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Fiche info La MDMA, tout savoir pour une première fois

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La RDR de la MDMA façon Molière (une idée de Plus Belle La Nuit) :

Divisez vos pilules, ami fortuné,
Fractionnez-les avec soin, sans vous précipiter.
Ainsi, l'extase se diffusera plus doucement,
Évitant les effets violents, agissant sagement.

Lorsque le produit dans votre corps s'élève,
Ne succombez pas à la tentation brève.
Attendez patiemment que l'effet se déploie,
Avant de penser à reprendre une autre voie.

Accordez-vous des pauses, prenez l'air divin,
Pour apaiser vos sens, c'est là le plus sain.
Au-dehors, la brise légère chasse vos pensées,
Revigore votre être, adoucit les nausées.

Boire, ô combien important est l'hydratation,
Buvez abondamment et sans hésitation.
Hydratez-vous, amis, buvez à satiété,
Votre corps a besoin d'eau, c'est une vérité.

Méfiez-vous des mélanges, amis imprudents,
L'alcool et les substances font mauvais présents.
Leur union peut causer des ravages cruels,
Alors, prenez garde, soyez sages et fidèles.

Respectez le consentement, noble vertu,
Écoutez vos semblables, c'est la clef du salut.
Leur volonté, leur choix, ils se doivent de l'avoir,
Sans cela, point de plaisir, seulement désespoir.

Pour connaître la composition des substances exquises,
Faites analyser vos produits, voilà une entreprise.
Sachez ce que vous consommez, cela est primordial,
Afin de préserver votre corps et son élan vital.

Suivez ces préceptes, amis éclairés,
Pour goûter aux plaisirs sans être accablés.
La réduction des risques, une quête sage,
Pour jouir des plaisirs sans heurt ni outrage.

[amoff]
 
Allez hop, upons le topic !

En fait je me rends compte d'un truc en revoyant cette fiche pour la énième fois : le lecteur est laissé face à 2 choix pour doser optimalement sa MD.

- D'un côté on lui dit qu'il faut faire sa masse X 0,8 si c'est sa première fois ou
X 1,2/1,5 s'il est expérimenté en fonction de son sexe. Soit.

- De l'autre, il y à un graphique montrant que les dosages où il y a le plus d'effets bénéfiques et le moins d'effets négatifs sont compris entre 81 et 100 mg.

Sauf que beaucoup d'usagers, s'ils se basent sur leur masse X 1'2/1,5, arrivent à des dosages optimales qui sont soit en dessous de 81 mg, soit compris entre 100 et 125 mg (même plus que 125 mais ça on ne compte pas vu qu'on ne conseille pas de dépasser cette dose même pour les plus lourds).

Donc au final est-ce qu'on doit plus se baser sur l'étude ou sur masse X 1,2/1,5 pour faire nos dosages ?
 
Pour avoir la réponse il faut s'intéresser à comment chacune de ces données a été construite.

Je ne sais pas vraiment d'où sort la formule "masse X 1,2/1,5". C'est forcément un peu arbitraires parce qu'on n'a pas encore de données à grande échelle pour affirmer ce serait quoi un dosage optimal, et quand bien même on les aurait, ce serait optimal selon quels critères ? Comment on fait la balance entre plaisir, toxicité sur le coup, à long terme... En plus chaque personne est différente, pas seulement au niveau du poids, il manque plein de variables au calcul pour que ce soit vraiment le dosage optimal pour chacun.

Concernant le graphique, ça ne montre pas "quelle dose fait quel effet" mais "combien de personnes ont rapporté des effets négatifs à qu'elle dose". Donc :
- c'est du déclaratif, à propos de l'expérience immédiate, sans réflexion sur les effets à long terme, la tolérance, etc.
- ça regroupe des personnes de sensibilités différentes, donc il y aura forcément des écarts à la norme, des personnes qui prennent des doses absurdes dans un sens ou l'autre et vont très bien, des personnes qui prennent des doses normales et le vivent mal.
- ça regroupe ensemble des personnes de poids très différentes, donc on ne sait pas si la personne qui a pris 100 était en surdose ou dans la bonne dose par rapport à son poids.
Le graphique est surtout utile pour comprendre que le plaisir n'augmente pas forcément avec le dosage et pour se situer par rapport à une norme.

Donc moi je conseillerais de suivre le calcul (qui donne généralement des dosages assez bas) puis d'ajuster en fonctions du ressenti. Une fois qu'on a trouvé un dosage où on se sent bien, ne pas augmenter.
 
Okay, j'étais plus sûr que l'étude se base sur le déclaratif, effectivement ça facilite le choix entre les deux options pour le dosage.

Je sais pas non plus d'où ça sort cette histoire de masse X 1,2/1,5, je me suis basé sur la fiche info de Cookies. Mais effectivement il manque plein de variables comme le métabolisme ou encore l'état psychique au moment de la prise, qui sont très difficilement si ce n'est pas mesurables.

Mais par contre, particulièrement avec des produits comme de la MD, je trouve difficile de bien juger un stade où on se sent "bien" comme tu dis, sans qu'on ait besoin d'augmenter parce qu'on sait que sinon ça va être pire. Genre comment arriver à sentir qu'on est déjà au top et qu'en allant plus haut ça va être moins bien, et pas se dire "putain là chuis bien ! Mais autant en remettant encore une couche ça sera encore mieux !". Y'a de grandes chances qu'on passe par une phase de tâtonnage où on dose un peu trop, on passe pas un bon moment et on se dit "ok la prochaine fois je descend un peu". Après je pense pas pour ma part que j'ai un jour pris la dose la plus forte optimale, y'a moyen que d'autres gens me répondent que sisi, t'inquiètes, tu le sens bien quand t'as pris la dose la plus haute pour toi et que t'as pas besoin d'augmenter.
 
". Y'a de grandes chances qu'on passe par une phase de tâtonnage où on dose un peu trop, on passe pas un bon moment et on se dit "ok la prochaine fois je descend un peu".
Oui c'est fort probable et c'est ce qui se passe dans la vie de la plupart des consommateurs, et je pense que c'est une bonne chose que d'avoir cette expérience, connaître sa limite. D'où l'intérêt d'augmenter progressivement les dosages : ainsi la surdose est légère. D'où l'intérêt aussi d'avoir d'abord essayé des dosages moindres, comme ça on sait faire la différence entre une insatisfaction de soudosage et une insatisfaction de surdosage, on ne persiste pas dans l'erreur.

Perso je le ressens ainsi : l'empatho est trop chargé quand j'ai les signes extérieurs évidents d'être cheper (symptômes physiques, loghorrée) mais que je ressens une sorte de dissociation, de distance, de lassitude.
 
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