@Quetzal: merci pour le commentaire! J'y réponds expressément un autre jour!
Encore un, les amis. Plus tardif, cette fois. Le plus crade de tous mes trips, celui que j'ai le plus psychanalysé aussi, je crois.
Thor vs. Maltitol
Yop les copains.
Ce trip-là s'est passé il y a un an seulement. On n'est plus vraiment dans mes débuts au DXM. La dernière fois que j'ai tripé, c'était 760 mg chez Bipbip, la promenade en Enfer. Cette fois, j'espère que ça va mieux se passer. Enfin j'ai un bonne raison pour triper!
Pourquoi ce trip? Et bien, après trois mois de voyage en Allemagne et en Israël, j'ai débarqué dans cette nouvelle ville côtière il y a maintenant un mois, avec la ferme idée de me trouver un travail et un logement, en attendant d'aller étudier la psycho en septembre. Le travail, j'ai trouvé. Pas trop de problème. Le logement, c'est plus dur. Je suis tombé chez des couch surfers, bien, puis chez des gens moins en phase. J'ai débarqué chez une dame, appelons-là Madelaine (FAUX PRÉNOM) avec qui ça s'est pas très bien passé, bon tant pis.
Trois jours plus tards, je tombe sur sa fille, qui spontannément (et sans concertation avec sa mère) m'héberge chez elle. C'est une jeune maman qui n'a que quelques années de plus que moi et qui élève presque seule sa fille de 5 ans. J'y reste deux semaines (au bout de la première semaine, ça y est j'ai du boulot), puis une grosse prise de chou fait que je sors de chez elle en très mauvais termes. Je me retrouve sur la plage, un chien pisse sur mon sac, je lui gueule dessus, je chiale comme pas permis, je saigne du nez, bref. Je suis au bout du rouleau. Je me retrouve à taper à la porte d'un centre d'hébergement d'urgence, à appeler le 112, pour me faire renvoyer comme une loque: "Vous avez du travail et vos parents vous aiment, on vous prends pas."
Je rappelle Madelaine, la mère, chez qui j'étais au début, je chiale au téléphone, je veux tout faire bien, je suis désolé d'être un connard, dis-moi ce que je dois faire, etc. Elle m'accueil à nouveau. On est samedi soir. Je suis chez elle pendant une semaine. On essaie de repartir sur de nouvelles bases, mais au cours de la semaine, la situation s'envenime progressivement, et le samedi d'après au matin ça explose. Elle me fout dehors. Pendant toute cette semaine j'ai l'impression de faire les choses mal, je me sens coupable et c'est très embêtant. Et au dernier jour, le samedi matin, on se prends le chou sur des choses toutes bêtes à cause d'une communication pourrie jusqu'à la moëlle. Bref, je me retrouve à la rue.
Faisons le point.
J'ai du boulot, OK.
J'ai un logement à partir de mardi, OK.
Entre-temps j'ai la possibilité de dormir chez un couch surfer, de dimanche à mardi, OK (merci à toi, ami couch surfer!)
J'ai une nuit à passer de mon côté. Je réserve une chambre dans l'hôtel le moins cher de la ville, j'y dormirais de samedi à dimanche. OK.
Ma vie n'est pas perdue.
Je fais le point dans mes états mentaux. J'ai rien compris à mes prises de chou avec Madelaine et sa fille, je bade sévère. PAS OK.
Alors, Stylo, t'as toujours cette vieille bouteille de P dans ton sac. Ce bon vieux sirop que t'avais acheté il y a un an, et que t'as jamais bu! Il est temps de retenter l'aventure du DXM. Une chambre d'hôtel, tout seul pour la journée et le lendemain. Pas de galère.
Je m'installe dans la chambre d'hôtel (la seule nuit de ma vie que je passe dans une chambre d'hôtel à un lit). Comfortable.
Je checke le DXM. Ça fait 450 mg. Go for it. Il est 15 heures je crois, je bois tout. (vérifier sur le cahier)
Ah! J’ai retrouvé le cahier, avec tout plein de notes, presque un vrai TR. Seulement, tout est écrit en allemand. C'est l'époque où je ne me parlais à moi-même qu'en allemand, je rédigeais mon journal de bord en allemand aussi. Il s'avère qu'en retrouvant ce cahier je me rends compte que j'avais noté pas mal de truc, pendant le trip et surtout après. Cette rédaction de TR sera en fait un travail de traduction, de rédaction inspirée par le texte original, et de censure, parce que je ne sais pas ce que je vais publier et ce que je vais garder pour moi, c’était un trip bien dark et bien crade, une plongée dans mon inconscient bien dégueulasse.
Allez, je prends le fil du cahier, qui est noté en italique.
"Je suis assis dans l'hôtel. Finalement, elle m'a mis dehors, sans violence, mais vexée.
Je recommence avec le sirop pour la toux, surtout histoire de regarder ce qui se passe en moi. Au quotidien j'y arrive déjà pas mal, on verra ce qui se passe maintenant.
Je fais ça par ennui? Sûrement.
15:00 Ce sirop n'est pas si terrible à boire. J'estime que ça fait 370 à 400 mg, la bouteille contient 450 mg, mais j'en ai déjà deux fois bu une gorgée un soir comme je toussais. C'était marrant, boire du sirop pour la toux pour moins tousser! (ndt: DXM addict représente)
15:07 Tout le monde parlait tout le temps d'une météo trop belle pour la saison (fin avril), et maintenant l'orage tonne dehors. Je vais m'acheter un meilleur stylo.
15:38 Voilà le nouveau crayon, ou plutôt, ach, keine Ahnung , wie man stylofeutre sagt.
Ça tonne toujours.
15:41 Ça tonne toujours. Mon ventre fait un peu mal, c'est désagréable. J'ai été aux toilettes il y a cinq minutes, j'ai un peu évacué. La douleur s'arrêtera bientôt de toutes façons. Aujourd'hui mon dernier repas date de 10:30. Pourquoi je fais ça? Ach, oui, je fais ça parce que je ne vais pas bien et parce que mes braves agissements ne suffisent pas. De toutes façons je rentre au foyer mardi. Demain je vais chez un couch surfer chez qui je reste jusqu'à mardi. Mon front devient chaud. Je devrais me préparer."
On quitte le cahier pour passer en mode mémoire. Ah, il ne me reste pas grand-chose, mais je vais raconter ce qui m'a marqué.
Je suis dans le plateau 2, dans ma chambre d'hôtel, dehors il pleut, j'ai fermé les volets, j'ai ma musique sur les oreilles, je suis décalqué. Je me sens comme l'un de ces écrivains qui décrivent leur malaria dans leur carnet de voyage en Inde. Je me sens étranger dans cet hôtel, complètement seul avec mes pensées tordues, coupé de l'étrange monde extérieur par deux volets qui laissent filtrer une lumière grise, teintée de pluie. En plus, mon ventre me fait de plus en plus mal.
D'une façon ou d'une autre, la pluie s'est arrêtée, je me décide à sortir faire une promenade pour profiter de ma nouvelle liberté. Je suis un jeune aristocrate en voyage (c'est l'hotel impeccable qui me donne cette impression) et je sors me promener dans les rues de ce pays étrange que je n'ai pas encore vu sous la pluie.
Je sors dans la rue, la lumière m'assaille. La chaussée brille de la pluie. Je me dirige vers la plage, de plus en plus mal dans ma tête et dans mon esprit. C'est surtout mon ventre qui me fait mal. Perdu sur la plage, en proie à des douleurs de plus en plus insoutenables, je contemple dévasté l'immensité du monde auquel je n'apartiens pas. Ces familles, ces jeunes qui se promènent. Je n'en fais pas partie. Je me dirige vers un banc pour m'assoir, parce que je ne pense pas pouvoir rester debout plus longtemps avec ce ventre qui me lacère la pensée. Chaque pas que je fais est un coup de poignard de plus dans l'abdomen. Je marche vers le bord de la plage où je suis, vers un groupe de jeunes qui me fait peur. Ces jeunes n'ont pas reçu la même éducation que moi, ils sont sûrement plus grossiers, moins rafinés. (Ah la vache bonjour le délire mégalo). Je passe à côté d'eux, ils se foutent éperdument de moi, de toutes façons. Je suis passé! D'un coup il me semble que mon ventre me fait un peu moins mal. Je décide de rentrer à l'hotel après cette expédition, penaud, honteux de je ne sais quoi.
Je passe aux toilettes, persuadé de vouloir vider mes intestins. Rien ne sort.
Je retourne dans ma chambre et m'affale sur le lit comme la loque dissociée que je suis. Je suis malade dans le corps et dans l'esprit.
Je trouve à noter sur mon cahier:
"18:39 Tout ça n'était pas une bonne idée. Le DXM n'apporte rien, et mon ventre me fait toujours mal. Est-ce le sirop? Ou le principe actif? De toutes façons, je pense à Madelaine et tout m'est égal. D'une certaine façon, elle n'est pas elle-même douée pour héberger quelqu'un (gastgeberfähig). Cette formulation violente des choses me rassure et montre qu'on ne peut se disputer qu'à deux. Ach Scheiße, ma vue est trouble et mon corps malade. Bon, pacience et observation."
De la musique, mon lecteur MP3, hop, je me branche. Mais la musique ne m'emporte pas. Je la laisse même tomber, peut-être. Je suis parti. Parti. Parti.
Égaré dans les rêves éveillés du DXM, je suis sur une autre planète, sans avoir le sentiment pertinent d'être perché. Mais je le suis irrémédiablement. Des images viennent. Des images terribles. TERRIBLES! Des formes humaines se dessinent. Des films se font. Des rêves éveillés. Du cauchemar lucide. Du CAUCHEMAR LUCIDE!
Nous avions vu, en philosophie, lors de la terminale, que l'inconscient est un lac sur lequel nous voguons dans une fragile petite barque. Au-dessus, le soleil de la bonne volonté brille, les nuages sont les gens, les lois, ce qu'il convient de faire. Et sous l'eau, l'inconscient fait remonter des poissons à la surface. Des poissons voraces. Le fond du lac est tapissé de pulsions refoulées, d'algues ayant germées pendant l'enfance, et dont les rameaux n'ont jamais pu atteindre la surface, frustrées, refoulées par celui qui vogue sur la barque, bien content d'être au sec et de pouvoir voguer comme il le pense juste.
Stylo, tu y es. La barque s'est renversée, et maintenant, tu coules, tu coules. Les poissons te mordent. Les algues t'entourent de leurs tentacules. La vase du fond t'englue, tu t'y étouffes.
Ouais, j'ai atteint le fond de la névrose. L'image de Madelaine apparaît, dans la cuisine de chez elle, et son visage me hurle "Sors de ma maison", et chacun des mots est une condamnation à mort.
Je vois Madelaine, sur le pas de sa porte, je suis devant sa maison, c'est elle qui me dévoile toutes ses vexations, parle de façon non-violente, dévoile ses sentiments tendus, s'effrondre en pleurant sur le pas de sa porte, et moi je ricane, je me moque d'elle, je lui pousse le visage par terre pour l'humilier, et je la viole. Mon visage (dans mes hallus) affiche un contentement malsain, puissant, satisfait d'être le dominant pour une fois.
Je suis un officier SS dans un camp de concentration nazi. Je maltraite une jeune femme magnifique au corps parfait et au visage noble, d'une beauté à couper le souffle. Elle est nue, je la jette à quatre pattes sur une planche et la viole par derrière. Cette vision m'hypnotise, ce dos parfait, ces fesses rondes... par-dessus le marché je lui plonge la tête dans un bac d'eau glacé, ce qui fait qu'elle se noie en même temps. Apparement je suis parti pour faire subir le même traitement à plusieurs jeunes femmes tout aussi jolies qui sont là aussi.
J'ai voulu ouvrir les yeux, mais tout celà est en moi, n'est-ce pas?
À un moment donné, ça change. Noté sur le cahier:
"Des images du film que j'ai vu au cinéma vendredi remontent. Thor. Je vois les mêmes salles, ponts et guerriers fantastiques. La grâce des images du film reste exactement la même. Ça agit de façon très apaisante. Thor est le guerrier riant aux cheveux blonds, qui n'a peur de rien, toujours d'humeur lumineuse, courageux comme un lion et puissant comme toute l'énergie atomique de l'univers. Son marteau, lorsqu'il frappe, détient le pouvoir d'abaisser les méchants, de les détruire. Thor travaille pour la Paix et le Bien.
Ach ça fait du bien! À ce moment j'ai compris comment on peut apprécier le DXM. Ces visions étaient belles est avaient un effet purificateur. C'étaient des archétypes de la victoire du bien sur le mal, du combat courageux, du chemin bien décidé vers Dieu.
Aussi fort peut être un archétype! J'ai dit à voix haute: Thor, aide-moi. "
"Ensuite vient encore une bonne quantité d'agression, de sexe, de manque d'amour, ainsi de suite. Mais ce n'est pas aussi terrible qu'à d'autres moments. Par exemple, ma place dans la société n'est pas remise en question. C'est déjà quelque chse. Évidemment, je ressens encore de la cupalbilité et tout à propos de Madeleine."
D'après ce que j'ai noté, j'ai pu m'endormir à 22 heures. Je me suis réveillé à minuit pour me rendormir après. Le lendemain matin, j'ai rédigé sur mon cahier une énumération des différentes images, et j'ai commencé quelques interprétations.
À propos de Madelaine qui me crie dessus:
"Madelaine me hurle "Sors de ma maison!" avec un ton terrible et animal. (Ce n'est qu'imaginé, possiblement une exagération de ce qu'elle m'a dit). C'est de l'aggression, c'est ça. Non. C'est elle qui ressent de l'aggression, et c'est de la peur qu'elle ressent. De la vexation, de la sollitude."
À propos de moi en train d'humilier et de violer Madelaine sur le pas de sa porte:
"Ach, merde, et tout ça c'est vrai! Je ne l'aime pas!"
désolé les copains, là je censure tout un paragraphe parce que c'est vraiment trop personnel
Après avoir écrit ces quelques notes, je suis sorti de l'hotel après un petit dèj tranquille. Je me suis balladé, et j'ai fait une pause au cimetière. Je me suis posé tranquillement avec mon sac et mon cahier, et j'ai recommencé à noter. Voilà comment je règle mes problèmes:
"Je suis assis au cimetière, et je viens de remarquer que ça fait du sens. Quand je me suis montré fidèle à moi-même (ndt: lors des disputes avec Madelaine), elle devait se montrer comme elle est: vexée et fâchée, pleine d'attentes frustrées. C'est difficile, peut-être que ça lui arrive pour la première fois. Et lors de la prochaine fois où je la vois, elle pourra bien se vexer, ça m'est égal. Elle a montré comme elle évite l'empathie formulée, et la refuse. Et j'en suis parfaitement sûr à cause de ce parcours mental:
- Je suis sans-gêne? Je m'impose? C'est pas la première fois qu'on me le dit. J'aime jurer dans le décor, éxagérer, être regardé, apprécié, j'aime plaire, surtout quand je joue le gourou, avec le chant, la psychologie et mes histoires de drogue.
- Hey, ça n'est pas quelque chose contre lequel je peut combattre! Sinon je ne vais pas bien.
- Mais je peux en faire une qualité, et devenir un type brilliant et reconnu. Donc je n'ai pas à me rendre coupable."
Noté plus tard après être sorti du cimetière:
"Cette prise de conscience au cimetière a été violente, du lourd. J'ai regardé les tombes comme un illuminé, j'ai observé le monde de nouveau. Ah puissant, je veux continuer à vivre!"
Mardi je me retrouve enfin dans ce foyer de jeunes travailleurs, j'ai mon propre appart', et je note ça sur mon cahier:
"J'ai réfléchi là-dessus, et mes conclusions sont à peu près celles-ci:
Le DXM, comme décrit par Grof avec le LSD, apporte simplement des choses inconscientes dans la conscience.
De là vient l'agression envers Madeleine, l'humiliation et la vengeance. Les sentiments de culpabilité viennent d'un "complexe" général d'infériorité, d'agression refoulée, et d'une peur des femmes refoulée, ou simplement inconsciente, pas refoulée.
Le viol de belles jeunes femmes correspond au manque d'estime de moi que j'ai auprès de telles femes, c'est-à-dire au manque de confiance en moi, et au sentiment général de ne pas être digne d'amour. De là la peur des femmes, surpassée par l'agression (ou 'convertie en agression'), ici le viol.
Est-ce que ce viol corresponds aussi à une pulsion sexuelle refoulée? Ces filles sont exactement du genre que je désire, ou plutôt, leurs traits sont si beaux et nobles, que je ne peux m'imaginer qu'un tel visage puisse m'aimer. Par ailleurs, je ne peux pas m'imaginer de coucher avec une telle femme, parce que mon sentiment d'infériorité me rends cette perspective improbable.
Est-ce pour celà que ces scènes de viol cachait ce visage, ce noble visage, que j'essayais même de détruire? Sûrement. Lors de cette image, j'ai souffert de honte, parce que je ne suis pas capable d'en être aimé.
Un tel visage noble m'impressionne beaucoup quand il apparaît dans un porno, si une telle femme mignonne mais aux traits fin, superbelle, fait du sexe. À ces images je ressens la plus grande excitation et en même temps un sentiment de honte, comme si je faisais quelque chose d'interdit.
Dans mes représentations, de telles femmes sont au-dessus du terrestre et ne font pas de sexe."
Pareil, là je censure, car je cite un truc trop personnel. Grosso modo, je me trouve un contre-exemple à ce qui vient d'être écrit.
"Dans les jours après le trip au DXM j'ai pu me séparer des affects difficiles en analysant ces images analytiquement. J'ai retrouvé l'équilibre assez facilement, et je considère l'expérience aujourd'hui comme neutre, même si c'était difficile sur le moment.
Ce sirop contenait aussi du "maltitol", qui est sûrement responsable de mes maux de ventre. Ce n'est pas à conseiller. Les maux de ventre ont vraiment gâché le trip.
Maintenant je trouve le DXM très intéressant pour des buts analytiques. Un moyen simple de laisser ressortir l'inconscient, sans trop d'émotions qui dérangent (ndt: c'est de la dissociation affective). Pour cette raison cette substance n'est intéressante pour moi qu'à partir du moment où je laisse tout venir, même les choses cruelles, pour les comprendre plus tard.
Accompagné d'un sitter expérimenté, le DXM pourrait être employé pour une thérapie basée sur les archétypes, car on est influençable au plus haut point. La perception et la suggestion peuvent encore être soutenue par du feed-back de la part du patient (on peut encore parler facilement, tant que la dose ne dépasse pas une certaine limite autour de 500 mg)."
Et je note, 4 jours après le trip:
"J'ai super bien dormi. Dans ce foyer je me sens déjà chez moi. Papa et maman viennent demain pour m'ammener mon vélo, mon ordinateur et encore plein de trucs.
Ach, hier j'ai téléphoné avec Anja, c'était super génial, encore! Et avec Ruth (ndt: mon amie psychothérapeute), et elle est fière de mon auto-thérapie!"
Je suis assez étonné de voir que déjà à l'époque je cogitais comme ça. Plus que jamais, le fait de tout poser par écrit permet de tout fixer, ça sort les choses de la tête, c'est classé, on peut faire sa vie à côté.