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Et oui mais faut du hardcore pour que ça plaise. La drogue : c'est des junks qui se piquent, tes types disjonctés qui tuent des flics, des dealers qui coupent leur came pour acrocher des ados innocents ...Rigolo aussi qu'il n'aborde pas les drogues légales... Pas de jeunots codéinés ou dexo, pas de défoncés aux benzo, 2-3 mots sur l'alcool pas plus. On va pas lier les pharmaciens à ses dealers de banlieu..
+1. La on entre dans l'information mais en 2008 c'est pas compatible avec les quotas d'audiences.ou alors les émissions sur les drogues d'arte, ça c'était quelque chose !
Et le bonbon, un journaliste disant à la fin que la chose la plus importante est l'Et le bonbon, un journaliste disant à la fin que la chose la plus importante est l'information...
Edward a dit:Salut, ce que vous dites m'a fait penser à cette video (surtout la fin):
bill-hicks
« Certaines drogues que l'on croyait disparues sont de retour. » Ça y est, Charles Villeneuve s'attaque au LSD, il va être acide. Mardi soir, Le Droit de savoir de TF1 s'intitulait « Drogues : la nouvelle guerre des stups ». Et non pas « Stups : la nouvelle guerre des drogues ». Le résultat est le même. La France croule sous une avalanche de cocaïne, est submergée d'ecstasy, se noie sous un déluge de métamphétamine, est asphyxiée par le cannabis. En cause, les jeunes. Car ce sont eux les drogués. Tout au long du commentaire dit par Charles Villeneuve, le teme générique « jeunes » devient synonyme d'usagers de substances psychotropes ou de toxicomanes. Mais ils ne sont pas les seuls coupables. Il y a aussi les étrangers, si prompts à fabriquer la drogue et à nous l'envoyer par cargos entiers.
Petit résumé de l'émission, au cas où vous l'auriez ratée. Nous l'avons saisie en cours, au moment où des jeunes titubaient dans la boue d'une rave sous l'effet des drogues. « Les jeunes commencent plus tôt, il y a plus de gens qui consomment et j'ai plus l'impression que c'est plus violent », explique un médecin d'une clinique privée sans produire le moindre chiffre ni citer la moindre source.
Exemple de ces nouvelles pratiques, la vogue de la métamphétamine, très dangereuse car elle provoque des « comportements irrationnels ». Pour le prouver, Charles Villeneuve produit les images du meurtre, filmé en direct, d'un policier américain par un vétéran du Vietnam sous l'emprise de cette drogue. Heureusement, « la BAC du Val-de-Marne part en urgence pour identifier un vendeur. L'intervention commence ». « Là, il y a 100 grammes, dit un policier. Euh, non, plutôt 15 grammes. » Peu importe, « l'homme dépense tout son argent pour satisfaire son vice », résume Charles.
Le problème avec la métamphétamine, c'est que les laboratoires clandestins se multiplient. « Rien que dans le Colorado, mille laboratoires de ce type ont été démantelés, déplore Charles. On ne compte plus le nombre d'explosions et de victimes. » Heureusement, les policiers de Bordeaux s'apprêtent à arrêter un gros trafiquant venu d'Espagne ainsi que ses clients. « Objectif suprême : les prendre en flagrant délit ».
« Car aujourd'hui la drogue s'invite à la sortie des écoles et des lycées », s'alarme Charles. Qui nuance peu après : « Cette consommation touche tous les milieux sociaux. » D'ailleurs voici Julien, un jeune comme les autres. Il finit « les préparatifs de sa soirée d'anniversaire » en dressant des saladiers de coke, MDMA, champignons, cannabis. « Leurs effets se traduisent par la perte de lucidité », prévient Charles. Malheureusement « les jeunes ne semblent pas se rendre compte du danger que représentent ces substances illicites et destructrices ». Sans compter que « pour atténuer les effets de la cocaïne, les jeunes prennent du cannabis, tout aussi nocif ».
Il faut dire qu'en plus du retour du LSD, de la mode des métamphétamines, de la libre circulation des champignons, la cocaïne est en plein boum. « Les saisies depuis quelques mois battent des records », estime Charles tandis que s'empilent des sacs de drogue dans un commissariat du Nord pudiquement décoré d'une pin-up dans le plus simple appareil. Et ce n'est pas tout. L'ecstasy revient en force. Cette substance est fabriquée à partir d'huile de sassafra, notamment au Vietnam où « pourtant les trafiquants risquent gros : au-delà de 300 grammes de drogue saisis, c'est le peloton d'exécution », s'enthousiasme Charles. Et, comme il n'affirme rien sans preuves, il produit des images d'exécutions sommaires.
A Paris, l'avocat Francis Caballero estime qu'il est impossible de fouiller les milliers d'avions, de containers, de véhicules qui arrivent en Europe. L'étanchéité de nos frontières est un leurre et imaginer nos sociétés à l'abri de la drogue un doux rêve. « Et pourtant la lutte s'organise, rétorque Charles. La Brigade spéciale d'intervention est sur le pied de guerre. » « Ce matin, explique le commissaire, nous allons procéder à l'interpellation de deux individus particulièrement dangereux qui n'hésiteront pas à user de violence à notre égard. C'est une intervention relativement dangereuse. »
C'est à ce moment-là que nous avons atteint l'overdose. Nous n'aurions pas dû boire cette troisième tisane aux fruits rouges de chez Franprix pour satisfaire notre vice. A coup sûr, son effet se traduit par la perte de lucidité, comme dirait Charles. Notre cerveau en capilotade a commencé à échafauder des plans antidrogues : bombarder le Vietnam au napalm, construire un mur de séparation le long de la frontière avec l'Espagne, couler à vue les navires marchands, euthanasier la frange de la population âgée de moins de 35 ans…
Heureusement, au milieu de nos hallucinations, nous avons pu saisir les mots de conclusion de Charles Villeneuve. « La guerre n'est pas gagnée mais le premier rempart contre la drogue c'est, je crois, l'éducation et la sensibilisation de ces jeunes. » C'est bien ce que nous avions compris, Charles.
Permets-nous cependant une petite critique : ce n'est pas l'éducation et la sensibilisation qui vont dégager les 34 tonnes de cocaïne qu'un camion colombien a perdu devant la porte de notre immeuble. Ni nettoyer les flaques d'huiles de sassafra qui menacent de glissade les clients de la boulangerie où nous allons acheter notre baguette au pavot. Ni dissiper la fumée de shit qui étend son voile de pollution sur Paris. Il ne faudrait quand même pas se tromper de problème.
Samuel Gontier