GaetanCz
Elfe Mécanique
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Merci Laura, super intéressant ce post très détaillé.
J'ajoute juste que comme tu dis, j'ai l'impression qu'on a un "moi contemplatif" qui est juste la pour acceuillir les sensations, l'expérience. Et puis l'égo pour se mettre au centre de cette expérience, la traduire mentalement, lui donner un sens, une interprétation.
Souvent les deux sont simultanés. Parfois le contemplatif s'exprime plus, on est plus dans le moment, on se pose pas trop de questions sur ce que l'on vit, on le vit juste. Parfois l'ego s'exprime plus quand on veut faire un retour d'expérience, analyser un comportement, la société etc.. donner son point de vue.
On a envie que les deux fonctionnent sainement et de manière équilibrée, comme ça on alterne les deux états. On vit les expériences sensoriellement, emotionellement après on y prend du recul etc... comme ça on avance.
Quand l'ego est trop fort -> on s'autorise même plus à vivre vraiment les expériences, on veut comme tout controler, tout comprendre.
Quand le contemplatif est trop fort, c'est la perte d'ego et on arrive plus à prendre du recul, à mettre des mots sur ce qu'on vit, et là ça peut devenir un "état pathologique".
Mais avoir des pertes d'ego momentanément pour vivre l'expérience à fond, en soi, ne serait pas désastreux si bien vécu. Je trouve ça même très bénéfiques et beaux pour ceux qui arrivent à le vivre bien et revenir ensuite à un ego.
Dans mon cas, j'ai observé ce sont des parties en nous traumatisés, qui ne permettent pas ce lacher-prise, suite à de grands traumas. Du coup on veut par la suite, tout controler pour éviter de revivre le trauma. Mais aussi des parties en nous trop orgeuilleuses qui pensent tout savoir sur la vie qui bloquent ça.
En adoucissant les parties orgeuilleuses et en guérissant les parties traumatisées, on peut mieux s'équilibrer et laisser la vie plus couler (sensoriellement, emotionellement).
J'ajoute juste que comme tu dis, j'ai l'impression qu'on a un "moi contemplatif" qui est juste la pour acceuillir les sensations, l'expérience. Et puis l'égo pour se mettre au centre de cette expérience, la traduire mentalement, lui donner un sens, une interprétation.
Souvent les deux sont simultanés. Parfois le contemplatif s'exprime plus, on est plus dans le moment, on se pose pas trop de questions sur ce que l'on vit, on le vit juste. Parfois l'ego s'exprime plus quand on veut faire un retour d'expérience, analyser un comportement, la société etc.. donner son point de vue.
On a envie que les deux fonctionnent sainement et de manière équilibrée, comme ça on alterne les deux états. On vit les expériences sensoriellement, emotionellement après on y prend du recul etc... comme ça on avance.
Quand l'ego est trop fort -> on s'autorise même plus à vivre vraiment les expériences, on veut comme tout controler, tout comprendre.
Quand le contemplatif est trop fort, c'est la perte d'ego et on arrive plus à prendre du recul, à mettre des mots sur ce qu'on vit, et là ça peut devenir un "état pathologique".
Mais avoir des pertes d'ego momentanément pour vivre l'expérience à fond, en soi, ne serait pas désastreux si bien vécu. Je trouve ça même très bénéfiques et beaux pour ceux qui arrivent à le vivre bien et revenir ensuite à un ego.
Dans mon cas, j'ai observé ce sont des parties en nous traumatisés, qui ne permettent pas ce lacher-prise, suite à de grands traumas. Du coup on veut par la suite, tout controler pour éviter de revivre le trauma. Mais aussi des parties en nous trop orgeuilleuses qui pensent tout savoir sur la vie qui bloquent ça.
En adoucissant les parties orgeuilleuses et en guérissant les parties traumatisées, on peut mieux s'équilibrer et laisser la vie plus couler (sensoriellement, emotionellement).