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LA NEVROSE, en tant que structure psychique

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Deleted-1

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LA NÉVROSE N’EST PAS UNE MALADIE​


INTRODUCTION - cette vidéo sur la différence entre le normal et le pathologique est conseillée, dont voici un extrait :

La psychose et la névrose ne sont pas des maladies, ce sont des structures que nous avons tous. Une structure psychique c’est comme un plan de maison, où il y a des lieux de vie, des couloirs, des passages obligés, et ces plans sont différents selon la maison dont on parle, selon la structure.

Une autre image parlante est celle de la voiture. Il y a différents modèles, la voiture névrotique, la voiture psychotique, chaque voiture a sa façon de gérer les courbes, à sa tenue de route propre, des amortisseurs particuliers pour encaisser les bosses et les secousses sur la route de la vie. Chaque voiture sera plus ou moins équipée d’air bag, mais tant que la voiture est sur la route, on dit qu’elle tient la route et permet à l’individu de passer la vie de manière suffisamment adaptée pour avoir une vie sociale correcte, et pour pouvoir vivre en surmontant les problématiques du quotidien.

La forme pathologique de la structure apparait en cas de sortie de route, quand on décompense. D’une névrose ou d’une psychose compensée, adaptée aux normes sociales et aux lois inhérentes à notre société, on en arrive à une névrose ou psychose décompensée, et on apparait comme anormal à ses yeux ou aux yeux d’autrui. Il s'agit alors de la même personne, avec le même psychisme, mais qui dans le continuum normal anormal, va virer à une condition d’existence dite pathologique, en décompensant.


Cet article propose une première approche de la structure mentale qu’est la névrose. Il ne s’agit donc pas de traiter spécifiquement la névrose comme une maladie, puisque tout être humain semble potentiellement capable d’avoir des troubles névrotiques. Les troubles apparaissent de façon transitoire après certains stress, ou naturellement à certaines étapes du développement de son psychique. De manière épisodique, les symptômes névrotiques surviennent donc dans l’enfance, à l’adolescence, et plus tard à l’âge adulte selon les situations vécues.

Les symptômes sont des messagers, chargés d’annoncer que l’angoisse est d’en train de monter depuis les tréfonds de l’esprit de l’individu. Il ne sont jamais que des comportements normaux, mais pathologiques de par leur répétition. Pour parler de névrose pathologique, il faudra donc que l’excès de répétition des symptômes névrotiques nuisent à l’individu, d’une quelconque manière. Autrement, sa structure névrotique lui donnera une apparence normale, avec un comportement pro-social, comme la majorité des gens que l’on croise tous les jours. Pour la suite de l’article, le lecteur aura à départager ce qui tient d’un comportement normal ou pathologique, à propos des caractéristiques propres aux névroses. La notion de normalité étant très différente selon chacun, son éducation, son vécu, son milieu, sa culture, etc...


NÉVROSES ET RELATIONS SOCIALES

Le névrosé est prit dans le piège du regard de l’autre, quand il se demande très souvent ce qu’autrui pense de lui. A tel point que c’est l’autre qui lui dit qui il est. Pour formuler la manière dont se structure la pensée du névrosé, c’est comme si il se demandait en regardant un tel : « Que penses tu de moi maintenant, hier, et demain ? »

Le névrosé va s’assurer que sa réalité est partagée avec l’Autre, et parfois même jusqu’au mépris de sa propre singularité. Il passe tellement de temps à essayer de savoir ce que l’autre pense de lui, qu’il se conformerait aux attentes d’autrui, pour donner aux gens une image de lui choisie, conditionnée, en paraissant de manière à ce qu’autrui témoigne favorablement de son comportement en le reconnaissant comme ceci ou comme cela. Il y a là une attitude conformiste que l’on retrouve tous les jours dans les relations sociales, par exemple la cordialité affichée au travail, entre voisins ou chez un commerçant, pour faire bonne figure. Pour être critique, on peut franchement parler de comportement hypocrite, mais nécessaire à une bonne entente en collectivité.

Autrement, le névrosé cherche à savoir ce qu’autrui a vu de lui, quelque chose que lui-même n’aurait pas vu, une chose qui lui aurait échappé à lui-même mais que l’autre a su voir. Il y a là une forme d’altérité, où le névrosé se reconnaitrait dans l’autre au travers de phases réflexives de sa personnalité, par un mouvement mimétique de sympathie ou d’empathie.

La névrose se différencie de la psychose sur ces trois notions :

- il y a la conscience de la morbidité des troubles,
- il n'y a pas la perte du sens de la réalité,
- il n'y a pas de confusion entre réalité extérieure et réalité intérieure.

Le névrosé est au monde, il existe sans en douter, mais il ne sait pas ce qu’il est pour l’Autre, dans l’autre. Alors que le sujet psychotique impose aux autres ce qu’il est, pour que la question de son existence ne se pose pas (il dira « Je suis comme ça » pour ne pas avoir à se demander comment il est véritablement). Le psychotique dit qu’il est, parce qu’il n’est pas certain d’être, ce qui peut le rassurer.
Vis à vis du plaisir, le névrosé n’arrive pas à se satisfaire, à jouir complètement. Alors que le psychotique est jouit par l’Autre (par exemple quand on se prend pour le fils de Dieu), il est l’objet de cet Autre.


ORIGINES

La névrose est une affection psychogène où les symptômes sont l’expression d’un conflit psychique trouvant ses racines dans l’histoire infantile du sujet, et constituant un compromis entre désir et défense de son intégrité quand à la satisfaction de ses désirs.

Les trois premières années après la naissance se passent relativement bien. Au moment de l'œdipe (vers 4/5 ans), il y a un conflit entre désir et défense (ou refoulement) qui n'est pas résolu, pré-structurant le Moi de manière névrotique afin d'intérioriser les interdits moraux et culturels des parents. La période de latence se passe sans difficultés apparentes. Les expériences pubertaires vont permettre l'éclosion du Moi névrotique, ou le réparer si besoin est.

Le névrosé (individu qui s'est construit un système de relations à l'Autre de type névrotique) a connu l'œdipe lorsqu’il a intégré les interdits parentaux et sociétaux, mais le conflit interpersonnel n'a pas été résolu (pour faire très simple, l’enfant en veut au parent dominant d’être responsable de ses angoisses, et l’accuse d’être à l’origine de ses maux et difficultés à être, en le tenant comme bouc émissaire). Le but de la névrose est alors d'éviter l'angoisse soit par reconversion somatique en s’interdisant de jouir (acceptation du renoncement au plaisir immédiat), soit par adoption de rites obsessionnels au fil des expériences de l’enfant qui grandit.


SYMPTÔMES - Ici on sera dans la pathologie

Idées dépressive :

- Perte d’estime de soi
- Sentiment d’auto-dévalorisation
- Insatisfaction
- Idées d’indignité, incurabilité, culpabilité extrême, pessimisme par rapport à l’extérieur, dégoût de la vie, du futur
- Rumination
- Fatigue
- Hyper émotivité, hypersensibilité, irritabilité, crises de colère ou à l’inverse anesthésie affective
- Pensée suicidaire

Ralentissement :

- Ralentissement de la pensée, ruminations autour de deux ou trois idées, peu de réponses
- Troubles de la concentration et de l’attention
- Ralentissement psychomoteur (de la marche et du débit verbal), fatigue physique du matin au soir

La maladie des nerfs

L’ambivalence que l’on retrouve chez les névrosés se situe dans la notion de symptôme : le symptôme qui est un compromis entre désir et défense est à la fois un lieu de souffrance et en même temps un lieu de jouissance selon Freud. Comme symptôme de base il y a l’anxiété et l’angoisse, puis surgissent les principaux symptômes névrotiques : phobies, obsessions, somatisations. Selon les conceptions théoriques que l’on a, ces symptômes secondaires s’expliquent par le mécanisme d’un conditionnement (théorie comportementaliste) ou par le jeu des mécanismes de défense contre l’angoisse (théorie psychanalytique). Dans tous les cas le symptôme est une réaction pour protéger son intégrité de son environnement, ou d'elle-même.

Vis à vis de la réalité extérieure

Un névrosé n’a pas d’expérience incommunicable avec la réalité. Il peut y éprouver une souffrance, mais cette souffrance qu’il arrive à communiquer ne paraîtra jamais totalement étrangère et incompréhensible aux autres, qui l’auront souvent éprouvée eux-mêmes de façon plus brève et moins forte. Surtout, cette souffrance ne détache pas le névrosé de la réalité. Il négocie avec la réalité par toutes sortes d’aménagements, mais ne rompt pas avec elle, et il ne la remplace pas par une néo-réalité unique et personnelle (comme le ferait le psychotique dans un délire).

La diminution ou la perte de la capacité de communiquer est en partie la conséquence de la situation précédente

Il peut exister des troubles de la communication dans les névroses. Certaines inhibitions gênent considérablement la communication. Elle n’est toutefois jamais complètement interrompue ou même si elle l’est, ce sera de façon explicable. Par exemple dans le cas d’une stupeur hystérique après un stress. Certains aménagements de la relation permettent généralement à la communication de reprendre ou de s’améliorer dans le cadre d’une névrose, alors que ces aménagements sont le plus souvent inefficaces dans les psychoses. Par ailleurs quand la capacité de communication est troublée dans les névroses, le trouble y est plus quantitatif que qualitatif et, quand la communication passe, les informations sont le plus souvent immédiatement exploitables.

Reconnaissance des troubles

Un des caractères différentiels les plus opératoires entre névroses et psychoses est la présence ou l’absence de la conscience du caractère morbide du trouble. En règle, un névrosé connaît ses troubles ; il est capable d’en faire l’inventaire et d’en demander des soins. Certaines manifestations névrotiques, comme une restriction alimentaire volontaire peut être jugée naturelle et sa conséquence, l’amaigrissement, déniée. Mais ici, s’il n’y a pas conscience du caractère morbide du trouble et s’il n’y a pas de demande de soins, il y a au moins la conscience d’un comportement marginal, nouveau ou inhabituel, ce que ne reconnaît généralement pas le psychotique, sauf au tout début de ses troubles.

Le critère de gravité est également avancé pour distinguer les névroses des psychoses

Les troubles des névroses sont généralement de gravité légère ou moyenne. Ils n’entraînent pas d’invalidité importante, ne rompant pas les liens familiaux, professionnels et sociaux. Les hospitalisations sont rarement nécessaires ou alors plutôt courtes. Les traitements sont généralement efficaces interrompant le processus ou le rendant supportable. Il y a malheureusement des névroses très invalidantes obérant une partie de la vie relationnelle : hystéries avec manifestations somatiques chroniques entraînant des pertes de fonctions importantes, ou névroses obsessionnelles isolant affectivement le sujet et le privant de sa liberté de penser et d’agir à cause de la répétition des obsessions et des rites, phobies multiples ou paniques répétitives empêchant tout contact social.


LES TYPES DE NÉVROSE

LA NÉVROSE HYSTÉRIQUE

Il s’agit d’une exacerbation de la féminité, il y a une érotisation du corps. Ces personnes sont dans une sorte de capture du visuel. Au niveau de la somatisation, la personne atteinte va mettre en avant des symptômes physiques en demandant à être traitée en conséquence. Elle dénonce que son corps est malade, mais nie que son psychisme l’est aussi. Insatisfaction permanente des traitements par la personne, la facilité de théâtralisation existe mais ne sert qu’à masquer une profonde angoisse.

- Hystrionisme (réagir avec excès)
- Dramatisation
- Érotisation des rapports sociaux (séduction)
- Inauthenticité des affects
- Égocentrisme
- Suggestibilité (Caractère de celui qui se laisse influencer par une image, par une suggestion venue de l'extérieur)
- Dépendance
- Quête affective
- Hyperémotivité
- Mythomanie
 

LA NÉVROSE PHOBIQUE

La névrose phobique se caractérise par une peur irrationnelle d’un objet précis ou d’une situation. L’angoisse générée disparaissant en l’absence de l’objet ou de la situation. La personne reconnait le caractère absurde de sa crainte, mais elle ne peut la maîtriser et reste traversée et habitée par celle-ci (claustrophobie, agoraphobie, arachnophobie...). La plupart du temps la personne phobique va adopter des conduites d’évitement, qui se situent bien au-delà du contrôle volontaire. Les traits de caractères qui peuvent être observés chez la personne phobique sont :

- L’hyper vigilance
- L’inhibition avec évitement de tout engagement par passivité
- La phobie avec conduite de fuite en avant


LA NÉVROSE OBSESSIONNELLE

Elle se caractérise essentiellement par des obsessions ou des compulsions. Ces éléments peuvent être associés à :

- Un syndrome dépressif
- A des attaques de panique
- A une phobie sociale

La névrose obsessionnelle, qui survient le plus souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte (lors d'une reviviscence des angoisses enfantines et traumatiques), consiste en une idée ou un ensemble d’idées qui parasite le comportement du patient du fait qu’elles viennent constamment dans les pensées de celui-ci. La personne ne peut se détacher de ses idées générant de l’angoisse, il va donc ruminer. Il va essayer de lutter en interne contre ces ruminations (répétition d’actes du même thème récurrent dans tout discours). Ces actes vont être compulsifs quand les idées ne peuvent être contrôlées. La personne est soumise en permanence au doute du fait de la recherche d’un compromis. Elle essaye de chasser ces idées de sa pensée en les remplaçant par d’autres pensées, ou par des rituels (TOC). Cette lutte interne fatigue psychiquement l’obsessionnel.

Cognitif

Le névrosé obsessionnel va souvent donner l’impression de toute-puissance. La pensée va être érotisée, assimilée à une sorte de pouvoir, à une emprise sur son monde environnant (ego +++). Le mode de pensée de l’obsessionnel est le raisonnement, l’intellectualisation, le goût de l’abstraction au détriment de l’affect.

Traits de caractères

- Scrupules, crises de conscience, doutes
- Ruminations
- TOC
- Tendance excessive à l’ordre et à la ponctualité, à la propreté, à l’entêtement et l’autorité rigide, à la parcimonie, au collectivisme et à l’obséquiosité (Qui porte à l'excès les marques de politesse, les égards, le respect ou l'empressement envers quelqu'un).


LES NÉVROSES D’ANGOISSE

Des crises d’angoisse peuvent survenir sans qu’il y ait d’évènement particulier ici et maintenant. Elles peuvent être fréquentes et peuvent être très invalidantes au niveau du fonctionnement social, affectif et professionnel. Il est alors intéressant de questionner la finalité de ces crises, le contenu et le contenant, pour en déterminer le sens une fois les causes définies, et l'angoisses passée et acceptée.

La névrose d’angoisse est une névrose peu structurée qui se caractérise par un sentiment pénible d’attente, de danger imminent et d'une peur sans objet. Il n’est pas forcément pathologique d’être angoissé. La pathologie se présente selon les conditions de survenue des crises, c’est à dire lorsqu’elles sont fortes et fréquentes, sans facteur précis déclenchant mais aussi avec peu de sens rationnel. Elles peuvent être nommées attaques de panique, lorsqu’elles sont soudaines et extrêmement violentes.

L’angoisse normative qui existe en chacun de nous et qui se gère dans une majorité des cas, peut prendre une grande ampleur dans le phénomène lorsqu’il y a une accumulation de fatigue et de stress.  Par exemple le névrosé va ressentir :

- Un sentiment de grande pénibilité lorsque la personne attend quelqu’un
- Un ressenti d’insécurité et de danger potentiel imminent
- Une impossibilité à rester calme (excitation avec sursauts agressifs)
- Des difficultés de concentration
- Irritabilité
- Projection et anticipation négative de l’avenir.

Pour pallier à ces fortes angoisses, parfois les personnes vont tomber dans la consommation excessive de produits stupéfiants, pour oublier leurs peurs ou se rejouer les scénarios traumatiques inconscients martelant leur conscience. Lors des cas de décompensation, le côté dépressifs ressort.


CONCLUSION

Finalement tout être humain connaît des symptômes névrotiques, mais un petit nombre d’entre eux seulement organisent les esprit de façon durable et répétée, sans relation apparente avec les événements extérieurs, comme en circuit fermé. C’est cela seulement que certains appellent la névrose.

Au sein du groupe des névroses, on constate plus souvent des tableaux polysymptomatiques où il est difficile de retrouver les cadres classiques.

D’un point de vue psychanalytique, le moi, arbitre, prend le parti du surmoi pour combattre les pulsions du ça, en contrôlant ou interdisant tout plaisir.

Mécanisme principal de défense : le refoulement
Processus de pensée : secondarisation (la pensée jaillit avec la pulsion, mais est contenue en ne sortant pas de manière primaire (je veux te baiser), la pensée est donc plus métaphorisée, plus symbolisée (tu es charmante))
Le Moi est organisé et solide
Libido : objectale (investie principalement des objets extérieurs à soi)
Angoisse : de castration




 
Merci pour le récap Zerty, ça fait du bien de se rafraîchir la mémoire sur les bases de la psychologie (et de la psychonautique !)

J'ai traversé plusieurs fois des périodes de névrose pathologique accompagnées de crises d'angoisse, et c'est au bout de plusieurs années de cheminement que j'ai réussi à m'en sortir. Ce cheminement s'est fait en partie par les psychédéliques, ce qui a présenté l'avantage de nettement accélérer mon auto-analyse, mais avec le recul je pense que mon jeune âge et la canalisation de ma névrose obsessionnelle sur la drogue (aux débuts de ma conso) ont contribué à rendre presque caduque une grande partie de mes efforts. C'est à dire que le chemin parcouru, si rapide, a fait peser une terrible inertie sur mon esprit qui semblait enfin apte à goûter la stabilité, m'empêchant de perpétuer des bases stables que j'aurais du cultiver dès le début ; si bien lancé sur ma route je ne pouvais plus m'empêcher de courir et à force de vouloir m'arrêter j'ai fini par sprinter à reculons.
Les circonstances extérieures n'aidant pas, j'étais reparti aussi sec pour une promenade angoissée sur la pente glissante de la dépression, tout au long de ces quelques dernières années. La ça fait quelques mois que je ne me vis plus trop dépressif, et surtout que je retrouve capacité à sentir. Ta petite mise au point sur la névrose tombe comme un pic sur des souvenirs glacés - mais ça me réconforte un peu : si j'ai pu m'en sortir une fois - et avec quelle facilité, trop d'ailleurs - je peux bien reconstruire ce fucking stairway to heaven, en évitant de glisser sur la goutte de trop juste au bord de la marche.
 
Salut Couac, désolé de te répondre si tard je n'avais pas vu ton commentaire..

Je vois bien ce que tu décris puisque je pense être passé par les mêmes phases d'obsession pour la drogue et autres trucs qui te permettent de te révéler à toi-même en prenant des risques, succédant à des évènements dépressifs. J'ai longtemps cru que j'avais des phases bi-polaires mais en fait je ne pense pas être atteint de ce trouble, de la cyclothymie à la rigueur lol, mais mes problèmes sont ordinaires dans le sens où je ne suis pas malade, atteint d'un trouble particulier comme la schyzo ou la bi-po, et j'ai mis du temps avant de découvrir ce qui se cachait derrière les névroses. Mais effectivement la prise de drogue permet de se stabiliser d'un côté, tout en masquant de l'autre certains aspects que l'on pensait résorbés et disparus jusqu'à ce qu'ils réapparaissent, et c’est baddant à nouveau...comme au bon vieux temps.

Mais je reste confiant que lorsqu'on a su une fois à se surmonter soi-même en dépassant sa dépression, on peut s'en sortir à coup sur lors des rechutes à venir. On se documente et on apprend tous les jours pour anticiper ses propres réactions en se connaissant de mieux en mieux, alors reste plus qu'à savoir de quelle force va t-il falloir être :)
 
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