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Sujet de la Quinzaine Le bilan de votre année de consommation 📊💊

Sorence

zolpinaute de la sapience
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11/10/22
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Alors, comment ça s'est passé cette année la consommation de drogues ? Avez-vous fait de belles découvertes, des expériences regrettables... avez-vous eu l'impression de gérer, de déraper, ou encore de foncer sans peur et sans reproche ? Comment vont vos proches qui consomment, comment vous sentez-vous par rapport à elleux ? Et comment envisagez-vous la nouvelle année qui vient ?


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Les prods c'est trop nul en fait, c'est mieux de faire bzzt bzzt dans le crâne des souris.

En vrai cette année j'ai tapé 2x des psychés et un peu de dissos (dunno genre 10-15x en tout) et ça va bien. Je réduis la nicotine aussi, pas plus d'alcool que d'hab, donc peu, et sinon rien de nouveau en terme de prod.

Conclusion, achetez-vous des souris c'est vachement mieux que des prods (svp ne faites pas ça sans license).
 
Tu veux dire que les drogues t'intéressent moins à cause de tes études ? (je tente une traduction)
 
Oui, c'est effectivement vachement mieux pour assouvir sa curiosité je trouve. En plus c'est moins tourné vers soi ^^
 
Pour ma part peu de changements également, si ce n'est que c'est quand même la première année où j'ai fait analysé mes prods grâce à Psychonauts !

Pour les quelques petits changements notables que y'a eu : pas de LSD tapé cette année, quand j'ai voulu le faire j'ai appris le décès de ma grand-mère dans la même soirée donc j'ai voulu éviter. Par contre pendant l'été je me suis bien fait plaisir sur la ké : plusieurs fois par jour pendant les 4 jours du multi-son de cette année, et à d'assez hauts dosages pour que parfois pendant le plateau j'ai du me concentrer pour me souvenir de mon prénom X). J'en ai même repris quelques jours après et pour la première fois j'ai vraiment commencé à sentir la tolérance monter sur un prod. J'y ai pas retouché depuis. Enfin ce dernier mois et demi j'ai bien moins bu que d'habitude ::depuis la fin de l'été, peut-être parce que j'ai trop enquillé, j'ai chaque fois des lendemains difficiles même en buvant juste pour être un peu pompette. Ça m'a donc poussé à boire qu'en petite quantité pour déguster avec des plats. Je terminerai l'année en beauté avec des paras de MD pour la première fois hautement dosés pour la première fois d'ici 2 jours, on verra c'que ça donne ;).

Pour 2025 on continue sur la même lancé hein, l'idée c'est de se faire loisir sans abuser ni bader. J'vais p'têt tester la codéine cet été d'ailleurs, toute la classe des morohiniques j'ai très peu exploré et mes potes sont en train de tester, donc je me dis vrai j'me dis pourquoi pas ^^.
 
Hmmmm cette question ...

Ben cette année j'ai découvert la pregabaline et la gabapentine, auxquelles j'ai bien accroché.
J'ai aussi découvert la MXiPr, bonne découverte celle la dans un contexte incroyable en plus. Ces derniers ont été des ouvertures psychonautiques.
J'ai essayé la 5meoDMT aussi j'ai pas trop aimé ça mais bon toujours content de mettre un nouveau prod dans mon droguédex.

Après du reste, j'ai essayé de faire une pause de mes consos problématiques cet été, ça n'a pas duré. J'ai essayé de réduire à plusieurs occasions ces mêmes consos dans l'année, j'ai repris derrière à chaque fois.
Après voilà cetait une année vraiment rude où j'ai eu à peu près que des mauvaise nouvelles de proches vraiment proches, et puis ça a accentué la dépression --> concrètement j'ai une sale adiction à l'alcool et à la weed maintenant. Et puis juste au fait d'être défoncé faut être honnête.
J'ai vraiment forcé sur les prods, on s'est bien entraînés avec certains potes. J'ai même pas envie d'essayer de déterminer combien de temps à duré la période où je prodais littéralement tous les vendredi soirs et prêtre le samedi suivant.
J'ai essayé de prendre plus de psychés pour boire moins (lol) ce qui n'a pas marché. J'ai un peu explosé ma tolérance à plein de trucs et puis juste mes comportements de conso sont vraiment pas sains désormais.
J'ai fini mon 2CE comme ça :(((

Voilà voila après tout c'était cool j'ai vraiment pris beaucoup de drogue cette année lol j'ai déjà hâte que la prochaine soi finie et les suivantes aussi 💀💀💀💀💀☠☠☠☠☠☠☠☠☠☠💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧☠☠☠💀💀💀💀💀💀
 
C'est gai ! 💀 je te souhaite d'aller mieux avant l'année prochaine commême. Et de passer davantage de bons moments (surtout entre les ouiquens).

J'ai enfin pu maîtriser ma consommation de benzodiazépines, en grande partie grâce à la médecine qui m'a aidée à réduire les raisons d'en consommer, en grande partie aussi grâce à ma spiritualité qui m'a permis de tenir ma promesse.
J'ai toujours envie de consommer à peu près tous les jours car je me suis habituée à avoir un réconfort sensoriel une fois par jour, mais bon voilà je résiste et je compense. Maintenant je peux oublier ma boîte de benzos sans flipper ma race et c'est exactement ce que je recherchais.
Donc les consommations quotidiennes de downer, c'est fini !
Par contre, je vois s'installer un usage quotidien de stimulants léger, type caféine / mph / nootropiques / autres trucs comme ça. Je sais pas quoi en penser : bof envie de lutter, bof envie de m'y adonner. Je vais continuer comme je le sens, et faire les comptes ensuite.
C'est marrant, en commençant Psychonaut je ne comprenais pas comment on peut accorder autant d'attention à des produits si peu psychonautiques. Je comprends maintenant. C'est parce que chaque jour est un problème. Il faut se lever à l'heure, être attentif à l'heure, se coucher à l'heure. Alors stim et downer, c'est tentant. J'ai même plus envie de juger ça. C'est pervers, de maljuger des personnes qui font en sorte de se conformer à ce qu'on attend d'elles. Mais c'est pervers aussi, un système qui amène ces personnes à se bricoler pour entrer de plein consentement dans les cases du rythme de travail. J'ai l'impression qu'on vaut mieux que ça. Bref, un sentiment de fatalité : c'est nul mais on le fait quand même.

Belles découvertes :
  • la gabapentine pour les loisirs qui consistent à rester immobile et regarder des trucs. En particulier j'ai été complètement béate devant un spectacle d'art vivant.
  • Le mélange kétamine et cocaïne pour taper du pied en fermant les yeux. Je savais que c'est incroyable dans cet usage, car j'avais lu plein de commentaires à ce sujet en préparant la fiche Mixtures idoine, mais l'expérimenter était bluffant.
  • Une énorme baffe au protoxyde d'azote saupoudré de 2C-B, la veille du mélange ci-dessus d'ailleurs. J'ai l'impression que ça a durablement changé ma perception de la vie, du destin. Je suis plus calme et résignée, plus volontaire aussi. Je suis prête à jouer ma partition jusqu'au bout, tant pis si la musique est insensée.
  • La MXiPr à dosages raisonnables pour apprécier ensemble la nature, le cosmos, le vivant. La 2f-dck dans le même usage, mais plus intime et personnel.
Déceptions :
  • le 6-APB et le 2C-I en oral, en festif. D'un autre côté, j'étais fatiguée et dans le mal à chaque occurrence, donc je laisse le bénéfice du doute.
  • Le 3-HO-PCE dans un contexte supposé être bon mais qui en vrai me saoulait : pas de mystère, j'ai été triplement saoulée et j'ai eu l'impression de gâcher du produit et du temps de vie.
  • La cocaïne en festif posé : je le sais, mais à chaque fois c'est pareil, je cède par craving et émulation sociale, et après je me sens mal parce que le produit ne me fait pas du bien.
Je suis plutôt satisfaite en vrai : je me suis éloignée de tout ce que je trouvais néfaste pour moi, et j'ai quand même passé de bons moments quand c'était important.
Pour ça, j'ai dû m'éloigner de mes proches, de mes loisirs habituels, et me concentrer sur mon travail et sur l'asso. J'ai été très seule et ça ne m'a pas dérangée.

Pour l'année qui vient, j'aimerais trouver l'espace de me mettre moins de rigueur et de pression, de prendre régulièrement des drogues bizarres sans avoir l'impression de perdre pied, ni me sentir coupable de mon inconséquence. J'aimerais aussi passer du temps avec mes proches d'une manière qui ne me fait pas sentir engrainée dans des logiques qui me dérangent.


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Voilà voila après tout c'était cool j'ai vraiment pris beaucoup de drogue cette année lol j'ai déjà hâte que la prochaine soi finie et les suivantes aussi 💀💀💀💀💀☠☠☠☠☠☠☠☠☠☠💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀💀🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧🐧☠☠☠💀💀💀💀💀💀
la vie est courte et je vois enfin le bout du tunnel......

ta pensser à voir un psy??? tes consso sont pas un peut lier à ton maussade état d’esprits???

ou un adicto, le problème c'est de devoir parler et en meme temps ne pas parler de ces consso! car en gros les medecin n'y connaisse rien en règle génnéral
 
Dernière édition:
Mon année à très mal commencé. Je sortais de l'hôpital sous risperdal après 3mois de maltraitance. Complément déprimé. En plus des effets secondaires du traitement, je savais qu'à cause de lui je pouvais faire une croix sur pleins de prods, alors je me suis rabattu sur la kétamine qui m'avait fait hospitalisé les fois précédentes.


Ça à pas manqué je me fais hospitalisé une nouvelle fois. Là bas je rencontre un patient qui m'initiera une fois sorti à la 3mmc et au GHB En fait je le trouve par hasard en bas de chez moi, il sortait de son dealeur et c'est a ce moment là que j'ai testé la 3mmc et le ghb. On était dans sa cage d'escalier, il a préparé une grosse trace et au début j'étais réticent à prendre ça parce que j'avais une mauvaise image des stimulants. La cocaïne m'avait provoqué des descentes désagréables.
Mais par pression sociale j'ai accepté.
On s'est revu plusieurs fois, mon trip le plus bizarre c'est quand il m'a amené dans un sona, j'ignorais que les sonas étaient en fait des lieus pour que les homosexuels se rencontrent et fassent l'amour. Du coup je me suis retrouvé complément défoncé dans ce sona, avec des gens qui baisaient de tous les côtés. Sacré souvenir🤣.
Je suis arrivé au travail bien défoncé et ensuite j'ai pas pu dormir deux jours d'affilés j'ignore pourquoi.


On se revoyait, mais un truc qui me dérangeait dans cette consommation était qu'en fait pour ma part je ne consommais par amour du produit mais juste pour camoufler mon anxiété sociale qui me gâche la vie et qui m'empêche de profiter des autres.
J'ai recommencé à fumer des joins le soir.


Je suis parti en Thaïlande pour ne plus avoir le traitement qui m'était imposé. La bas c'était très dur parce que j'étais complètement dépaysé et dépressif. Je me rappelle que j'allais si mal que je me couchais en plein milieu de la journée et je restais allongé des heures sur le lit en attendant que les heures passent 😕.
En Thaïlande j'ai repris l'alcool deux fois parce que j'étais dans un groupe social et je souhaitais ne plus souffrir de la peur des autres et calmer cette insécurité constante.
La deuxième fois j'ai fumé un joint (c'est légale la bas) sous alcool, j'ai viré parano et je me suis carrément enfui 😱🤣
Après ça j'étais tout seul et pour ne plus penser à la dépression j'ai commencé à fumer toute la journée. C'était la première fois que je fumais de cette manière et j'ai poursuivi cette habitude de retour à la maison.


Par la suite j'ai bossé en France et je me suis racheté de la kétamine quand j'ai été payé.
Une fois j'ai fait l'erreur de doser à l'oeil nu dans la rue dans un coin à l'abri des regards, je me souviens vaguement d'une famille qui me regardait depuis son balcon, ils ont appelé les pompiers, je ne me souviens de rien et je me suis retrouvé à l'hôpital. Je me suis enfui. Le soir même je suis allé là où les pompiers m'avaient recueillis et à ma grande joie j'ai retrouvé mon sac et toutes mes affaires dont la ke que j'avais laissé sur place.
J'ai pris cette drogue avec une microdose de LSD.
Puis vint la fois de trop. J'avais déjà consommé et les effets commençaient à s'estomper, j'avais travail dans une heure, et je me suis dit que je serais plus à l'aise en prenant une trace. Je dosais mes traces à l'oeil à l'époque (désormais j'ai acheté une balance de précision) et je suis parti en k-hole. Mon père m'a dit que je me bavais dessus. Il a appelé les pompiers qui paniqués ont appelé le samu, puis je me suis retrouvé à l'hôpital, j'ai supplié à mon père de me ramener à la maison j'ai pleuré, mais il n'a pas cédé et à surveiller tout le long que je ne m'échappe pas.


C'était parti pour 3mois d'hopitalisation avec réinstauration du traitement...
Je comblais à ce moment là dépression à coup de youtube, musique, Netflix, lecture, Instagram toute la journée.


Je sors en septembre.
Mon père à jeter la ke que j'avais mal caché et dans l'impulsion et pour me détendre j'avale 4 valiums. J'étais défoncé plusieurs jours d'affilé et ça n'avait rien d'agréable.

Je ne vais pas à l'injection mensuelle et je fainte d'être parti loin d'ici pour brouiller les pistes.
À ce moment je n'ai plus d'argent donc plus de drogue, il n'y a que ma consommation de cannabis quotidienne qui me permet de ne pas sombrer mais qui me rend parano. Lorsque je fume j'évite avec précaution tous les quartiers fréquentés, ce qui fait que je me balade surtout en banlieue. La tolérance explose si bien que les effets d'un joint durent seulement quelques minutes et parfois je ne ressens rien du tout, de plus en plus.
J'ai des pensées suicidaires qui deviennent plus présentes et constantes, ça va vraiment pas et je prends conscience que je fais une dépression.



En parallèle je parle avec ma psychologue au téléphone qui fait des rapports au cmp rapportant que je vais bien et que j'organise ma vie.
Niveau prod ça dit quoi ?
Je reprends quelques fois de la 3mmc avec mon pote mais je coupe contact avec lui parce que je ne veux plus de ce mode de vie ce n'est pas sain, ça ruine mon porte monnaie.
Un soir je vais chez un autre ami, je ressens un vide, un inconfort et un peu de timidité alors je lui propose d'aller acheter de la cocaïne. Je n'y avait pas touché depuis plus d'un an. Mon ami est addict à cette substance et il n'y avait que ça à acheter. On a acheté 3g.
Lui il la fume et je vois comment ça le rend zinzin, à chercher les petites miettes par terre et a devenir complétement obsédé par le produit. Je la tape et je n'y vais pas de main morte, jusqu'à que ce que le flux de dopamine face tourner ma tête.
Un autre soir je mélange 3mmc et cocaïne avec mon pote qui va dans les sonas et celui qui prend la coke. Je suis bien défoncé c'est agréable mais je ne suis pas très lucide.
Je bois aussi de l'alcool quelques fois dans le même but de camoufler mon anxiété sociale que ce soit au travail ou entre ami.



Bref je fais des choix qui vont à l'encontre de moi même, je le vois bien, mais je n'arrive pas à gérer mes émotions et je fais n'importe quoi.
J'achète 50buvards de LSD faiblement dosés que je consomme en même pas 2semaines en 3 prises. Je fais 3 bads à chaque fois où je pense en boucle à me suicider.



J'ai aussi recommencé la MD après un an et demi d'arrêt . J'ai pris trois fois. La première fois un taz avec une trace de ke. La deuxième fois 250mg de mdma en poudre avec mon ami dans un cadre festif
Et la 3eme fois seul chez moi 500mg ke 500mg MD et des joints. Une expérience surpuissante que j'ai beaucoup apprécié malgré les doses bien trop élevés.


J'ai testé la 4mmc par un ami, la motivation était cette fois ci d'atténuer mon anxiété en cours, mais à cause de mon trajet pour aller chercher la drogue je rate au final un cours sur deux. J'ai plané toute la nuit en fumant des joins.


Je rachète de la ke j'en prends une fois, puis la deuxième fois mes parents ont confisqué mon bang à salvia et je veux tout faire pour le récupérer, ça part en bagarre, et quand tout s'est calmé, ils se concertent entre eux et décident d'appeler la police. Je me retrouve une nouvelle fois en psychiatrie. Mais... Bonne nouvelle ! Grâce à ma psychologue, je renoue avec le CMP et le psychiatre fais une demande de levée de mon protocole de soins ! Je suis hospitalisé seulement quelques jours après que ma mesure soit levée. Ça veut dire que je ne suis plus obligé de faire la piqûre et de prendre des traitements.
Cependant lorsque que je suis au cap (là où on transfert les gens) avant d'être transféré à l'hôpital, ils me donnent de force du tercian, valium et risperdal et me refusent le parkinane parce que selon eux je ne tremble pas assez. Je vais porter plainte un jour pour maltraitance, surtout qu'il est dit dans la charte que tout patient à le droit de refuser un traitement et que je ne suis pas agité.
Bref je dors 24h sur 24 et quand je ne dors pas je me sens très mal à cause du loxapac.
Je me retrouve en psychiatrie et pour une fois le psychiatre est compétent et compréhensif.


Là bas je suis très triste, je pleure régulièrement mais je trouve aussi des gens, patients, ou psys qui me redonnent le moral et de l'espoir . Le psychiatre change mon diagnostique, je passe d'une schizophrénie hébéphrénique à une schizophrénie héboïdophrénique. Selon lui je manque d'empathie, je ne prends pas la responsabilité de mes actes, et j'ai une appétence pour les drogues et une hostilité envers mes parents, je les juge responsable de ce qui m'arrive (ils sont responsables mais avec du recul je le suis aussi)



Schizophrène ou pas, je sors après une semaine et je retrouve ma ke. J'étais tellement impatient je prends une trace de 200mg, je vais chez un pote je prends de la salvia en enchaînant les traces et je pars dans un k-hole incontrôlable qui frôle avec la démence et le Bad trip. Je rentre chez moi et dans la rue je parle tout seul. Une fois à la maison, j'étais censé ne plus consommer mais le craving étant trop fort, je me dis, aller une ou deux lignes discretos, mais mes parents me crament. Ils appellent les ambulances, je proteste mais ils m'emmènent et mon père reste avec moi jusqu'à l'hôpital pour s'assurer que je sois ligoté une fois la bas puis il s'en va. Dans mon esprit c'est très dur, mais j'ai des musiques de raps tristes que j'avais écouté en boucle qui passent dans ma tête pendant de longues heures et qui m'aident à tenir. Je pleure aussi à un moment parce que je suis en train de craquer.
Je suis resté attaché jusqu'à 9h du matin. Je me dis que c'est foutu, mais vu que je suis sorti la veille de l'hôpital psychiatrique par miracle ils décident de me renvoyer chez moi.



Le lendemain je reprends de la ketamine je pars dans un super k-hole magique de décorporation et de grande paix intérieure.
Mes parents n'appellent pas les urgences cette fois ci.
Je prends conscience de mon addiction à la ke et je décide d'aller la mettre dans une cachette loin de chez moi pour ne plus y toucher.


Je fume mon premier join depuis +de 10jours. Je pars direct en parano et en mal être, je vais au dealeur acheté du shit a ma mère parce que j'avais fumé le sien, mais arrivé là bas j'ai trop peur d'aller leur parler à cause des effets du cannabis et je monte dans un HLM miteux au 13eme étage me prendre une grosse poutre de kétamine pour me donner du courage. Je me fais une paille avec une feuille que je lis et je découvre que je suis viré de mon travail. 😭.


Je descends tous les escaliers un a un et quand je sors c'est le gros Bad trip. Mélangé dissociatifs et cannabis chez moi mène au Bad trip assuré. C'est horrible, la dysphorie est totale, je me vois comme un serpent qui se mange la queue comme un toxico en train se donner la mort progressivement, la kétamine devient la mort personnifiée.
Je pète un câble en plein milieu du chemin et je jete la ketamine dans la rue.
Depuis ce jour je ne veux touche plus au cannabis et je prends conscience de mon addiction à la kétamine.


J'en reprends quand même chez une pote après 1,5semaines Les effets durent + de 6heures et je pars en phase maniaque dans la rue, je suis incontrôlable, on dirait un fou furieux. Vous m'auriez vu, j'étais hallucinant et halluciné, on aurait dit que j'avais pris du pcp.


Pour l'instant je ne me sens pas prêt d'arrêter la kétamine. Je sais que ça va prendre encore du temps. J'ai toujours espoir d'avoir une consommation raisonné, c'est a dire pour moi Espacer ces prises de 6semaines minimum dans un setting parfait écartant toute chances de me faire hospitaliser de nouveau.
Et j'aimerais bien aussi le mélanger à du 2cb pour voir si je peux obtenir de meilleurs effets.
Peut être que le mieux serait que j'arrête complément parce que je ne sais pas si je vais réussir à avoir cette consommation raisonnée. On verra comment je gérerai ça. Parce que l'expérience du k-hole c'est quelque chose et ça a des effets positifs sur mon mental les jours qui suivent. Mais quasiment impossible à intégrer. Je suis un peu perdu, mais j'ai l'impression que je progresse en réalisant que je suis addict en cherchant des solutions et à ne pas me laisser abattre et sombrer.



Maintenant je suis pense que je ne prendrais plus de 3mmc, d'alcool, de valium, de cocaïne (l'autre jour mon pote m'a proposé d'aller toucher mais j'ai refusé) de cannabis (peut être dans très longtemps, seulement si ça ne me rend plus parano).


J'ai acheté de la DMT et je veux faire de l'ayahuasca pour guérir je n'arrive plus à m'en sortir dans la vie et à gérer mes émotions.
J'ai pris une première dose initiatique de pharmahuasca à 100mg de DMT et ça s'est bien passé. C'était pour m'initier.

Le lendemain j'ai pris du rapé de tabac pour me purifier et me préparer aux prochaines expériences mais j'ai sous estimé le tabac et je suis malade depuis mardi.


J'attends d'être en pleine forme pour continuer sur l'ayahuasca. J'espère aussi aller à une cérémonie au santo Daime avant de retrouver un nouveau travail. Et je prévois des que j'aurai assez d'argent de partir au Pérou et de découvrir comment on soigne là bas.
Bref cette année je veux surtout me consacrer sur l'ayahuasca principalement et tester de nouvelles molécules et combos psychédéliques.

Mais ce que je souhaite le plus c'est me reconnecter à moi même et retrouver le bonheur. Et que ce bonheur soi si fort que l'ennui disparaisse et que je profite de ma vie sobre autant que quand je suis sous drogue.
 
Mais ce que je souhaite le plus c'est me reconnecter à moi même et retrouver le bonheur. Et que ce bonheur soi si fort que l'ennui disparaisse et que je profite de ma vie sobre autant que quand je suis sous drogue.

C'est triste tout ce qu'il t'arrive, mais tu n'as jamais eu l'air aussi sensé je trouve. Tu as davantage conscience de tes actes, même si tu n'arrives pas à les maîtriser. Je dis peut-être de la merde, mais je me demande si pour toi ça ne serait pas intéressant de faire une thérapie cognitivo-comportementale (TTC) centrée sur la gestion des impulsions, pour que tu apprennes à t'inhiber.
 
salut, alors pour ma part je n'ais pas arrèter la clope ni les joint les bon jours je fume 10 à 12 joint et un paquet de clope et demie, je vais droit dans le mur!

apres cette années j'ais tester l'extrait de kanna le plus fort du net, ultimate ou un truc comme ça! bonjours l'od, c'est fais pour les habituer, mais faut dire que j'ais commencer peutit et toujours peser mes sniff avec, mais comme je prend de l'abilify tout les jours ya une interaction qui rend l'effet differrent et surtout moins fort!

j'ais eu beaucoup de tachicardie , l'impretion d'etre en od de mélatonine,je me sentait pas bien!

du coup j'ais decider d'en faire pousser de le fermenter moi mème et de le foutre en teinture mère , j'ais un shops online pour de la goute à 90° légalement 50 balle le litre. bref ça seras mieux unextrait full spectrum qu'un "puissant" extrait de kanna de smart, jean suis sur.

ma consso d'alcool à augmenté et ma tolerance aussi depuis mes vacances en normandie, allé savoir pourquoi....

edit: à oui j'ais tester du kava d'un shops irlandais, de la merde presque aucun effet sauf avec un benzo, je pensse à un tolérance croiser avec le benzo du soir serestat, mais aussi le produit doit etre périmé.
 
Dernière édition:
Mon objectif de l'année c'était moins d'internet et plus de drogue. Je crois que j'ai réussi les deux, pas de beaucoup mais ça me va. En tout cas j'ai réussi le deuxième et c'est l'essentiel.
 
C'est triste tout ce qu'il t'arrive, mais tu n'as jamais eu l'air aussi sensé je trouve. Tu as davantage conscience de tes actes, même si tu n'arrives pas à les maîtriser. Je dis peut-être de la merde, mais je me demande si pour toi ça ne serait pas intéressant de faire une thérapie cognitivo-comportementale (TTC) centrée sur la gestion des impulsions, pour que tu apprennes à t'inhiber.
J'en ai entendu parler. J'en discuterai avec ma psy ?
 
Comme TP, j'ai tenu sans difficulté ma bonne résolution de me droguer plus. (halala quel challenge)

Ma conso d'alcool a augmenté (environ 2 fois par mois ?) et les doses que je prends aussi, en partie à cause de la famille (foutus bourgeois 🎩 et leur bon vin).

J'ai tapé pas mal de dissos (une vingtaine de fois sur l'année).
- La K, c'est plus comme avant. Les montées trop abruptes sont accompagnées d'une angoisse sourde, qui claironne comme l'imminence de la mort. La sensation disparaît après le pic, mais l'ascension est dure pour une pauvre bique. Poil à la réduction des risques.
- Je me suis aussi tapé un k-hole où je pouvais générer des images ultra-détaillées en série, mais toutes ces images avaient l'esthétique moderno-gafam d'Amazon et Google. J'essayais d'échapper à cette torture, mais il y avait Hatsune Miku en assistante virtuelle qui me chantait des instructions pendant qu'Elon ZuckerJobs enfermait les USA sous un écran tactile en forme de coupole géante, qui affichait les designs générés par le suicide de mes pauvres synapses. Suite à quoi j'ai contemplé l'idée d'une apoptose générale de ma personne pendant quelques minutes.
- Le combo Kéta 25mg + 2-FDCK 50mg en simultané c'était pas fameux, ça envoie loin mais la compression temporelle rend le trip à la ké trop court. Cette dernière étant plus intense que la 2-F, une fois qu'elle redescend on ne se sent plus trop dissocié, par contraste, même si les effets de la 2-F sont clairement présents. Je retenterai en prenant la K au milieu du plateau de la 2-F plutôt, et dans un meilleur S&S.
- la 2-FDCK toute seule j'aime bien pour me mettre relax, mais pour approcher le 2-flu-hole y a besoin de charger la mule et pas qu'un peu, c'est pas très rentable. Une fois dans le trou, la décorporation est plus lente et paisible qu'avec les autres dissos que j'ai testé, ce qui la classe dans mes favoris. Au sein du rêve revient souvent une vaste nuit d'étoiles, tendue par-dessus le sable sans fin qui borde le dissocéan.

J'ai pas acheté de beuh de toute l'année, je suis assez content. Aucun mal à dire non quand on me proposait un spliff et que le moment semblait mal choisi, malgré l'envie pavlovienne (pavlenvie ?) en sentant l'odeur agréable. J'ai quand même fumé à différentes occasions, mais souvent avec une tolérance proche de zéro, ce qui a toujours été mon idéal de consommation je pense ?

Longue pause de 10 mois dans ma conso d'IPPH aussi, j'en ai tapé semi-régulièrement en hiver dernier, avec plus ou moins de succès. Une fois la tolérance installée je trouve que c'est assez bof pour la productivité, ça m'aide que partiellement à me concentrer et l'effet utile devient très court (1 à 2 heures) alors que la stim résiduelle est assez longue. C'est pas gênant physiquement en faisant gaffe au dosage mais ça me laisse une anxiété de fond, qui m'empêche de focus, bref c'est contre-productif. Pour un usage ponctuel c'est très efficace par contre, mais le dosage est capricieux. La conso s'auto-régule du coup.
En compensation, ma conso de café s'est transformée en une bonne petite addiction. Avant j'en buvais que quand j'avais un taf exigeant, style usine, maintenant même au chômage j'ai envie d'en boire. En même temps si j'en bois pas pendant un coup de déprime je reste cloué au lit toute la journée comme une loque.

En parlant de déprime, ma conso de contenu online sans intérêt a skyrocket ces deux derniers mois, ça me dégoûte un peu. Je me perds sur reddit, sur youtube, j'ai même commencé à regarder des YT shorts et des reels sur FB alors que j'évitais soigneusement ce genre de pratiques, c'est un peu la honte. J'ai réinstallé League of Legends aussi, au début j'approchais le truc de façon constructive et je jouais pas tous les jours, mais comme c'est une de mes rares sources d'interaction sociale, j'ai commencé à me co tous les soirs pour voir si y a des potes qui jouent.
Maintenant que j'ai de l'argent qui va rentrer je vais pouvoir m'inscrire à des activités, donc j'ai bon espoir que l'addiction aux écrans se résorbe d'elle-même, mais bon ça fait chier quand même, j'arrive presque plus à me servir de l'ordi pour des trucs constructifs -_- c'est juste un influx de dopamine facile pour que la journée termine plus vite.
 
Je viens de passer une heure à écrire mon horrible année et mon addiction monstre aux NEP (plus de 130 gr) et j ai tout effacé....
Je le reecrirais plus tard
 
J'ai été en cure car je n'étais plus capable de gérer ma consommation. Je me suis endetté et chaque jour c'était crack crack crack... La cure m'a montré que je pouvais réussir à de nouveau espacer mes prises et que c'est pas impossible de passer une bonne journée sans ce poison. C'est dur mais ça s'améliore, je garde ça en tête, un jour après l'autre.
C'est vraiment la drogue qui m'aura mis au pied du mur.
 
Reprise des drogues psychoactives autres que l'alcool et le cannabis cette année pour ma part. Je prend des trucs qui n'ont aucun sens et en vrai j'arrive à consommer plutôt sainement. Sauf avec l'alcool et le cannabis mais ça je le traîne depuis longtemps. Au moins je suis de plus en plus déterminé à virer le tabac de ma vie quotidienne.
 
Pour ma part ca a été une année globalement raisonnable au niveau de mes consommations.

Alcool environ une à deux fois par semaines, d'avantage pendant les vacances mais pas trop dans l' excès non plus. Canabis qq fois par mois, quand je suis avec mes potes qui fument.

Lsd et Kétamine en contexte festif principalement. C'est les deux prods que je consomme le plus. Conso très occasionnelle pendant la plupart de l'année (pt'être 4/5 fois) et plus intensive durant l'été quand je suis en festival.
A la fin de l'été, j'ai commencé à avoir du dégout pour ma consommation de ké que je trouvais sale et compulsive par moment. Jai pour la première fois balancé une fin de pochon dans mes toilettes après en avoir bingé chez moi un soir.

Pour le reste, un peu de 3MM, 2CB, Champis, quasiment pas de md. J'en consomme beaucoup moins qu'avant. J'aime toujours, mais cela m'appelle moins qu'avant et surtout je m'en abstient si je dois prendre la route après.

Pas de nouvelle substance testée. La DMT me fait de l'œil, je pense que j'essayerai l'année prochaine si je peux en obtenir.

Qq beaux trip, notamment un magnifique au Modem, allongé sous un arbre. Le cannabis est toujours aussi fort, psychédélique et thérapeutique chez moi. La pluralité des effets est incroyable je trouve. Par contre je ne veux plus en acheter par les réseaux classiques. C'est une économie qui a trop d'effets néfastes, notamment auprès de personnes qui en sont étrangers.

A part avec le canabis, j'ai très peu trippé en solo, ptetre une fois ou deux.


J'ai également essayé le microdosing cette année. J'ai testé avec des psylos pendant un mois. Une prise par jours, 4 jours par semaine. Ca n'a pas été concluant, je me sentais globalement plus émotifs et confus et ce n'est pas ce que je recherchais à ce moment là, surtout dans le contexte du taf. Ca m'a également provoqué un inconfort physique.

J'ai qq mois plus tard commencé à microdoser de l'aminata muscaria dans le but réduire mon anxiété et mieux dormir. J'ai eu à peu près les mêmes effets qu'avec les psylos donc pas top. Dommage.
J'ai testé à la fois le champignon sec réduit en poudre et en teinture (extraction du principe acitf Muscimol).

Je suis plutôt content de cette année niveau prod, je n'ai actuellement pas de consos que j'estime être problématique. Le problème comme Biquette c'est cette putain d'addiction aux contenus online. J'ai vraiment du mal réduire. J'en viens à me dire je devrais arrêter d'utiliser un smartphone.
 
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