... TG latrique).
Ensuite, la base de la science étant l'étude des occurrences, des événements périodiques et de leur généralisation, on peut dès lors se rendre compte qu'il y a en quelque sorte répétition des mêmes schémas, et ce tout au long de l'Histoire, tant biologique que géologique, chimique, physique.
Un archétype qui régit toussa est l'amour, qui lie 2 éléments apparemment différents. Nos modèles actuels (t'énerve pas BA, les modèles accessibles) décrivent 4 forces principales, qui se sont différenciées au cours de l'expansion de l'univers, dans ses premiers instants.
Ces 4 forces sont des forces d'attraction/répulsion.
La distance qui sépare l'élément A de l'élément B peut être assimilée à un delta t (une durée), et au cours de ce delta t se déroule une histoire.
La tension qui régit le lien entre A et B évolue, permettant à A de s'approcher de B, et inversement, comme une respiration.
Si on essaie de définir la nature de cette tension, on se heurte à un mur théorique, on rentre dans l'abstrait, ça devient complexe. C'est pas pour rien qu'on en vient à des théories farfelues qui parlent à 1 personne sur 100.
Mais si on fait l'analogie avec nos vies ...
Qu'est-ce qui fait que je me rapproche plus ou moins de telle ou telle personne, de tel ou tel concept, idée (qu'est ce qui fait, par exemple, que je préfère tel profil à tel profil, pourquoi j'apprécie le troll et pas celui qui se prend au serieux, et inversement)?
Bizarrement, on en vient à l'étude du Soi, de son identité (pas le moi, qui est mon égo, soit une illusion du Soi crée de toute pièce par mon désir de me voir), car ce sont les propriétés intrinsèques de A et B qui font que A attire plus ou moins B.
Mecanique relativiste : le lien masse énergie, et même dans le calcul de la force gravitationnelle qui lie A à B, un paramètre entre en jeu au numérateur : le delta de masse entre les objets A et B.
La masse est une propriété intrinsèque d'un objet.
Idem pour les autre forces, électromagnétique par ex: le delta de charge (encore une propriété intrinsèque de l'objet).
En psychologie analytique, on étudie les différentes propriétés de l'homme. Les premiers travaux mettent en évidence la présence d'archétypes au sein de nos personnalités. On peut arbitrairement en dénombrer 12 (12 tons musicaux, 12 couleurs primaire-secondaire, ...), dont le guerrier, l'intellectuel, le "beau", le fanatique ...
Donc il y a un lien entre nos différentes personnalités, on est certes particuliers, uniques, mais un lien nous unis les uns aux autres, de telle sorte que nous nous ressemblons, et nous comprenons.
Vient alors le principe d'ordre. On peut ordonner toussa, de par les liens qu'on tisse, de par les analogies qu'on crée. Comme si l'univers physique était régit par une loi d'entropie et que l'univers psychique, tel un miroir, était régit par la néguentropie.
Il n'y a aucun hasard, ce n'est pas par hasard que la terre se retrouve à telle distance du soleil, ce n'est pas par hasard que je fais tel ou tel choix, en chaque instant. C'est lié à mon identité, à des propriétés qui me sont intrinsèques.
Mais mon identité, la vraie, celle du Soi, et non du Moi, apparient à un domaine qui me dépasse : l'inconscient. Et ce dernier semble être collectif, étant donné qu'on retrouve des éléments de cet inconscient au sein de la psyché de personnes n'ayant aucun lien apparent entres elles.
Donc en chaque instant, le Soi entre en rapport avec le Soi, et ce grace à ses propriétés intrinsèques, qui nous sont inconnues.
Et la tension qui émane de ce rapport nait de l'identité du Soi, qui au delà de l'illusion, est le même pour A et B. Et l'histoire qui se déroule entre le point A et le point B, entre l'instant tA et tB, ne fait que décrire les propriétés de A, de B, du Soi.
Donc, même si j'suis complètement à la masse et que j'ai absolument perdu tout mon lectorat, il paraît évident que l'univers à un plan. Il s’expérimente, au travers de notre regard, de nos choix, de nos vies. Je suis cet univers qui s'experimente, et en récheflissant, j'observe qu'il me guide au dela de mes désirs éphémères. Le process d'individuation n'est pas régit intentionnellement par le moi, mais par le Soi. Quand je me différencie de toi, je me définis. Quand je me définis, l'univers se définit.
Le principe anthropique ne paraît dès lors plus tenir de la SF, mais bien de la réalité. Je ne suis qu'un choix différent, en chaque instant. Je ne fais qu'avancer, sans savoir où aller, guidé par le plan adroit de cet univers qui s'observe dans le miroir que sont mes yeux.
Mais au final, la raison qui fait que la terre est à telle distance du soleil est sensiblement la même que la raison qui me pousse à faire tel ou tel choix.
Cette raison est cachée, au coeur de cet univers, au plus profond de cette matrice, en l'instant t, présent. C'est en l'instant présent que je fais un choix.
Comme si consciemment, j'étais ici bas, à m'orienter vis à vis de mon égo, de mes désirs, charnels et éphémères, et qu'inconsciemment, j'étais confondu avec vous tous, avec chaque point de cet univers, alimentant d'immenses symboles archétypiques permettant à l'univers de se définir.
Et par un mécanisme adroit, une retro-causalité sublime, une synchronicité parfaite, ces mêmes symboles me guident pour avancer.
[Mode génocide de neurones/stimulation libidineuse :
OFF]
Edit : Nash78, patapé steuplé ... promis j'ai pas forcé la dose