Je demande de la lumière

[Jampearl]

Je sais que le topic date (et ouais je m'ennuie alors je me tape toute la section RDR, comme une bonne élève qui apprendrait le dictionnaire ahah),
mais je me demandais si le LSD et ses nombreuses propriétés thérapeutiques ne pourraient pas être une solution envisageable aux problèmes de l'auteur et sa copine ?
Enfin surtout de sa copine ^^
Ne pourrait il pas calmer ses douleurs et en même temps aider à réduir l'addiction aux médocs ?

 

[GuyGeorge]

Oui les psychédéliques sont étonnement efficaces comparé aux autres thérapies (genre psychanalise et tout) pour diminuer les addictions aux substances stupéfiantes. Mais pour qu'ils aient cet effet là, le set and setting est infiniment plus important que la drogue choisie ou quel qu'autre paramètre que ce soit. Et c'est un set and setting en béton armé, suivis par des psychiatres de la trempe de Stan Grof. En tout cas c'est ce qu'il rapporte.

J'espère sincèrement qu'on va répandre de plus en plus le savoir de ce que peuvent réussir les meilleurs psychotérapeutes avec des psychédéliques (ou même sans psychédéliques mais avec des autres techniques ayant les même effets) pour les appliquer au plus grand nombre et de façon contrôlée et bénéfique. J'essaye d'expliquer vite fait un truc que je ne comprend que partiellement: Là ou la psychothérapie se restreint aux aires personnelles de l'inconscient, les psychédéliques peuvent taper au delà de cette limite, dans la partie transpersonnelle de l'inconscient. C'est là que beaucoup de maladies mentales graves ont leur racines profondément ancrées, et cela expliquerai la relative inutilité (prendre ça avec des pincettes) de la psychothérapie actuelle face a l'addiction, maladie très profonde de l'inconscient.

Donner a quelqu'un un psychédélique sans un encadrement de la trempe que j'essaye de décrire juste au dessus, dans l'espoir d'avoir une guérison, ça peut marcher, mais ça a autant voir plus de chance d'aggraver la situation, ou de ne rien y changer. Certains comparent le LSD a un scalpel. Tant que le médecin dirigeant le scalpel ne saura pas précisément ce qu'il fait et comment faut le faire, triturer dans son cerveau à l'aide d'un scalpel serai trop risqué!

Mais ça va venir! On soigne tellement bien les maladies physiques, la médecine d'aujourd'hui est impressionnante de précision comparé a celle d'il y a ne serai-ce que 30 ans dixit d'un ORL que je connais bien^^. J'espère qu'on verra la même progression dans la psychiatrie, qui est sacrément a la traine. Progression ralentie par notre façon cartésienne de percevoir le monde? Changement de paradygme à la clef? Fin du monde? L'avenir nous le dira. Rendez vous en 2012. Ah merde ça y'est on y est déjà jusqu'aux couilles... ^^

 

[chinaski]

Comme le disent bien les autres, je suis étudiants en psychos, avec tous les symptômes associés: je trouve des pathologies partout et chez tout le monde (à commencer par moi, hinhin)..

Ouais, ben, moi je suis comme Schtroumpfette : super choqué. J'espère juste que tu vas prendre conscience que les grands mots qu'on t'apprend à la fac ne sont pas des concepts qu'on peut coller à la va-vite sur des témoignages poignants lus sur le net, en préférant la bête jouissance de quelques notions rapidement glanés entre deux cours plutôt que l'honnêteté intellectuelle et (en partie) scientifique. Parce qu'une personne qui souffre et se sent perdue mérite tellement mieux que cet ersatz de diagnostique où la suffisance le dispute à l'incompétence. Hystérie ? Mon cul (sans évoquer tout ce que ce concept a d'historiquement patriarcal et misogyne). Faire des études psy, c'est d'abord prendre conscience des responsabilités afférentes - et là, il y a du boulot.

Désolé, mais ça me fout les nerfs de lire des trucs comme ça.

 

[Monsieur Mouette]

Quand on pose une question, on a tendance à y répondre en la diffusant par le filtre qu'on connaît le mieux, pour Stylo c'est la psycho, et un post qui ne fait qu'examiner les options possibles (ce n'est jamais une mauvaise chose de passer par la case psy, si aucune pathologie au moins on le sait et on peut se reconcentrer sur la médecine du corps), je ne vois pas en quoi c'est choquant.

Si c'est pas ça, tant mieux pour elle, et je n'aurai aucune idée de la cause de son mal.

Après, un étudiants en psycho qui traîne sur un forum d'usagers de drogue halucinogènes, c'est sans doute pas ce qui se fait de mieux pour te faire un avis.

Donc, effectivement, aller chercher de l'aide IRL.

Ca, suffisant... ? C'est pas la première fois ici que j'en vois un tenter d'apporter sa pierre au bazar et proposer une partie ou un début de solution, et se faire lyncher... Le ton que tu utilises n'est pas utile, surtout un fil de discussion qui date de plus d'un an.

On souffle un peu... Doucement... Douuucement...

[YOUTUBE]aNc8nCXWh3Q[/YOUTUBE]

 

[Styloplume]

Oh putain je prends cher pour un post qui date d'un an. Qui c'est qu'a up, bordel ?

N'empêche je me relis et PUYA, oui ça me choque moi-même ce que j'ai écris.

Mais : merci à Mouette, le philosophe au grand coeur !

 

[Guidob]

J'aimerais beaucoup aider, mais à vrai dire je n'y connais rien, je me sens inutile. Je souhaite que tout s'arrange !

Je pense à un truc là ... c'est pas Stonix qui a grandi avec le bras "en vrac" ? Peut-être qu'il sait quelque chose qui peut aider