Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Je croyais après quelques trips savoir déjà ce qu’était l’acide, j’ai vite changé d’avis après la nuit de samedi à dimanche où j’entrais dans la folie pure et simple pendant quelques heures.
De passage dans la capitale, j’en profite pour voir quelques amis. Nous sommes invités par deux intermédiaires différents à une fête, le monde est petit. C’est une teuf privée, organisée pour un anniversaire par des gens visiblement bien ancrés dans le monde de la teuf.
Un gars y vend du LSD.
Ayant déjà pris par deux fois de l’acide sous forme de gouttes (c’est le cas ici), et m’étant par les deux fois fait “avoir” par des gouttes sous dosées, je fais mon malin et dit à plusieurs personnes que ce n’est sûrement pas dosé à 140ug par gouttes comme le prétend le vendeur. Il dit aussi qu’elle vient de New York et je m’en moque gentiment devant une petite assemblée au chill-out après en avoir avalées deux.
HA HA HA… Ha.
Mes amis ont aussi avalé deux gouttes, certains sont aussi sous MXE, et l’un a également ajouté du 25C-NBOMe. Quelle tête brûlée…
Une demi-heure après il répète inlassablement en titubant “Je suis à l’Ouest, je suis à l’Ouest, je suis complètement à l’Ouest mais en même temps je contrôle”. On est morts de rire avec lui, il continue plus tard dans le chill out devant les autres invités médusés :
“Je suis à fond là, je suis à bloc, je suis comme une boule de flipper, full tilt” répète t-il.
La soirée commence bien, malgré les lieux (endroit cool mais pas idéal pour danser) et l’ambiance de la teuf (de la C tourne et on voit bien que tout le monde est au taquet pour en sniffer des km).
Je commence à sentir la montée, celle-ci me met mal à l’aise. Je n’arrive pas à danser, même sourire devient compliqué. Lorsque je dois interagir avec une amie je me sens mal aussi, ne trouve rien à dire et peinant à sourire. Je me sens gêné vis à vis d’elle qui doit me trouver bizarre et risque de s’en offusquer.
Je m’installe au chill-out avec les autres, je me détend juste à les écouter, je suis forcé d’éclater de rire tellement ils sont délirants. Mais le fait est que j’ai de plus en plus de mal à comprendre de quoi ils parlent et que c’est angoissant. Je ne me souviens pas avoir ressenti ça avec l’acide (mais en fait si, c’est carrément classique…. L’un parle de quelque chose et tout le monde se marre, les autres lui répondent mais parlent en fait d’autre chose parfois, et tout le monde est mort de rire à nouveau alors que personne ne se comprend et part dans son délire personnel. Moi-même je ris souvent sans avoir compris la conversation.
Je vois d’autres gens arriver à la table, ils ne captent que dalle ! Et en fait c’est pareil partout autour de nous, tout le monde est dans sa bulle, et tout le monde soit se marre, soit tire une tronche de trois mètres de long.
Je capte enfin ce qui se passe, TOUT LE MONDE est ultra chéper à l’acide, ou en tout cas on dirait. Je regarde Popa qui me confirme que la goutte est forte. Je suis pris d’un soulagement énorme et éclate de rire à mon tour, mais totalement libéré de l’anxiété qui m’habitait depuis que j’avais avalé les gouttes. Comme ça m’arrive à chaque fois, cette anxiété remonte quand je constate l’ampleur de la folie, avant de redescendre quand je comprends à quel point on est bien, et ainsi de suite.
J’avais aussi eu la réflexion qu’à chaque trip à l’acide, un délire, une psychose était le thème du trip, commun avec d’autres ou solo selon l’empathie. Mais globalement, je pense surtout que le délire est personnel (d’où la notion de psychose), et qu’on interprète tout ce qui se passe et se dit dans le sens de son délire, parfois en total décalage avec les autres.
Le mien est le suivant. Voyant chacun à coté de la plaque par rapport à la situation, je comprend le truc, je pourrais l’imager ainsi :
Chacun est comme un cube d’un rubik’s cube et vit tel moment de l’espace-temps (une phrase d’un dialogue, une série de gestes, en gros un moment d’une scène. Le rubik’s cube tourne et les morceaux de scènes s'emboîtent mais sans sens immédiat. En gros une personne dit un truc qui n’est pas à sa place dans le temps par rapport à ce que fait la personne en face, mais l’autre a répondu ou répondra à l’autre correctement à un autre moment de la soirée.
Chaque chose qui se passe me conforte dans ce constat, notamment le fait que des gens arrivent à notre table, jouent un rôle puis partent en jouer un autre ailleurs (certains ont d’ailleurs l’air de clowns juste là pour faire tourner en bourrique les perchés vu que je semble être seul à comprendre le sous-texte que je crois présent. Tout tourne, et selon la musique dans un sens ou l’autre. Des gens enchaînent même des mots sans aucun sens parfois, des rôles se répètent (“Trop bien ce DJ, voilà ce qu’il nous met” ; “vraiment délicieux ce cocktail”...). Ça boucle beaucoup.
La musique a comme toujours une grosse influence, je comprends même à un moment que c’est lui qui secoue les manivelles du LSD. De plus son air d’elfe le prouve, c’est une entité de l’acide, ou quelqu’un à ses commandes. D’ailleurs quand il fait tel son celui-ci me traverse et me fait bouger comme il l’entend, dans un sens ou dans l’autre du temps, ou change mes émotions. Bref, comme je disais plus haut, j’emmène tout ce qui passe dans le sens de ma psychose lysergique.
Je laisse couler totalement malgré que certaines choses m’échappent. Quand quelqu’un vient me parler, je comprend enfin une scène qui s’était précédemment déroulée. C'est à ça qu'elle répondait tout à l'heure ; c’est à ce moment là que j’avais froid et les autres chaud, alors que là c’est l’inverse... Tout concorde !
J’ai l’impression que je peux tout faire, comme dans un rêve, sans restrictions sociales, mais heureusement mon instinct m’empêche de faire des choses débiles, comme d’embrasser quelqu’un (alors que son chéri est à coté). Je n’ai qu’à jouer mon rôle dans le rubik’s cube.
Je vis chaque scène comme la scène clé d’un film, l’intensité émotionnelle à son paroxysme. Un échange de sourire avec elle et c’est le bonheur absolu, elle n’a jamais été aussi belle…. Mais parfois elle et son chéri me disent des choses terribles, et cela sonne comme le passage dramatique du film qui a lieu, mais je sais que les moments joyeux ont eu lieu ou arriveront ensuite.
Le décor change d’ambiance en temps réel, chaque partie de la pièce se déplace dans un sens ou dans l’autre, la réalité est vraiment géométrique ! J’ai quelques ressentis tout ce qu’il y a de plus salviesques.
Même quand mon amie constate à quel point je suis perché et que je confirme, complètement à l’Ouest, je reste de marbre face à des évidences, l’acide préférant me laisser dans sa logique à lui. Pourtant j’ai des indices, car certaines choses ne me semblent plus logiques par rapport à celle de l’acide. Par exemple, pourquoi tout le monde est dans le rubik’s cube alors que tout le monde n’a pas pris de l’acide. J’avais déjà eu ce sentiment là, sous acide on ne comprend pas que tout le monde n’est pas sous acide. Je me demande aussi à quoi sert l’argent dans ce monde là. Je dis ça à la serveuse en tendant mon billet pour de la bière, elle se marre et je crois vraiment que c’est un rire entendu, complice, alors qu’elle voit bien que je suis perché et que c’est pour ça qu’elle se marre. Je jette aussi mon briquet à ma tablée, mes possessions matérielles n’ont plus lieu d’être. D’ailleurs je prête des sous à quelqu’un, qui me le rend plus tard, me le redemande, me le redonne, et quand il me le redemande à nouveau je n’ai plus de billet dans mon porte-feuilles (mais je retrouve un tas de pièces plus tard, la monnaie de ma bière). Je ne fais plus attention à rien, pose le sweat qu’on m’a prêté pour avoir chaud quelque part, sans me soucier qu’il puisse se perdre, de toutes façons les logiques habituelles n’ont cours.
Je me demande si ce qui se passe ici, en voyant la folie collective, n’est pas similaire au faits divers de Pont Saint-Esprit (le village soupçonné d’avoir été arrosé au LSD). Je pense vraiment à une expérience de la CIA sur nous, mais en même temps cela paraît illogique par d’autres aspects. Je pense vraiment qu’on va retrouver une bande de gens restés dingo en pleine forêt pendant des jours, morts de faim et recouverts d’excréments.
Le plateau est bien plus long quand la dose est élevée, mais le gros du trip finit par tomber, et la réalité reprend ses droits. Je suis épuisé mentalement et physiquement. Mais heureux du trip malgré la claque. Je me suis rarement autant marré, les crises de fous-rires étaient dingues. Heureusement que la bande de potos aussi sous acide était là avec moi, car mes autres amis étaient eux sobres ou moins perchés en tout cas, et du coup en résultait des moments d’anxiété (impossibilité de réagir normalement avec eux), il manquait la complicité de tripper ensemble.
J’ai encore eu des visuels plus complexes qu’avec beaucoup de psychés pendant de longues heures, et le retour chez moi est difficile. Je suis très fébrile émotionnellement, pris de crises de larmes en pensant à certaines choses tristes, et d’élans d’amour également…
Je me sens désormais lié à ceux avec qui j’ai trippé, j’ai ressenti ça aussi à mon premier trip acide réussi. Avoir vécu un tel truc ensemble (malgré le fait que chacun soit dans sa bulle mais que des interactions se fassent magiquement par empathie ou magie) ne peut laisser de marbre.
Prémices
De passage dans la capitale, j’en profite pour voir quelques amis. Nous sommes invités par deux intermédiaires différents à une fête, le monde est petit. C’est une teuf privée, organisée pour un anniversaire par des gens visiblement bien ancrés dans le monde de la teuf.
Un gars y vend du LSD.
Ayant déjà pris par deux fois de l’acide sous forme de gouttes (c’est le cas ici), et m’étant par les deux fois fait “avoir” par des gouttes sous dosées, je fais mon malin et dit à plusieurs personnes que ce n’est sûrement pas dosé à 140ug par gouttes comme le prétend le vendeur. Il dit aussi qu’elle vient de New York et je m’en moque gentiment devant une petite assemblée au chill-out après en avoir avalées deux.
HA HA HA… Ha.
Mes amis ont aussi avalé deux gouttes, certains sont aussi sous MXE, et l’un a également ajouté du 25C-NBOMe. Quelle tête brûlée…
Une demi-heure après il répète inlassablement en titubant “Je suis à l’Ouest, je suis à l’Ouest, je suis complètement à l’Ouest mais en même temps je contrôle”. On est morts de rire avec lui, il continue plus tard dans le chill out devant les autres invités médusés :
“Je suis à fond là, je suis à bloc, je suis comme une boule de flipper, full tilt” répète t-il.
La soirée commence bien, malgré les lieux (endroit cool mais pas idéal pour danser) et l’ambiance de la teuf (de la C tourne et on voit bien que tout le monde est au taquet pour en sniffer des km).
FULL TILT
Je commence à sentir la montée, celle-ci me met mal à l’aise. Je n’arrive pas à danser, même sourire devient compliqué. Lorsque je dois interagir avec une amie je me sens mal aussi, ne trouve rien à dire et peinant à sourire. Je me sens gêné vis à vis d’elle qui doit me trouver bizarre et risque de s’en offusquer.
Je m’installe au chill-out avec les autres, je me détend juste à les écouter, je suis forcé d’éclater de rire tellement ils sont délirants. Mais le fait est que j’ai de plus en plus de mal à comprendre de quoi ils parlent et que c’est angoissant. Je ne me souviens pas avoir ressenti ça avec l’acide (mais en fait si, c’est carrément classique…. L’un parle de quelque chose et tout le monde se marre, les autres lui répondent mais parlent en fait d’autre chose parfois, et tout le monde est mort de rire à nouveau alors que personne ne se comprend et part dans son délire personnel. Moi-même je ris souvent sans avoir compris la conversation.
Je vois d’autres gens arriver à la table, ils ne captent que dalle ! Et en fait c’est pareil partout autour de nous, tout le monde est dans sa bulle, et tout le monde soit se marre, soit tire une tronche de trois mètres de long.
Je capte enfin ce qui se passe, TOUT LE MONDE est ultra chéper à l’acide, ou en tout cas on dirait. Je regarde Popa qui me confirme que la goutte est forte. Je suis pris d’un soulagement énorme et éclate de rire à mon tour, mais totalement libéré de l’anxiété qui m’habitait depuis que j’avais avalé les gouttes. Comme ça m’arrive à chaque fois, cette anxiété remonte quand je constate l’ampleur de la folie, avant de redescendre quand je comprends à quel point on est bien, et ainsi de suite.
J’avais aussi eu la réflexion qu’à chaque trip à l’acide, un délire, une psychose était le thème du trip, commun avec d’autres ou solo selon l’empathie. Mais globalement, je pense surtout que le délire est personnel (d’où la notion de psychose), et qu’on interprète tout ce qui se passe et se dit dans le sens de son délire, parfois en total décalage avec les autres.
Rubik’s Cube
Le mien est le suivant. Voyant chacun à coté de la plaque par rapport à la situation, je comprend le truc, je pourrais l’imager ainsi :
Chacun est comme un cube d’un rubik’s cube et vit tel moment de l’espace-temps (une phrase d’un dialogue, une série de gestes, en gros un moment d’une scène. Le rubik’s cube tourne et les morceaux de scènes s'emboîtent mais sans sens immédiat. En gros une personne dit un truc qui n’est pas à sa place dans le temps par rapport à ce que fait la personne en face, mais l’autre a répondu ou répondra à l’autre correctement à un autre moment de la soirée.
Chaque chose qui se passe me conforte dans ce constat, notamment le fait que des gens arrivent à notre table, jouent un rôle puis partent en jouer un autre ailleurs (certains ont d’ailleurs l’air de clowns juste là pour faire tourner en bourrique les perchés vu que je semble être seul à comprendre le sous-texte que je crois présent. Tout tourne, et selon la musique dans un sens ou l’autre. Des gens enchaînent même des mots sans aucun sens parfois, des rôles se répètent (“Trop bien ce DJ, voilà ce qu’il nous met” ; “vraiment délicieux ce cocktail”...). Ça boucle beaucoup.
La musique a comme toujours une grosse influence, je comprends même à un moment que c’est lui qui secoue les manivelles du LSD. De plus son air d’elfe le prouve, c’est une entité de l’acide, ou quelqu’un à ses commandes. D’ailleurs quand il fait tel son celui-ci me traverse et me fait bouger comme il l’entend, dans un sens ou dans l’autre du temps, ou change mes émotions. Bref, comme je disais plus haut, j’emmène tout ce qui passe dans le sens de ma psychose lysergique.
Je laisse couler totalement malgré que certaines choses m’échappent. Quand quelqu’un vient me parler, je comprend enfin une scène qui s’était précédemment déroulée. C'est à ça qu'elle répondait tout à l'heure ; c’est à ce moment là que j’avais froid et les autres chaud, alors que là c’est l’inverse... Tout concorde !
J’ai l’impression que je peux tout faire, comme dans un rêve, sans restrictions sociales, mais heureusement mon instinct m’empêche de faire des choses débiles, comme d’embrasser quelqu’un (alors que son chéri est à coté). Je n’ai qu’à jouer mon rôle dans le rubik’s cube.
Je vis chaque scène comme la scène clé d’un film, l’intensité émotionnelle à son paroxysme. Un échange de sourire avec elle et c’est le bonheur absolu, elle n’a jamais été aussi belle…. Mais parfois elle et son chéri me disent des choses terribles, et cela sonne comme le passage dramatique du film qui a lieu, mais je sais que les moments joyeux ont eu lieu ou arriveront ensuite.
Le décor change d’ambiance en temps réel, chaque partie de la pièce se déplace dans un sens ou dans l’autre, la réalité est vraiment géométrique ! J’ai quelques ressentis tout ce qu’il y a de plus salviesques.
Même quand mon amie constate à quel point je suis perché et que je confirme, complètement à l’Ouest, je reste de marbre face à des évidences, l’acide préférant me laisser dans sa logique à lui. Pourtant j’ai des indices, car certaines choses ne me semblent plus logiques par rapport à celle de l’acide. Par exemple, pourquoi tout le monde est dans le rubik’s cube alors que tout le monde n’a pas pris de l’acide. J’avais déjà eu ce sentiment là, sous acide on ne comprend pas que tout le monde n’est pas sous acide. Je me demande aussi à quoi sert l’argent dans ce monde là. Je dis ça à la serveuse en tendant mon billet pour de la bière, elle se marre et je crois vraiment que c’est un rire entendu, complice, alors qu’elle voit bien que je suis perché et que c’est pour ça qu’elle se marre. Je jette aussi mon briquet à ma tablée, mes possessions matérielles n’ont plus lieu d’être. D’ailleurs je prête des sous à quelqu’un, qui me le rend plus tard, me le redemande, me le redonne, et quand il me le redemande à nouveau je n’ai plus de billet dans mon porte-feuilles (mais je retrouve un tas de pièces plus tard, la monnaie de ma bière). Je ne fais plus attention à rien, pose le sweat qu’on m’a prêté pour avoir chaud quelque part, sans me soucier qu’il puisse se perdre, de toutes façons les logiques habituelles n’ont cours.
Je me demande si ce qui se passe ici, en voyant la folie collective, n’est pas similaire au faits divers de Pont Saint-Esprit (le village soupçonné d’avoir été arrosé au LSD). Je pense vraiment à une expérience de la CIA sur nous, mais en même temps cela paraît illogique par d’autres aspects. Je pense vraiment qu’on va retrouver une bande de gens restés dingo en pleine forêt pendant des jours, morts de faim et recouverts d’excréments.
Le plateau est bien plus long quand la dose est élevée, mais le gros du trip finit par tomber, et la réalité reprend ses droits. Je suis épuisé mentalement et physiquement. Mais heureux du trip malgré la claque. Je me suis rarement autant marré, les crises de fous-rires étaient dingues. Heureusement que la bande de potos aussi sous acide était là avec moi, car mes autres amis étaient eux sobres ou moins perchés en tout cas, et du coup en résultait des moments d’anxiété (impossibilité de réagir normalement avec eux), il manquait la complicité de tripper ensemble.
J’ai encore eu des visuels plus complexes qu’avec beaucoup de psychés pendant de longues heures, et le retour chez moi est difficile. Je suis très fébrile émotionnellement, pris de crises de larmes en pensant à certaines choses tristes, et d’élans d’amour également…
Je me sens désormais lié à ceux avec qui j’ai trippé, j’ai ressenti ça aussi à mon premier trip acide réussi. Avoir vécu un tel truc ensemble (malgré le fait que chacun soit dans sa bulle mais que des interactions se fassent magiquement par empathie ou magie) ne peut laisser de marbre.