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Jester12

Elfe Mécanique
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14/2/13
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Salut à tous, Psychonautes!

Voilà ça fait quelques temps que je passe pas mal de temps à lire divers TR pendant mon temps libre et je dois avouer que je trouve cela super intéressant. C'est un peu comme lire des compte-rendu de TP de philo' en fait. J'ai l'impression de plus comprendre les mécaniques du cerveau et de l'inconscient en vous lisant tous plutôt qu'en me plongeant tête baissée dans des bouquins. Bref, face à cet engouement, j'ai décidé de vous raconter ma première fois, la portée qu'elle a eu, ainsi que les différentes gymnastiques que mon cher cerveau est capable de faire sous MDMA... :)

Ma première fois remonte à deux ans à peu près. Un ami m'en avait parlé comme d'une chose super géniale et qui rend les gens fusionnels. Ahah! Dis comme ça, ça a vraiment l'air sympa! D'autant plus que, après avoir lu à ce sujet et écouté pas mal de mes potes, je remarque que cette substance s'accorde parfaitement avec ma personnalité. Rien qu'avec de l'alcool, je parle beaucoup, à pleins de gens, rigole tout le temps, et essaie de répandre ma bonne humeur autour de moi.

Je parle de tout ça à ma copine, qui elle aussi est très intéressée une fois que je lui décrit bien la chose. Parfait, on trouve le produit, on se procure deux paras chacun. Jusqu'à là tout va bien. Quant au Set & Setting, par contre, là on a foiré un peu. On a décidé de faire ça en semaine (je sais même plus pourquoi...) alors qu'on bossait tout les deux le lendemain matin (elle en cours et moi en stage). Je pense qu'on avait tout simplement pas imaginé à quoi une descente ressemblait. On pensait que ça serait un peu comme une gueule de bois: erreur.

Bref, il devait être 18h. Nous étions à jeun, et prenons le premier avec un peu d'eau. On essai de plus y penser, et on parle de tout et de rien tout en regardant la télé. Très vite, je sens très légèrement mon touché différent. Et sans m'en rendre compte, je suis en train de caresser le canapé comme un gros pervers. :D Quant à ma copine, toujours rien. Le temps passe un peu, et j'en profite pour lui expliquer ce que je ressens, la douceur qui a envahi mon corps, jusqu'au bout de mes pieds. Oui, je me suis mis pied nus pour mieux caresser ce magnifique tapis. Et je dis bien magnifique, car à ce moment là, tous les superlatifs me venait à l'esprit. Tout était beau, et parfait. Regarder le visage de ma copine était un délice. Je la plaignais qu'elle n'ait encore rien. Cela faisait 30min que nous avions dropé. Je pensais donc que la montée était passé, et que j'avais atteint le plateau avec les sensations que j'avais. Et vu que ma copine n'avait toujours rien, et qu'elle commençait à raler car rien ne marchait avec elle (une prise de champis le mois d'avant, sans succès pour tous les deux), on décide de prendre le deuxième. Encore une autre erreur... :)

Pendant que je continuais à scruter l'appartement de mon frère (que je squatte souvent, et qui à priori était libre jusqu'au lendemain...), ma copine elle était au téléphone avec une amie. Je me sentais d'une mollesse extraordinaire. Je commençais déjà à réfléchir au pourquoi du comment ce sentiment de bien être suprême pouvait m'être procuré par un canapé, un tapis, et la présence de ma tendre. Mais qu'importe, je trouverai pas la réponse, et ce n'était pas grave, rien n'était grave!

Et tout à coup, ma copine raccroche, puis devient toute blanche. Elle me dit qu'elle à froid, alors que je la regarde avec mes gros yeux de chat. Je lui indique donc que c'est la montée et qu'elle ferait mieux de s'asseoir (le tout comme si je m'adressais à un bébé tellement mon débit de voix était lent et faible). Elle n'a même pas eu le temps de s'exécuter qu'elle commença à trembler. J'avais peur. Mes idées n'étaient plus très claires, mais une m'occupait désormais plus que les autres: et si il lui arrivait quelques chose? Qu'ai-je fait? Serais-je en état de lui venir en aide s'il lui arrive quelque chose? Mon dieu que vais-je faire?!? Ni une ni deux, je me lève en me demandant comment je parvenais à un tel exploit. Je l'attrape et la guide vers le lit. Allongée, je me dis que ça irait peut-être mieux... Je suis mort de peur, elle ne réponds plus à mes questions et tremble comme une feuille morte. Elle ferme les yeux, mais me tiens la main pour me montrer qu'elle est toujours là. Ce moment m'a semblé duré une éternité, et s’apparentait à un combat, côte-à-côte. Moi luttant contre la peur que quelque chose lui arrive par ma faute, et elle avec la substance, gagnant peu à peu tout son corps...

Le célèbre adage disant que tout ce qui a un début a une fin était vrai là aussi. Alors que j'étais derrière elle que je la serrais fort contre moi, elle s’arrêta tout à coup de trembler. Inquiet, je lui demande à de multiples reprises si elle va bien, en insistant. Quelques secondes après, elle tourne sa tête délicatement vers moi en ouvrant à nouveau un peu les yeux et me dis: "... Je suis... vraiment... TROP BIEN." Le tout sur un ton à faire planer un moine tibétain. Et c'est à ce moment là que j'ai compris ce qu'était une montée. Premièrement, en la regardant, et puis deuxièmement, en entendant ces doux mots sortir de sa bouche. C'était la plus belle phrase que j'avais entendu, dit par la plus belle personne que je connaissais, et par celle à qui je tenais le plus. Ce flux de bonheur intense ne s’arrêtait pas, j'avais l'impression de ne plus avoir de sang, et que du bonheur coulait dans mes veines. Oui, mon corps ne vivait plus, il flottait. Le bonheur était devenu quelque chose de palpable, de concret, et ne représentait plus une notion indiquant une humeur. Non, c'était une entité. Une entité qui me voulait du bien, sans rien donner en retour. Un pur moment de bonheur. En y repensant, si je devais décrire cette sensation pour ceux qui n'ont jamais touché à la MD, je décrirai ça comme si j'étais un petit enfant, émerveillé par un rien, un matin de Noël, ou je vois que tout mes cadeaux sont sous le sapin en me levant. Cette sensation de bonheur, innocente, incontrôlable, qu'on ne cherche pas à comprendre, mais qu'on saisit aussi fort que l'on peut jusqu'à la faire traverser tout notre être. C'est ce que j'ai ressenti... Ce que nous avons ressenti. Cela a duré un bon moment comme cela, un bon moment même. Quand soudain, mon frère rentra chez lui prendre deux trois affaires...

Nous ne lui avions pas précisé que nous allions prendre des substances illicites. Surtout que lui n'est pas du tout dans ce trip là... Du coup, la scène était vraiment bizarre. De ce que je me souviens, il est rentré dans la chambre, nous a vu dans son lit (il est au fait que nous dormons dedans quelques fois quand il est pas là), encore habillés, avec des sourires jusqu'aux oreilles. Une envie soudaine me force à lui dire que je l'aime. Je ne lui avais jamais dit, et pourtant sur le coup ça me semblait vraiment la meilleure chose à faire, la plus évidente. J'étais limite fier de pouvoir le dire sans pudeur, et j'en voulais secrètement au monde entier pour les conventions sociales imposées qui brident l'expression des sentiments. On lui a alors expliqué notre état. Il l'a plutôt mal pris tel que je le connais et tel que je m'en souviens. Même si je reste persuadé que les mots que j'ai dit l'ont touché. Au final, il a commencé à nous dire que ce qu'on voyait n'était qu'une illusion, que ce n'était pas le monde réel, qu'il fallait redescendre de notre nuage... Bref, que c'était mal ce qu'on avait fait. C'est comme cela qu'on l'a pris en tout cas. Bien que totalement en désaccord avec lui, aucun de nous deux n'avait la force ni l'envie de lui répondre. C'était comme voir quelque chose tomber, qu'on voulait rattraper, mais que où il était déjà trop tard, ça allait forcément touché le sol avant que l'on puisse faire quoi que ce soit. C'était le même sentiment d'impuissance malgré une envie profonde d'agir. Suite à cela, il est reparti, non pas en étant en colère, mais je pense juste un peu déçu de voir son petit frère faire de telles choses. Mais je ne lui en veux pas, et je le comprends. Notamment pour son speech, il ne devait pas savoir que c'est pas du tout le genre de chose à dire à des personnes perchées... Bref, il est parti, et nous avons tenté de repartir dans l'état dans lequel on était. On ne pensait pas y parvenir, mais... c'était sous-estimer le pouvoir de la MD, et surtout, de l'inconscient. Au final, ce n'est pas la MD qui nous fait autant aimé, c'est tout simplement notre cerveau. La substance active n'est que outil. Il était alors à priori simple de repartir. Nous avions le contrôle. Tout me semblait facile à comprendre, la sérotonine monte, du coup je mooooonte aussi! :D Et ça a relativement bien marché!

Cet état a duré plusieurs heures. Se regarder dans les yeux nous portait là où on le souhaitait. S'embrasser était divin, meilleur que le sexe, meilleur que toutes les saveurs du monde. C'était comme plongé dans du coton la bouche la première. Et pourtant, quoi de plus banal qu'un baiser? Mais non, rien à voir. Ce n'était plus un baiser. C'était plus que cela; c'était un geste, liant deux personnes, mêlant amour, tendresse, et partage. Le sens du baiser prenait tout son sens. Et de temps en temps, nous parlions. On parlait ouvertement, plus que d'habitude, et de tout. On s'est dit des choses qu'on ne penserait pas dire, et avons même fait des projets. Quand je repense à ce que m'avait dit mon ami lorsqu'il nous avait parlé de la MD la première fois, il avait pas tort: on était fusionnels. Se toucher, sans même arrière pensées sexuelles, était juste divin. Et le lit dans lequel nous étions s’apparentait à un nuage sur lequel on volait tellement on était léger. Notre corps était léger, mais aussi notre esprit. Rien ne le rattacher à quelque chose de déconcertant ou troublant. C'est comme si on nous avait enlevé un voile plein d'impuretés devant nous, et que tout à coup on voyait plus clair. C'était valable pour tout nos sens.

S'en est suivi une période de fou rire. Un poster de Bart Simpson souriant nous a littéralement fait exploser de rire. On s'imaginait qu'il était perché comme nous (grand yeux, dents serrées, si si, la ressemblance était frappante sur le coup! ^^). Une fois notre état un peu plus stable, on décide de prolonger au maximum l'expérience, en voulant nourrir nos sens avec tout ce qu'on avait sous la main. On pense donc à une douche. Après quelques minutes impliquées par notre lenteur, nous y sommes. Dans la pénombre, juste avec l'éclairage du radiateur, sous l'eau chaude. C'était un peu comme si des milliers de petites mains caressaient notre corps tout en voulant notre bonheur. Qu'elles étaient gentilles ces gouttelettes... Après cela, nous avons aussi eu une petite période où nous avons pensé à tous les gens que nous aimions, même si au final, on voulait resté à deux, dans notre monde. Nous retournâmes au lit.

Après un léger sentiment de frustration lié à la descente que nous venions d'amorcer, il était temps de se laissé aller dans les bras de Morphée. Il devait être... 2 ou 3h. Je n'en suis plus certain. C'est à ce moment là que j'ai commencé à faire ce que j'appelle de la gymnastique intellectuelle. On ne parlait plus, on était dans le noir, et on essayait désespérément de dormir. On ne connaissait pas cette sensation de fatigue qu'il est impossible à rassasier. C'est alors que mon cerveau pris les commandes. Et quand je dis mon cerveau, je fais référence au fait que j'avais lâché prise, ce n'était plus ma conscience qui me faisait agir. J'étais spectateur des limbes de mon moi profond. Le début était très brouillon. Je voyais des chiffres partout, et j'étais convaincu qu'il fallait que je résolve une équation pour pouvoir... pour pouvoir je ne sais pas trop quoi au final. Arrêter et passer à autre chose? Dormir? Je manipulais donc les chiffres, je les déplaçais, et je les agençais entre eux de manière à faire de belles équations qui sur le coup me semblaient enfantines tellement tout se faisait à une vitesse hallucinante. Je sentais tout de même la fatigue. Mais ce n'était pas terminé. Après les chiffres, les lettres. Oui, ça peut sembler marrant, mais pour le coup je trouvais ça d'un naturel! Cette fois-ci, les lettres formaient des mots, et je devais placer tout les mots finissant par "i" d'un côté, et tous les autres de l'autre. C'était à n'en plus finir, et je commençais à trouver cela agaçant de par le côté répétitif et envoutant. Mon cerveau grouillait d'information, et comptait bien me le montrer! C'était un peu comme si quelqu'un me disait: "Tu veux dormir? Mais pourquoi dormir? Regarde ce que je peux te faire faire avec des chiffres, et des mots! C'est merveilleux, vient on continue!" Jusqu'au moment où... J'ai réussi, j'ai placé tout les mots en "i" d'un côté. Un grand soulagement, et un sentiment d'apaisement profond procuré par le travail accompli. C'est comme un peu du masochisme. Mon cerveau me fait faire des chose pas top top à première vue, mais quand je termine... Ah, le bonheur. Encore lui. Et ensuite... Dodo. :)

Nous avions pensé à mettre le réveil avant notre trip. Et oui, on pensait réellement aller au boulot. Le réveil qui ne fut pas si dur que ça, nous révélait tout de même une vérité implacable: je suis incapable de bouger à une vitesse dite normale, si normalité il y a, alors travailler... inimaginable! Et bizarrement, l'idée qui sur le moment semblait la meilleur nous est venue: "et si on allait campait dans les bois? " - "Oh oui, génial! On va d'abord acheter de quoi manger puis on va se poser." Hop, on s'habille, on prend la voiture, et direction le magasin. Le trajet a été une sacrée expérience. La voiture ne roulait pas, non, elle flottait elle aussi. Tournait-elle à la MD elle aussi? La vitesse de croisière était de 30Km/h, ce qui nous semblait vraiment génial pour tout admirer en étant en sécurité. On commençait donc à se demander pourquoi on roulait pas tout le temps à cette vitesse. De même pour le magasin, on se demandait pourquoi les gens marchaient tous vite. Nous avons déduit que tous les gens devraient au moins une fois prendre de la MD dans leur vie. On remettait tout en cause, et souvent pour une meilleure approche. Ce n'est qu'un petit exemple anodin, mais sur le coup nous avons poussé la chose un peu plus et sommes arrivés au fait que quelque soit la substance prise, cela permet généralement de révéler beaucoup sur soi même, mais surtout sur la société dans laquelle on vit. Réflexion désormais faite à chaque prise, MD ou autre.

Nous avons donc terminé toute la matinée en pleine forêt, dans la tente, sans rien manger finalement. On avait pas faim du tout... J'ai appelé mon boulot pour leur dire que je venais que l'aprem car j'étais malade (quelle maladie!), et voilà. Sacré expérience qui depuis reste ancré en nous. Même si nous avons pas fait tout parfaitement, on a réussi a vraiment apprécier. C'est un peu comme la vie, elle n'est pas parfaite, mais il y a toujours moyen d'apprécier les choses qu'elle nous offre. Depuis, on fait encore de temps en temps des soirées MD avec des potes, ou alors en couple, comme cette si belle première fois...

EDIT: Je tiens tout de même à préciser que suite à cette première fois, j'ai tellement était fasciné par les effets produits que j'ai eu du mal à penser à autre chose pendant, sérieusement, au moins une bonne semaine (ma copine également je pense). J'en voulais encore... Mais bon, j'ai mes principes, et je sais là où j'ai placé mes limites donc pas de gros risques de ce côté là. Tout ça pour dire que malgré tout ce qu'on peut avoir comme idées, ou comme convictions concernant les drogues avant une prise, ces dernières seront toujours mises à mal pendant un petit moment après. Suffit de pas céder, mais ça, c'est une autre histoire...


Merci de m'avoir lu, et désolé pour la longueur. Mais tant qu'à raconter, autant y mettre les détails. ;)

Jester12
 
La preuve que la md peut se prendre même en tout ptit comité! Je te comprends parfaitement mec ;)
 
Pendant très longtemps suite à ma première prise j'ai continué à faire comme ça, petit comité dans des apparts'. J'avais beaucoup de mal à imaginer prendre de la MD en concert ou dans un festival. Pour moi, c'était avant tout associé à la douceur et la volupté de l'âme.

Mais, avec le temps... j'ai aussi appris à l'apprécier dans des contextes plus bruyants et actifs! Il a fallut un peu de temps. Et c'est vrai que c'est vraiment génial également quand on a compris le truc. J'ai jamais autant danser que sous MD. Par contre c'est pas du tout la même défonce, et pourtant bel et bien le même produit. Beaucoup de personne me comprenaient pas vraiment quand je leur expliquais que je prenais ça avec ma copine des fois, dans un appart', avec un peu de musique. Content de voir que certains partagent cette vision des choses. :)
 
Mon ami ton trip report m'a fait vibrer ! Ralala ! Ca me fait penser à ma première à la Mdma il y a de ça 4 ans et demi avec ma copine de l'époque c'était tellement beau.. Tu m'a mis l'au à la bouche là je dois t'avouer. Malheureusement mon amoureuse d'aujourd'hui, bien qu'elle accepete mon consol occasionnelle de produit divers et variés n'est pas trop du genre à s'y aventurer. Un jour peut être la convaincrais-je de prendre un peu de Mdma; j'en rêve secrètement :p (Personnellement c'est en couple que la Md à mon gout révèle toute sa magie :D)

Edit: Ah et bien justement je fais parti de ceux qui préfère prendre la MaDemoiselle en petit comité (elle fait un peu pervers cette phrase xD), le côté empathogène est je trouve bien plus présent quand on est avec son amour, ou avec ses meilleurs amis. Cette connexion se fait bien plus rapidement, intensément, et profondément, et rien n'empêche de mettre la musique à fond les ballons. Combien de fois me suis-je retrouvé à danser sans m'arrêter, avec mes amis, tous en cercle au milieu du salon.. Ralala, que de bons et beaux souvenirs :-)
 
J'approuve à 100%. L'amour comme on le sait tous est l'essence même de la MD. C'est ce qu'elle révèle par dessus tout et pour chacun. Quoi de mieux que de partager ce moment de pur bonheur en intimité avec celle que l'on aime pour profiter au maximum? La réponse me semble évidente...

J'espère pour toi que tu pourras retrouver ça. :)
 
J'aimerais bien aussi. Un jour si ma copine veut on le fera. En attendant la Mdma je risque pas d'en reprendre, sauf avec elle. Mais si l'occasion ne se présente jamais ce n'est pas bien grave; je n'ai pas besoin de Md pour savourer mes instants d'amour en sa présence. Ce serait plus pour le délire et pour lui faire découvrir. Un jour peut être :)
 
J'ai bien aimé ton TR mais ce qui me derange ces que tu ne parle même pas de musique :O ? surtout pour une premier prise, je me souvient la miennes c'etait en event ( Reverze 2013 ) et sa restera le plus beau jour de ma vie <3
 
Softyus a dit:
J'ai bien aimé ton TR mais ce qui me derange ces que tu ne parle même pas de musique :O ? surtout pour une premier prise, je me souvient la miennes c'etait en event ( Reverze 2013 ) et sa restera le plus beau jour de ma vie <3

C'est vrai que maintenant en y repensant, ça me fait bizarre, mais en effet on a pas du tout écouter de musique. On était tellement subjugué par les effets qu'on avait qu'on a même pas pensé à ça. Mais je suis d'accord avec toi, depuis, toutes les autres prises ont eu lieu avec de la musique tout le long. Ça ajoute vraiment une dimension, et je regrette un peu de pas en avoir mis pour ce premier trip... Tant pis. :)
 
:D je trouve que avec la musique les etat la perception du son et tout son enorme surtout que moi si ils n'y a pas de musique sa ne va pas ^^ Mais bon comme tu dit tant pis mais tu a pu remarquer que apres avec la musique c'etait encore meilleur :D
 
Ah oui ! La musique et son compagnon le petit cumulus personnel et cotonneux ^^
 
Boubou75 a dit:
La preuve que la md peut se prendre même en tout ptit comité! Je te comprends parfaitement mec ;)



La MD ne se prend qu'en petit comité :twisted: :mrgreen:
 
Ton TR est ouf, il donne tellement envie .. J'en ai pris jeudi en petit comité -chose que je n'avais encore jamais faite, car j'ai pris ma première en soirée, et depuis, c'est toujours avec du gros son- car je voulais justement ces effets qui relèvent plus du mental, et au final, j'ai atrocement manqué de son. (un connard a pété les enceintes et nous n'avions qu'un iPhone) c'était vachement dur pour la montée, après c'est allé mieux, mais y'avais comme un vide, sans gros caissons .. Après, faut dire que ma meilleure pote était trop bizarre car elle avait fait un gros mélange champ/md/alcool/weed, donc elle était pas du tout avec nous, et les autres étaient juste des potes normaux. Je me dis que si je retente ce sera avec mes meilleurs potes, ou mon copain, qui sait ? En tout cas ton TR m'as redonné la motive ! Merci l'ami :)
 
Je trouve ça vachement intéressant avec la MD, le fait qu'il y ait vraiment deux visions des, deux approches différentes... Celle que beaucoup testent et adoptent en premier, lors d'une grosse soirée / festival / concert avec beaucoup de son et une énergie qui va avec. Et l'autre qui est un peu son inverse, petit comité, avec des gens proches, et une douceur exacerbée présente toute la soirée. Ce set and setting est beaucoup plus rare d'après ce qu'il m'a été donné de voir / avoir comme retour, et je trouve ça vraiment dommage. Dans l'idéal, faut vraiment tester les deux approches car c'est vraiment deux trips différents selon moi.

Ton TR est ouf, il donne tellement envie .. J'en ai pris jeudi en petit comité -chose que je n'avais encore jamais faite, car j'ai pris ma première en soirée, et depuis, c'est toujours avec du gros son- car je voulais justement ces effets qui relèvent plus du mental, et au final, j'ai atrocement manqué de son. (un connard a pété les enceintes et nous n'avions qu'un iPhone) c'était vachement dur pour la montée, après c'est allé mieux, mais y'avais comme un vide, sans gros caissons .. Après, faut dire que ma meilleure pote était trop bizarre car elle avait fait un gros mélange champ/md/alcool/weed, donc elle était pas du tout avec nous, et les autres étaient juste des potes normaux. Je me dis que si je retente ce sera avec mes meilleurs potes, ou mon copain, qui sait ? En tout cas ton TR m'as redonné la motive ! Merci l'ami

Merci, ravi que mon TR plaise. :) J'espère pour toi que tu auras l'occasion de retenter ça dans un meilleur contexte, car je suis persuadé que c'est une expérience qui ne peut être que bénéfique lorsqu'elle est bien préparée. Comme tu dis, ta prise de jeudi dernier n'était pas des plus réussies donc ne te fie pas à ça.
 
J'ai deja test la md en petit comité et personellement ca ne vaux rien je me suis pas eclaté comme si j'etait en soirée avec du bon son parcontre a un moment j'ai mi du son sur la tuture de mon pote la c'etait l'eclate total pour MD=Gros son obligatoirement sinon tu profite pas du plein trip.
 
Tu vois ton avatar.
Je tire à peux près la même tête devant mon pc là.

Dit. On parle bien de MDMA là. La drogue qui te rend tout mous, tout collant et amoureux de la première brindille qui touche tes bras?
De la drogue que quand une fille elle te parle, t'as un sourire béas jusqu'au oreille et même pas tu dis trois mots à la suite?
Que pour le peux que l'atmosphère se chauffe un peux c'était comme si t'était en train de faire l'amour?

En plus on parle bien d'une drogue qui te fait communiquer? Donc entre gens de bonne compagnie c'est sûrement mieux.
Fin je sais pas.

Tu parles d'XTC ou de MD? Softyus.

Car pour ta santé et si ton kiff c'est t'éclater sur le son pour le son avec le son.
Finalement je te déconseillerai la D. Tu vas te forger une tolérance qui sert à rien à part grillé ton cerveau. En plus la descente tu vois c'est quoi le délire j'espère pour toi. Elle est pas jolie.

Et t'as essayer d'en taper vraiment en petit comité et en mode posé genre en chambre/salon? Car tu peux tout à fait mettre du gros son et faire des câlins je dis pas.
Mais je dirais aussi que comme beaucoup de drogue, pas se faire chier avec la musique, caller une ambiance quoi :mrgreen:
 
Je n'ai jamais testé la MDMA dans un tel cadre, en appartement, et j'avoue que j'ai toujours été un peu réticente à cette idée. Enfin quoi, sous MD, on bouge, on saute de tous les côtés, c'est la folie, tu as un trop plein d'énergie qu'il faut absolument dégager en dansant et en te rendant à moitié sourd devant du son !
Ceci dit, ton TR remet un peu en question cette vision ; cet autre côté que tu as exploité, et que je n'envisageais pas du tout, ne semble pas mal du tout.

A voir, je m'y essayerai peut-être !
Par curiosité, tu sais combien vous aviez pris ?

En tout cas, bon TR, merci du partage !


Edit : Stonix, personnellement, la MD me rend vraiment tout sauf molle. Et quoi de mieux que d'être câlin en concert, quand t'as tous pleins de gens que tu connais pas dans le même état que toi à découvrir et à serrer dans tes bras ? Pleins de bonnasses de partout ? T'as généralement tes potes avec toi ; les moments où tu essayes de hurler pour communiquer, c'est marrant, moi je trouve que c'est de la complicité. Et quand tu sors fumer une clope ou un buzz, tu peux discuter, c'est un peu comme si tu sortais d'une épreuve, et que tu te retrouvais et retrouvais tes autres.

Il n'y a personne à convaincre, rien n'est mieux : c'est juste une utilisation différente d'une même drogue.
 
La MDMA tu en prend en mode trop callé, tu verras comment tu seras troppp calllléééééé.
J'ai déjà tester et j'ai vu faire des gens qui s'endorment pendant la monté tellement ils sont biiiiennnn.
 
Softyus a dit:
J'ai deja test la md en petit comité et personellement ca ne vaux rien je me suis pas eclaté comme si j'etait en soirée avec du bon son parcontre a un moment j'ai mi du son sur la tuture de mon pote la c'etait l'eclate total pour MD=Gros son obligatoirement sinon tu profite pas du plein trip.

Désolé mais je ne suis vraiment pas d'accord, dire que cela ne vaut rien ca veut tout simplement dire que t'es passé à côté du truc. A mon sens, tu devais pas avoir le set que tu souhaitais du coup forcément c'est un peu comme si ton cerveau se braque. Prendre de la MD en petit comité c'est vouloir approcher la chose sous un nouvel angle. Si tu t'attends à la défonce que t'as en plein concert au milieu de centaines de gens beh c'est sur que t'y arriveras pas. Par contre, si tu fais ça avec l'esprit ouvert en sachant que ça va être différent, crois-moi la perche tu l'auras et comme il faut! La différence ne réside pas dans l'intensité de la chose, seulement dans la direction du trip.

Si je peux me permettre, je te conseille un jour si t'as l'occasion de trouver les bonnes personnes et la bonne soirée pour retester. Préférer la défonce MD en mode festival / concert / etc... OK. Ne pas aimer la défonce MD en petit comité, IMPOSSIBLE. ;)

Lesbos a dit:
Je n'ai jamais testé la MDMA dans un tel cadre, en appartement, et j'avoue que j'ai toujours été un peu réticente à cette idée. Enfin quoi, sous MD, on bouge, on saute de tous les côtés, c'est la folie, tu as un trop plein d'énergie qu'il faut absolument dégager en dansant et en te rendant à moitié sourd devant du son !
Ceci dit, ton TR remet un peu en question cette vision ; cet autre côté que tu as exploité, et que je n'envisageais pas du tout, ne semble pas mal du tout.

A voir, je m'y essayerai peut-être !
Par curiosité, tu sais combien vous aviez pris ?

En tout cas, bon TR, merci du partage !


Edit : Stonix, personnellement, la MD me rend vraiment tout sauf molle. Et quoi de mieux que d'être câlin en concert, quand t'as tous pleins de gens que tu connais pas dans le même état que toi à découvrir et à serrer dans tes bras ? Pleins de bonnasses de partout ? T'as généralement tes potes avec toi ; les moments où tu essayes de hurler pour communiquer, c'est marrant, moi je trouve que c'est de la complicité. Et quand tu sors fumer une clope ou un buzz, tu peux discuter, c'est un peu comme si tu sortais d'une épreuve, et que tu te retrouvais et retrouvais tes autres.

Il n'y a personne à convaincre, rien n'est mieux : c'est juste une utilisation différente d'une même drogue.

Je comprends totalement ta réflexion puisque moi j'ai eu la même à mes débuts mais dans le sens inverse. Je me voyais pas prendre de la MD avec plein de gens, de la musique à fond, dehors... Pour moi c'était vraiment fait pour une défonce intime, pure, douce, et parfaite. Or, maintenant, j'ai très bien apprivoisé la MD en milieu "hystérique", euphorique, et énergétique si je puis dire, et c'est tout aussi kiffant mais dans un autre sens.

Du coup, je te conseille également fortement de tester en petit comité, ne serait-ce que pour apprendre à connaitre tout ce que peut offrir cette chère substance. :P Je doute que tu sois déçu, sauf si évidemment dès le début tu cherches les mêmes effets que lors de tes précédentes soirées MD.

Et pour ta question, nous avions pris environ 0.25 chacun. En tout cas, ravi que mon TR t&#8217;aie plu, et j'espère pour toi que vivras un truc semblable un jour. ;)

Stonix a dit:
La MDMA tu en prend en mode trop callé, tu verras comment tu seras troppp calllléééééé.
J'ai déjà tester et j'ai vu faire des gens qui s'endorment pendant la monté tellement ils sont biiiiennnn.

S'endormir? Sérieux? Lol, j'ai jamais vu ça par contre. La montée au contraire moi j'ai l'impression que c'est le moment où mon corps est le moins calme. Mentalement c'est doux parfait, mais physiquement c'est autre chose. C'est comme si je sentais le trucs dans mon corps. Par contre je comprends que certaines personnes me regardant puissent croire que je dorme. Chez moi, la montée est souvent un moment de bonheur assez égoïste.
 
Moi je sais pas. Je vais te faire le TR de ma dernière session MD. J'ai la tchatche et j'en ai jamais fait de TR MD. Tu m'as l'air sympathique. Je te fait les honneurs du truc.





Stonix à prit de la MD!


Hey ouai. Depuis Dour on peux pas dire que j'avais eu la MD dans mon coeur. Toute cette bestialité. Autant de pouvoir destructeur et créateur en une si petite pierre. Et les gens se défonce à ça? Sont vraiment déprimé les gens.

En plus moi je le suis un peux aussi alors j'ai était faible et je me suis laissez aguicher. Comme ça, une trace. Trois mois plus tard une autre. Bientôt je me disais, ouai. Allez. On en retapera, voir ce que ça fait vraiment cette came. Car j'avais déjà test avant mais non, on va dire., sans plus (La kétamine et le LSD entraient également dans ma vie, comment aurait il pu en être autrement.)

Alors la dernière fois j'étais chez quelqu'un avec des gens. Et on revenais d'un soirée un peux bancale, le DJ était déchiré (a la MD bien évidement) et à juste fait de la merde. Le son était pourri, entendez par là mal posé, même son pote pas DJ est juste venu faire passer des chansons que c'était mieux, pour vous dire.
Et donc on est rentré chez les copains qui eu était fonfon.

J'ai du lancer un : " Et sinon, on se f'rait pas des paras là plutôt "
On a regarder ce qu'on avait et y'avait moyen en faite.

Alors on c'est éclaté un para chacun et on a attendu. J'avais plus trop peur de la monté, mon cerveau avait déjà fait trois fois le tour de mon slip depuis Dour et le sentiment de confiance et de tranquillité ne pouvait être rompu.

J'ai le style pour imposer le rythme dans une discutions, comme tu le lis j'ai une grande gueule.
C'est quand j'ai commencer à me caresser la jambe de manière compulsive que j'ai compris qu'il y avait un truc louche dans l'atmosphère.

Je me relève car j'étais assis depuis pas mal de temps en disant que ouai ça y est je monte tout en prenant la direction des chiottes et bien sûr je tangue car j'ai plus trop d'équilibre, on me donne du courage, c'est qu'il fait froid en bas. J'en profiter pour me vider avant d'être tout tendu, un petit réflexe bien pratique a avoir si j'ose dire.

A peine remonté que c'était la folie, j'étais torse nu et je commencer a raconter un peux n'importe quoi. La chaleur s'emparait de moi et elle gagner progressivement ma tête.
Le tactile devint fort présent car je ressentais la texture des habits que je porter encore.

Je commencer alors à masser la fille, chose que j'avais suggérer au moment de la prise des paras.
Je deviens donc fou furieux.

Le contact de sa peau est tangible sous mes doigts (Oui mais encore?) et me rappel les festivals en été où complètement allumé au sky je massais de la biche sous le soleil. On reprend tous un para.
Je me perd vraiment dans le massage, les autres parlent, rigolent même que des fois j'interviens mais je ne sais plus ce que j'ai dit. Je reste sur le massage.
Elle me propose souvent d'arrêter mais je n'en ai pas envie. Elle est contente.

Je m'arrête quand même au bout d'une heure ou deux. Je n'ai presque plus d'équilibre. En plus je crois qu'on en a mis a nouveau dans un verre.

Je parle parfois et je remarque comment ma langue fourche, les lapsus, les mini trous noir mémoriel qui se forme, je n'aime pas tellement ça avec la drogue mais comme je suis avec mes amis, on rigole bien.

Je la masse de nouveau, je serre des dents extrêmement fort mais je bois de l'eau régulièrement. J'ai très chaud.
Je me colle a la fille autant que je peux, ma tête contre sa tête, moi poitrine contre son dos mes mains dans ses cheveux. C'est plus vraiment un massage, c'est même pas (a peine) sexuel c'est juste le kiff absolue.
Vous savez, quand ça fait ça dans la tête.

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Après ça c'est calmé et je voulais pas descendre car j'étais en manque de séroto. Alors on a fait un thé et manger au petit matin.
Puis on a dormi et c'était cool.
 
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