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la religion moderne

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion fibrose
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fibrose

Elfe Mécanique
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12/2/15
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bonjours, je viens vers vous pour partager mes pense.

avec un peu de recul et expérience que j'ai fait de mon coter, j'ai la nette impression que le monde par en couille en fait c'est une certitude.
et bien comme d'ab je me suis demander pourquoi, j'ai longuement approfondis tout sa,
et je me suis rendu compte que la religion au fait une certaine stabilité étant non croyant je me suis intéresser a la méditation j'ai pratiquer et je me suis rendu compte que sa offrait une certaine beatitude.
on voit de plus en plus de cours sur la méditation, yoga, hypnose ect...
selon moi je dirais que les gens sont tellement bouffer par le stress qu'il n'ont pas d'autre choix que de se tourner vers ses nouvelle technique.
mais j'arrive toujours pas a savoir pourquoi les homme s'obstine a se raccrocher a quelque chose de fictif (meme si sa joue sur le mental), surement pour se rassurer sur la peur de la mort,mais pourquoi bordel?
je sais que cet anxiété que casi tout le monde a, a un sens peut-etre nous faire avancer dans la vie, y'a quelque chose de chimique c'est certain, mais ou est caser cet partis du cerveaux?
tant de question sans réponse je sais...
bref je sais même plus pourquoi je voulais poster sa^^
surement pour avoir des réponse de la part de personne qui sont aussi analyste que moi ;)
 
Salut !
Je pense que la méditation n'est pas une pratique fictive, comme tu l'as dit ça "joue sur le mental", mais mon avis là dessus, est que on ne se tourne pas vers la méditation à cause du stress ou de l'anxiété (en fait pour moi, le stress et l'anxiété ont été causés par l'exercice de la méditation), mais plutôt parce que la raison humaine nous pousse à vouloir être heureux, à vouloir atteindre la perfection bienheureuse intérieure, sans que cela ne dépende de quoi que ce soit d'extérieur. La religion moderne, comme tu l'appelle si joliment, est à mon avis une pratique sincère envers l'homme, qui encourage à l'honnêteté totale sur tous les sentiments de l'humain, et ainsi à l'établissement d'un bonheur vrai, justifié, et unique pour chaque être humain.
 
j'ai envie de te poser la grande question pourquoi vouloir a tout pris le bonheur ?
non serieux le bonheur c'est bien un truc qui veut rien dire un truc inventé par notre nouvelle société.
regarde vers les année 60 personne chercheait le bonheur tout le monde se contentait de vivre^^
c'est a partir des année 90 que c'est partis en couille et sa fait que s'accelerer, regarde le nombre de personne qui vont courrir après le boulot^^ bref tout s'accélère on fait plus des journée de 8/9h non maintenant on est plus 13/14h par la je compte le moment ou on peut vraiment se poser et je fait un gros big up a ceux qui ont des gosses ^^

sa fait un an que je travail en faisant des journée de 13/14h sa me derange pas tellement, mais c'est le monde du travail qui m'enerve au plus au point, toute cette fausse verité c'est tellement facile de tricher, y'a des fois j'ai l'impression de me trouver dans un mauvais sims mdr
toute cet hyporisie, c'est clair que je pourrais pas supporter sa toute ma vie, et je parle pas des mec qui prenne des medoc au taff notamment le xanax c'est ouf comme ce truc a pris la place du paracétamol^^
sa m'enerve et j'essaie de comprendre comment le monde a pu en arriver la a autant fermer les yeux a mentir en permanance et si tu ose ouvrir unpeu trop t'as gueule tu te prend un retour de claque dans la gueule...
 
Le bonheur c'est un horizon, une direction, pas un état. Même si on réalise pleinement ce bonheur, pour soi-même, il restera 7 milliards d'humains qui ne l'auront pas atteint, alors comment s'en satisfaire, à moins d'être complètement égocentrique ? Ou par sophisme, est-ce que le bonheur c'est l'égocentrisme ?
 
Par bonheur je veux dire satisfaction. Et que vaut la vie comme tu la vivais dans les années 60, si elle est dépourvue de bonheur ? Tu l'as dit toi même, vous vous "contentiez" de vivre. Vous étiez satisfaits par la vie, vous étiez heureux si je puis dire. Le bonheur doit être recherché, je ne sais pas si on peut l'atteindre, mais il est présent, on ne peux pas le nier, je peux même dire que je suis heureux, je possède le bonheur.

@l'ancien : Considères-tu le bonheur comme quelque chose d'acquis par le biais des autres ? Si les autres sont malheureux, alors tu ne peux pas trouver le bonheur. En tant qu'humble novice dans ce monde, je peux dire que mon ego est très présent, absolument pas dissolu. Peut-être que tu as raison, peut être que je suis heureux parce que tout va bien pour moi, ou peut-être que mon bonheur est né de moi même, peut être que je suis satisfait de moi même et que cela peut m'apporter le bonheur!
Petite parenthèse: etymologiquement, le bonheur c'est bon-heurt, en gros bonne fortune, bonne chance quoi. Le bonheur qu'on attribue aujourd'hui à un état durable, est-il la chance?
 
fibrose a dit:
j'ai envie de te poser la grande question pourquoi vouloir a tout pris le bonheur ?
non serieux le bonheur c'est bien un truc qui veut rien dire un truc inventé par notre nouvelle société.
regarde vers les année 60 personne chercheait le bonheur tout le monde se contentait de vivre^^
c'est a partir des année 90 que c'est partis en couille et sa fait que s'accelerer, regarde le nombre de personne qui vont courrir après le boulot^^ bref tout s'accélère on fait plus des journée de 8/9h non maintenant on est plus 13/14h par la je compte le moment ou on peut vraiment se poser et je fait un gros big up a ceux qui ont des gosses ^^

sa fait un an que je travail en faisant des journée de 13/14h sa me derange pas tellement, mais c'est le monde du travail qui m'enerve au plus au point, toute cette fausse verité c'est tellement facile de tricher, y'a des fois j'ai l'impression de me trouver dans un mauvais sims mdr
toute cet hyporisie, c'est clair que je pourrais pas supporter sa toute ma vie, et je parle pas des mec qui prenne des medoc au taff notamment le xanax c'est ouf comme ce truc a pris la place du paracétamol^^
sa m'enerve et j'essaie de comprendre comment le monde a pu en arriver la a autant fermer les yeux a mentir en permanance et si tu ose ouvrir unpeu trop t'as gueule tu te prend un retour de claque dans la gueule...

La vie sans bonheur c'est quoi ? Le bonheur, en tout cas selon moi, c'est le résultat de notre conscience de vivre. La prise de conscience humaine à elle seule permet le bonheur, et à mon sens, l'absence de bonheur résulte en l'absence de conscience humaine.
 
Il faudrait se mettre d'accord sur la définition du bonheur.

Est-ce que le bonheur est un confort spirituel et physique ? Une sensation de plaisir, spirituelle et physique ?

Le bonheur, tel que je le comprends est quelque chose de très précaire.

Tout va bien, on est heureux et notre père nous apprend qu'il a un cancer incurable. C'est toujours le bonheur ?

Tout va bien, on est heureux et on se fait licencier. C'est toujours le bonheur ?

On se coince le doigt dans une porte, c'est le bonheur ?

On a la colique, on est constipé, c'est le bonheur ?

Donc le bonheur ne serait pas dépendant des conditions extérieures mais serait plutôt la relation que nous entretenons avec les événements extérieurs. Et aussi les événements intérieurs, ceux de l'esprit, des pensées, des rêves, de la méditation.

Ce ne serait pas un détachement du type j'm'en foutiste, ce serait plutôt une reconnaissance de la nature des phénomènes qui continuellement nous assaillent. Plaisir, douleur, alternativement. Confort, inconfort. Pauvreté, richesse. Joie, tristesse. Colique, constipation. Des phénomènes impermanents, transitoires, à première vue aléatoire.

Et qui expérimente le bonheur ? Le "soi" ? Lequel de "soi" ? Celui de quand on avait 10 ans, celui de quand on avait 20 ans ? Celui de maintenant ? Est-ce toujours le même "soi" ? Le "soi" d'hier expérimentait le bonheur, celui d'aujourd'hui est déprimé, alors que dans notre vie rien n'a changé. Qu'en conclure ?

Le bonheur est-ce une quête, une récompense ? Est-ce une question de mérite, de travail, de détente, de drogue, de chimie du cerveau ?

Est-ce que le bonheur c'est arrêter de se poser des questions ?
 
J'adore ta façon de reflechir, tout en questions c'est très philosophique.


Je pencherais plus pour ta définition du bonheur comme un sentiment de paix avec son intérieur et ses réactions en réponse à l'extérieur. En cela, le bonheur serait complètement indépendant de ce qui arrive ? Ca me semble un peu gros mais dans une moindre mesure cest ce que je pense .
 
Peut-être...

...le bonheur n'est pas quelque chose qui s'obtient avec un mode d'emploi.

...il n'y a pas de bonheur universel, commun à tous.

...le bonheur ne peut pas être enseigné ou transmis.

...le bonheur c'est simplement arrêter de chercher ce qui est déjà là.

...le bonheur c'est cesser cette fuite en avant vers un demain qui apporterait encore plus de bonheur.

...le bonheur est indicible et essayer d'en parler est vain.

...toute activité autre que la recherche du bonheur est vaine.

...la recherche du bonheur est vaine.

...réaliser la vanité de la recherche du bonheur est le bonheur.
 
non le bonheur c'est simple c'est chimique sa vient de la serotonine/dopamine/plein d'autre neurotransmetteur qui joue avec nous ;)
alors oui t'as raison la conscience joue sur la serotonine, d'ailleur il a été prouver que le lsd tu sais cette drogue qui "ouvre" la conscience a une action sur la serotonine.
en fait plus exactement la serotonine c'est le neurotransmetteur de la prise de recule et du bien etre ;)
 
fibrose a dit:
non le bonheur c'est simple c'est chimique sa vient de la serotonine/dopamine/plein d'autre neurotransmetteur qui joue avec nous ;)

Hélas. Nous souhaiterions tant que ce soit plus poétique que ça. Que ce soit mystique, transcendant, divin.

Une religion moderne, expurgée de toute pensée magique ?
 
Le fait que le bonheur chimique total vient d'une combinaison infiniement complexe, précise, et unique pour chaque individu me semble très poétique !
Cependant, le fait que toi, humain, tu ai la possibilité par ta seule volonté cosnciencieuse, de contrôler ton esprit pour libérer ces neurotransmetteurs, volontairement d'une certaine façon, cela est la preuve même (enfin c'est valable selon moi) que il y a une entité au dessus de ces molécules, au dessus de ton corps, qui est plus grande, inconnue, et qui est toi.
 
Je te rejoins totalement sur la manière d'appréhender le sujet l'ancien!

Pour ma part j'ai envie de citer Stig Dagerman car ces mots habite ma conscience et je les ai fait miens.

"Mais voici que s'approche le miracle de la libération, cela peut se produire sur le rivage et la m^me éternité qui tout à l'heure, suscitait mon effroi, est maintenant le témoin de mon accession à la liberté. En quoi consiste donc ce miracle. Tout simplement dans la découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain n'a le droit d'énoncer envers moi des exigences tel que mon désir de vivre vienne à s'étioler car si ce désir n'existe pas, qu'est ce qui peut alors exister?"


"Ni le saut du cabris, ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine, n'est pas non plus une performance, c'est quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection et ce qui est parfait n'accomplit pas de performances, ce qui est parfait oeuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que l'homme soit fait pour autre chose que pour vivre, certes il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L'important est qu'il fasse ce qu'il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui m^me comme une pierre sur le sable. Je peux m^me m'affranchir, du pouvoir de la Mort. Il est vrai que je ne peux me libérer de l'idée que la mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité mais je peux réduire à néant la menace qu'elle constitue en me refusant d'accrocher ma vie à des points de repères aussi précaire que le temps et la gloire."
 
l'ancien a dit:
...le bonheur ne peut pas être enseigné ou transmis.

Peut-être. Mais par contre il me semble qu'on peut transmettre un mode de vie, une société névrosée, des valeurs individualistes et guerrières... Ou l'inverse. On peut transmettre l'écoute, des valeurs de partage, des cadres de vie intéressants, attirer l'attention sur l'intention et l'épanouissement. N'est-ce pas une façon de transmettre le bonheur ? Peut-être que le bonheur se plante comme une graine, ensuite il faut entretenir les conditions pour qu'il pousse.
 
Lotre a dit:
Peut-être que le bonheur se plante comme une graine, ensuite il faut entretenir les conditions pour qu'il pousse.

:prayer:
 
Le plus difficile ce serait de le définir je trouve. Mon prof de philo, quand j'étais au lycée, l'avait définit comme une sorte de béatitude constante, plus tard j'avais vu un film ("Into the Wild" de Sean Penn)qui m'avait marqué entre autre lorsque le protagoniste annonce : "le bonheur n'est fait que pour être partager" (à quelques mots près).
En en faisant une synthèse alors le bonheur ce serait la joie, le plaisir, la béatitude constante pour chaque personne, une utopie en somme un mythe.
Ca me parle beaucoup l'idée que c'est égoïste d'être heureux (seul ou en groupe d'ailleurs) lorsque le reste du monde ne l'est pas, et que c'est donc surement en soi plus une illusion que véritable.
J'aime imaginer comme tout le monde je pense qu'il viendra et qu'il faut le cultiver instant après instant comme dit plus haut. Peut-être est-ce le fait d'essayer de revenir à l'état de graine, de foetus, ou à l'inverse ce serais de courir après, comme la mort. Ca me parait donc soit régressif, soit progressif, ce serait donc plutôt un équilibre, atteignable(ou pas, je suis loin d'être le meilleur pour en juger), au prix d'une sorte d'impassibilité vis-à-vis de soi-même et du monde extérieur.
 
T'as raison, il faudrait le définir. Pour moi, ce n'est pas du tout une béatitude constante. La béatitude, c'est d'avoir la bouche ouverte en gros, de gober les mouches d'extases en regardant le ciel, non ? Or le bonheur s'obtient aussi dans l'action, toujours d'après bibi. En fait fuck le bonheur, ce que je veux c'est l'équilibre heureux.
 
Yep je suis d'accord, c'est le problème de la symbolique des mots et surtout des grands concepts, de leur associer des synonymes pour s'en faire une idée etc.
 
C'est la tour de Babel. Plus personne ne se comprend.

De quel bonheur parlons-nous ? De celui des philosophes de la grèce antique, de celui des philosophes des Lumières, de celui du new-age américain, de celui des asiatiques ? Même si nous nous mettions d'accord sur une définition simple du bonheur, il y a aurait toujours quelqu'un pour la refuser et qui désirerait SA définition du bonheur, à lui, pour lui, par lui.

La religion moderne, une religion à la carte, individualiste, le rejet de la difficulté, de la patience et de la persévérance, le refus des rites et des traditions, un changement constant dissimulé par "l'évolution", la religion moderne c'est un globbish informe fait de termes franglais, de représentations hindouistes, de développement personnel new age et de culture 2.0 Silicon Valley.

La religion moderne n'existe pas car elle n'a pas de fondateur, pas de lieux saints, pas de Livre(s), pas de prophète(s), pas de clergé, enfin, la religion moderne n'a pas de nom.

C'est juste le fantasme de créer une nouvelle société qui serait meilleure que celle des anciens. C'est une crise d'adolescence, une rebellion contre les ainés et l'ordre établi. "Ouais ! Ben si c'est comme je vais partir fonder ma propre religion à moi et tu verra ce que tu verras !" - Et à la fin tu ne vois rien du tout car les projets individualistes et égocentrés meurent avec soi. C'est toujours le collectif, les règles et l'ordre qui perdurent.
 
l'ancien a dit:
Est-ce une question [...] de chimie du cerveau ?

Est-ce que le bonheur c'est arrêter de se poser des questions ?

Tout est dit, sujet suivant :D
 
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