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La sérotonine, la molécule du bonheur ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Mrgoodsmile
  • Date de début Date de début
L'important c'est l'affinité de la molécule sur les récepteurs sérotoninergique, pas (forcément) la sérotonine en générale : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cep ... ninergique
Il est clair que l'influence sur ce circuit sous LSD (5-HT2A) et sous MDMA (5-HT2B) est complètement différent (récepteurs comme effet final).

Perso, le 5-HTP que j'utilise en recover me met bien tranquille côté humeur (+ de sérotonine, wahou !) mais finalement pas du tout d'effet psychédélique/empathogène ou autre, mon corps s'occupe de gérer cet apport pour son bien :wink:
 
B_G pour te répondre rapidement, les "perceptions" dont tu parles ne sont rien d'autres que des acquis résultants d'apprentissages ( conscient ou inconscient ) propre au développement de chaque Homme, et surtout qui fonctionnent selon cette neurochimie.
Réduire le système de récompense dont est doté l'être humain à un banal mécanisme biologique ( je parles pas spécialement de toi B_G hein ^^ ) d'action ---> réaction c'est de la bêtise pure.
Le système de plaisir/renforcement est responsable d'un tas d'état et de comportement propre à l'homme.


Acidbuzz a dit:
L'important c'est l'affinité de la molécule sur les récepteurs sérotoninergique, pas (forcément) la sérotonine en générale : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cep ... ninergique
Il est clair que l'influence sur ce circuit sous LSD (5-HT2A) et sous MDMA (5-HT2B) est complètement différent (récepteurs comme effet final).

Perso, le 5-HTP que j'utilise en recover me met bien tranquille côté humeur (+ de sérotonine, wahou !) mais finalement pas du tout d'effet psychédélique/empathogène ou autre, mon corps s'occupe de gérer cet apport pour son bien :wink:


Le 5-HTP ainsi que le tryptophane ( et tout autres acides aminés ) permettent la synthèse de la séroto certes, mais ces précurseurs doivent êtres manipulés avec précaution, c'est pas de la vitamine C :tonqe:
 
ChandlerBing a dit:
B_G a dit:
ChandlerBing a dit:
Je partage également cette vision du " tout est chimique "

Vu ton avatar, je suis pas trop surpris, mais vraiment pas d'accord avec cette idée. Cela veut dire qu'il suffirait de prendre un certain dosage pour etre sur d'atteindre un certain état. Mais le set & setting montre bien que meme deux fois au meme endroit avec le meme dosage produit pas le meme effet. Il y a quelque chose d'autres qui se passe. Sinon la conscience humaine reviendrait a une equation chimique complexe...


Je parles pas de tout ce qui est conscience, mais bien des émotions/sentiments que peut ressentir l'Homme à X moment de son existence.
Et désolé mon garçon mais même si la recherche neuroscientifique a encore bien des mystères cachés dans le fond du calcif, les connaissances actuelles nous permettent d'affirmer que ces émotions en questions sont bien le résultat d'une neurochimie/neuromécanismes fonctionnant selon des neurones ( neurotransmetteurs, neuromodulateurs ) plus "important" que d'autres.

C'est tristounet, enfin réaliste, mais c'est comme ça.


MMmmmm... Ouai. Tristounet n'est pas vraiment le mot, car il y a des sciences capables de se libérer de cette vision réductionniste. Renseignez vous (je parle au pluriel, a tout le monde qui lit ce message) sur la vision holistique ( cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Holistique ).

Je citerais même ce Bien-Heureux Yi -King, qui m'a servi de pilule rouge (cf. Matrix) notamment lors d'une expérience profonde sous LSA. Ainsi que la transcendance des concepts qui fonde notre confiance (confiance, du latin con, avec et fidus, foi), donc avoir la foi en soi, en la vie et aux infinités de transformations que subissent nos molécules chimiques (séroto ou pas on s'en fou).

Mais dans ce "délire" à vouloir monter toujours plus haut vers la lumière, on oublie vite qu'elle est brûlante et peut carboniser nos ailes. Concrètement, des gens, souvent jeunes, dont leurs consciences ont "sauté", notamment lors d'une ascendance trop brutale condensée d'acide terrifient les gens voulant se focaliser sur l'aspect mystique de l'expérience psychédélique.

C'est pourquoi j'attend d'être plus vieux avant de faire faq de philo et bouffer du Jung et du Leary comme des smarties. J'évite aussi les fortes doses de psyché. Attendre de connaitre sa machine avant d'y installer un aéro-propulseur. Cettre phrase de Confucius résume très bien ça.


Il devait réussir à mener sa vie entre terre et ciel. Le nez assez près de la terre pour distinguer (réductionnisme). Mais pas trop près au risque de ne plus rien y voir. Ses actes gagnaient alors en précision et distinction, la stratégie devenait possible, et l'action puissante.
Il devait aussi savoir lever le nez vers le ciel pour relier (holisme). Mais pas trop au risque de s'envoler vers des altitudes où plus rien d'humain n'est distinguable et où l'atmosphère devient de plus en plus incompatible avec la vie. Il devenait alors apte à faire des choix avec sagesse et efficience et devenait un maître dans l'entretien de la vie.
Cet homme idéal était un but à atteindre car il était censé offrir « la longue vie qui procure la vision sans fin ».
À partir de cette solidité de l'expérience consciente en nous, se déverse, déborde ses propres prolongements que sont les techniques, les recettes, les arts. Faut-il alors comprendre le savoir-faire, purement et simplement, comme un savoir être ? Agir avec maîtrise n'est-il pas le propre de celui qui, de tous les savoir, ne retient que le savoir qui égalise le faire et l'être ?


La vie quoi ... :lol:
 
J'évite aussi les fortes doses de psyché. Attendre de connaitre sa machine avant d'y installer un aéro-propulseur. Cettre phrase de Confucius résume très bien ça.

Hahaha ta citation est parfaite pour décrire un peu mon état d'esprit!
 
ChandlerBing a dit:
Le 5-HTP ainsi que le tryptophane ( et tout autres acides aminés ) permettent la synthèse de la séroto certes, mais ces précurseurs doivent êtres manipulés avec précaution, c'est pas de la vitamine C :tonqe:

Oui, très important, et même que je me suis laissé entendre par notre Chap' que pris à haute dose, ça rend dépressif ou joue énormément sur l'humeur et qu'il faut faire attention. Perso, c'est que en recover, 100mg une seule fois, rien de transcendant ;)

J'évite aussi les fortes doses de psyché. Attendre de connaitre sa machine avant d'y installer un aéro-propulseur. Cettre phrase de Confucius résume très bien ça.

Très très bon ça, j' :heart:
 
ChandlerBing a dit:
Je parles pas de tout ce qui est conscience, mais bien des émotions/sentiments que peut ressentir l'Homme à X moment de son existence.
Et désolé mon garçon mais même si la recherche neuroscientifique a encore bien des mystères cachés dans le fond du calcif, les connaissances actuelles nous permettent d'affirmer que ces émotions en questions sont bien le résultat d'une neurochimie/neuromécanismes fonctionnant selon des neurones ( neurotransmetteurs, neuromodulateurs ) plus "important" que d'autres.

C'est tristounet, enfin réaliste, mais c'est comme ça.

Décrire et connaître les supports physiques et chimiques de la conscience et du vivant ne perce en rien le mystère qui les entoure. C'est même justement le fait qu'une structure au départ physique soit capable de se maintenir, se réparer, se reproduire, d'avoir conscience d'elle-même (et même de chercher à modifier cet état de conscience^^) , qui la distingue de l'inerte en lui conférant une qualité "autre", une nature foncièrement différente.

Un exemple: imagine qu'on te fais une description parfaite des phénomènes sonores de la prononciation d'un mot dans une langue que tu ne connais pas. T'as beau comprendre dans sa totalité, les fréquences, les vibrations de l'air, bref la réalité "physique " du phénomène sonore, il n'empeche que tu n'auras pas accès à la signification de ce mot s'il ne t'est pas traduit car le sens est une qualité qui du mot qui échappe à sa structure physique (qui n'est donc qu'un "support")

De la même manière, en psycho sociale certains chercheurs considèrent une triple dimension des émotions: phénomène neurologique + perturbation physiologique + (le coeur qui s'accélère), et le ressentit subjectif qui est l'expérience intime, subjective de l'émotion.
Pour en revenir au sujet de départ, je trouve que l'effet de la MDMA aussi kiffant soit-il n'a rien à voir avec une euphorie spontanée, et garde toujours un arrière goût "d'artificiel".
 
C'est pour ça, je pense, que la ou les premières prises de md sont, dans l'idéal, magiques. On ne sait pas trop à quoi s'attendre, souvent ça vient à nous sans qu'on l'ait prémédité, ça nous emplit d'une joie qui cadre avec le contexte immédiat et celui plus général de notre vie, et si on n'était pas des plus extraverti ça ouvre des portes dans notre esprit, ça fait tomber des barrières et nous en dévoile un peu plus sur la voie de l'accès au bonheur. De plus ça s'accompagne rarement de descente désagréable et si des dosages de débutants ont été respectés, c'est une joie assez subtile qui nous accompagne pendant un long moment sans besoin de s'acharner sur la prise.
Après ça devient un peu plus compliqué, car on sait qu'on va s'administrer un produit censé nous apporter de la joie, mais on sait aussi que la joie et le bonheur ne sont pas si mécaniques, et que la md nous a peut-être déjà montré tout ce qu'elle pouvait et qu'on devrait pouvoir être dans cet état de plaisir sans elle, si on appliquait ces enseignements au quotidien. De plus une légère culpabilité face à la descente (ou plutôt contre-coup me semble plus juste comme terme) et au mal qu'on va faire à notre corps et qui ne semble pas réellement justifié.
 
Lotre a dit:
De plus une légère culpabilité face à la descente (ou plutôt contre-coup me semble plus juste comme terme) et au mal qu'on va faire à notre corps et qui ne semble pas réellement justifié.
C'est surtout ça je trouve qui gâche tout parfois dans la MD: y a certaines descente ou tu te rend compte que tu kiffais pour rien et ça gâche tout le trip que t'as pu avoir juste avant. Heureusement c'est pas systématique.
 
N'oubliez pas l'ocytocine surtout dans le kiffe de la MD. Elle serait le resultat de l'effet "love". La sérotonine juste le sentiment de "la musique déchire" et le sentiment de "je suis bien là, rien a foutre de tout, je m'assume et je kiffe". Une sorte de confiance en soi exacerbée et d'un sentiment de kiffe du son et des lumières héhé, ce qui en soi peut induire indirectement un euphorie, de tellement kiffer le moment present héhé !

Je pense pas que la dopamine ai un grand role dans l'histoire, un role oui mais pas le principal ou même le second role. Les dopaminergique non-serotoninergique (MPA, Ethylphenidate par ex) ne sont pas mega euphorisant et mega kiffant. La coke qui est sertoninergique est euphorisante par contre. La meph ou le 4-MEC sont euphorisant.

Bref j'adore ce genre de sujet ou on tente de percer le mystère des produit entre les prises :) . On bosse la théorie, on débrief avant de repartir pour un trour de "pratique" ^^!!
 
je répond tout azimut sans préciser à qui je parle . l'endorphine est la molécule de satisfaction,de récompenses si je ne me trompe pas.l'héroine joue d'ailleur avec cette molécule pour te rendre dépendant au même titre que la cigarette pour les fumeurs ou le chocolat pour ma mère

A la question les champis ou le lsd modifie la capture de sérotonine c'est faux.le lsd et les champignons vont produire une molécule similaire à la serotonine mais en y ajoutant une mutation.une sorte de serotonine compléxifiées qui serat perçue pars les récepeur de serotonine comme serotonine et non comme exhogène
 
Je savais pas trop où poster ça mais dis-donc quand t'as des problématiques de fond pas résolues et que t'es habitué aux drogues, je pense que les sérotoninergiques sont vachement plus problématiques que les psychés. Je parle pas de problèmes graves ni de dosages de ouf. Mais par exemple vaut mieux que je prenne un 50 mg de 2C-D qu'un 100 mg de 6-APB sur une soirée. Car avec les deux je vais passer une bonne soirée, surement beaucoup plus me marrer avec le premier, mais avec le second je vais vraiment en chier les jours qui viennent.
 
Tout à fait d'accord avec ta vision des choses Sludge ..
A l'époque où je prenais pas mal d'ecstasy et où je me sentais pas forcément bien, les redescente étaient de plus en plus difficiles et de plus en plus longues avec un sentiment de vide, de déprime qui perdurait dans les semaines suivantes, même sans prendre de drogue. C'est quand j'ai "arrêté" l'ecstasy seulement que j'ai recommencé à me sentir bien, et aujourd'hui, en ne prenant quasi plus d'ecsta (peut-être 3 fois en 2 ans aha) quand j'en reprends je revis super mal les descentes, je me sens même un peu triste pendant ma montée. C'est assez bizarre, mais je ressens les émotions que j'avais vis-à-vis de problèmes que j'avais à l'époque où je prenais de l'ecsta, comme si je revenais en arrière.

En revanche avec les champi par exemple, jamais de soucis, alors que j'en ai pris à des moments de ma vie ou ça allait pas fort du tout .. Après je pense que c'est propre à chacun. On n'est jamais à l'abris d'un bad bien sûr, mais je pense que quand tu commence à te connaitre, à connaitre tes réactions avec le psyché que tu consommes (même si, on n'est jamais à l'abri de quoi que ce soit comme j'ai dis précédemment), que tu sais méditer sur tes problèmes pour les laisser de côté pendant ta défonce, ou du moins méditer dessus pour avoir un peu de distance vis à vis de ceux ci sans pour autant les laisser de côté, il n'y a pas de raisons pour que ça se passe mal je pense, ça peut même donner des trip assez intéressants.
 
Sludge a dit:
Je savais pas trop où poster ça mais dis-donc quand t'as des problématiques de fond pas résolues et que t'es habitué aux drogues, je pense que les sérotoninergiques sont vachement plus problématiques que les psychés. Je parle pas de problèmes graves ni de dosages de ouf. Mais par exemple vaut mieux que je prenne un 50 mg de 2C-D qu'un 100 mg de 6-APB sur une soirée. Car avec les deux je vais passer une bonne soirée, surement beaucoup plus me marrer avec le premier, mais avec le second je vais vraiment en chier les jours qui viennent.

D'un point de vue plus "pharmacologique", les sérotoninergiques sont totalement différents des psychédéliques sérotoninergiques dans leur action pharmacologique. Les premiers déséquilibrent le système dopaminergique/noradrénergique/sérotoninergique en te faisant tourner a plein régime, les deuxièmes, par le biais d'une action sur les récepteurs séroto vont déclencher l'irruption de matériel psychique refoulé d'une manière dont on ne comprend pas encore les tenants et aboutissants. Les 2C sont aussi faiblement inhibiteur de la recapture de dopamine/sérotonine, mais rien avoir avec les trucs style 6APB.

Peut être que le ressenti peut à certain moment être comparables, mais ils partagent juste pas dutout les mêmes actions !

D'ailleurs très intéressant, le 2CD serai un antagoniste des récepteurs 5HT et pas un agoniste comme la plupart des psychédéliques. Mais pourquoi cette action inverse produit quand même des hallucinations ? La complexité de ces clés neuronales me fascinera toujours ^^

Bref, rien à voir avec "des problématiques de fond", c'est mécanique. Psyché tu perche pour le meilleur ou le pire, séroto tu perche pour le meilleur puis le pire. Haha.

Je relie une 4ième fois cette putain de bible de "PSychedelic information theory" et j'ai toujours du mal a comprendre ce qu'il veut dire, mais c'est tellement un must have...
 
Ben les problèmes dans ta vie, si t'en as pas la descente tu l'as sentiras à peine je pense. Tandis que sinon ça remonte direct à la surface, là où un quotidien correct permettra de les garder à distance.
 
J'ai juste lu le début et je viens juste dire que c'est d'essayer de comprendre comment une horloge mécanique (atomique même B-) d'une précision et d'une complexité telles à pu voir le jour et fonctionner dans le grand bordel de l'univers ...

Ça me fascine de réfléchir à quel point tout ça est précis, comment est transcrite puis traduite une protéine qui s'enroule selon un schéma spécifique qui définira sa fonction : par ex qui donnera tel neurotransmetteur qui sera acheminé, dans un "sac" de l'axone (pour les nons-initiés, l'axone est le seul prolongement d'un neurone capable d'envoyer une info), ce sac s'ouvrira ensuite sous l'action d'un signal électrique spécifique pour libérer les neurotransmetteurs dans la fente synaptique qui seront recapturés à environ 10% par l'axone et reçus pour le reste à la dendrite (deuxième partie de la synapse, partie du neurone qui reçoit les infos, un neurones peur en avoir plusieurs contrairement à l'axone), ce qui sera traduit en nouveau potentiel d'action (signal électrique se déplaçant le long de la dendrite jusqu'au neurone postsynaptique qui lui réagira en fonctions des autres infos qu'il reçoit en même temps ...

C'est se dire que tout ça à lieu absolument mécaniquement, que tout va au bonne endroit grâce à des interactions atomique, nucléaire, électromagnétique etc ...

On y réfléchit trop peu à mon goût, trop de gens y attribuent une sorte de magie où les cellules sont conscientes de ce qu'elle doivent faire et comment le faire, alors que ça n'est absolument pas le cas, me représenter qu'au hasard presque complet (en seulement 4.5 milliard d'années ;) la vie est arrivée à ça me passionne(ait) vu que là tout de suite j'ai plus des masses de passions :(
 
juste lu le début et je viens juste dire que c'est d'essayer de comprendre comment une horloge mécanique (atomique même B-) d'une précision et d'une complexité telles à pu voir le jour (et fonctionner dans le grand bordel de l'univers) qui me donne envie depuis tout gamin de faire dans la recherche en bio ...

Ça me fascine de réfléchir à quel point tout ça est précis, comment est transcrite puis traduite une protéine qui s'enroule selon un schéma spécifique qui définira sa fonction : par ex qui donnera tel neurotransmetteur qui sera acheminé, dans un "sac" de l'axone (pour les non-initiés, l'axone est le seul prolongement d'un neurone capable d'envoyer une info), ce sac s'ouvrira ensuite sous l'action d'un signal électrique spécifique pour libérer les neurotransmetteurs dans la fente synaptique qui seront recapturés à environ 10% par l'axone et reçus pour le reste à la dendrite (deuxième partie de la synapse, partie du neurone qui reçoit les infos, un neurones peur en avoir plusieurs contrairement à l'axone), ce qui sera traduit en nouveau potentiel d'action (signal électrique se déplaçant le long de la dendrite jusqu'au neurone postsynaptique qui lui réagira en fonctions des autres infos qu'il reçoit en même temps ...

C'est se dire que tout ça à lieu absolument mécaniquement, que tout va au bonne endroit grâce à des interactions atomique, nucléaire, électromagnétique etc ...

On y réfléchit trop peu à mon goût, trop de gens y attribuent une sorte de magie où les cellules sont conscientes de ce qu'elle doivent faire et comment le faire, alors que ça n'est absolument pas le cas, me représenter qu'au hasard presque complet (en seulement 4.5 milliard d'années la vie est arrivée à ça me passionne(ait) vu que là tout de suite j'ai plus des masses de passions
 
juste lu le début et je viens juste dire que c'est d'essayer de comprendre comment une horloge mécanique (atomique même B-) d'une précision et d'une complexité telles à pu voir le jour (et fonctionner dans le grand bordel de l'univers) qui me donne envie depuis tout gamin de faire dans la recherche en bio ...

Ça me fascine de réfléchir à quel point tout ça est précis, comment est transcrite puis traduite une protéine qui s'enroule selon un schéma spécifique qui définira sa fonction : par ex qui donnera tel neurotransmetteur qui sera acheminé, dans un "sac" de l'axone (pour les non-initiés, l'axone est le seul prolongement d'un neurone capable d'envoyer une info), ce sac s'ouvrira ensuite sous l'action d'un signal électrique spécifique pour libérer les neurotransmetteurs dans la fente synaptique qui seront recapturés à environ 10% par l'axone et reçus pour le reste à la dendrite (deuxième partie de la synapse, partie du neurone qui reçoit les infos, un neurones peur en avoir plusieurs contrairement à l'axone), ce qui sera traduit en nouveau potentiel d'action (signal électrique se déplaçant le long de la dendrite jusqu'au neurone postsynaptique qui lui réagira en fonctions des autres infos qu'il reçoit en même temps ...

C'est se dire que tout ça à lieu absolument mécaniquement, que tout va au bonne endroit grâce à des interactions atomique, nucléaire, électromagnétique etc ...

On y réfléchit trop peu à mon goût, trop de gens y attribuent une sorte de magie où les cellules sont conscientes de ce qu'elle doivent faire et comment le faire, alors que ça n'est absolument pas le cas, me représenter qu'au hasard presque complet (en seulement 4.5 milliard d'années ;) la vie est arrivée à ça me passionne(ait) vu que là tout de suite j'ai plus des masses de passions
 
Les cellules n'en sont pas conscientes selon toi ? Les cellules (par leur assemblage) créent-elles la conscience, ou la conscience crée-t-elle les cellules ? ;) C'est une des questions du siècle, relancée par la physique quantique. Avant même l'apparition de la théorie quantique, la physique et la cosmologie ont commencé à se mêler d'évolution. On ne distingue plus si bien matière vivante et matière inanimée : l'évolution de la matière et l'évolution du vivant semblent fortement participer du même mouvement.
 
C'est vrai que comme je l'envisageais, cela reviendrait finalement a dire que nous sommes des robots sans conscience, se contentant de fonctionner, se répliquer, etc...

Ce qui je l’espère n'est pas le cas, et ta question se pose là et je suis trop brisé psychologiquement par 3 nuits blanches d'affilées, un sevrage opioïdes et peut être un servage benzo qui s'annonce potentiellement pour réfléchir à ta question xD

(je vais essayer de voir avec le médecin pour ne pas prendre trop cher)
 
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