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Je demande de la lumière

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion KamOj
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KamOj

Matrice Périnatale
Inscrit
25/3/11
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12
Bonjour à vous,

Je me permet de rédiger ce poste parce que j'ose espérer que quelqu'un pourra répondre à mes questions.

Je suis en couple avec une fille formidable, mais qui a de gros problèmes de santé depuis des années. Suite à un accident durant lequel elle s'est cassée le bras (elle avait environ 10 ans), elle a gardé des séquelles physiques importantes: mobilité du bras droit réduite (surtout au niveau de l'annulaire et de l'auriculaire), des douleurs permanentes, non seulement au bras, mais aussi à la tête (surtout la partie frontale, au dessus de l'oeil droit). Il lui arrive aussi que ces douleurs la prennent dans la jambe (tjr droite) lorsqu'elle est fatiguée.

De ce fait, ma copine est sous médicaments depuis 10 ans donc. Elle se fait prescrire par son médecin traitant un médicament du nom d'Oxynorm (par 20mg ou 10mg), qu'elle est obligée de prendre deux fois par jour si elle ne veut pas trop souffrir.
De plus, (mais évidement je sais que c'est vrai et que je n'y peux rien...), elle ne peut arrêter son traitement sous peine de faire des crises de manques (je sens ses membres se contracter losqu'elle est à coté de moi).

Alors, je sais que je ne peux rien faire. Je crois qu'en fait je vous ecris parce que ça me fait beaucoup de mal d'être là avec elle sans pour autant pouvoir la soulager de ce mal. Tous les medecins qui l'ont vus sont pour le moment incapables de lui dire ce qu'elle a, alors ils ont essayé pas mal de choses: acuponcture, des décharges électriques dans le bras, etc. Elle est même allée voir un magnétiseur. Les examens comme IRM, scanner n'ont rien donné non plus...
De plus, son état psychologique n'est pas au top non plus, vous vous en doutez.. Quand elle n'a pas pris ses médocs depuis un moment, elle a l'impression de partir en morceaux. J'essaie de rester contenante le plus possible. Elle me dit que ça lui fait du bien de me savoir près d'elle. Pour moi, ça suffit à peine...
Je pense que j'aimerai aussi savoir (car je crois que certaines personne sur ce forum sont assez calées là dedans) quels sont les séquelles physiques (et organiques) que ma copine risque en continuant de prendre de l'Oxynorm. Je rappelle que ça fait déjà plus de 10 ans, que même si les doses qu'elle prend aujourd'hui sont minimes comparées à ce qu'elle prennait avant, je voudrai savoir si elle pourra s'en sortir, se sevrer... voire ne pas mourir trop jeune, vous voyez? :'/

Pardonnez moi, vous me trouvez peut etre pittoyable. Moi je pense que je suis juste triste, et inquiète pour la personne qui partage ma vie, et que je vois souffrir chaque jour. Parce que même si je suis en capacité de comprendre sa douleur, mon coeur a beaucoup de mal a l'accepter.

Je vous remercie de me lire, de me répondre, de m'informer, si vous savez des choses, si vous avez des pistes que personne n'a encore exploitée... Personnellement, je rêve qu'elle rencontre un diagnosticien du genre Dr House.
Parce que pour elle, je suis prête à en baver.
 
Wow, dur... Je ne peux rien pour toi mais je vous souhaite tout le courage du monde.
 
Dans quel cas le médicament OXYNORM est-il prescrit ?
Ce médicament est un antalgique puissant, apparenté à la morphine. Il combat la douleur en agissant directement sur le cerveau.
Il est utilisé dans le traitement des douleurs rebelles d'origine cancéreuse.
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :

enfant de moins de 18 ans,
usage d opiace , probleme renaux ...etc

Et ton médecin n ' a rien trouver d'autre à donner depuis 10 ans ,il a pas chercher d'autre pistes ?? L'accident que ta copine a eu devait etre plus qu'un bras cassé mais un vrai accident traumatique ,et que dit le rapport ??
 
Evidemment je n'ai rien d'un pro ou quoi, je suis juste étudiant en psycho...

Ca peut ressembler pour moi à une névrose hystérique. Dans cette névrose, l'angoisse est convertie dans un symptôme physique (typiquement ce que tu décris). Souvent c'est difficile à diagnostiquer, la patiente (souvent c'est une femme) fait le tour de tous les services de médecine somatique, sans qu'on puisse rien faire à son trouble, qui est mental.

Donc, je ne saurais que trop conseiller de passer chez un psy, surtout si ta copine pense que c'est inutile, que c'est pas ça... ne pas te laisser manipuler par elle, car la manipulation est déjà un critère de la personnalité hystérique. Prendre un rendez-vous chez un psychiatre pour faire un chek-up rapide de son état mental. Si c'est pas ça, tant mieux pour elle, et je n'aurai aucune idée de la cause de son mal.
Si c'est une hystérie, dans ce cas accroche-toi: c'est pas facile à vivre. Mais ça se traite, bien sûr. Et puis tu sais ce que c'est.

Tant qu'elle n'a pas vu un psychiatre pour vérifier que ce n'est pas mental, on ne peut pas exclure une névrose hystérique.
 
Non sans deconner ( parce qu'il n'y a pas de quoi ) j'aimerais pouvoir t'aider, mais je ne peux qu'avoir une pensée pour vous... :?
Courage bro
 
Styloplume, n'y vois rien de personnellement agressif, mais je trouve ta réaction particulièrement déplacée. Peux-tu me dire sur quel élément tangible tu te permets de remettre en question la réalité de la souffrance de l'amie de Kamoj? L'oxycodone étant un opiacié (ou un opioïde, la flemme de vérifier la différence exacte) très puissant (celui-là même auquel House est accro, si je ne m'abuse), quoi d'étonnant à ce qu'elle ressente un syndrôme de sevrage à l'arrêt après dix années (!!) de consommation ?!

Bref, je ne m'y connais pas plus que toi en médecine, et n'ai donc pas grand chose de concret à ajouter, si ce n'est courach' à Kamoj et à sa copine, faut pas qu'elles baissent les bras.

Ouroboros a dit:
(C'est une fille, je crois).
 
Pas sûr qu'il remette en cause quoique ce soit. La souffrance est sans doute réelle avec les névroses dont il parle. Mais l'origine serait mentale et non physique. Je dis pas que c'est sûrement ça ou quoi, j'y connais rien, mais quand j'ai lu son message, je me suis tout de suite imaginé le genre de réactions que pouvait provoquer ce genre de diagnostic sur quelqu'un.

Evidemment on a l'impression que c'est notre souffrance qui est remise en cause.
 
Je n'y connais absolument rien en opiacés si ce n'est qu'on en chie au sevrage. Sur ce point je te rejoint complètement.

D'ailleurs même si l'amie de KamOj était hystérique, ça n'enlèverai rien à la réalité somatique des symptômes de sevrage.

Ce que mon hypothèse propose c'est que la souffrance somatique que ce médicament compte résoudre est en fait d'origine mentale, et qu'elle s'exprime avec une douleur certaine sur le corps. C'est beaucoup m'avancer, sans doute, et il reste à KamOj et à sa copine d'en vérifier la pertinence si elles veulent creuser la piste.

Je n'y vois rien de personnellement aggressif. Ca me demande d'être sûr de moi en fait.

Les symptômes physiques de l'hystérie ont un impact certain, et peuvent causer des séquelles irréversibles si la maladie n'est pas traitée. La douleur est réelle, d'ailleurs souvent l'hystérique souffre que ses maux ne soient pas pris au sérieux.
 
schtroumpfette a dit:
Styloplume, n'y vois rien de personnellement agressif, mais je trouve ta réaction particulièrement déplacée. Peux-tu me dire sur quel élément tangible tu te permets de remettre en question la réalité de la souffrance de l'amie de Kamoj?


Je crois que Styloplume a tous les symptômes d'une fac de psycho


HIHIHI, *rigole niaisement*
 
Sinon pour te répondre un peu plus utilement ( :D Désolé les gars..), Y'as pas mal de personne dans son cas . Et il faut bien faire la part des choses entre ce qui est réellement de la douleur lié au trauma (physique ou autre d'ailleurs) et de ce qui est de la part de l'addiction . Malheureusement (ou heureusement en fait je sais pas trop) au fil des années de traitement beaucoup de personnes innocentes se retrouve avec de terribles addictions sans même sans rendre comptent et se retrouvent avec un moral qui se casse la figure et des douleurs exacerbées .
Bref faut qu'elle consulte un service de traitement des addictions sérieux pour avoir une vraie réponse d'"expert" .
Courage ça va le faire... :wink:
PS : Au passaga ce site n'est pas le plus approprié pou ce genre de problèmes, Nous on continu a se droguer et on adore ça!!!!
En espérant quand apporté des solutions .
 
Merci tout d'abord de votre rapidité de réponse. Il est clair que je ne m'attend pas à trouver un sauveur parmis vous, mais vos questions sont tout a fait pertinentes, là ou moi je ne vois plus rien..
Bon, plusieurs hypothèses ont été proposé par les Dr qui l'ont suivi:

- son bras aurait pu être opéré lorsqu'elle a eu son accident, mais étant donné son jeune âge, je crois qu'elle aurait pu avoir d'autres séquelles (différentes sans doute) qui auraient empêché sa croissance de continuer. Donc en gros, si le problème vient de son bras, il faudrait peut être lui "recasser" est le reconstituer. Pas traumatisant, n'est ce pas?^^

-ensuite, si la douleur était neurologique et non physique, cela voudrait dire que son cerveau a enregistré quelque part le trauma de son bras, mais qu'il n'a pas pu faire machine arrière, et qu'il continue de considérer son bras comme cassé...
Dans ce cas par contre, pour moi c'est encore moins clair parce que je ne m'y connais pas trop en cerveau et en post-trauma.

Ce qui me chagrine comme certains l'ont fait remarquer, c'est que oui l'Oxynorm est un médicament super puissant; mais qu'on ne lui a jamais rien proposé d'autre..
Je suppose que pour traiter ce genre de douleur, il faut qq chose de fort. Par exemple cet été, son médecin traitant est parti en vacs en "oubliant" de lui refaire son ordonnace. Comme c'est une ordonnace spéciale, et qu'aucun autre médecin ne pouvait lui prescrire ses médocs, elle a tenu deux semaines sur des réserves de 10mg, avec des crises de manques la nuit à m'en faire bondir. Impossible de la toucher, etc. Dans la journée, elle essayait de prendre des anti-douleurs basiques (contre mon gré je vous assure ...) mais cela restait quasi sans effet.

Pour info, je consomme de la drogue occassionnellement aussi ;).
Juste que là, pour moi, cette situation n'est absolument pas drôle à vivre et à partager avec vous, croyez-moi.
Cela dit, pour être honnête, des fois je rêve de prendre un des Oxynorm de ma copine, juste pour être sûre que ça réduit ça douleur. Mais ce n'est pas bien de penser ça, pas vrai? :(
 
Une seule solution voir un autre medecin traitant , et bien sur tout raconter , sinon c'est la condamné à vie a prendre ce medoc qui a long terme bousillera son foie et ça tournera l à hepatite
 
Comme le disent bien les autres, je suis étudiants en psychos, avec tous les symptômes associés: je trouve des pathologies partout et chez tout le monde (à commencer par moi, hinhin).

Je plussoie Sensisky, à tout les coups, aller voir un autre médecin traitant et considérer l'addiction au médoc comme un problème en soi.

Je maintient aussi mon idée de consulter un psychiatre. Je veux prendre le chou à personne, juste il y a dans ce que tu racontes des éléments qui ne me semblent pas anodins. Après, un étudiants en psycho qui traîne sur un forum d'usagers de drogue halucinogènes, c'est sans doute pas ce qui se fait de mieux pour te faire un avis.

Donc, effectivement, aller chercher de l'aide IRL.
 
Styloplume a dit:
Comme le disent bien les autres, je suis étudiants en psychos, avec tous les symptômes associés: je trouve des pathologies partout et chez tout le monde (à commencer par moi, hinhin).

If If :D
 
schtroumpfette a dit:
L'oxycodone étant un opiacié (ou un opioïde, la flemme de vérifier la différence exacte) très puissant (celui-là même auquel House est accro, si je ne m'abuse),

Pour infos. :D (se smiley-sourire me fait chié étant donné la situation mais c'est pour que la Schtroumpfette ne prenne pas ça comme une "leçon".)

Non,il est accro à la vicodin (paracétamol / hydrocodone ) qui est presque de la merde comparé à l'oxycodone.
L'oxycodone,c'est l'oxycodone....

- (7,5 mg d'hydrocodone correspondent à 5 mg de morphine)
- (1.5 à 2 soit 10 mg de morphine)

Et bonne chance et courage surtout à vous.C'est triste ce qui vous arrivent.
 
A t-'elle déja essayer les dissos (DXM, ké, Salvia, etc) en période de manque ?? Ca peut etre efficace a court terme ne serait-ce que pour identifier la nature des douleurs, si elle sont amplifiées par l'addiction ou non. Bon la on est dans l'auto médication mais sinon mon conseil serait de consulter le plus possible de spécialistes pour envisager le plus de pistes possible quoi.
 
Ben le soucis,c'est que si elle prend de l'oxy pour ses douleurs qui sont réelles,c'est pas le DXM,ect...qui va faire quelle aura plu mal.
Et même si ses douleurs sont psychologique aussi,je dirais .

Pour se sevré ça peut aidé mais là....enfin,je suis pas médecin ni rien.Avis perso.
 
Bonjour, et merci de continuer de me donner vos avis..

Pour répondre a Ableton, non elle n'a jamais pris ce que tu appelle les "dissos".. Du moins pas que je le sache. cru comprendre que c'était pas son truc..
Par contre, pas plus tard que le week end dernier, on est allées à une grosse soirée psy-trance avec des amis. On a pris de la MDMA, et je vous avoue que je la vois "en pleine forme" dans ces moments là... Vous devez savoir ce dont je parle.
Elle semblait bien, elle me l'a dit plusieurs fois: pas de mal à la tête, ses mains bougeaient de façon plus fluides. Même moi qui ai des problèmes de dos chroniques, je ne me sentais plus (^^, bref la plane totale).

Bon, le lendemain on était revenu à peu près à la case départ, mais c'était déjà moins violent.
Un fantasme a germé dans mon esprit: les drogues dures, aussi dures soient elles, peuvent elles soigner, guérir les personnes? (tout en ayant la certitude que c'est affreux ce que je demande, et qu'il est hors de question qu'on en arrive là :/)

Bref, je crois qu'en fait ma plus grande frustration, c'est que de tous les medecins qui l'ont vu, personne n'a creusé plus loin. Mais où sont les diagnosticiens?? Qui peut dire: ouah, ça m'a l'air bien complexe comme truc, je vais demander a un collègue...
-_-' Ouais, je sais les gars, je RÊVE DEBOUT. Mais putain, qu'est ce qu'ils attendent pour débloquer tout ça?? La recherche n'avance pas pour ma copine, et ça me casse les couilles (même si je n'en ai pas)

Merci encore de votre lecture :)
 
Après une "petite" dose de MD, plus ou moins 0.1g, mon onychophagie se calme bien, malgré l'effet dépresseur. Ca dure bien deux trois jours avant que me reprenne cette envie irrésistible de me bouffer les doigts. C'est pas un conseil hein, juste une remarque personelle...

Sinon, amho, la kétamine a un certain potentiel thérapeutique...
 
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