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La Lyre de l'Indicible

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sandman
  • Date de début Date de début
Biquette et Pipistrelle contre l'attaque du lichen invasif
 
Je n’ai rien contre les lichens. Je veux juste qu’ils restent à leur place. Je suis contre le lichenisme >:[
 
Sylvain Tesson a dit:
« Moi, je suis pour une écologie totale, radicale et cohérente : si on décide vraiment de préserver la nature il faut aussi être conservateur dans tous les autres champs de l’existence. Préserver non seulement les anémones, mais aussi les cultures, les langues, les arts, les comportements, et aussi la singularité des peuples et les titres de topics. »‬
 
Oh non ! Si Sylvain Céramique s’en mêle, je rentre chez mes parents ;(
 
Nan mais ça y est on flood ma Lyre ???

DEHORS !

Et @Biquette je note que ta seule participation à ma Lyre c'est pour dire que le titre c'est de la merde. Faites vos lyre à vous si c'est juste pour critiquer non mais !
 
Je suis juste prise d’une indicible confusion

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Cette lyre n'est pas une lyre sur l'extrémimse

P.S. :
Sorence a dit:
Oh non ! Si Sylvain Céramique s’en mêle, je rentre chez mes parents ;(

Travail-Famille-Poterie
 
En fouillant dans mes archives je suis retombé sur ce texte écrit il y a 5 ans, je n'avais alors pas connaissance du terme "anémoia". Mais les réflexions sont typiquement celles d'un orgueilleux désir de perte d'ego.

J'ai la constante sensation d'avoir connu des mondes intangibles et d'avoir au fond de moi des morceaux inachevés d'autres personnes.

La sensibilité prend des allures de nostalgie divinatoire. Culte irrationnel d'un passé inconnu.
Sûrement une crise de foie de l'esprit. Trop d'images. Trop d'influences. L’immodéré tord la perception. Un imaginaire crédible se nourrit plus lentement et avec davantage de prudence. Sinon la création se teinte d'égocentrisme et toutes les images finissent par aboutir à soi. A cet affect irréel.
Il faut sortir de soi même. Pas trop. On ne vise pas l'insipide. Mais au moins un peu. Pour redonner à l’œuvre une valeur universelle.


L'explosion indicible de Polza Mancini, personnage principal de la BD Blast de Manu Larcenet:

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Ce mois-ci et un mois mémorable pour la physique. Le 3 octobre la physicienne Anne L'Huillier et les physiciens Pierre Agostini et Ferenc Krausz ont obtenu le prix Nobel de physique pour avoir réussi à émettre des impulsions lumineuses de l'ordre de l'attoseconde.

Une attoseconde est équivalente à 10^-18 secondes. Il y a autant d'attoseconde dans une seconde que de seconde qui nous sépare du Big Bang.

Ces impulsions à très courtes fréquences vont nous aider à mieux comprendre les interactions à l'échelle des électrons car la vitesse de ceux-ci fait justement partie de l'attoseconde.

Autant dire qu'ici nous ne sommes plus dans l'indicible, ni même dans le très indicible, mais dans l'indiscernable. Quoi qu'il en soit c'est un bel exploit, qui ouvre la voie à de fabuleuses découvertes et de nouvelles modélisations. Un exploit qui, à titre personnel m'émerveille et me procure une indicible curiosité toujours renouvelée grâce à ces physicien(es).

De la musique et des image pour rêver...

[video=youtube]

Attosecond-electrons.jpg


feature1-fig1.jpg


images


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Je veux des remix de Ravel complètement chéper pendant toute une nuit dans la forêt et que ça s'appelle une Ravel Party.
 
TristesPsycho a dit:
Je veux des remix de Ravel complètement chéper pendant toute une nuit dans la forêt et que ça s'appelle une Ravel Party.

En dehors de l'excellent jeu de mot ce serait cool en effet. La barque sur l'océan avec un kick un peu minimal, une belle fin d'après midi avec un coucher de soleil à travers les branches des arbres...
Dans l'idéal je veux juste une boite de sken, une pointe de keta, de la ginger beer et un paquet de clopes pour moi. Les autres auraient ce qu'ils ou elles veulent.

Par contre on serait 3 ou 4. Pas envie qu'une si belle forêt imaginaire soit remplie de teufeurs et de teufeuses.
 
C'est pas la quantité qui poserait problème, plutôt la quantité. En tout cas pas avant la centaine, je pense ? Dress-code Belle Epoque, déco Art Nouveau délicatement fluorescente dans une nuit de pleine lune qui remplace avantageusement l'éclairage artificiel.

Je verrais bien de l'ambient, peut-être un peu de liquid DnB subtile ? Mais pourquoi pas de la minimale aussi, en effet. En tout cas, quelque chose d'assez organique, qui vienne délicatement, mais pas timidement, féconder les orchestrations pour faire éclore des fleurs nouvelles.
 
TristesPsycho a dit:
En tout cas, quelque chose d'assez organique, qui vienne délicatement, mais pas timidement, féconder les orchestrations pour faire éclore des fleurs nouvelles.

J'aime quand tu me parle comme ça. Tu es un bon camarade de l'indicible TristesPsycho.
 
Ballade

bxzf.jpg



Je me considère dans ma minutie. Je mets le doigt sur le point précis de la faille, du glissement inavoué. Car l'esprit est plus reptilien que vous-même, Messieurs, il se dérobe comme les serpents, il se dérobe jusqu'à attenter à nos langues, je veux dire à les laisser en suspens. Je suis celui qui a le mieux senti le désarroi stupéfiant de sa langue dans ses relations avec la pensée. Je suis celui qui a le mieux repéré la minute de ses plus intimes, de ses plus insoupçonnables glissements. Je me perds dans ma pensée en vérité comme on rêve, comme on rentre subitement dans sa pensée. Je suis celui qui connaît les recoins de la perte.

Avec moi dieu-le-chien, et sa langue

qui comme un trait perce la croûte
de la double calotte en voûte
de la terre qui le démange.
Et voici le triangle d’eau
qui marche d’un pas de punaise,
mais qui sous la prunelle en braise
se retourne en coup de couteau.
Sous les seins de la terre hideuse
dieu-la-chienne s’est retirée,
des seins de terre et l’eau gelée
qui pourrissent sa langue creuse.
Et voici la vierge-au-marteau,
pour broyer les caves de terre
dont le crâne du chien stellaire
sent monter l’horrible niveau.

"Antonin Artaud, L'ombilic des Limbes"

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Art par "Zdzisław Beksiński"
 
Hier soir en fouillant les tréfonds de Youtube je suis tombé sur cette vidéo: Brad Mehldau, mon pianiste préféré, jouant sur mon morceau préféré un solo magnifique qui m'a mis les larmes aux yeux. Après son concert Il finit par déambuler avec le cameraman dans une ruelle déserte et finit par se poser dans un café pour nous parler de l'indicible sentiment de finitude qu'il a voulu exprimer dans l'album Elegy dont est tiré le morceau...
Un crépitement de beauté dans la nuit.

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Notre vie est un voyage

Dans l'hiver et dans la Nuit,
Nous cherchons notre passage
Dans le Ciel où rien ne luit.

Chanson des Gardes suisses, 1793.
 
En face des passions, telles que l’amour, la haine, la colère, l’envie, la vanité, la miséricorde, et autres mouvements de l’âme, j’y ai vu non des vices, mais des propriétés, qui dépendent de la nature humaine, comme dépendent de la nature de l’air le chaud, le froid, les tempêtes, le tonnerre, et autres phénomènes de cette espèce, lesquels sont nécessaires, quoique incommodes, et se produisent en vertu de causes déterminées par lesquelles nous nous efforçons de les comprendre. Et notre âme, en contemplant ces mouvements intérieurs, éprouve autant de joie qu’au spectacle des phénomènes qui charment les sens.

"Spinoza, Traité politique"

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Weather Report ha ça je connais en v primo... ('tention hein, ch'ui fort en seventies... pas m'la faire à moi...)

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Weather Report - 01 - Nubian Sundance (5.1 Mix)

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Weather Report - 03 - Cucumber Slumber (5.1 Mix)

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Weather Report - Mysterious Traveller
 
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