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hospitalisation volontaire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion La navette
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La navette

Neurotransmetteur
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16/12/16
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Je me suis fait interner volontairement pour traiter une dépression.
Bon ok il parait faut dire Hospitalisation, c'est comme caissier et hôte de caisse, on affine les termes...

A la base c'était pour traiter une dépression mais j'ai parlé de ma consommation d'opiacée, codéine, 90mg par jour soit vraiment pas grand chose.
Sachant que je m'en suis tiré tout seul à mes addicts de cannabis, tabac, hallucinogènes ... chose qui a impressionné le psy.

J'ai été surpris au deuxième jour qu'on me propose un traitement à la Buprénorphine, Suboxone je crois.

J'ai choisis de mettre fin à mon hospitalisation.

J'avais accepté la première journée (sachant que j'avais passé la nuit dans l'hôpital déjà) de me soumettre à l'autorité du médecin qui m'a interdit de sortir car il voulait me mettre en observation sans codéine. J'ai donc été légèrement en manque aujourd'hui.
Le truc c'est que comme j'avais une permission aujourd'hui, je me dis maintenant que les médecins devaient se douter que je viendrais avec de la codéine dans l'estomac.
Et que j'aurais eu droit à de la buprénorphine.. ce qui aurait provoqué un syndrome de sevrage important, je me trompe ?
Vous pensez que les médecins ont voulu me tendre un piège ? ou que l'intention était vraiment bonne ?
 
salut navette

l'intention est toujours bonne mais comme disait l'autre l'enfer est pavé de bonne intentions


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pour le sub tu ne risque rien une fois que tu es bien redescendu d'une prise de codéine, soit env 8-15h en étant très large

dans ton cas si tu fais le tour des pharmacies, que ton médecin ne veut pas te prescrire ta codéine quotidienne, que tu as des problèmes de thunes, que tu as besoin de te stabiliser etc... oui le passage au sub-metha est loin d'être une mauvaise idée sur le papier. Des tas de gens le font. ET CA MARCHE :unibrow:
Les autres se sevrent et préfèrent sauter la case TSO mais tous n'en sont pas capable.

pour le sub ils en prescrivent à tout va car :

99% des tso =
methadone? impossible il faut passer par un CSAPA
subutex ? la seule chose prescriptible

1% restants
morphine, tramadol, oxycodon, heroine, codeine, kétamine ? non reconnu comme tso officiel en france voir indisponible - hors normes donc improbable

example avec la kétamine https://www.psychoactif.org/forum/integrer_post.php?pid=218738

kratom, pavot, lopéramide (plus ceux du dessus) etc = automedication
 
Du sub pour une conso de 90mg de codéine est une très mauvaise idée. Mais vraiment. 90mg de codéine est relativement facile à arreter. 1 ou 2mg de sub c'a n'a carrement rien a voir.
 
pourtant le sub est déjà massivement prescris pour arrêter la codéine
 
Oué mais le subutex accroche carrément plus que la codéine quand même c'est débile de s'infliger ça pour 90mg de codéine... C'est bizarre qu'il t'ai pas proposé de réduire doucement les doses, ça me parait moins galère.

Sinon je pense qu'ils ont autre chose à foutre que d'essayer de te piéger, ils partent juste du principe que t'es motivé pour arrêter donc que t'es pas sous codéine.
 
Oué mais le subutex accroche carrément plus que la codéine quand même c'est débile de s'infliger ça pour 90mg de codéine

alors pourquoi c'est autant prescrit pour arrêter la codéine?

j'ai l'impression que vous prenez les médecins pour des incompétents (proposition de traitement ->très mauvaise idée/débile) , vous devriez faire attention ...surtout qu'ils sont 100x plus légitimes que nous à donner des conseils en matière de traitements.
Bon après je dis pas ça méchamment, on donne son avis.. seulement on ne peut pas remplacer les médecins^^


AMA Qu'il soit à 90 ou 300mg ne change pas grand chose quand une personne est incapable d'arrêter (pour raisons personnelles).

Arrêter un opiacé c'est pas uniquement passer la première moitié (sevrage).... il y a aussi la stabilisation, le fait de ne pas rechuter malgré l'envie etc. La codéine hors ordonnance parfois c'est super chiant pour les consommateurs (tentations etc , le manque qui plombe els journées, l'augmentation des dosages en permanence) et il y a de nombreux témoignages de personnes qui ont fait codé-tso-arrêt. Donc ça reste un choix personnel ;)


Quand on réagit bien au sub, ça peut apporter beaucoup de confort (plus le manque pendant la journée, la fatigue etc). Inversement si la personne réagit mal...ça n'a aucun intérêt. Il y a 1 an ou deux j'étais de votre avis mais à force d'entendre des témoignages positifs sur la transition codé->sub , je ne suis plus autant catégorique même si personnellement je ne prendrais pas de sub pour arrêter de la codéine.


déconseiller d'emblée une éventuelle solution que propose les professionnels de santé , je trouve ça moyen. Malgré le fait que le sub est plus puissant etc
Navette tu peux consulter plsueirus spécialistes du genre addictologues à l'hopital, dans une structure comme en csapa, avec ton généraliste etc pour voir comment arrêter la codéine.
Il y a beaucoup de solution possible , garde la pêche et j'espère que tu te remettras bien

amicalement
Grooooooooooooovie
 
Groovie a dit:
pourtant le sub est déjà massivement prescris pour arrêter la codéine


Ca m'a valu un taf. Et un moi de souffrance continue. Ce qui aurai pu etre évité si j'avais simplement arreté la codéine. Mais c'est de ma faute, car c'est moi qui avait demandé de me faire mettre sous sub (dans l'optique de continuer le taf justement, alors que j'aurai du prendre un arret maladie de 1 semaine - inconsciemment je ne voulais pas avoir affaire a encore un sevrage, ca a été une tres mauvaise décision au final)

Le sub je m'en suis servi une fois pour arreter la codéine mais vraiment avec l'objectif de tout arreter : prendre 4mg le jours apres l'arret, 2mg 2 jours apres la prise de 4mg et 1 encore 2 jours apres la prise de 2mg permet de ne pas trop souffrire de manque. Mais serieux 1mg régulier pour une addiction a 90mg de codé...
Le sub aussi c'est un opiacé, c'est pas parce que c'est vendu par les pharmacie que ca changera quelque chose, en arretant le sub t'aura aussi des problemes du style "rechute" ect. Le sevrage est plus facile au niveau de la dépression "morale", mais pour le reste c'est limite pire a cause de la durée interminable (soufrir pendant 1 mois c'est chaud). C'est pour ca que pour moi quand l'addictions ne sont pas extreme il est preferable si on veut vraiment utiliser du sub de tenter de se sevrer graçe a lui (pour eviter la depression "morale") plus que de s'en servir comme maintenance, ce qui devrai etre réserver aux "gros" tox (piquouse, plus du gramme de brun par j, probleme de devoir se détacher du milieu). C'est meme pour ça qu'il est prévu, et pas pour des 90mg de codé par j...

Meme, juste au niveau confort t'a beaucoup plus de chance de rester bloquer dans le sub tant le sevrage est intolérablement long (de plus tout le monde ne peux pas se permettre de faire une pause d'1 mois)

En tant que tox ce qu'on veux c'est la transition opi -> rien du tout, pas la transition opi->opi pour moi... A part a la limite la méthadone qui apparement ne fait aucun effet ou beaucoup moins que le sub (il y a un effet au sub, d'ailleur assez pénible, notamment au niveau concentration et creativité, ca endor un peu).


Par contre meme chose la méthadone au niveau arret il parrait que c'est encore pire que le sub niveau longueur...
 
Prescrire du Subutex, à un usager n’en ayant jamais consommé, afin d'assurer le sevrage de sa conso de codéine, est un choix stupide, dangereux et peu responsable. Mode euphémisme.
De surcroît, lorsque sa consommation de codé est de 90 mg/j^^
Comment colporter une telle idée ?
Probablement en n’ayant jamais été dépendant du Subutex.
 
Si c'était aussi simple.. Non c'est juste que il y a plus à gagner avec un traitement TSO de fond qu'avec une conso "légère" quotidienne de codo. Il y a sûrement des médecins qui ont connu ça et qui n'en ont rien à foutre des autres, après oui je vois mal ces-dits médecins imposer ça à leur patientèle, mais après tout pourquoi pas ? Tout est possible et tu fais bien de le souligner. Mode authentique, toujours.
 
Oui, rien n’est simple... Prescrire du Sub à un sujet naïf de Sub, c’est l’inscrire dans un processus TSO, (dont il est souvent difficile de s’extraire), le faire ficher comme consommateur d’opiacés, prendre le risque qu’il s’accroche sérieusement au Sub pour lui proposer, quelques années plus tard, un TSO « Méthadone » pour le sevrer du Sub. Quel gain pour le sujet ? Une dépendance optimisée.Mais tu as raison, tout est possible.
 
Je parle pas de gain pour le sujet dans le cas présent, mais de gain de fric pour le système.
 
J’avais bien compris. De fric et de contrôle. Pour l’industrie et les organismes gouvernementaux. Pas pour les médecins^^. Je répondais simplement à un post situé plus haut. Les TSO sont de bons protocoles lorsqu’ils sont prescrits judicieusement.
 
Burned a dit:
Prescrire du Subutex, à un usager n’en ayant jamais consommé, afin d'assurer le sevrage de sa conso de codéine, est un choix stupide, dangereux et peu responsable.

Perso, je n'ai jamais été dépendant des "opiacés classiques" (petit écart avec le kratom mais ça se gère pour l'instant), mais je peux comprendre. Je me souviendrais toujours de ce que m'avait dit mon ancien voisin (RIP) qui avait été longtemps dans l'héro et le sub. Il préférait d'ailleurs acheter son sub au marché noir pour éviter de tomber "dans la facilité" (selon ses termes). Et bien quand il m'avait raconté ça, il était arrivé à 1/8ème de comprimé pris en sublinguale. Et il me disait que le sevrage de la bupré était bien plus long et difficile que pour l'héro. Alors pour 90mg de codé, on peut se poser la question...


Groovie a dit:
j'ai l'impression que vous prenez les médecins pour des incompétents (proposition de traitement ->très mauvaise idée/débile) , vous devriez faire attention ...surtout qu'ils sont 100x plus légitimes que nous à donner des conseils en matière de traitements.

Les médecins ont des compétences de...médecins, mais ça n'empêche que pour la plupart, ils n'expérimentent pas les molécules qu'ils prescrivent. Perso, mon toubib m'avait raconté de la grosse merde sur la paroxétine (pas de sevrage mon cul !), au final j'ai perdu confiance en lui à cause de ça. Donc je dirais plutôt que le savoir des usagers est complémentaire du savoir académique. Faut pas forcément les opposer.


La navette a dit:
A la base c'était pour traiter une dépression

Plutôt que de se focaliser sur le traitement de substitution (ou pas), en addictologie il est souvent mentionné qu'il faut toujours traiter la comorbidité liée à l'addiction pour espérer réussir. Peut-être qu'il faut mieux d'abord se focaliser sur la dépression ? Qu'en penses-tu La navette ?
 
J’avais bien compris. De fric et de contrôle.
Au point d'en perdre de vue l'aspect médical et humain. Pour une consommation "légère" (à relativiser évidemment, c'est pas tant le dosage que la fréquence de consommation qui crée la dépendance à mon sens) de codéine oui c'est abusé de mettre un patient sous TSO je trouve, alors qu'un sevrage bref serait peut-être pas si inenvisageable que ça si on prend en compte le fait qu'il sera sûrement plus dur après telle durée sous traitement TSO, après plus facile à dire qu'à faire et c'est au cas par cas évidemment.
 
Les médecins ont des compétences de...médecins, mais ça n'empêche que pour la plupart, ils n'expérimentent pas les molécules qu'ils prescrivent. Perso, mon toubib m'avait raconté de la grosse merde sur la paroxétine (pas de sevrage mon cul !), au final j'ai perdu confiance en lui à cause de ça. Donc je dirais plutôt que le savoir des usagers est complémentaire du savoir académique. Faut pas forcément les opposer.

bien entendu , c'est un choix personnel et fait A DEUX.

là où les médecins infantilisent souvent leur patient et decident de tout , avec les infirmiers etc il faut se mefier ... rien n'empeche une personne comme navette d'avoir plusieurs avis de professionnels pour se décider

pour codé->sub , un grand nombre de médecins le font, c'est parce que cela a fait ses preuves. Et ce n'est ni pour ficher leur patients ni pour le pognon. Penser cela est immature à mes yeux.. Il y a des cas où c'est un très bon choix.

avoir un tso pour la codé est une solution envisageable. Mais si on peut éviter, bien entendu ... on va pas choisir le tso
 
Mon psychologue m'a recommandé une thérapie pour ma dépression. Il me dit vous verrez ça va vite, y en a pour quelques jours, tout en me laissant peu d'information.
J'ai fini par me réveiller en me rendant compte que j'étais prisonnier dans un asile, que tout le monde était drogué sous médicament, et que j'étais le seul à ne pas être sous traitement.
J'ai cru que c'était impossible de sortir d'ici, j'ai commencé à prendre la chose avec extrêmement de sérieux. Les infirmiers étaient fermes et solennels, le médecin a le droit de vous interdire de sortir
J'ai dû mobiliser mon intelligence et me rendre compte pourquoi j'étais interné. Je crois que mon psychologue a voulu me montrer que j'étais influençable et vulnérable.
Donc effectivement ma dépression a été traité quand je me suis rendu compte qu'on voulait me contrôler.
Et pour cause si j'en suis à 90mg, c'est parce que j'ai travaillé sur ça et passer à un opioïde plus fort tout ça pour être suivie, être sous contrôle médical.. j'ai eu vachement peur.
 
no_id a dit:
Du sub pour une conso de 90mg de codéine est une très mauvaise idée. Mais vraiment. 90mg de codéine est relativement facile à arreter. 1 ou 2mg de sub c'a n'a carrement rien a voir.
Tellement d'accord avec ça... +1

Non franchement du sub pour 90mg de codo c'est n'importe quoi je trouve perso...
 
il y a des cas où la personne est une bombe a retardement , prêt à exploser pendant son sevrage de codéine. Quand celui ci est un echec parfois il y a démoralisation, rechute et ça fait cercle vicieux ...ça peut durer très longtemps
 
alors pourquoi c'est autant prescrit pour arrêter la codéine?

j'ai l'impression que vous prenez les médecins pour des incompétents

Loin de moi l'idée de prendre tous les médecins pour des incompétents, il y a des addicto que je respecte beaucoup et d'ailleurs même quand eux font des conneries je vois que ça part d'une bonne intention. Mais OUI, les médecins (et à fortiori les non addicto) n'ont pas du tout la même connaissance de la dépendance qu'un usager. Ils peuvent nous apporter beaucoup de par leurs connaissances. MAIS ils n'ont pas l'expérience subjective de la chose !

Et au-delà de ça y'a des médecins et/ou addictos qui font VRAIMENT de GROSSES conneries.

M'bref ! Est-ce qu'ils ont voulu te tendre un piège ? Je sais pas ! Groovie parle de la vitesse à laquelle descendent les effets de la codo mais c'est une autre histoire lorsqu'il y a consommation quotidienne et donc accumulation dans l'organisme...
Est-ce qu'avant de te prescrire le Sub ils t'ont bien expliqué que le mélange des deux risquait de te faire sentir quelques bonnes souffrances ? Est-ce qu'ils ont voulu mesurer ton taux de dépendance physiologique à l'échelle de ta souffrance ? Je sais pas. Je préfère penser comme ça a été dit qu'ils sont bien intentionnés et partent du principe que tu n'as pas consommé... mais pour ça il faudrait qu'ils t'expliquent bien la chose et te disent de les prévenir si tu as consommé avant d'accepter le Sub de la journée.

Faut pas se faire trop de film, la dépendance c'est comme le cerveau, on n'y connaît pas grand chose encore, on balbutie, on expérimente, et les patients dépendants sont les cobayes de choix après les souris.


Dans la même veine que toi un peu la navette, je vais raconter ma petite anecdote : il n'y a pas longtemps un de mes addicto a fait le point sur ma situation et m'a dit que ça se voyait que j'allais mal, il m'a proposé un neuroleptique. Depuis, je vais vachement mieux :) Parce que j'ai REFUSÉ son neuroleptique ! ^_^ J'ai compris que là ça partait en couille et qu'il fallait que je me prenne en main. Depuis j'ai eu l'occasion de lui faire savoir que j'allais mieux mais je ne pense pas que j'ai pu bien lui faire comprendre qu'à ce moment c'était une ERREUR de vouloir me traiter avec un médicament DE PLUS, dont j'aurais eu du mal à me sortir, et franchement quand je vois les effets de cette classe de médoc sur des personnes de mon entourage ça ne me donne pas, mais alors pas du tout envie.
 
Lotre a dit:
Dans la même veine que toi un peu la navette, je vais raconter ma petite anecdote : il n'y a pas longtemps un de mes addicto a fait le point sur ma situation et m'a dit que ça se voyait que j'allais mal, il m'a proposé un neuroleptique. Depuis, je vais vachement mieux :) Parce que j'ai REFUSÉ son neuroleptique ! ^_^ J'ai compris que là ça partait en couille et qu'il fallait que je me prenne en main. Depuis j'ai eu l'occasion de lui faire savoir que j'allais mieux mais je ne pense pas que j'ai pu bien lui faire comprendre qu'à ce moment c'était une ERREUR de vouloir me traiter avec un médicament DE PLUS, dont j'aurais eu du mal à me sortir, et franchement quand je vois les effets de cette classe de médoc sur des personnes de mon entourage ça ne me donne pas, mais alors pas du tout envie.

Ou peut-être que ton addicto voulait te mettre face à toi-même en te proposant un médoc de plus, de manière à ce que ça te fasse réagir.

Si ça se trouve c'est la même pour Navette, à qui il a été proposé de passer la journée à l'hosto pour qu'il comprenne qu'il n'avait rien à y faire, qu'il n'était pas malade au point de se faire interner et de gober des médocs jusqu'à l'abrutissement total.

J'ai vu ça aussi la première fois que j'ai consulté un psy, j'allais mal parce que j'avais décidé d'aller mal, et quand elle n'a quasiment pas parlé de la séance, ça m'a tellement énervé de me retrouver comme un devant ma propre volonté d'aller mal, que j'ai décidé d'arrêter de me laisser déprimer. Ce qui n'a pas résolu ce qui me tracassait de l'intérieur, mais j'étais décidé à me reprendre en main !!

Bref c'est trop facile de tacler les psys, bien sur qu'il y en a qui prennent les humains pour des machines à gober de la chimie, et ceux-ci font mal leur boulot, mais j'espère naïvement que la majorité nous jouent des tours avec de bonnes intentions, en cherchant à nous confronter à notre propre reflet par des jeux d'apparences...du style est-ce que je suis du genre à gober un énième médoc parce que je vais mal ?

Réponse A : non je ne veux pas m'apparenter à ce cliché que je refuse, je vais me reprendre en main...et alors le médecin t'a aidé en te proposant de la chimie, même si toi tu te dis que c'est une erreur de sa part.

Réponse B : t'as décidé d'aller mal, tu kiffes te représenter gober un médoc en plus de tous les autres, donc t'acceptes la proposition du médecin, et lui aura fait son taffe, puisque tu lui as prouvé que tu allais mal (en te le prouvant), et que tu avais besoin de soutien chimique (le médecin n'est pas là pour te laisser dans la merde ou te faire comprendre que tu te joues la comédie, enfin pas directement).

En dernier lieu il y a les individus vraiment malades, qui eux ont besoin de médocs, et les médecins leurs en donnent.
 
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