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le couple, sans ou avec compromis?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion or@nge
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or@nge

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15/9/10
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Dans le topic "ce qui vous em**** le plus, la discussion a déviée sur le couple et la façon de chacun de le vivre, ou justement de vivre sans.

hatsu a dit:
Le soucis dans ce que vous dites, et qui est carrément idyllique, c'est que c'est toujours difficile de coupler les attentes de l'un et de l'autre.
Tu sais, pour que tout se passe bien comme tu l'évoques Mario, faudrait que tout soit hyper transparent dès le début dans la manière de gérer la relation, le couple ou peu importe comment on l'appelle.

Or, quand tu rencontres quelqu'un, t'as forcément envie de donner la meilleure image de toi, t'omet des choses, pas forcément de mensonge néanmoins, forcément, t'as pas le savoir absolu, y'a des choses que t'ignore de l'autre ; des non dits. Alors forcément ça complique un peu tout, et t'as toujours tout un tas de données parasites qui s'ajoutent au gloubi boulga. Qui fait que deux personnes ne communiquant pas "parfaitement" aurons toujours des problèmes dans la connexion quoi, et après ça merde.

Tout d'abord, j'ai envie de dire que le bonheur seul ou a deux ne nous tombe pas dessus comme on prend la pluie sur la gueule, si on veut être heureux, il suffit souvent de changer son regard, voir les choses du bon coté de la lorgnette, tout simplement.

Mon histoire est faite de bonnes et mauvaises périodes, mon opinion du mariage n'a pas toujours été celui que j'ai aujourd’hui.


Moi:

J'ai connu la mère de mes enfants trop tôt peut être, j'ai vécu 17 ans avec, matériellement, pas de soucis, nous avions les même amis, les mêmes sorties, mais je sais aujourd'hui que notre vision sociétale du couple était complètement différente. Elle a été élevée dans une tradition espagnole, ou l'homme travaille, la femme fait des enfants et une fois la famille constituée, le couple reste ensemble quoiqu'il en coute. Moi je ne savais pas vraiment ce qu'était l'amour, ne l'ayant jamais vécu, je me disais que c'était une chimère et que le simple fait de bien s'entendre sans trop de heurts suffisait pour bien vivre. Ma consommation de cannabis me permettait de camoufler ma pauvre vie sexuelle et sentimentale et la visite ultra régulière de potes à la maison empiétait sur ma vie privée, du coup les problèmes restaient enfouis.

Je vivais bien, mais sans passion, et quand je commençais a douter, elle tombait enceinte (oubliait volontairement la pilule, sans me prévenir) et comme j'avais la conviction que l'avortement était un désastre psychologique, bin j'assumais en serrant un peu des dents en me disant "bin t'en prends pour 18 ans de plus, faut assumer". Cette technique a marché deux fois, la troisième, j'ai craqué, lui ai dit qu'elle se foutait de moi, ce qu'elle a, avec ses préceptes acquiescé et donc a subi un avortement, vu que sa stratégie avait été démasquée. Évidemment elle m'a inconsciemment reproché cet avortement, ma vie sexuelle et sentimentale ne faisait donc qu'empirer et je me suis vite dit que je n'était que ce pauvre con qui trimait au boulot pour faire vivre cette femme qui utilisait le fait que je voulais absolument assumer mes enfants pour vivre sans trop rien glander. Elle ne m'aimait pas, moi non plus et d'ailleurs, n'étant pas aimé, je ne m'aimais plus beaucoup.

Le truc c'est qu'au fond de moi ce concept de l'amour m'intriguait, j'essayais de me le cacher et les années sont passées comme ça. Jusqu'au jour ou j'ai craqué sur une petite blonde, j'y ai pas touché mais cette histoire m'a brisé le cœur. Là je me suis dit que je m'étais trompé, que l'amour existe, que c'est fort et que c'est beau, et surtout que je pouvais encore le vivre, je n'avais à l'époque, que 32 ans, mais que le temps passait vite.
Avec du recul cette petite blonde n'aurait jamais pu être la femme dont j'avais besoin, trop de diférences, mais si j'en suis tombé amoureux, c'est surement que j'en avais besoin et que j'évitais de regarder les incompatibilités dans le simple espoir de vivre ce sentiment puissant.

Ce qui m'a fait quitter mon ex, lui laissant la maison et continuant d'assumer financièrement mes filles, c'est une réflexion relativement simple. Mes filles grandissaient et voyaient notre façon de vivre, que voulais-je? leur montrer que la vision du couple stable a tout prix était la bonne? Si l'une d'elle venait me voir a 30 ans et me disait qu'elles n'est pas heureuse, que lui conseillerais-je? De vivre sans bonheur? Ou de refaire sa vie?
Comment puis je apprendre à mes filles le contraire de ce que je leur montre? Ce jour là j'ai décidé de partir, non pas dans l'opposition de la famille stable, mais pour vivre et leur apprendre à vivre leur vie, pas celle que tout le monde voudrait vous voir vivre.

Quelques semaines après ma décision, je suis arrivé chez ma femme actuelle et je ne suis jamais parti, je l'ai même demandé en mariage (autrefois j'étais contre le mariage, comme quoi on change), aujourd'hui, femmes et enfants vont a merveille et ma vie amoureuse est formidable.

Elle: (sa vie privée est longue je vais la résumer au max)

Ma femme s'est mise aussi trop tôt en couple je pense, avec un pote de l'armée (j'ai même été son témoin^^), son premier mari ne l'a pas respectée, je n'entrerais pas dans les détails, mais la came, la teuf et l'adultère a fait de sa première vie un calvaire. La perte d'un enfant (son deuxième, mais elle en a eu un troisième) puis l'accident fatal de son mari en a fait un enfer. Elle a vécu ses premières années de veuvage en pétant un peu les plombs, normal, au bout de 4 ans, je me suis arrêté, un peu par hasard, au début de passage, mais je ne suis jamais parti.


Pourquoi notre couple est il épanoui aujourd'hui? Faisons nous des efforts pour?

Je n'en ai pas tu tout l'impression, tout se passe le plus naturellement.

Nous connaissons tous les deux une très mauvaise expérience, je pense que les mauvais pas nous aident dans le futur, pour ne pas reproduire les cecles vicieux qui ont transformé nos premiers couples en prison affectives. Nous savons maintenant regarder les bons cotés de l'autre sans oublier les mauvais, mais comme nous nous connaissons chacun nous même, nous préferons montrer le positif de chacun et donc rentrons sans efforts dans un cercle vertueux. Le bonheur de l'un entraine le bonheur de l'autre en gros.

Je crois que la base de notre affection est une estime de l'autre, je sais après ce qu'elle a traversée, qu'elle a une force de vie hors du commun et cela a créé en moi une sorte d'admiration. Je crois que de son coté, c'est le respect que je porte aux gens, ma détermination pour diriger ma vie plutôt que de la subir qui contraste avec son premier mari et qui créé chez elle le même type d'admiration que celle que je lui porte.

Ma conclusion, je n'ai pas dit la réponse pour tous, mais celle que j'adopte (c'était un peu long, mais le parcours explique ma positon):
-Pour être heureux, faut le vouloir inconsciemment (pas se forcer bêtement) et adopter une vision positive, ne pas s'occuper du regard des autres.
-Penser à l'autre sans se forcer, voir l'autre comme il est et ne pas avoir envie de le changer.
-Pour aimer, quelque part faut admirer, mais aussi s'aimer sois même
-Pour faire perdurer son couple, faut respecter, aimer et mettre en avant les raisons de son amour, ne jamais les oublier.
-Pouvoir parler à l'autre franchement et ne pas laisser les sentiments nauséabonds sous-jacents, ils remontent toujours.
-Ne pas faire des compromis que l'on pourrait reprocher à l'autre dans le temps, sacrifier, c'est beau, mais les regrets après sont causes d'accusations plus tard et ressortent toujours.

Pour ma part, il fallu que je connaisse le pire pour aimer le meilleur, sans quoi je n’aurais pas su l’apprécier et l'aurais surement pas entretenu.
 
Je suis dans la merde ...

Beau retour d'expérience Or@nge ;)
 
Tu pense qu'il faut passer par le pire pour atteindre le meilleur hum...? Le denier point de ta conclusion me fait beaucoup cogiter.
Merci pour le partage.
 
Attention! je parle de MON fonctionnement, je n'ai pas la prétention d'avoir LA réponse! Je dis bien "pour ma part"

pour moi oui il me faut une idée du mauvais pour aprécier le bon et ne pas passer à coté.
 
Moi je suis assez d'accord. C'est aux fond du trou qu'on à le loisir de voir le soleil aux dessus de sa tête qui nous éclaire de la toute puissance céleste des cieux et là tu te dis vraiment à l'intérieur de toi même: Putain il fait cool et chaud là haut.


Un jours je vivrais une histoire de couple et je pourrais en dire plus mais il semblerait qu'à chaque fois je suis victime d'une illusion. Ou alors c'est moi l’illusionniste.
Je les ensorcelle et un beau matin le charme est rompu et elle ce sauve. Revient Hatsu ! J'ai du GH... Café !! J'ai du café pour toi !
 
Putin t'as du café mec ! OUAAAH. S't'une denrée rare dans nos contrée. ^^

Non bon, fini la plaisanterie. Je ne sais pas trop ce que je pense du couple. Je ne sais pas trop ce que c'est qu'un couple heureux et normal.
Moi j'ai toujours été une fouteuse de bordel. Mes deux relations qui ont plus ou moins bien fonctionnées était des relations bancales.
La première avec une fille mais j'suis pas lesbienne, dans le sens où oui j'aimais cette fille, sa personne, mais l'implication d'un couple homosexuel par rapport à la vie dans laquelle je me projette -> trop dur.
Et ensuite avec mec complètement tordu trop vieux pour moi et avec un passé trop lourd.

Maintenant, j'suis qu'une gamine de 20 ans, et j'compte bien faire n'imps encore un peu.
 
erf, j'ai bien l'impression que j'aurais du réflechir sur quand poster ce topic, évidemment pas bien calculé mon coup pour avoir des avis objectifs non dénaturés par l' actualité de certains.

Ecouter un avis quand on est dans la problèmatique sans transposer à soi-même est quasi impossible.

Je ne connais ni L'un ni l'autre, mais j'éspère simplement que vous vous en remettrez vite et utiliserez votre expérience sur vos futures rencontres....

peace (and love^^)
 
La première avec une fille mais j'suis pas lesbienne,

Ptain le nombre de fois où j'ai entendu ça ! (je remets pas en cause ta sexualité hein t'inquiète) Rencontré pas mal de meufs aussi qui du côté des relations avaient des liens über forts avec leur "meilleure copine" sans que ce soit sexuel, cette partie là réservée aux mecs. C'était pas forcément la meilleure recette d'ailleurs, vu que comme toute relation y avait des hauts et des bas et qu'après une grosse engueulade elles pouvaient pas se réconcilier sur l'oreiller ^^ Moi c'que j'en dis, c'est qu'on sait jamais de qui on va tomber amoureux...et j'ai aussi des potes mecs qui assumeraient trop pas d'être "pédés" (oui y en a qui sont un peu homophobes sur les bords) mais qui ont des relations franchement ambigus avec leurs amis... bref, l'amour ça prend plein de formes différentes et c'est souvent inattendu ! Alors s'imposer un cadre c'est parfois risqué parce que le jour où on sort du cadre...on en prend plein la gueule :smoke:
 
Sujet intéressant!

J'ai déjà un peu parlé de ma vision du couple, je vais pouvoir la détailler ici. Tout d'abord une mini-présentation s'impose:

_Image du couple plutôt négative, parents divorcés à 2 ans, puis qui refont leurs vies plusieurs fois.

_Tendance à se lasser assez vite de tout + gros besoin d'indépendance.

_Gros problèmes à vivre avec quelqu'un, à chaque fois que j'ai vécu sous le même toit que quelqu'un d'autre (ma mère, mon père, un coloc à Berlin) ça s'est mal fini.

_Je me suis assumé assez tôt (ça fait depuis que j'ai 20 ans que je paye mes loyers seul) + j'adore vivre seul

_Insomnies assez sévères (mon heure c'est 4h du mat'), pas super quand quelqu'un dort avec moi..

_Je reconnais mes erreurs quand j'ai tort, mais je ne lâche jamais rien en cas d'embrouille, et un conflit peut durer très longtemps avec moi (merci papa et tes coups de crasse quand j'étais enfant, tu m'as blindé)

Ensuite, niveau expérience, une première fois en couple "sérieux" à 17 ans, ce fut une relation chaotique, puis une autre fois il y a 1 an et demi. Les 2 fois ces relations passionnelles ont duré environ 2 ans (mais avec une moyenne de 5 ruptures), et sinon tout plein d'histoires sans lendemain, trop peut-être?


Conclusion (la mienne en tout cas)


J'aime vivre seul, et j'aime ma vie actuellement, je me suis jamais senti autant épanoui.
Pour moi le couple n'est pas une finalité, comme je l'ai dit précédemment je ne dis pas "jamais", mais à priori ce n'est pas quelque chose qui m’intéresse et qui m'apporte quelque chose de positif..
 
Miramax, veux-tu m'épouser :unibrow: ?

Non plus sérieusement j'imagine que ça doit être dur à affirmer au quotidien dans une société où l'amour est idéalisé & vanté, en tout cas une norme/constante pour beaucoup (un peu comme les asexuels ou abstinents qui doivent se justifier & sont considérés comme malades ou anormaux..) Sinon y a un topic dans ce genre là ici : http://www.psychonaut.com/art-philo...42680-les-relations-amoureuses-sexuelles.html
 
shankara a dit:
Miramax, veux-tu m'épouser :unibrow: ?

Non plus sérieusement j'imagine que ça doit être dur à affirmer au quotidien dans une société où l'amour est idéalisé & vanté, en tout cas une norme/constante pour beaucoup (un peu comme les asexuels ou abstinents qui doivent se justifier & sont considérés comme malades ou anormaux..) Sinon y a un topic dans ce genre là ici : http://www.psychonaut.com/art-philo...42680-les-relations-amoureuses-sexuelles.html

;)
Pour être honnête, ce qui me tape le + sur le système c'est les formules toutes faites que les gens peuvent me sortir, style "Ah mais tu n'as pas trouvé la bonne" ou "Tu vas quand même pas rester seul toute ta vie". Je déteste ces lieux communs, je trouve ça tellement formaté socialement!
 
Pinaise qu'ils nous font chier avec leurs normes.... Le principal c'est d'être bien^^

Enfin, sur ce forum quelque chose d'assez commun, pas envie de suivre les normes. OSEF le regard des autres.

SI t'es bien seul, tant mieux (pis stastistiquement ça en laisse une de plus libre pour jouer, ma femme est joueuse et moi je m'en plainds pas^^).
 
Orange ton histoire m'a touché, et j'crois bien que j'partage tes conclusions.

Par rapport à la quote initiale d'Hatsu. Pour moi tu dis ça parce que c'est c'que t'inspire ce que t'as vécu, mais c'est une vision un peu étriquée du sujet hein, tu peux pas tirer une généralité comme ça. J'veux dire, y a plein de raisons que ça se passe mal, ok, surtout au niveau de la communication, mais ces raisons sont pas intrinsèques à la relation, c'est juste des schémas à éviter :/

hatsu a dit:
La première avec une fille mais j'suis pas lesbienne, dans le sens où oui j'aimais cette fille, sa personne, mais l'implication d'un couple homosexuel par rapport à la vie dans laquelle je me projette-> trop dur

:Oo: C'est super triste ça quand même (enfin, je connais pas les détails, mais ta phrase est tournée de manière à laisser croire que c'est la raison de votre séparation)
 
J'ai du GH... Café !! J'ai du café pour toi !

Tu l'aime salé comment ton café? Yierk yierk^^

Topic très intéressant orange! J'ai pas grand chose a ajouter a part que je viens de finir ma 1ère relation de 2 ans et demi, mais a cet age c'est pasqu'on a grandi différemment donc rien de bien extraordinaire, et c'étais prévisible. Bon j'ai quand même appris pas mal de choses sur ce que je veux, et ce que j'accepte pas. (et ce qu'il faut pas faire, entre autre => fournir de la drogue a la nana que tu aime en pensant naïvement qu'elle réagira exactement comme toi, quel con quand j'y repense je mériterai des claques) Quand tu as le poids de la toxicomanie de l'autre sur ta conscience, même si gamida tu mdit que niveau karma je suis pas entâché pasque j'ai agit dans l'ignorance et que je l'ai pas forcée, et ba ça fait mal au cul)

Bref, je mpause et vous écoute, vous êtes intéressant comme d'hab les psychos! :nod: (ça me fait tripper quand je vois l'influence qu'a eut psychonaute sur ma vie, systemdoll ayant été ma plus grosse révélation haha)
 
C'est une plutôt bonne idée comme topic, en plus j'aime bien partager ma vision du couple avec mes potes (la plupart du temps, sa se passe sous entactogène et sa donne lieu à des actions plutôt pas mal ^^ ) alors avec toute une bande de psycho, sa peut être bien fun :3

Pour ma part, j'ai une copine depuis mes 16 ans (donc depuis un peu plus de 2 ans) et j'en suis arrivé au mêmes conclusions qu'Or@nge (en parti grâce à mon père qui est resté avec ma mère de 16 à 35 ans environ), et ben la base, c'est quand même le dialogue... Si tu parle pas des problèmes, angoisses ou autres trucs pas cool qui se passent dans ton couple à ton/ta partenaire, tu peux pas y travailler et les problèmes risquent d'empirer.

Apres, au niveau des compromis à faire, je pense qu'un couple, c'est comme un jardin, sa s'entretien pas tout seul, faut quand même faire des efforts pour que sa tienne, et si tu trouve que les efforts à fournir sont trop grands, ben, c'est mal barré...

Pour ma part, j'ai eu pas mal d'efforts à faire pour arriver ou j'en suis avec ma copine, mais maintenant, je suis bien content de les avoirs fait, pour moi, et pour elle. Par contre, y'a des choses que je refuse de changer pour elle (notamment la prise de psychotropes) et ça, elle le sait bien, on en a déjà parlé et j'ai même pu lui faire comprendre un peu la démarche psychonautique, et par la même occasion, lui faire essayer la md (même si c'est pas super psychonautique, sa peut être intéressant dans les relations avec les autres, surtout quand tu fais des études de psychologie, ce qui est son cas)

F'in bref, c'est ptet pas claire mais moi je me comprend... Et puis c'est qu'un avis sur le couple, seulement une opinion basé sur le peu d'expérience que j'ai en la matière.

Et puis la phrase de la fin qui résume bien le principe du couple: "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."
 
@ Mario & Shankara ; Ouais, je sais que c'est crétin , c'est pas cool d'aller balancer ça , le "je suis pas lesbienne" . Mais c'est une réalité. Je ne me projette pas dans le futur avec une gonzesse. J'aimais très fort cette personne, j'aimais les relations sexuelles qu'on avait et ça n'avait rien à voir. C'est triste de se dire ça, mais j'avais pas la force d'assumer une relation homosexuelle encore plus longtemps. Elle et moi on a fait notre temps , on a vécu ce qu'on avait à vivre et c'était super beau. C'était une relation très saine, mais j'étais vraiment trop torturée. Et pas envie de m'engager dans une vie de combat contre la société, pour se faire accepter. J'ai un schéma un peu banal vis à vis de mon futur, et je ne m'en cache pas. J'ai des valeurs très catho sur le couple dans lequel je me vois plus tard. Et au fond, chacun ses choix je pense. Chacun sa vie, et une vie avec une femme ce n'était pas pour moi. Néanmoins, j'ai vécu deux ans merveilleux avec elle.

Ensuite, quant au fait que mes réponses soient plus ou moins orientés par rapport à mon vécu actuel, c'est bien évident. Et je ne vois pas quel grand dieu (du forum) saura, au sujet de "l'Amour" donner un avis totalement objectif. C'est, de mon point de vu, quasiment impossible.
On s'exprime tous ici en fonction d'un certain vécu, d'une histoire, et de nos repères affectifs de base (le couple parental je veux dire) .

Voilà. Un couple c'est aussi savoir gérer à deux des problèmes que l'on n'aurait pas seul.
 
Óðinn a dit:
Et puis la phrase de la fin qui résume bien le principe du couple: "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."

Pas simple la communication, mais ce que tu viens d'ecrire et très juste, la communication au sein d'un couple c'est primordial, cependant ceci s'applique a toutes relations humaines, pas qu'au couples, difficile d'être compris dans la vie^^

merci Mario,
 
Yo Hatsu, j'me permets de réagir vite fait sur ton post, je vais sûrement faire ma relou mais le prends pas personnellement ^^

En fait ça m'attriste ton histoire parce qu'elle fait écho à plein d'autres, celles de femmes (ou d'hommes) qui ont laissé tomber des histoires d'amour ou juste des tendances homo pour fonder une famille, et rentrer dans le cadre qu'ils s'étaient fixés. Attention, je critique absolument pas le fait de vouloir avoir un avenir plus ou moins tracé, ni de vouloir avoir des enfants, une maison, une machine à laver...mais je pense qu'en 2012 franchement tu peux te permettre de faire ça avec la personne de ton choix, quel que soit son sexe (moi, naïve ?) Je comprends ce que tu veux dire quand tu parles d'assumer ta relation, parce que je vis ça au quotidien, entre les relous qui quémandent un plan à trois ou draguent ma meuf devant moi, les gens qui pètent un câble devant nous en criant au scandale et attaquant directement notre éducation, notre famille, les regards des gens au quotidien, les questions à 2balles qu'on me pose 15 fois par jour... Alors non, c'est clair que c'est pas facile, en même temps je préfère ça à tout lâcher, choisir la solution de facilité et possiblement être malheureuse pour le restant de mes jours. encore une fois je précise que je viens pas te dire ça pour que tu fasses ton coming out, t'inscrives à l'asso LGBT du quartier ou quoi -j'te connais pas et je m'en fous. Mais ce qui m'énerve dans le fond de ton post, et quand tu dis "je suis pas lesbienne" c'est en fait cette histoire de cadre, d'étiquette. Ça me fait chier parce que moi-même je dois expliquer régulièrement aux gens si je suis bi, lesbienne, ou quoi, alors que j'ai aucune envie de me répertorier dans une de ces cases ; je suis fluide, je tombe amoureuse, point. C'est sûr que c'est rassurant de mettre un label sur tout, ça permet aux gens de te cerner, de savoir si ils peuvent te caser avec rené et ginette et où te placer à table quand tu vas dîner chez eux...Mais putain, tu peux tomber amoureuse d'une meuf sans nécessairement devoir être labellisée "goudou" ! Y a d'ailleurs un couple qui tient un bar à la cambrousse qui me vient à l'esprit : un homo et une lesbienne, qui après moult déceptions amoureuses se sont trouvés (nan je l'ai pas inventée celle là :smirk:) Comme quoi tout peut arriver
 
EDIT: Hors sujet complet
 
Alors, :) , je n'ai jamais dit que je ne retomberai pas amoureuse d'une fille. Mais avec cette fille là, on a vécu ce qu'on devait vivre, on en était arrivé à un point de notre vie où il fallait faire des choix sur le long terme. Rester ensemble et construire quelque chose de vraiment sérieux, ou arrêter de suite et se consacrer à autre chose. Tout simplement parce qu'on allait toutes les deux commencer nos études sup et que nos parents proposaient de nous prendre un appart en coloc. J'en arrive dans les détails je sais, mais je veux bien que tu comprennes que je suis tout à fait de ton avis.

Pour le moment , je ne suis jamais retombée amoureuse d'une fille, et je ne te cache pas que tout au fond de moi, je me dis que la seule fille que j'aimerais réellement ce sera elle. Je ne pense pas pouvoir recommencer quelque chose de sérieux avec une autre, parce que c'est la seule qui m'a vraiment attirée. C'est la seule pour qui j'ai eu envie de me battre contre tous les cons, la seule que j'avais envie de protéger. Encore maintenant, j'y repense très souvent, et avec beaucoup de nostalgie. Néanmoins, c'est fini, et ça ne reprendra pas.

Peut être qu'un jour, avec le temps je tomberais amoureuse d'une autre femme, et que ce sera avec elle que je ferais ma vie. Néanmoins, actuellement c'est pas comme ça que ça se profile. Après je laisse libre cours à l'avenir.

Edit : Miramax, désolée j'ai posté plus ou moins en même temps que toi. :) Je te répond ici du coup. Moi niveau schéma familial, le couple parental m'a montré un gros n'importe quoi. Je sais pas ce que c'est de vivre avec mon père, ma mère, avoir une famille sans dispute, avoir une vie sans encombre et chichi. Juste comme les familles heureuses. Alors effectivement, c'est un putain de rêve pour moi.

Fonder une famille stable, et proche du schéma typique. Ce n'est pas pour autant que je rejette les autres types de famille, et si je suis amenée à vivre autrement et que ça me rend heureuse, je ne vais surtout pas m'enfermer dans un carcan stéréotypé, loin de là.

Après tout, un couple, comme la vie en général, est fait de concession, de remise en question, et de beaucoup beaucoup de diplomatie.
 
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