Si je peux me permettre Sludge je ne pense pas qu'une information médicale sur les risques encourues entre la prise de crack et la grosse soit "objective" et "la poussera à probablement à arrêter".
Je me suis abtenue 3 fois (supprimé la totalité de mon message) mais il est aussi important de rétablir une information valide de l'autre versan. Par exemple au sujet de ne pas aller aux visites conseillés durant la grossesse (echo, etc) par peur que la garde de son ainé lui soit retiré c'est tout aussi risqué et motivant. Je m'explique, lors d'une visite, en France (je parle par expérience) si l'équipe médical a une suspision de toxicomanie chez la mère elle est en droit de l'obliger à passer des examens divers et variés (comme le doppler entre autre) pour avérer la toxicomanie de la mère et voir l'État du fœtus, cependant si on suit les risques d'hémorragie interne cité par okuza et que j'ai également pu lire un peu partout, il est d'autant plus risqué pour son aîné de risquer la vie de l'enfant qu'elle porte ainsi que la sienne (ce qui j'imagine et je comprend, est une difficulté morale immense hein, je ne juge pas du tout, je comprend totalement cette femme, j'essaie juste de rétablir la balance des risques). Donc je disais que même si c'est touchant de vouloir rester discrète pour préserver la garde de son enfant et le lien irremplaçable entre une mère et son fils, prendre le risque et éviter les soins recommandée c'est aussi risquer sa vie et donc potentiellement perdre ce lien irremplaçable entre une mère et son fils. D'une manière bien plus brutale qui plus est et au détriment de la vie d'un autre être qui n'a pas encore l'occasion de s'exprimer.
De plus elle sera bien obligé d'aller à l'hopital au moins pour l'accouchement, et il n'est pas dit qu'à ce moment là les médecins se rendent compte de sa toxicomanie et lui retire effectivement sa garde, car en effet avoir eu un tel comportement tout le long peut paraître irresponsable et peut donc conduire à cette situation même si l'enfant (et la mère) arrive à son terme et est bien portant. L'important est donc directement de se faire suivre et d'expliquer sa situation à une équipe médicale, la prise en charge sera d'autant plus respectueuse et responsable.
Bref, pour recentrer le débat même si le consensus est évident sur l'incompatibilité entre prise de drogue et grossesse, je ne conseillerais pas à ton amie de se sevrer ainsi mais impérativement de se faire suivre par une équipe médical. En France il y a beaucoup de structure qui vienne en aide aux mères toxicomanes pour les sevrer de manière douce tout en veillant à un apport suffisamment en nutriment pour le foeutus (d'où l'effet doppler cité plus haut). Connaissant l'avancé en matière de politique sociale en Belgique je suppose qu'ils ont des structures semblables à celle qu'on à en France, en espérant même qu'elles soient encore meilleures.
En bref les médecins sont des Hommes et vu la force dont à fait preuve ton amie pour déjà arrêter une énorme partie de sa consommation, les médecins récompenseront évidemment ses efforts et cela m'ettonerais vraiment qu'elle se voit retirer la garde d'un quelconque enfant. À partir du moment où ils votent ta perspective d'évolution ils sauront te faire confiance (à condition bien sur que tu le mérites, ce qui me semble être le cas mais je n'en sais rien, soit dit en passant l'avortement est toujours une solution possible et sérieuse). Généralement une fois l'enfant né, avec un bon environnement autour, la nature reprend vite ses marques et la consommation s'estompe, quoi que la consommation des stims (et la quête implicite) est un peu différente. J'ai beaucoup lu dans des magazines de santé les addictions à la caféine et autre qui disparaisse avec une grossesse.
Quoi qu'il arrive je lui souhaite bon courage et mes félicitations, je l'encourage surtout à ce faire suivre car seul un entourage aimant et une équipe médicale sont à même de la sevrer (car le sevrage à la cold-turkey n'est pas forcément la meilleure démarche, surtout pour le cas de la C où les risques de rechute sont grands et le craving horrible) et de savoir ce qu'il y a de mieux pour le développement du fœtus. L'important est aussi de bien se nourrir et de veiller à bien se nourrir (ne pas sauter non plus de repas).
Amicalement !