Nitrous
Glandeuse Pinéale
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Le LSD à hautes doses (+300µg) : Boucles anxiogènes macabres (Mon expérience)
Il y a quelques mois, j'ai décidé de prendre 3 buvards (de 110-120µg) chacun. Je voulais vivre une expérience intense. J'avais jamais testé le LSD à de telles doses.
Le voyage se passe relativement bien. (360µg ça cogne sévère tout de même) j'ai énormément de visuels, des distorsions dans tous les sens, des pensées peu cohérentes assez bizarres et originales.
Et à un moment, je regarde ma main. Je fixe ma main. Et sur ma main à ce moment là j'avais énormément de visus. J'avais tellement de visus que j'arrivai à voir du sang sur ma main. (Je le faisais exprès de créer des visuels de sang) Et je reste concentrée sur ça. Je regarde ma main encore et encore. J'me dis: "Putain c'est incroyable, j'arrive à modeler la réalité, je suis vraiment loin, je suis vraiment éclaté."
A ce moment là, je sais pas trop pourquoi, mais tout ceci me fais angoisser légèrement. Je suis à moité coincer dans une boucle. Je panique légèrement, mon cœur s'emballe, ça me fais paniquer d'autant plus. Je pense plus que à ça. Et voila : Création d'un boucle. Le voyage tourne au désagréable. Par chance, j'arrive à me calmer. Je respire profondément. Je change de musique. Ouf, j'arrive à en sortir. Mais cela m'a effrayé tout de même.
Suite à ce voyage là, j'avoue que, j'me suis fais légèrement peur et après j'appréhendai légèrement les autres voyages à hautes doses au LSD.
Mais ma principale interrogation c'était et c'est : "Pourquoi?"
Pour moi, le bad-trip ou les passages à vides survenaient plus quand on avait quelque chose à se cacher. Qu'on ne s'avouait pas la vérité, qu'on était pas honnête et droit avec soi-même. Pour résumé il survenait quand on était pas en phase avec son âme, avec son soi profond. "Puisque le LSD te révèle à toi qui tu es vraiment au plus profondément de toi même."
C'est d'ailleurs pour cette principale raison couplée à mon état d'esprit que mes voyages se passent généralement toujours bien.
La deuxième, (400µg)
Hier, ça faisais 2 mois que j'avais pas touché de psychédéliques. Toujours seul, j'avais prévu de me faire un voyage au LSD à 200µg. Toujours dans un but spirituel, en quête de nouvelles réflexions, je voulais sublimer avec la musique. J'avais prévu pour ça un mix sur YouTube de musiques de méditations chamaniques. Autant dire que, encore un fois, j'étais dans une "good mood" et paré pour l'expérience.
Je drop donc le buvard. Et 2 heures après (littéralement) j'ai presque que des visuels. Aucune sensation dans la tête du LSD, ou alors trop légère pour sentir une quelconque différence. Je suis donc un peu déçu. J'allume la chaîne HIFI, je mets de la musique et là stupéfaction la musique est tout à fait normale. Pas d'amélioration particulière, pas d'absorption dans l'univers de la musique si propre à l'acide… En réfléchissant bien j'me dis que c'est normal. Si dans la tête je ressens pas grand-chose c'est évidemment logique que la musique ne me fais pas d'effet particulier. Car évidemment, comme tout le monde qui est amateur de LSD ici, ce qu'on cherche c'est justement ça, le mental du LSD, couplés à la musique, aux émotions, aux idées, qui rend un trip merveilleux, symbolique et tellement artistique. Bref, le LSD dans son intégralité. Et je suis loin d'être exhaustif.
Je suis donc déçu, j'ai attendu deux heures, ça fais 2 heures 30, toujours que des visus, peut-être que ça grimpe légèrement mais j'en suis pas sur du tout…
Je perd patience, je décide donc de prendre une petite trace de 2C-B (10mg) et de reprendre un buvard de 200µg pour booster le voyage. (Je sais, ça ressemble fortement à une erreur, s'en est même une...)
Et là, dans ma tête j'me dis : "Merde, j'aurai peut-être pas du reprendre un buvard" Je pensais à ce moment là, à ce que j'avais vécu la dernière fois (La création de la boucle anxiogène)
Je suis dans mon lit, écouteurs et téléphone en main, j'écoute de la musique. Le 2C-B grimpe assez violemment. (2ème erreur : le 2C-B en nasal c'est pas gentil...)
A ce moment là, ça devient un peu désagréable. (Ça faisais que 10 minutes que j'avais sniffé le 2C-B et pris le deuxième buvard) Je pense presque exclusivement à ça, que j'aurai peut-être pas dû le prendre. Et s'enclenche la boucle, je pense à ça, je m'inquiète légèrement, les sensations et les idées deviennent légèrement noires, se noircissent au fur et a mesure, j'y pense. Et la boucle boucle, je commence à légèrement m'emballer et cette fois ci, je me sens pas spécialement bien, j'ai vraiment besoin de me rassurer. Je vais donc voir ma mère et je lui explique donc la situation. Je reste 30 minutes avec elle, elle est compatissante. (Toujours là les mamans → j'étais revenu ce week end là chez ma mère). Elle me demande pourquoi je me sens pas bien. Je lui explique clairement que c'est irrationnel et non comportemental, en soi que j'étais absolument paré à expérience, mais que j'ai forcé un peu les doses (du au premier buvard assez traître) et que c'est devenu légèrement intense, que j'appréhendai le fait de revivre comme la première expérience (La fameuse boucle) et que suite à ça j'y pensais presque exclusivement, j'angoissais légèrement, et les idées, l'ambiance (fameuse du LSD) et le climat général devenaient un peu macabre et que j'avais eu tout à coup besoin de me rassurer pour passer ce passage à vide. (MadameBoucle de retour en force !)
Suite à cela, je retourne dans ma chambre, la suite de l'expérience se passe plutôt bien. (Bonnes vibes avec la musique tout le long de la nuit) Mais du coup, j'ai pas fais ce que je devais faire. (Les 4 heures de musiques de méditations shamaniques)
Bref fin du récit.
Réflexions postérieures :
Maintenant, contrairement à ce que je pensais avant, j'ai l'impression que le mauvais trip anxiogène peut débouler n'importe quand, suffit d'être bloqué dans une boucle, de paniquer, de penser que tu paniques, et tu es partit...
Spécialement à hautes doses d'ailleurs. Je dirai même plus fréquemment à hautes doses.
Je ne cesse de me demander. Pourquoi ? Est-ce obligatoire à hautes doses d'avoir ces moments légèrement anxiogènes qui peuvent survenir à tout moment ? Même si je reconnais les multiples tords par rapport a mon expérience d'hier. (Fatigue, 2C-B, 2 buvards, et mon appréhension)
Mais avant cela, je pensais que le bad-trip était plus profond, qu'il cachait quelque chose de profond. Qu'il y avait matière à travailler dessus, pour s'améliorer et donner le meilleur de soi-même.
Or, pour mes deux passages à vites narrés dans ce texte, ce sont plus des passages à vides d'ordre superficiel. (Fucking stuck in a fucking loop)
Ils ne révèlent pas de peur profondes, de mal-être particulier ou tout autre chose du genre qui peuvent être très enrichissantes pour des améliorations futures. (Même si non souhaitable à vivre!)
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous eu des expériences similaires ? Le bad-trip peut-il se déclencher, à hautes doses, d'une pauvre boucle toute seule qui n’est en rien un mal-être profond ?
Sinon, des astuces pour éviter ces terribles boucles négatives (principalement à haute doses) et également si trop tard, des astuces pour en sortir rapidement ?
Merci de m'avoir lu !
Salut à tous, me revoilà sur le forum après un petit temps de disparition.
Je voulais vous raconter deux expériences qui me sont arrivés récemment avec le LSD.(à hautes doses)
De manière générale, les psychédéliques me réussissent plutôt bien.Je veux dire que sur une 30aines de voyages psychédéliques (pas uniquement le LSD) je n'ai jamais eu de bad-trip au sens propre du terme.
De plus, j'aime bien voyager à la foi avec mes amis, et également voyager seul. Je veux dire par là que les deux sont agréables.
Seul j'aime bien, je comprend des choses,je suis plus en quête spirituelle sur monde, me comprendre, comprendre mes émotions, qui je veux être plus tard. Acquérir et découvrir de nouveaux points de vues, pourquoi pas de nouvelles idées. Autant vous dire que mon état d’esprit s'y prête bien et j'ai toujours été globalement content et satisfait de mes expériences. (J'ai pas dépasser les 200µg)
La première, (360µg)
Il y a quelques mois, j'ai décidé de prendre 3 buvards (de 110-120µg) chacun. Je voulais vivre une expérience intense. J'avais jamais testé le LSD à de telles doses.
Le voyage se passe relativement bien. (360µg ça cogne sévère tout de même) j'ai énormément de visuels, des distorsions dans tous les sens, des pensées peu cohérentes assez bizarres et originales.
Et à un moment, je regarde ma main. Je fixe ma main. Et sur ma main à ce moment là j'avais énormément de visus. J'avais tellement de visus que j'arrivai à voir du sang sur ma main. (Je le faisais exprès de créer des visuels de sang) Et je reste concentrée sur ça. Je regarde ma main encore et encore. J'me dis: "Putain c'est incroyable, j'arrive à modeler la réalité, je suis vraiment loin, je suis vraiment éclaté."
A ce moment là, je sais pas trop pourquoi, mais tout ceci me fais angoisser légèrement. Je suis à moité coincer dans une boucle. Je panique légèrement, mon cœur s'emballe, ça me fais paniquer d'autant plus. Je pense plus que à ça. Et voila : Création d'un boucle. Le voyage tourne au désagréable. Par chance, j'arrive à me calmer. Je respire profondément. Je change de musique. Ouf, j'arrive à en sortir. Mais cela m'a effrayé tout de même.
Suite à ce voyage là, j'avoue que, j'me suis fais légèrement peur et après j'appréhendai légèrement les autres voyages à hautes doses au LSD.
Mais ma principale interrogation c'était et c'est : "Pourquoi?"
Pour moi, le bad-trip ou les passages à vides survenaient plus quand on avait quelque chose à se cacher. Qu'on ne s'avouait pas la vérité, qu'on était pas honnête et droit avec soi-même. Pour résumé il survenait quand on était pas en phase avec son âme, avec son soi profond. "Puisque le LSD te révèle à toi qui tu es vraiment au plus profondément de toi même."
C'est d'ailleurs pour cette principale raison couplée à mon état d'esprit que mes voyages se passent généralement toujours bien.
La deuxième, (400µg)
Hier, ça faisais 2 mois que j'avais pas touché de psychédéliques. Toujours seul, j'avais prévu de me faire un voyage au LSD à 200µg. Toujours dans un but spirituel, en quête de nouvelles réflexions, je voulais sublimer avec la musique. J'avais prévu pour ça un mix sur YouTube de musiques de méditations chamaniques. Autant dire que, encore un fois, j'étais dans une "good mood" et paré pour l'expérience.
Je drop donc le buvard. Et 2 heures après (littéralement) j'ai presque que des visuels. Aucune sensation dans la tête du LSD, ou alors trop légère pour sentir une quelconque différence. Je suis donc un peu déçu. J'allume la chaîne HIFI, je mets de la musique et là stupéfaction la musique est tout à fait normale. Pas d'amélioration particulière, pas d'absorption dans l'univers de la musique si propre à l'acide… En réfléchissant bien j'me dis que c'est normal. Si dans la tête je ressens pas grand-chose c'est évidemment logique que la musique ne me fais pas d'effet particulier. Car évidemment, comme tout le monde qui est amateur de LSD ici, ce qu'on cherche c'est justement ça, le mental du LSD, couplés à la musique, aux émotions, aux idées, qui rend un trip merveilleux, symbolique et tellement artistique. Bref, le LSD dans son intégralité. Et je suis loin d'être exhaustif.
Je suis donc déçu, j'ai attendu deux heures, ça fais 2 heures 30, toujours que des visus, peut-être que ça grimpe légèrement mais j'en suis pas sur du tout…
Je perd patience, je décide donc de prendre une petite trace de 2C-B (10mg) et de reprendre un buvard de 200µg pour booster le voyage. (Je sais, ça ressemble fortement à une erreur, s'en est même une...)
Et là, dans ma tête j'me dis : "Merde, j'aurai peut-être pas du reprendre un buvard" Je pensais à ce moment là, à ce que j'avais vécu la dernière fois (La création de la boucle anxiogène)
Je suis dans mon lit, écouteurs et téléphone en main, j'écoute de la musique. Le 2C-B grimpe assez violemment. (2ème erreur : le 2C-B en nasal c'est pas gentil...)
A ce moment là, ça devient un peu désagréable. (Ça faisais que 10 minutes que j'avais sniffé le 2C-B et pris le deuxième buvard) Je pense presque exclusivement à ça, que j'aurai peut-être pas dû le prendre. Et s'enclenche la boucle, je pense à ça, je m'inquiète légèrement, les sensations et les idées deviennent légèrement noires, se noircissent au fur et a mesure, j'y pense. Et la boucle boucle, je commence à légèrement m'emballer et cette fois ci, je me sens pas spécialement bien, j'ai vraiment besoin de me rassurer. Je vais donc voir ma mère et je lui explique donc la situation. Je reste 30 minutes avec elle, elle est compatissante. (Toujours là les mamans → j'étais revenu ce week end là chez ma mère). Elle me demande pourquoi je me sens pas bien. Je lui explique clairement que c'est irrationnel et non comportemental, en soi que j'étais absolument paré à expérience, mais que j'ai forcé un peu les doses (du au premier buvard assez traître) et que c'est devenu légèrement intense, que j'appréhendai le fait de revivre comme la première expérience (La fameuse boucle) et que suite à ça j'y pensais presque exclusivement, j'angoissais légèrement, et les idées, l'ambiance (fameuse du LSD) et le climat général devenaient un peu macabre et que j'avais eu tout à coup besoin de me rassurer pour passer ce passage à vide. (MadameBoucle de retour en force !)
Suite à cela, je retourne dans ma chambre, la suite de l'expérience se passe plutôt bien. (Bonnes vibes avec la musique tout le long de la nuit) Mais du coup, j'ai pas fais ce que je devais faire. (Les 4 heures de musiques de méditations shamaniques)
Bref fin du récit.
Réflexions postérieures :
Maintenant, contrairement à ce que je pensais avant, j'ai l'impression que le mauvais trip anxiogène peut débouler n'importe quand, suffit d'être bloqué dans une boucle, de paniquer, de penser que tu paniques, et tu es partit...
Spécialement à hautes doses d'ailleurs. Je dirai même plus fréquemment à hautes doses.
Je ne cesse de me demander. Pourquoi ? Est-ce obligatoire à hautes doses d'avoir ces moments légèrement anxiogènes qui peuvent survenir à tout moment ? Même si je reconnais les multiples tords par rapport a mon expérience d'hier. (Fatigue, 2C-B, 2 buvards, et mon appréhension)
Mais avant cela, je pensais que le bad-trip était plus profond, qu'il cachait quelque chose de profond. Qu'il y avait matière à travailler dessus, pour s'améliorer et donner le meilleur de soi-même.
Or, pour mes deux passages à vites narrés dans ce texte, ce sont plus des passages à vides d'ordre superficiel. (Fucking stuck in a fucking loop)
Ils ne révèlent pas de peur profondes, de mal-être particulier ou tout autre chose du genre qui peuvent être très enrichissantes pour des améliorations futures. (Même si non souhaitable à vivre!)
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous eu des expériences similaires ? Le bad-trip peut-il se déclencher, à hautes doses, d'une pauvre boucle toute seule qui n’est en rien un mal-être profond ?
Sinon, des astuces pour éviter ces terribles boucles négatives (principalement à haute doses) et également si trop tard, des astuces pour en sortir rapidement ?
Merci de m'avoir lu !