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L’atelier d’écritures sous THC d’Indica

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Acacia
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Anthropocentriste est l'homme.

Le noyeau est le centre, mais il ne demande aucune faveur centrale pour l'instant. Il ne requiert aucune attention pour s'épanouir. Ses désirs sont inexistants et ses besoins relatifs.
Laisse le tomber sur la terre est il grandira. Dans 20 ans tu pourras lui poser toutes tes questions. Mais sache qu'il ne te donnera que d'autres pêches et d'autres noyeau. Car le noyeau est gratitude. Il salue ton geste avec 100 gestes.

La chaire de la pêche protège, l'humain prend, mange et questionne, le noyeau donne et ne prend rien. En revanche tu dois accepter sa seule condition : lui laisser le silence.
 
Je me disais que dans la nature, sans humain pour lui prêter des intentions, la chair de la pêche doit être mangée (par des animaux) ou pourrie, donc mangée aussi pour que le noyau puisse se retrouver dans la terre et donc pousser . Et puis au delà de ça, non effet, le noyau n'a aucunement la volonté que le fruit soit mangé, il a aucune volonté du tout j'avais simplement envie d’exprimer que j'avais la dalle d'une façon un peu décalée .

Je sais bien que la nature ne me demande rien, à moi humain qui me donne le droit de l'exploiter . Mais sur le moment, j'avais fumé et quand j'ai fumé j'aime bien avoir des idées marrantes quittes à ce qu'elles n'aient aucun sens, aucune prétention, ça me faisait de la peine de détruire ce si joli fruit alors je me suis inventé une raison . Et puis j'ai l'impression que c'est assez typique des hommes (et des femmes) de s'inventer des raisons de toute pièce avant de pratiquer un "acte immoral", alors je pousse le vice et je me crée une situation dans laquelle je suis légitime à détruire ce fruit pour mon plaisir . Bien que, encore une fois j'en ai conscience, un fois cueilli, y'a plus grand chose à en tirer .

En tous cas, merci pour cette réponse qui me pousse à un peu réfléchir j'aurais jamais cru pouvoir en écrire autant sur le sujet
 
Les mecs font de la philo-poético littérature sur une sur une pèche, à propos d'une foncedalle...c'est vraiment plus ce que c'était Psychonaut.. :)
 
Laura Zerty a dit:
Les mecs font de la philo-poético littérature sur une sur une pèche, à propos d'une foncedalle...c'est vraiment plus ce que c'était Psychonaut.. :)

Tu rigoles on retourne enfin aux sources !
 
Ben j'utilise ce forum pour mener à bien mes petites expériences :)
 
C’est fou comme je suis prisonnier de l’instant présent . J’aimerais que tout dure infiniment . Quand je marche, sous le soleil avec un lourd sac, j’ai l’impression que je ne m’arrêterais jamais . La marche, la chaleur, l’inconfort général deviennent constitutifs de mon existence et je me trouve profondément incapable de rêver à un autre état . La, je suis assis ans un stade avec de la techno, il fait frais, les arbres sont beaux et je souhaiterais rester comme cela encore des heures durant . Il en sera de même cette nuit, je le sais plus jamais je ne souhaiterais me réveiller . Je ne suis pas apathique, je ne fais pas rien de mes journées mais les transitions ont toujours des airs d’agression. Quand je marche, je ne veux pas m’arrêter, quand je dors, je ne veux pas me lever. Quand je suis stone, j’ai pas envie de descendre . C’est quoi? Une forme de folie douce? Un état méditatif cette façon que j’ai de me complaire totalement dans l’instant présent . C’est ça le bonheur? Ou est-ce juste un sentiment universel que personne ne communique jamais? Encore un texte pas travaillé, écrit au fil de la plume sans y avoir réfléchi je doute que ça puisse intéresser qui que ce soit, mais bon, j’ai bien envie de le partager . Est-ce qu’être sous influence me sert juste de prétexte pour dégueuler sur internet ce que j’ai écrit ? Genre : j’étais stone, jugez pas svp...
Non je crois qu’écrire me fait juste du bien, c’est quand même très égocentrique comme démarche .
 
C'est très intéressant ce que tu écris, mais ça demanderait pas mal de réflexion pour arriver à répondre aux nombreux questionnements que tu soulèves !

En tout cas je me retrouve dans ce que tu décris, même si je n'avais pas vu cela sous l'angle de l'instant présent. Pas sur qu'il s'agisse du bonheur, mais si t'arrive à être heureux le temps d'une phase, c'est plutôt cool de vivre pleinement ce que tu fais.

Si l'écriture est d'abord une pratique solitaire et centré sur sa personne, le fait de la partager permet de se rendre compte que d'autres vivent la même chose que nous, et en l’occurrence je me retrouve dans ce que tu écris, quand je me défonce je le fais à 100%, quand je dors pareil, quand je marche idem, j'apprécie me pousser dans mes retranchements en acceptant quelques difficultés et autres inconvenances, parce que ça fait partie du jeu. (Nietzsche disait que "seules valent les idées qui viennent en marchant")

Après le fait d'être seul renvoie forcément à sa solitude, et pour être plusieurs fois parti en solo dans des longues marches, au bout de quelques jours sans parler à personne l'impression de manque de communication s'empare de l'esprit et cela fausse son jugement sur la communication en général, bien que lorsque l'on regarde les humains de l'extérieur, on ne peut que constater certains défauts de communication, qu'il s'agisse de l'isolement dû aux smartphones, ou des incompréhensions entre les gens tout simplement. Mais bon après tout ça relève de la comédie humaine et on ne peut pas changer les autres. Par contre on peut se changer soi en partageant ses avis, et en allant vers les autres une fois qu'on a eu sa dose de solitude. C'est ma vision de l'individualisme altruiste, quand il s'agit de prendre du temps pour soi afin de pouvoir donner le meilleur de soi aux autres par la suite.
 
Ce genre de réaction me fait hyper plaisir merci Laura !
Sinon pour la petite info je suis pas seul, on est 4 à marcher
 
Texte très brut issu d’une ingestion de cannabis par voie orale ... Plusieurs heures se sont écoulés avant que j’en écrive la fin .

Les couleurs sont vibrantes, les sons sont majestueux et petit à petit ma psyché se met à fondre. Le son m’absorbe, tout comme le fait mon environnement; ce canapé qui m’étouffe, ce carrelage qui m’aspire ...je plonge alors, dans un monde imaginaire au rythme de la goa. Je vois des vaisseaux spatiaux, des éclairs stellaires multicolores, des dieux prehistoriques guidant un humaniste nomade, perdue dans l’espace . Cela n’a aucun sens et est issu de mon imagination, je le sais mais je tiens à observer jusqu’où va l’immersion dans mon imaginaire .


Texte très brut issu d’une ingestion de cannabis par voie orale ...  Plusieurs heures se sont écoulés avant que j’en écrive la fin .

Les couleurs sont vibrantes, les sons sont majestueux et petit à petit ma psyché se met à fondre. Le son m’absorbe, tout comme le fait mon environnement; ce canapé qui m’étouffe, ce carrelage  qui m’aspire ...je plonge alors, dans un monde imaginaire au rythme de la goa. Je vois des vaisseaux spatiaux, des éclairs stellaires multicolores, des dieux prehistoriques guidant un humaniste nomade, perdue dans l’espace . Cela n’a aucun sens et est issu de mon imagination, je le sais mais je tiens à observer jusqu’où va l’immersion dans mon imaginaire .

Long moment d’apathie, j’étais incapable d’écrire ou de penser . Je me suis réveillé de ma torpeur pour aller chercher a manger. Grosse paranoïa dehors, je me dévalorise, je flippe... je suis au kebab la, ça m’a fait du bien de trouver à manger .
Bon, comme d’habitude le thc m’emmène ou il veut, je suis incapable de contrôler mon esprit ou mes désirs avec le cannabis .
 
Texte très brut issu d’une ingestion de cannabis par voie orale ... Plusieurs heures se sont écoulés avant que j’en écrive la fin .

Les couleurs sont vibrantes, les sons sont majestueux et petit à petit ma psyché se met à fondre. Le son m’absorbe, tout comme le fait mon environnement; ce canapé qui m’étouffe, ce carrelage qui m’aspire ...je plonge alors, dans un monde imaginaire au rythme de la goa. Je vois des vaisseaux spatiaux, des éclairs stellaires multicolores, des dieux prehistoriques guidant une humanité nomade, perdue dans l’espace . Cela n’a aucun sens et est issu de mon imagination, je le sais mais je tiens à observer jusqu’où va l’immersion dans mon imaginaire .


Long moment d’apathie, j’étais incapable d’écrire ou de penser . Je me suis réveillé de ma torpeur pour aller chercher a manger. Grosse paranoïa dehors, je me dévalorise, je flippe... je suis au kebab la, ça m’a fait du bien de trouver à manger .
Bon, comme d’habitude le thc m’emmène ou il veut, je suis incapable de contrôler mon esprit ou mes désirs avec le cannabis .
 
En même temps si tu veux contrôler quelque chose l'ingestion c'est pas la meilleur des idées.
 
Ciel couvert, début de l'Automne, pluie, pipe de hash et Black Metal atmosphérique; c'est le décor d'une heureuse mélancolie . En dépit d'un vide profond et d'une nostalgie angoissante, le monde n'a pas perdu un erstatz de sa beauté que je perçois dans les beaux jours . La musique et le ciel sont toujours aussi splendides un peu comme mes souvenirs toujours aussi vivants . La vie a son lot de souffrance psychologique, il semble inutile de la fuir, elle réapparaîtras toujours, sournoisement . C'est fou comme mon humeur est sensible au temps . Mais, puisque je ne peut y échapper, autant l'embrasser . Le THC aide à anesthésier la souffrance de la mélancolie pour uniquement en apprécier la beauté . Beauté par ailleurs illusoire, je le sais . Alors, je ferme les yeux et je me perds dans des glaciers et de sombres forêts enneigées . Je me perds entre les biches, les chouettes et le froid et la blancheur de la neige .
 
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